I'm here now. x Aelyne

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feat. Aelyne

En réalité, tu ne savais pas tellement quoi faire pour l’aider. Ta dernière…Ton dernier attachement parce que tu n’avais jamais été en couple et tu n’avais jamais été amoureux non plus de la jeune femme s’était terminé depuis un moment et là, tu avais totalement fait une croix sur ce genre de connerie, à tes yeux c’était ça, une connerie qui finissait juste par vous rendre faible. Tu gardais la jeune femme contre toi tout en regardant droit devant, qu’est-ce que tu pourrais lui dire ? Tu avais presque l’impression que c’était la même chose que ton cousin, ouais autant te taire et ne pas faire la comparaison sinon elle allait te tuer pour le coup. « Mais c’est pas parce que t’as pas le titre de princesse, que tu ne pourrais pas faire une future reine tu sais ? » Bon tu faisais réellement de ton mieux, mais là c’était un domaine qui te dépassait complètement. Si encore elle t’avait dis qu’elle voulait faire souffrir une personne, tu foncerais dedans sans aucun souci, tu aurais même plusieurs idées et tu aurais des réponses correctes. En l’entendant rire, tu pris un coussin pour la frapper au visage avec sans aucune gêne. « Arrête de te moquer, mais c’est vrai regarde tout à changé. Tu es amoureuse maintenant, même la eliot à changé. Je me sens plus à ma place, si tu m’avais pas demandé de revenir je serais pas revenu et y’a aussi cette chose là… J’ai juste l’impression que j’vis plus la même vie qu’avant. » C’était la première fois que tu étais aussi honnête avec ta meilleure amie surtout avec ce que tu avais pu faire, tu finis par te relever ne voulant pas te montrer trop faible ou quoi. Tu allas te placer devat une fenêtre pour regarder dehors avant de rire ne pouvant pas faire autrement. « Tu sais que j’ai pas besoin de ça pour te prouver mon amitié, babe. Puis si tu veux oublier, bois ça marche pas mal. »

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Mars 2017 Boston. Ses parents ne penseront pas pareil même lui le dit et même si il m'a dit qu'il ne laissera pas ses parents choisir pour son coeur, il ne reste pas moins un futur roi et moi une simple héritière d'une chaîne d'hôtel et de restaurant quatre-cinq étoiles. Les faits sont là, il ne peut décemment pas le nier. Oui, je sais que je pourrais l'être, que je serais à la hauteur mais, les choses sont ce qu'elles sont. Personne ne peut ignorer qu'il y a ce titre entre lui et moi et puis ça fait une éternité que je n'ai plu était en couple. Heureusement qu'il est là pour me distraire parce que je pense que j'aurais explosé tellement tout ça me prend la tête. C'est avec un sourire franc que j'intercepte le coussin pour le frapper en retour. Tu es parti comme un voleur Ael, tu t'es éloigné et les choses ont changé sauf moi et mon amour pour mon meilleur ami même si je t'aurais bien émasculer pour m'avoir laissé seule. Tu sais si Abé et Hadès ne m'avaient pas demander de rester eh bien, il y a longtemps que j'aurais quitté la Eliot. Elle ne représente plus ce pourquoi on se battait. Je l'ai dit à Oksanna mais bon, elle fait de son mieux après, il faut prendre les choses et en laisser non ? Je vois bien qu'il est mal, que quelque chose le travail. Malheureusement, Ael n'est pas du genre à se laisser allée, à se confier. Il est un peu comme moi sauf qu'il gère mieux sa colère. Je lui envie ça. Doucement, je me tourne vers lui avant de réduire l'espace entre nous. Et si tu me disais ce qui ne va pas ? Tu me changeras les idées et tu auras fait ta bonne action de l'année. murmurais-je dans le creux de son cou en posant mon menton contre son épaule. Il ne sera pas simple de le faire parler mais, je crois en notre amitié, en ce qui fait qu'on est nous pour qu'il se confie enfin à moi pour son propre bien.

