REASPER → We'll have driven through the night, baby come on

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Je sais pas quelle mouche t'a piqué non plus, ton téléphone c'est toujours l'objet qui te sauve, celui qui sonne quand on pense avoir un peu de temps seule avec toi, celui qui t'appelle loin quand on a l'impression que t'es si près. Tu vois, moi-même je saurais pas dire, et j'ai pas envie d'imaginer que ma seule compagnie pourrait te suffire. J'ai déjà assez souffert à croire des choses sorties tout droit de ta bouche. « De jouer ? J'commencais à y croire moi, que j'étais le mec le plus irrésistible et désirable de l'île. » Une moue apparaît sur les lèvres, hausse les épaules, l'air faussement convaincue. "T'es pas le moins désirable mais.. " t'es pas le plus désirable non plus, quoi. Quoi que. Les autres je sais pas trop, j'ai toujours un peu d'alcool quand ils me plaisent, toi non. Les doigts jouent avec les stations de radio et je suis surprise du choix, que je change à peine ses phalanges ont quittés la touche de recherche. « Déjà, j'utilise pas de carte. J'ai une boite d'informatique, ça serait une insulte à mon téléphone. Et jamais. Je ne me sépare quasiment jamais de mon téléphone, sauf pour prendre ma douche quoi. » souris en le regardant, ça en fait des différences entre nous. « En fait j'suis super chiant. » J'ai ce regard qui dis que je l'avais remarqué, juste pour l'esprit taquin du jeu. « Mais j'suis vivant. » - "Pour le moment" que j'ai pas réussir à retenir, dépasse les lèvres trop vite. On est sur une île, tu sais. Un geste trop brusque et on fini par dessus bord. La mine devient un peu plus sérieuse, "ça t'ennuie pas ?" comprends que c'est pas clair, puis ajoute, "de toujours avoir ton téléphone à proximité ? Toujours le sentir vibrer là quelque part. J'veux dire, ça t'empêche de profiter des gens autour de toi.." je sais que c'est important d'avoir un contact avec ton entreprise, d'être toujours connecté mais est-ce que des fois t'a pas juste envie de lâcher prise et de souffler ?

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Dépendre d'un si petit objet. Compter sur lui pour nous rappeler les priorités, remettre les choses dans l'ordre. Vous rappeler mes défauts, vous murmurer que je ne suis pas aussi bien que ça. Vous injecter qu'il ne faut prévoir aucun futur avec un type comme ça. Ne dépendez pas de moi, ne vous accrochez pas trop à mes épaules. J'suis plus sûr de ce que je suis capable de donner. Alors, ouais, j'sais pas ce qu'il m'a prit. J'ai plus peur de l'attachement, que de me perdre. Ne me pardonne pas trop vite. "T'es pas le moins désirable mais.. " J'le sais, mais ça déclenche tout de même un sourire aux commissures. « On va rester sur ça, pas besoin de mais. » Je sais que j'te plais, comme tu connais la réciproque. J'ai pas besoin d'être « le plus », parce que ça compte pas. J'm'en fous moi, que t'en regarde d'autres, si c'est moi qui te rejoint dans la voiture. C'est moi qui joue avec l'imprudence, aussi. "Pour le moment" Que tu soulignes, presque ravie de jouer avec mon appréhension. Elle n'a pas encore atteinds mes nerfs, elle se prépare juste en coulisse. Du coup, je change encore la station, comme réponse infantile. "ça t'ennuie pas ?" Relève légèrement le menton, tout en tournant son visage vers elle. Attend la suite. "de toujours avoir ton téléphone à proximité ? Toujours le sentir vibrer là quelque part. J'veux dire, ça t'empêche de profiter des gens autour de toi.." Retour du regard sur la route. C'est plus simple à regarder, le bitume. « Est-ce que parfois j'ai pas envie de penser qu'à moi et tout envoyer chier ? » Hoche doucement