I'm here now. x Aelyne

I'm here now

feat. Aelyne

Tu venais de raccrocher, tu venais d’avoir une longue conversation avec ta meilleure amie d’enfance, avec celle qui te connaissais, mais que trop bien. Ça te faisais assez peur, enfin par moment, mais sinon tu appréciais une telle chose. Tu n’avais pas besoin de faire semblant avec elle, tu n’avais pas besoin d’être une autre personne, tu pouvais être Ael, rien qu’Ael sans problème. Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de te lever sachant que tu devais la retrouver maintenant, tu avais envie de passer du temps avec elle et aussi l’occuper en quelque sorte. Tu étais une bonne occupation, personne ne pouvait dire le contraire, enfin beaucoup de personnes pourraient dire le contraire en faite, mais tu préférais ne pas faire attention à cette chose. Tu enfilas un haut blanc avant de partir, tu pris un taxi sachant que pour le moment tu attendais avant de reprendre une voiture. Tu conduisais toujours, malgré tout, tu n’avais pas arrêté de faire une telle chose parce que tu aimais conduire, tu aimais la vitesse malgré cette faute. Ce n’était pas si grave selon toi, ce n’était jamais grave alors que tu avais pu tuer une personne, alors que tu avais pu tuer quelqu’un sans le vouloir. Ouais parce que ce n’est pas comme ci tu avais pu te réveiller un matin et te dire que tu allais tuer une personne. Tu soupiras encore une fois, tu ne pouvais pas faire autre chose que ça, tu passas ta langue sur tes lèvres avant de toquer à la porte de la jeune femme sachant que tu venais d’y arriver sans réellement le voir.

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Mars 2017 Boston. Depuis quelques jours ma vie est un véritable capharnahomme, plus rien ne va ! J'ai l'impression d'être arrivée à la limite de ce que je peux supporter mais, cela n'a rien avoir avec Cole ou la Eliot House mais, avec Abélard. Quand on joue un jeu, on ne savait jamais vraiment ce qu'il arrivera quand en réalité derrière ce jeu il y a bien plus. Prendre conscience de ce genre de chose pour moi est assez difficile a accepté. Je ne pouvais pas croire qu'une chose pareil pouvait arriver une nouvelle fois dans ma vie. Il faut croire que je ne suis à l'abri de rien encore moins de l'amour. Tout est arriver si naturellement que tout ça m'a l'air totalement absurde et pourtant. Il faut que j'en parle avec quelqu'un, quelqu'un en qui j'ai totalement confiance. Hadès ? C'est impossible. Je me vois en aucun cas lui dire que j'ai des sentiments pour son frère. Ariana ? Même pas en rêve !La seule personne qui m'écoutera sans aucun préjuger c'est Ael. J'attrape mon téléphone prête à l'appeler quand des petits coups se font entendre à la porte. Lasse, j'enfile mon peignoir en soie avant d'aller ouvrir. Quelle ne fut pas ma surprise en trouvant Ael devant ma porte. Comment savait-il dans quelle suite je pouvais me trouver ? Pourquoi était-il ici ? C'est dans un sourire radieux que je m’efface pour le laisser entré. Justement, je pensais à toi. dis-je en fermant la porte avant d'aller me blottir dans ses bras. Il m'a tellement manqué que ça en est indescriptible. Que me vaut l'honneur de ta visite ? Moi qui pensais que le Spring Break n'était pas dans tes priorités cette année. Il est vrai que depuis quelques temps Ael est assez étrange. Même son départ a été des plus surprenants. Je ne doute pas qu'il ait eu de bonnes raisons d'en être arriver là.