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« Tu sais à quoi ça me fais penser ? A ce qu’il s’est passé avec mon cousin. C’est j’ai des sentiments pour toi, mais je peux pas. Je pense que du moment qu’il ressent quelque chose pour toi, il devrait se foutre de l’avis de ses parents. Parce qu’il laisse ses parents dicter sa vie sentimentale sans qu’il s’en rende compte. » Tu ne pouvais pas faire semblant, tu ne pouvais pas te taire et accepter ce qu’elle te dit. Tu trouvais ça juste… fou pour elle. Tu voulais voir ta meilleure amie heureuse, la plus heureuse possible, mais pas dans cette situation là parce que tu savais que ça ne la rendait pas heureuse, elle serait jamais heureuse en étant juste un deuxième choix dans la vie d’un homme. « Tu sais bien que j’avais pas le choix, on peut pas dire non à nos parents et surtout au mien. Si tu m’avais pas demandé de revenir, je ne serais clairement pas revenu à Eliot house. Tout a changé, c’est pas du tout la même maison qu’au début. » Tu finis par hausser les épaules ne sachant pas quoi répondre pour la suite, tu n’étais clairement pas assez fort pour te battre pour que cette maison revienne ce qu’elle était, tu étais complètement et totalement fatigué de tout ça alors que tu venais de revenir. Tu restais devant la fenêtre devant toi, regardant la ville tout en étant dans tes pensées. « Je dors plus, du moins presque plus depuis plus d’un mois. J’ai tué quelqu’un et j’arrive pas à gérer le contre coup du truc. » Tu haussas les épaules n’en disant pas plus, tu n’avais pas envie parce que tu passerais encore une fois pour la petite chose et ce n’était pas ce que tu étais. Tu étais fort, tu étais celui qui s’en prenait aux autres par plaisir, parce que tu aimais montrer et voir que les autres n’avaient pas le même niveau que toi. « Je devrais être en prison et je profite de ça. » Tu fis un signe de ta main pour montrer la chambre d’hôtel, pour montrer la vie alors qu’une personne n’avait plus d’avenir à cause de toi, à cause de ta propre connerie.

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Mars 2017 Boston. Il avait raison sur certains points mais, il ne connait pas Abélard comme je le connais. Tout est vraiment différent puis, il ne faut pas comparer une Lamborghini et une vulgaire Darcia Sandero. Andrew et Abélard c'est vraiment le jour et la nuit puis ce que je ressens est totalement à des années lumières de ma petite guerre pour avoir Andrew parce que oui, Andrew n'était qu'une compétition contre une pauvre idiote et une princesse sans cervelle. Il me l'a dit, il ne laissera pas ses parents décidaient de son coeur. Sujet clos pour moi. Je ne veux plus en parler point final. Collée dans son dos, je l'écoute assez surprise par ses révélations. C'est vrai que la Eliot a beaucoup changé mais, cela est totalement absurde comparé à ce qu'il me raconte ensuite. Il a fait quoi ? Je reste interdite pendant un moment ne sachant trop quoi dire, comment réagir face à cette révélation. Ael de quoi parles-tu ? Quand et comment as-tu pu tuer une femme ? C'est de la pur affabulation. murmurais-je toujours prostrée dans son dos. Je comprends mieux pourquoi il est parti comme un voleur. C'est tellement... Je n'ai aucun mot pour décrire réellement ce que je ressens en ce moment mais,une chose est sûr j'ai besoin de réponses. Il faut qu'il se libère également parce que si il garde tout ça pour lui, il va finir par péter littéralement un câble.