la tête. « Bien sûr, pleins de fois. » J'le fais jamais, ou rarement, j'compte les exceptions sur une main à moitié amputée. T'as entrainée une de celles-là. « Mais.. cette entreprise, c'est mon socle. » J'sais pas bien pourquoi j'te parle de ça. « Une entreprise, ça t'laisse pas tomber. » Qu'il marmonne, d'une voix à peine audible, tout en tournant assez sèchement à gauche, pour les rapprocher d'avantage de la côte. Changer les priorités dans ma vie, j'l'ai fais une fois. Et tu sais quoi ? Ca a pas été une grande réussite. Alors, on revient à ce qui marche. « C'est quoi, le moment le plus heureux de ta vie ? » Qu'il lance, comme si tu me devais une confidence, maintenant que j't'en ai livré.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

On taquine au début, il le faut bien. Au moins ça, détendre l'atmosphère, retirer ce côté gênant du "être à deux dans une voiture". C'est bizarre, je sais pas pourquoi Jasper et en même temps, c'est pas comme si j'avais des tas de types à qui envoyer ça par sms non plus. « On va rester sur ça, pas besoin de mais. » ça me va, pas de mais. J'en avais aucun, de tout façon. Je l'ai laissé en suspens dans l'espoir que tu le complète et tu ne m'a pas laissé tombé, on peut dire que jusqu'à maintenant, on forme une plutôt bonne équipe. « Est-ce que parfois j'ai pas envie de penser qu'à moi et tout envoyer chier ? Bien sûr, pleins de fois. » Je l'attends, ce mais que tu vas amener. On sait tous les deux que t'es pas libre, prisonnier de ces quelques vibrations dans ta poche droite quand l'objet y est présent. « Mais.. cette entreprise, c'est mon socle. » fronce les sourcils, sans comprendre cette notion ou idée de socle. « Une entreprise, ça t'laisse pas tomber. » je commence à comprendre. La déception est un sentiment humain, tu sais. ça arrive aux meilleurs d'entre nous. "C'était qui ?" juste pour savoir, maintenant qu'on est là. Un parent ? Famille proche ? Amis ? Meilleur ami ? Les suppositions sont grandes et les possibilités infinies.  « C'est quoi, le moment le plus heureux de ta vie ? » rigole, hausse les épaules, "J'en sais rien." et c'est sincère, "J'en ai aucune idée, réellement." pose ses yeux sur l'homme, "mais j'ai tendance à croire que ça devait être quand j'étais enfant, l'insouciance c'est un peu le synonyme du bonheur." avant de connaître les problèmes, avant de penser à l'argent, à la folie du monde qui nous entoure, ce genre de chose quoi.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Ellington, c'est pas un cabinet de psy. T'as pas à t’épancher, même à moitié, même à demi-mot. Même si j'crois que d'un côté, t'as juste envie de lui dire combien t'es bancal, combien c'est pas à toi, qu'elle devrait penser quand elle cherche un partenaire de galère. Que toi des galères, t'en as déjà dans ton sac, t'as pas envie de charger ses épaules. C'est pas un mauvais garçon le Jasper, il fait juste pleins de mauvais choix. T'en as déjà subit, et crois-moi que le reste est pas plus beau. "C'était qui ?" Les billes sur la route, mais qui n'en regarde que la moitié. « Une fille. » Qui a supporté pleins de cases, alors, j'pourrai pas te dire. Esquisse un sourire, bloqué aux commissures. Le regard va rapidement sur la belle. Une pointe d'amusement. « C'est toujours une fille. » Rien d'original, j'en suis bien désolé. C'est toujours la même chose, toujours des histoires de relations qui s'éclatent dans le mur. Chiant. "J'en sais rien." Puis, j't'ai retourné une indiscrétion. "J'en ai aucune idée, réellement. mais j'ai tendance à croire que ça devait être quand j'étais enfant, l'insouciance c'est un peu le synonyme du bonheur." Hausse les épaules, doucement. J'suis