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Mishanna ® Living alone in a dream

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► Feat MISHANNA


 
 
• J’ai toujours su qu’Oksanna était quelqu’un de spéciale, qu’elle n’était pas comme tout le monde, que ce n’était pas quelqu’un que j’allais pouvoir oublier si facilement. Elle avait une façon de faire bien à elle, une façon d’être bien à elle, et, c’est ce qui, depuis notre rencontre, m’avait toujours plus. Elle avait du caractère, elle ne se laissait pas faire, et putain, si vous saviez à quel point j’aimais ça. Honnêtement, j’pourrais pas être avec une fille qui se fait marcher sur les pieds, ça finirait par me souler, il me faut quelqu’un avec du répondant, qui n’a pas froid aux yeux et qui ne se laisse pas faire, et, Oksanna, c’était ça, c’était tout ce que je recherchais. Jamais je n’avais pu l’oublier, pendant toutes ces années, lorsque j'ai fui pour la première fois, jamais je n’ai cessé de penser à elle, comme si elle me hantait, et, j’m’étais dit que si je ne portais pas mes couilles au moins une fois dans ma vie en prenant un avion en direction de la Russie pour aller la voir et avoir au moins une explication avec elle, lui dire pourquoi j’étais parti sans donner de nouvelles, pourquoi j’avais fuis, et bien, j’m’étais tout simplement dit que j’allais crever avec ça sur la confiance, et que toute ma vie, ça me boufferait, que toute ma vie, j’serais ce même mec qui n’arrive pas à être stable, ce gars qui pète des câbles sans raison valable. J’avais juste besoin de quelqu’un pour me calmer, et, Oksanna, c’était ce quelqu’un, c’était l’une des seules personnes au monde à réussir à me rendre doux, gentil, et sans haine. Elle avait ce don, juste un regard de sa part et j’étais calme, apaisé par elle. Tout ça, ça n'avait pas changé, après mon deuxième départ, après ma deuxième fuite, elle était toujours la seule et unique personne à pouvoir me sauver de moi même. Que je le veuille ou non, je ne peux rien faire pour aller contre ça, elle est en moi, elle fait partie de moi et toute ma putain de vie bien merdique lorsqu'elle n'est pas à mes côtés, elle sera la seule à pouvoir m'aider et me comprendre, la seule à pouvoir lire en moi. C'est triste d'en arriver là, c'est triste d'avoir tout foutu en l'air, de devoir essayer de réparer les pots cassés. Comme deux inconnues qui ne savent pas vraiment comment se parler, on a aucune idée de comment se sortir de toute cette merde que j'ai provoqué. "Déjà que tu mettes une muselière à ton chien..." C'est la première fois que j'attendais en fait, j'avais pas vraiment confiance dans cette bête, surtout que si il vient de Russie, le machin il a été conditionné dès la naissance pour être un chien tueur. Mais c'était pas tout, je n'attendais pas juste ça. "J'aurais jamais assez de ma vie pour m'excuser, mais j'veux qu'on s'entraide et qu'on aille de l'avant, j'en ai marre de vivre dans le passé, et j'en ai marre de me réveiller avec l'envie de faire du mal aux gens..." Et elle est la seule à pouvoir me contrôler et m’apaiser. A deux, on pourrait s'aider, à deux, on pourrait aller mieux... •

 


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Living alone in a dream
Misha & Oksanna