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Ta vie avait changé en deux mois, tu étais partis parce que tu n'avais pas eu le choix, ton père t'avais ordonné de le suivre pour savoir ce que cela faisait d'avoir en mains une telle entreprise comme la sienne. Tu avais juste fais, pour une fois, ce qu'il voulait et tu avais sérieux pendant le premier mois. Tu n'avais pas fais de conneries, tu avais juste suivi ce que tu devais faire sans faire le moindre scandale, un exploit de ta part autant le dire. Mais tout avait basculé encore une fois, à croire que ta vie ne serait jamais calme, elle ne serait jamais parfaite, il faudrait toujours quelque chose pour te rendre dingue. Tu passas ta main sur ton visage tout en soupirant doucement, ta vie était juste un mélange de problème que t'essaiais de gérer sans jamais réussir. Un des plus gros manque que tu avais pu ressentir était celui d'une certaine blonde. Elle avait une grande place dans ta vie avant tu aurais eu du mal à dire une telle chose, mais maintenant tu te rendais compte que deux mois sans sa présence été une période trop longue. Tu souris en coin en entendant ce genre de chose sortir de sa bouche tout en rentrant dans sa chambre. « J'ai bien fais de venir alors. » Tu souris en coin avant de la prendre dans tes bras, ça te faisais réellement du bien de la retrouver. C'était comme ci tu pouvais enlever ton masque avec elle, tu pouvais être toi sans la moindre peur, c'était tellement plus simple en sa présence. « Je reprends les cours alors je profite de la fin des vacances avec vous puis je retourne aussi à Harvard avec vous. Voilà pourquoi je suis présent. » Encore une fois tu n'en avais pas parlé, à quoi bon ? C'était pas quelque chose d'important surtout pour toi.

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Mars 2017 Boston. Il 'imagine même pas combien la vie à l'université était différente sans lui, combien ça a été dur pour moi de faire mes coups en douce sans ses idées à la fois loufoques et diabolique. Heureuse de le voir là devant moi, j'en profite pour le serrer un peu plus contre moi avant de le relâcher en apprenant son retour parmi nous non seulement à Harvard mais, aussi à la Eliot. tu ne peux imaginer à quel point tu tombes bien, j'ai besoin de parler à mon meilleur ami. commençais-je à lui dire en l'invitant à me suivre pour s'installer avec moi sur le canapé. Ael est le genre de mec qui n'est pas pour les relations amoureuses alors oui, il n'est sans doute pas la personne idéal avec qui en parler mais, il est la seule qui puisse me dire franchement ce qu'il en pense sans prendre le moindre gants avec moi. J'ai un énorme problème pire que la dernière fois. Je crois que je suis en tain de tomber amoureuse. Je t'interdis de rire Ael c'est très sérieux. l'avertis-je en fronçant les sourcils me mettant directement en position de défense. Pourquoi ? Parce que j'ai peur, horriblement peur de ce qui est en train de se produire dans ma vie, dans ma relation amical d'avec Abélard. Ma plus grande peur est de le perdre à cause de nos sentiments l'un envers l'autre.

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C’était un peu comme une surprise ou voir même une bombe dans le fond ce que tu venais de dire. En même temps, il y avait de quoi en sachant que tu revenais, en te montrant comme cela au spring break alors que dans la tête de beaucoup tu étais dans une autre ville, dans un autre endroit en train de faire quelque chose de sa journée. Et ben non, tu te retrouvais en Jamaïque, mais actuellement dans la chambre de ta meilleure amie avec celle-ci dans ses bras. Tu étais bien là, tu te sentais réellement beaucoup mieux dans le fond quand elle pouvait te prendre dans ses bras. « Mais j’arrive toujours aux bons moment Babe, tu devrais le savoir. Et je t’écoute comme d’habitude, tu le sais bien. » Tu vas essayer de l’aider, tu ne pouvais faire que ça même si tu ne savais pas du tout ce qu’elle allait te raconter, tu étais en quelque sorte surpris parce que la dernière fois qu’elle avait quelque chose à te dire, tu t’étais énervée contre elle. Tu avais hurlé contre le combiné pour lui faire comprendre que tu n’étais clairement pas d’accord avec cette idée stupide, de faire en sorte d’aider à ce point Cole qui ne méritait pas une telle chose. Tu écoutas ce qu’elle venait de te dire, malgré ce qu’elle venait de te dire, tu laissas un rire sortir de ta bouche sans pouvoir t’en empêcher. « On a fait fondre le cœur de glace apparemment et je peux savoir qui est cette fameuse personne ? » Tu laissas un nouveau petit rire sortir de ta bouche avant de mettre tes mains devant ton visage pour empêcher qu’elle te frappe au visage.