pas sûr. Enfin, j'en sais rien, j'me rappelle pas de l'insouciance. L'adolescence, croire que la vie est à nous, ouais, c'est proche du bonheur. C'est peut-être ça qu'on recherche, quand on s'embrase d'adrénaline, qu'on joue avec une certaine notion du danger. « T'es toujours un peu enfant, du coup. » Qu'il taquine, sourire aux lèvres. On peut pas dire qu'il y a beaucoup de conscience dans le fait de partir n'importe où. La malice l'emporte encore, quand il relance, le bleu vaguant de la route à la peau claire. « T'étais bourrée à quel point, pour que ça soit moi que tu choisisses pour cette virée ? » J'suis pas sûr d'être très bien classé dans les derniers numéros appelés.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Bien sûr que je me doute de la réponse, je l'entends d'ici venir. Parce que même si on s'y refuse, même si on tombe dans le panneau encore et encore, on y retourne toujours. L'amour, c'est quelque chose. « Une fille. » souris, hochant la tête. Le genre de sourire compréhensif, pas moqueur. « C'est toujours une fille. » Hausse les épaules, c'est parfois un garçon, ça dépend des cas. "J't'apprendrais rien de nouveau en te disant que tu refera la même erreur." je ris un peu, parce que ce genre d'erreur, j'en ai connu. J'en ai faite, des erreurs de ce type, et puis à force de se prendre des murs on s'arrête, on se pose et puis on avance vers d'autres horizons. J'ai décidé d'arrêter de m'attacher et de chercher la relation et j'm'en porte bien pour le moment. « T'es toujours un peu enfant, du coup. » Rigole et le bouscule gentiment de l'épaule, "Faux !" j'étais pire, enfant. T'imagines même pas le nombre de conneries que mes parents ont du essuyer. "Figure toi que j'ai grandis." un peu. Pas beaucoup mais du mieux que j'ai pu. « T'étais bourrée à quel point, pour que ça soit moi que tu choisisses pour cette virée ? » mes yeux plongent dans le bleu qu'il m'offre, la lèvre se mord. J'ai pas envie de te mentir, ni même de te décevoir, en fait. J'hausse les épaules, "Pourquoi est-ce que tu pourrais pas être le premier choix sobre ?" taquine, "Pourquoi j'devais être forcément bourrée pour te choisir ?" c'est pas un compliment que tu t'offre, là, si tu dis que l'alcool fait en sorte que les gens se tournent vers toi.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

C'est débordant d'habitude, trop de commun, pas assez d'originalité. Mais, j'y peux rien si on est fait de telle sorte qu'on peut être mit à genoux par des sentiments mal placés, qui ne s'estompent pas assez vite, qui brûlent mais peinent à devenir cendres. Affligeant de banalité, jeune homme. "J't'apprendrais rien de nouveau en te disant que tu refera la même erreur." Quelle douce perspective, aussi douce que du papier de verre. Ou, laissez-moi finir de cicatriser avant, juste que ça ai l'air d'un truc correct, ce machin qui bat. « Pas la même. Mais d'autres, j'en suis sûr. » J'me ferais avoir par d'autres sourires, par des chemins qui paraissent plus simples, et qui se révèlent casse-gueule. Puis j'me dirais que c'est dommage de pas aller au bout de la route, après les pas parcourus. Le mur à la fin, ouais, tu le prendras encore, c'est le jeu. "Faux ! Figure toi que j'ai grandis." Le sourire vient aux commissures, comme un rictus. « Tu fais des bêtises de grande maintenant ? » Ca fait parti des avantages de mes années de plus, de pouvoir m'amuser de tes traits candides. "Pourquoi est-ce que tu pourrais pas être le premier choix sobre ? Pourquoi j'devais être forcément bourrée pour te choisir ?" Ca me rend pas justice, dit comme ça. Pour d'autres, ça m'aurait pas traversé l'esprit, mais c'est pas pareil avec toi. Y a du passif, y a ma connerie. « J'sais pas, ça m'étonne juste. » J'm'en plains pas, j'l'imaginais juste pas. J'ai pas vraiment l'habitude qu'on ne me rende pas les coups. J'me suis habitué au revers de balle, la peau anticipe. « Mais du coup, on peut dire que t'as bon goût. » Qu'il reprend avec une moue amusée, la taquinerie qui revient juste après : « A défaut de savoir louer une voiture avec de l'essence. » Le voyant rouge là, j'l'invente pas.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