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Tu ne fis plus aucun commentaire, tu ne répondis pas ce qu’elle venait de te dire parce que tu n’y croyais pas du tout. Il se laissait contrôler, toutes les raisons qu’il donnait pour ne pas se mettre avec elle n’était dû qu’à une chose, ses parents. Donc encore une fois, il se laissait contrôler par ses parents, il les laissait choisir pour lui, mais ce n’était pas ton souci après tout. Tu avais dis ce que tu avais à dire à ta meilleure amie, tu lui a fais comprendre ce que tu pensais de ton histoire, maintenant elle faisait ce qu’elle voulait, si cela voulait dire se faire briser le cœur encore une fois, tu ne pouvais rien faire pour cela. Elle finirait par comprendre pourquoi tu ne voulais pas avoir une personne sur le dos, pourquoi tu ne voulais pas être attaché à ce point. Tu étais le seul qui avait le droit de te faire du mal, tu étais le seul qui avait le pouvoir sur ton cœur, sur ce qu’il se passait dans ta tête. « Arrête de dire que c’est n’importe quoi, t’étais pas là donc tu peux pas savoir ! » Tu essayais de garder une voix calme, ne pas trop t’énerver sauf que la blonde ne pouvait pas dire ça. Tu te décalas, tu avais besoin d’être loin d’elle quand les mots allaient sortir de ta bouche, tu avais besoin de t’éloigner parce que c’était comme ça, parce que finalement elle allait se rendre compte qu’elle était ami avec un monstre. Tu devrais sûrement te le faire tatouer quelque part, rien que pour te rappeler ce que tu étais, ouais tu étais vraiment un monstre pour avoir pu faire une telle chose. « C’était pendant une soirée, j’étais en voiture, je roulais comme ci j’étais seul sur la route, comme ci il n’y avait personne autour de moi. J’avais juste besoin de ressentir de l’adrénaline, j’avais besoin de ces choses sauf qu’un moment, j’ai pas fais attention et elle est passait devant, au dessus de la voiture. » Tu avais l’impression de revivre la scène, tu avais l’impression de revivre cette chose c’était bien pour ça que tu serrais le canapé devant toi. « J’avais pas besoin de sortir pour savoir, j’ai juste appelé mon père parce que je savais pas quoi faire, j’étais perdu alors il s’est occupé du reste. »

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Mars 2017 Boston. Très bien, il est furieux mais, je ne vois pas où j'ai pu merdé là... Mais, c'est Ael et quand il est comme ça c'est qu'il veut juste parler. Ce n'est pas le genre de mec à parler facilement alors quand il le fait, il faut vraiment le laisser parlé sans l’interrompre même si ce qu'il me raconte me fait littéralement froid dans le dos. Je n'arrive pas à croire le récit qu'il est en train de me faire part. Comment une chose pareil à t'elle pu arriver ? J'aurais sans doute dû dire quelque chose mais, rien ne peut sortir de mes lèvres. Savoir qu'il a été jusqu'à demander de l'aider à son père ce n'est pas anodin seulement voilà jusqu'où son père est-il aller ? Qu'est-ce que tu veux dire par il s'est occupé du reste ? J'ai vraiment peur d'entendre la suite. Son père et lui ça n'a jamais été le grand amour alors qu'il l'aide dans ce genre de situation ça doit forcément cacher quelque chose ou il lui fera payé plus tard d'une façon ou d'une autre. Il aurait dû m'appeler, je l'aurais aidé mais là, il a fait une grosse connerie en faisant intervenir son crétin de père. J'ai peur de ce qu'il est prêt à faire pour tenir Ael dans sa coupe. Mais bon, là n'est pas le problème pour le moment puisque mon meilleur ami vit un véritable enfer. Il se donne cet air de dur mais, il est plus sensible qu'il ne veut bien le montrer et là tout de suite, je doute qu'il se pardonne un jour de ce qu'il s'est produit cette nuit là.

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Tu laissais enfin les mots sortir de ta bouche, tu laissais enfin ta conscience se soulageais en quelque sorte en racontant enfin ce que tu avais pu vivre durant ces deux mois d’absence. Malheureusement, elle n’était pas au courant de ce que tu avais pu vivre, personne ne l’était et bon, autant dire que c’était quelque chose d’horrible. Tu n’arrivais pas à vivre avec cette chose, tu ne pouvais pas, ce n’était pas quelque chose de simple. Tu devrais vivre avec ça pour toujours, avec cette mort au dessus de toi, avec cette culpabilité, avec le fait que tu étais un monstre en quelque sorte. Enfin pas en quelque sorte, tu passais ta main sur ton visage avant de soupirer, tu détestais retourner en arrière, tu détestais lui parler de ça, mais tu n’avais pas le choix. « Il a fait en sorte de faire disparaître le corps et que personne ne soit au courant de ce qu’il s’était passé. C’est un truc qui reste que dans notre famille, qui doit le rester du moins. » Deuxième erreur de ta part ce soir-là, tu n’aurais clairement pas du faire appel à ton père, tu aurais dû te démerder tout seul parce que ça aurait évité que votre relation soit encore plus compliqué, plus horrible en quelque sorte. Ce n’était déjà pas le grand amour, mais c’est devenu pire depuis cette nuit-là. Il ne se gênait clairement pas à te rabaisser, à te faire comprendre que tu étais un moins que rien, que tu ne méritais pas de prendre son nom de famille ou même son entreprise. C’était pour ça qu’il s’était rapproché des jumelles, c’était pour ça que tu n’étais plus rien à ses yeux mais, tu n’avais clairement pas ce que tu voulais. Parce qu’il ne t’oubliait pas, il n’oubliait pas ce que tu avais pu faire et sans cesse, il te faisait comprendre ce que tu étais pour lui.