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Mars 2017 Boston. Je ne m'attendais à ce qu'il se mette à rire mais, je ne m'attendais pas à de telles paroles. Alors voilà mon surnom ? La reine des glaces ? Je n'arrive pas à croire que même mon meilleur ami en vienne à me surnommer comme ça. Vas-y ! Dégage ! J'ai plus envie de te parler Raudenfeld ! Il sait que lorsque je l'appelle par son nom de famille ce n'était pas bon mais, pas bon du tout. Furieuse, je quitte le canapé pour lui faire face en lui indiquant la porte d'un geste de la main. Tu dégages oui ou merde !? On ne s'est pas réellement vu depuis des mois, j'ai besoin de me confier sur la chose qui me fait le plus peur, je me mon(re vulnérable et toi, tu ne trouves pas mieux de me qualifiée de reine des glaces ? Tu crois que ça me plait de devoir me protéger de la sorte ? D'être tellement réfractaire à l'amour que le fait d'éprouver des sentiments pour Abélard me fait avoir des crises de panique ? Alors si c'est pour te moquer de ma personne, tu peux prendre la porte et me foutre la paix. débitais-je dans un language qui ne me ressemble pas sauf quand je suis blessée ou énervée ce qui est le cas en cet instant précis. Moi qu pensais qu'il état le seul à qui je pouvais en parler, je me suis bien fourvoyée.

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La blonde n’avait pas l’air heureuse, clairement pas en entendant ce que tu venais de lui dire, le surnom que tu avais pu lui donner, mais ce n’était qu’une blague de merde. C’était juste pour montrer que normalement, elle n’était pas du genre à s’attacher à quelqu’un de cette manière. « Arrête d’agir comme ça, Strauss. On sait tous les deux que tu as envie de me parler justement ! » Tu n’allais pas lui manger dans la main, si elle pensait qu’elle te faisait peur elle se trompait. Tu n’étais pas les autres, tu étais son meilleur ami depuis tellement de temps, que son caractère ne te faisais plus rien. Tu la connaissais, tu la connaissais bien et c’est bien pour ça que tu finis par te lever pour aller vers elle. Tu pris sa tête pour planter tes yeux dans les siens pour qu’elle te regarde sachant que sinon elle ne le ferait pas si tu ne la forçais pas. « Merde. Je ne dégagerais pas que ça te plaise ou pas, je m’en fiche. C’était qu’un stupide surnom de rien du tout ! Ce n’est pas comme ci je ne faisais que de te le dire, je sais ce que tu as vécu et c’est pour ça que j’ai eu l’idée d’utiliser ça. Je pensais même pas que tu allais réagir comme ça alors tu vas te calmer tu m’entends Strauss ? Arrête de t’énerver pour un rien là, c’est de te rendre compte que tu es en train de tomber amoureuse qui te rend comme ça parce que sinon tu n’aurais clairement pas agis comme ça. Je sais, je sais parfaitement, mais je ne parlerais pas avec toi si tu ne te calmes pas c’est clair et je ne dégagerais pas non plus je te rassure. » Tu la regardais encore dans les yeux pour lui faire comprendre que tu étais décidé à rester ici malgré tout. « Je me moque de tout le monde, Babe tu devrais être habitué à force et ne pas attendre de moi d’être sérieux. » Tu espérais qu’elle allait se calmer parce que sinon, vous alliez passer votre journée à vous battre comme deux gamins.