Enterrer la hache de guerre ? Il faut admettre que c'est tentant. La guerre c'est dur, ça fait mal. Tout le monde en souffre et il n'y a jamais vraiment de vainqueur, seulement des perdants. Misha et moi, on a déjà presque tout perdu. On s'est obstinés pour des choses qui ont finit par nous détruire. Notre haine, notre colère, notre rancoeur. Et au final, nous ne sommes pas bien plus avancés qu'auparavant. Toujours là, à attendre qu'il se passe quelque chose de positif dans nos vies, à attendre qu'un jour, tout aille soudainement mieux. Mais cela n'arrivera pas, en tout cas pas comme ça. Pas en restant les bras croisés, à ruminer dans nos coins, à en vouloir à la Terre entière. C'est plus facile de céder à la colère, car ça demande moins d'efforts. L'effort de pardonner, de se relever, d'avancer. Il est là, devant ma porte, à me souhaiter mon anniversaire, et moi, je lui demande ce qu'il veut dans tout ça. Ce que je suis censée faire parce que j'en ai pas la moindre idée. Est-ce que je peux à nouveau lui faire confiance ? Est-ce que j'en ai envie ? Est-ce que j'en suis capable ? Et surtout, est-ce que je peux me faire confiance et me pardonner moi-même ? Si mon coeur est plein de rancoeur, cette dernière partage la place avec la culpabilité. Je m'en veux, pour tant de choses. Moi aussi j'ai besoin de me reconstruire et de faire la paix avec moi-même. Et ce n'est pas choses aisée. Misha commence donc à répondre à ma question en me demandant de mettre une muselière à Iorek. Je lâche un petit rire légèrement moqueur. « Iorek, vas te coucher. » que j'ordonne à mon chien. « Tu sais, il m'obéit au doigt et à l'oeil. Il ne t'aurait rien fait sans que je lui demande. » je dis à Misha. Sans que je lui demande. Iorek a beau être jeune, il sait m'obéir et s’exécute sans broncher. En soit, c'est rassurant de l'avoir auprès de moi. Moi qui n'arrive plus à me sentir en sécurité depuis le mariage de mon père. Ou plutôt depuis bien avant, puisqu'il y a un an j'ai décidé de m'acheter une arme. Puis Misha finit par me dire qu'il en a marre, qu'il veut avancer, qu'on s'aide l'un l'autre. Ses paroles ont un certain écho dans mon esprit puisque je pense plus ou moins pareil. Puisque moi aussi, je n'en peux plus et que j'aimerais ne plus avoir à penser au passé. « Oui, moi aussi j'aimerais bien ça. » je réponds en fixant le bout de mes pieds. L'idée est tentante. « Je ne sais pas si je suis prête à te refaire confiance, à te donner une nouvelle chance. » je commence à dire, car c'est la vérité. Je n'en sais vraiment rien. Je ne sais pas si je suis prête, si je n'ai pas encore trop de rancoeur en moi. « Mais rien ne t'empêche d'essayer de me convaincre. » je dis en tentant de réprimer un petit sourire en coin. Je veux bien essayer, et le laisser essayer de me faire changer d'avis. Ca ne coûte rien. « T'avais quelque chose de prévu pour aujourd'hui ? » je finis par lui demander. Peut-être qu'on pourrait essayer de traîner ensemble. Voir si on peut passer une heure sans en venir aux sujets qui fâchent. Peut-être reprendre tout à zéro, comme si on venait de se rencontrer.

✻✻✻
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• Le destin était quelques chose d'assez aléatoire. Il pouvait changer d'une minute à l'autre tout en restant écrit quelques part selon certaines personnes. On a souvent dit au jeune homme qu'il était maître de son destin, que c'était le seul à le choisir, à pouvoir le faire changer, mais au contraire, d'autre personnes lui avait fait comprendre que maintenant qu'il était sur terre, il ne pouvait plus rien faire que d'avancer dans sa vie, sans vraiment chercher à comprendre pourquoi il était là, pourquoi il faisait ces gestes, car tout étaient écrit quelques part, tout avait été déjà choisi pour vous, que ça soit votre femme, votre maison, votre travail, vos galère. Tout ça relevait plus de la religion et des croyances plutôt qu'autre choses. La science n'avait rien à voir là dedans, quoi que certains scientifique cherche toujours à démontrer qu'un n'y a jamais eu de Dieu comme le disent certain croyants. J'connais pas grand chose au monde à vrai dire, toute ma vie, j'suis passé au second plan, enfin, toute ma vie, toute ma vie d'adolescent. Que ça soit aux yeux de mon père ou de n'importe qui, je n'étais que le frère de mon frère, le fils de mon père, je n'étais pas vraiment quelqu'un, je l'étais juste par substitution. Alors j'ai voulu prouvé au monde entier que j'en avais rien à foutre de tout ça, de ces histoires de destin, du fait que je resterais dans l'ombre de ma famille toute ma putain de vie. Non, j'en ai rien eu à foutre, et j'ai essayé de me démerdé par moi-même, ça ne m'a pas toujours réussis, mais je pense que désormais, je me suis fait mon propre nom, je suis Misha, et je ne suis plus le fils de machin ou le frère de truc. On est d'accord que ça ne ma pas toujours réussis, regarder dans quelle situation je me retrouve. J'avais l'air faible, devant cette femme qui était autrefois celle avec qui je passais mes journées et mes nuits, j'avais l'air d'être un enfant qui ne savait pas comment se démerder, qui ne savait pas quels mots employés et quels gestes faire. Putain de vie. "Mouais... J'sais pas trop, ça garde son instinct animal quand même..." Comme nous, les russes, on a beau nous dire de ne pas faire quelque chose, on finira par le faire. Et je finis par lui avouer que j'ai besoin d'elle, que j'ai envie qu'on s'en sorte, qu'on s'aide, qu'on trouve enfin notre chemin, qu'on le retrouve plutôt et qu'on arrête de s'en éloigner et de bifurquer. "Je sais très bien que je peux pas te demander de me faire confiance comme ça, en claquant des doigts, j'me dis juste qu'avec le temps, je vais réussir à te reconquérir..." Ouais, ça m'arrive de parler de cette façon. J'ai pas le choix de toute façon, je dois lui dire tout ce que j'ai sur le cœur pour avancer et qu'on puisse aller de l'avant. "J'allais te proposer d'aller dans un bois ou dans un coin perdu pour que tu puisses apprendre à bien tirer, mais c'est un peu tendu non ?" Parceque désormais, j'suis un as de la gâchette moi, mais vu sa réaction quand je lui ai offert, j'ai bien l'impression qu'elle ne va pas partager mon avis... On trouvera autre chose, rien que de passer un moment avec elle est parfait. •

 


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