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Mars 2017 Boston. C'est incroyable de voir à quel point notre vie peut prendre une telle tournure en un claquement de doigts. Voir comment la vie de Ael a sombré en une fraction de seconde me provoque un nœud à l'estomac. J'aurais tellement voulu qu'il me contacte, qu'il me fasse confiance à deux cents pour cent. Là, son père le tient par les couilles comme jamais, il n'a eut un tel pouvoir sur lui depuis qu'on se connait. J'aurais dû ressentir de la compassion pour lui mais, au lieu de ça, je suis tout simplement énervée contre lui. Comment tu as pu faire une telle connerie ? Tu es certain qu'elle est morte ? Qu'il ne dit pas ça pour te tenir par les couilles ? Il va te faire chanter jusqu'à sa mort tu le sais ça ? Je me tourne vers lui en soupirant, passant nerveusement une main dans mes cheveux avant de poursuivre. Tu aurais dû appeler la police si tu étais sobre, tu aurais dû assumer parce que là tu vis non dans un enfer mais, dans un purgatoire où ton père fait la loi. Oui, je suis dur avec lui mais, c'est pour son bien et il le sait. C'est mon meilleur ami, je ne peux pas le laisser dans une merde pareil. Il faut que je le sorte de là peu importe ce que je devrais faire pour ça mais, il faut qu'il puisse retrouve rune vie normal sans avoir son père aux fesses à lui dire quoi faire, quoi dire ou comment penser sous prétexte qu'il l'a aidé.

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Il n’avait pas réfléchi, il avait paniqué pour la deuxième fois de sa vie sauf que cette fois-ci il était seul, personne n’était là pour lui dire ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Il n’en savait rien alors, il avait appelé la seule personne qui pouvait l’aider tout de suite, qui ne finirait pas par lui dire de se dénoncer parce que sa réputation en dépendait. « Qu’est-ce que tu voulais que je fasse, putain ? » Il était bel et bien en train de crier à l’heure actuelle, elle ne comprenait pas que c’était simplement sur le coup de la panique, qu’il aurait préféré appeler une autre personne que ce connard, que son putain de géniteur. « Tu crois que j’avais envie de l’appeler ? Tu voulais que je prévienne qui hein ? Toi qui était à l’autre bout du pays, qu’est-ce que tu aurais fais Aymalyne ? Tu m’en voulais, tu m’aurais simplement envoyé chier. Alors il n’y avait que lui, sur ce moment je n’avais que lui et oui j’suis certain. » Comme ci son père n’aurait pas pris un plaisir à lui foutre cette image en pleine gueule, cette chose qu’il ne pourrait pas oublier. « C’est pire justement. Je savais à quelle vitesse je roulais, je savais que j’allais trop vite et que j’aurais jamais pu m’arrêter si quelqu’un traverser devant moi. Donc pour toi j’aurais du finir en taule ? » Il croisa les bras devant sa poitrine, elle se rendait visiblement pas compte des choses, il aurait aimé faire autrement, ne pas avoir à appeler son père durant ce putain de moment mais, il n’avait eu aucun autre choix. Aller en prison n’aurait pas été possible pour son père, il l’aurait sûrement renié alors peut-être que c’était ce qu’il fallait pour lui, peut-être qu’il devait se mordre les doigts pour sa vie future.

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