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Mars 2017 Boston. Je déteste quand il fait ça, quand il a raison enfin presque totalement raison mais, ça il est hors de question que je le lui dise, il serait capable de fanfaronner pendant des jours. Finalement aucun de nous n'a réellement changer du moins en apparence mais, il est toujours celui qui me connait le mieux. Il a raison sur toute la ligne le fait de ressentir ce genre de sentiment me perturbe au plus haut point. Suis-je vraiment en train de tombée amoureuse ? Je n'en sais rien mais, ça y ressemble beaucoup au point que je n'ai pas envie d'y penser pour le moment. C'est dans un souffle lasse que j'abandonne ma petite crise totalement surréaliste. C'est Abé... Ne me demande pas comment, je n'arrive pas à comprendre moi-même ça s'est fait comme ça et je sais pas, je sais plus où j'en suis. Être plus honnête que ça tu meurs. Je sais qu'il va y mettre des réserves à cause de la Eliot ou encore de Cole. Je ne voulais pas parler de ça, je veux juste qu'il m'aide à accepter ça, qu'il penne le temps de m'écouter, de me conseiller sans taper dans la merde qu'il y a en ce moment dans notre maison. J'ai passé presque toute mes vacances à vouloir sauver la Eliot maintenant c'est moi qu'il faut sauver.

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La crise était terminée, tu levas les yeux au ciel avant de lâcher le visage de ta meilleure amie. Tu finis par prendre sa main pur retourner t’asseoir, tu passas un bras autour de ses épaules pour la coller contre toi sachant que ça seras mieux pour parler, pour parler sans vous prendre la tête cette fois-ci. Tu n’avais pas envie d’une nouvelle crise, mais tu savais que si tu disais quelque chose qu’elle n’appréciait pas, elle allait te prendre la tête alors c’était ton rôle de faire attention, c’était assez compliqué pour toi autant le dire. « De toute manière on voit jamais ce genre de chose arrivée. » Tu n’avais pas vu et surtout pas compris comment tu avais pu commencer à t’attacher à Braxton, tu ne comprenais toujours pas, mais pour toi c’était de l’histoire ancienne alors tu n’avais plus besoin de te poser de questions sur ce qu’il se passait dans ta propre vie. Mais cette fois-ci, c’était Aymalyne qui était dans cette situation et tu ne savais que ce n’était pas facile, pas drôle surtout pour des personnes comme vous. « Est-ce que tu te vois en couple avec lui ou pas du tout ? » Déjà si elle pouvait répondre à ça, c’était une bonne chose dans le fond. Elle pourrait savoir où allait dans ce qu’il allait se passer avec Abélard. Tu avais beaucoup de choses en tête, tu te posais pas mal de question et tu te rendais compte que partir deux mois ce n’était pas une bonne chose parce que il y avait tellement de choses qui avaient pu se passer que tu en perdais la tête. Tu avais aussi cette impression d’avoir abandonné Aymalyne et tu n’aimais pas une telle chose. « J’aurais jamais du partir deux mois. »

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Mars 2017 Boston. Sa question me désarçonne totalement. Comment puis-je répondre à cette question sans avoir l'air totalement idiote ? Je refuse de ressembler à Madisson ou encore Cecelia, je ne suis pas ce genre de fille qui panique, s'extasie ou saute partout quand elle reçoit un texto de l'homme du moment. Là c'est tout autre et c'est ce qui me fait encore plus peur. Oui. répondis-je tout simplement avant de reprendre presque immédiatement la parole. Mais, c'est impossible. Il est le futur roi des Belges et moi, je suis une héritière d'un homme d'affaire d'une chaîne d'hotel et de restaurant quatre étoiles. En débitant ces paroles, la vérité commence à s'imposer à moi. Abélard et moi ce ne sera jamais possible parce qu'on ne vient pas du même monde. Quelle ironie quand même. Sans m'en rendre compte, je pars dans un fou rire nerveux. Bien vu Sherlock ! Tout ça est de ta faute. réussis-je à dire entre deux crises de rire. Comme si son départ avait joué un rôle sur mes sentiments pour Abélard. Il lui arrive parfois de dire des conneries mais là, il dépasse tout. Tu veux me prouver ton amitié ? Mets-moi un coup sur la tête histoire que j'oublie tout ça. Pourquoi faut-il toujours que l'amour soit aussi compliquer ? Je pense que personne ne peut avoir la réponse à cette question malheureusement pour moi mais, soit, je mettrais bien mon pied où je pense à celui qui a inventé l'amour.

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