C'est la définition des erreurs, surtout quand ça concerne une femme. « Pas la même. Mais d'autres, j'en suis sûr. » hausse les épaules, peut-être la même, on sait jamais sur quoi on tombe, sur qui on tombe et jusqu'où on se laisse tomber. « Tu fais des bêtises de grande maintenant ? » souris en coin, "Dis donc monsieur Ellington, je n'entends que des sous-entendus sortir de votre bouche depuis que je vous ai croisé." c'est la vérité, et j'aime ce jeu qui s'installe, mais je le fais juste remarqué. J'aurais juste trop peur que tu te moque de moi, encore. Que tu te vantes de m'avoir. C'est fou, malgré tout, ce genre de blessure restent. J'pourrais m'offrir à tout le monde les yeux fermés mais pas à toi. « J'sais pas, ça m'étonne juste. » Ouais, j'aurais pu me venger de ton erreur, j'aurais pu tenter, sauf que j'en vois à peine l'intérêt.  « Mais du coup, on peut dire que t'as bon goût. » rigole, secoue la tête, c'est pas ce que mes amis diraient. « A défaut de savoir louer une voiture avec de l'essence. » les sourcils se froncent, fixe le voyant, "Quoi ?" soupire, lève les yeux au ciel, "Nooon ils devaient m'la filer pleine !" la voiture, j'entends. Forcément, on a pas de GPS pour trouver une station essence pas loin. Je nous sens malins, là. "Hm" tête blonde à la recherche d'une solution, "et si.. si c'était notre premier arrêt ?" souris en regardant autour, "ça m'a pas l'air mal, ici." ce sera le seul arrêt puisqu'on peut pas repartir, cela dit.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Laissez-moi croire que je ne chuterai pas plus bas, que le fonds, je l'ai déjà cotoyé, que les étages que j'ai gravis, je n'aurai plus à les fouler. J'veux bien quelques erreurs, des détours et des rallongements, des trucs qui abiment un peu, qui font saigner, mais j'ai le battant qui ne peut plus supporter de déflagrations. Je me rassure en relations superficielles, je me répare peu à peu, grâce à des gens comme toi Reaghan. Si tu savais ce que porte ton prénom, si tu savais comme il m'a été facile d'aimer une Reaghan. Comme il m'est difficile d'aimer tout court, désormais. D'envisager quoique ce soit d'autre que des successions de sous-entendus, des soupirs et des nuits, si tu veux. Peut-être un peu de jours, aussi. "Dis donc monsieur Ellington, je n'entends que des sous-entendus sortir de votre bouche depuis que je vous ai croisé." C'est ton influence, ça, c'est toi qui m'a donné le droit. J'prends la place que tu me laisses. « A croire que t’interprètes tout ce que je dis comme ça te plait. » Qu'il répond de son éternel sourire en coin, la taquinerie se lisant. Bien sûr qu'ils existent, qu'ils sont pensés, ces sous-entendus. Aussi clair que l'est mon annonce concernant le plein en berne. "Quoi ? Nooon ils devaient m'la filer pleine !" C'est pas drôle, mais ta réaction me fait rire. Ils t'ont vu arriver, la petite demoiselle frêle, et y ont vu le bon plan. "et si.. si c'était notre premier arrêt ? ça m'a pas l'air mal, ici." Les billes vont autour, puis sur elle. « Tu veux t'arrêter ici ? » C'est pas que je suis septique, mais un tantinet, vois-tu. « Mais y a rien. » Genre, pas d'essence, le truc essentiel pour rentrer. Et mine de rien, on a fait pas mal de kilomètres. En même temps, foutu pour foutu. « Bon, laissons ce problème aux Reaghan et Jasper du futur. » Qu'il abandonne l'idée de penser, se garrant sur le côté. Et c'est vrai que c'est pas mal, y a la côte, de la végétation, et pas d'autres âmes aux alentours.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Tu sais, ce qui me bloque maintenant, c'est la peur. J'ai peur de n'être encore qu'un jeu, qu'un pari, qu'un challenge dans ta grande vie de chef d'entreprise. J'ai pas envie de m'avancer pour prendre des coups, j'ai pas envie de faire des pas vers toi pour que tu te dise que le travail est déjà mâché, après tout, c'était déjà ce que tu pensais. Certes, le travail est mâché, je le reconnais je suis pas indifférente à tes yeux, à ton charme de grand homme,à tes airs d'homme parfait, mais c'est pas une raison. « A croire que t’interprètes tout ce que je dis comme ça te plait. » rigole, "Coupable !" je le suis, je le reconnais. Coupable aussi de n'avoir pas vérifier la voiture avant. On est bloqué ici, maintenant. « Tu veux t'arrêter ici ? » Hausse les épaules, c'est pas comme si on avait le choix, de toute façon, si ? « Mais y a rien. » hoche la tête, la mine basse, presque désolée. Je sais bien, y a rien. En plus d'avoir rien, t'a largué ton téléphone, le seul truc qui aurait pu nous permettre de survivre. « Bon, laissons ce problème aux Reagan et Jasper du futur. » ça sonne comme un plan. Je sors de la voiture, avance de quelques pas, "Jeee propose qu'on aille par là ?" regarde Jasper, lui souris, ça peut être fun. Descends un peu le faux passage, tends sa main vers l'homme au cas où il a besoin d'aide, et marche en direction de nulle part. "Au pire, on sera porté disparu." lui lance un regard, "Tout est en ordre de ton côté s'il t'arrive malheur ?" qu'elle taquine. On est jamais à l'abri d'un crocodile.

Spoiler:

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Coupable. Déjà, d'attirer mon attention. Tellement que j'me retrouve dans ce bordel, et ce, sans même le regretter. Pire, j'apprécie cette insouciance que t'apporte à mes moments en ta compagnie. "Jeee propose qu'on aille par là ?" Toi, t'as l'air enjouée, moi.. j'essaye juste de voir si c'est une bonne idée, mes prunelles cherchant à percevoir où le chemin mène. Tu m'tends une main que j'ignore, te réprimant d'un regard qui te signifie que j'ai un peu trop d'ego pour ça. "Au pire, on sera porté disparu. Tout est en ordre de ton côté s'il t'arrive malheur ?" Souligne ses lèvres d'un sourire amusé. « Mes employés seront ravis d'avoir du repos, et j'en connais certains autres qui seront absolument heureux si j'disparais du paysage. » J'ai pas besoin de donner des noms, mais on sait que mon existence même et mes relations, ne ravissent pas toute la populasse. « J'pense qu'il y aura que ma sœur et mon père pour venir me chercher. » Qu'il reprend avec un rire. Ouais, c'est triste en fait. C'est la loose. En plus, Leyna saoulera tellement le mec de l'helico qu'elle décollera même pas. « Si la mort vient, je rédigerai rapidement un testament sur le sable. » Ca avance pas vite, les crocos. On fait plus rapidement, et alors qu'on s'enfonce dans la faune, qu'on repousse les larges feuilles, on débouche sur un paysage qui provoque un arrêt de l'homme. « J'me disais bien que parmi toutes tes mauvaises idées, y en aurait bien une bonne. » Qu'il nargue la demoiselle en tournant ses billes sur elle, un sourire grandissant. « Question de statistique. » Lance derrière son épaule, tout en avancant d'avantage. Moi, j'me baigne là-dedans, j'te le dis tout de suite.

Spoiler: