REASPER → We'll have driven through the night, baby come on

We'll have driven through the night, baby come on
— with Jasper

On devait être le 7 ou le 8, pour tout dire, je ne comptais plus réellement les jours. J'avais la même routine, plus ou moins. La journée se passait de manière plutôt normale, et à la nuit tombée c'était soirées sur soirées. Je buvais à en perdre ma chambre, mes clefs même et parfois mon corps entre deux bras inconnus, ou connus mais pour être franche c'était à peine si je m'en souvenais au petit matin. C'était un peu le but d'un Spring Break, de toute façon. Non pas que je sois stressée au quotidien non plus. J'aimais ce jeu, j'aimais jouer à être cette fille, à imiter les autres, à me perdre dans des bras, juste pour voir, juste pour jouer et pour me sentir désirée. Je sais pas, ça devait être une crise, quoi qu'il en soit, ça m'arrivait et j'avais beau savoir que ce n'était pas moi, l'alcool me suffisait à perdre toutes notions de ce que j'étais réellement, de qui j'étais.
Je sais pas non plus ce qui m'a pris, hier. J'ai appelé une agence pour réserver une voiture, sans aucune raison particulière hors celui de découvrir un peu plus l'endroit, et bizarrement j'avais demandé à Jasper de me rejoindre là bas vers dix heures. Je devais être bourré quand j'ai envoyé ce message parce que c'est seulement en le voyant devant l'agence alors que j'en sortais avec les clefs en main, que j'ai compris que c'était à lui que j'avais proposé... quelque chose dont je ne savais absolument rien. Je m'avance, dans l'doute, "Hey !" sourire aux lèvres, puis le silence. Ne rien prévoir, c'est ce qu'on avait dis, avec la promesse en fond de se revoir. Je lève les clefs pour lui montrer, "Y a toi, moi, et une voiture." autant te dire que l'imprévu, seule, je gère. A deux, c'est plus compliqué. Essaie de réfléchir mais le cerveau s'embrouille, alors souris et lance, "On y va ?" j'ignore où, je sais pas pourquoi ni comment c'est tombé sur toi.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Les Spring Break, ça s'enchainent et ça se ressemblent. Les destinations ne changent pas grand chose, à vrai dire. C'est toujours des verres remplis d'alcool, des filles qui perdent quelques couches de vêtements, et une éternelle coupure avec la vraie vie. Cambridge allait survivre sans lui, Harvard et son entreprise aussi. Ca devenait de plus en plus facile de couper avec tout ça. On finit par comprendre que le monde peut tourner sans vous, et que votre absence s'oublie rapidement. J'suis même sûr qu'ils sont pas malheureux, de ne pas le voir traîner dans les couloirs. Alors glande au bord de la piscine Ellington, teinte cette peau blafarde de couleurs, et garnit ton téléphone d'autre chose que de numéros professionnels. Ca tient plus chaud la nuit. Puis, y a ce message aussi. T'as pas voulu l'emmerder Reagan, pendant ce break. Tu l'as vu, parfois, de loin, et ce n'était pas l'ennui qui la cueillait. T'y as pas répondu, tu t'es juste pointé à l'endroit qu'elle a indiqué, un peu en avance. A travers les verres fumés, tu vois la demoiselle qui sort de l'agence. La clope finit sous le pied, et les lèvres s'amusent quand il y a un : "Hey !" et le silence qui s'en suit. J'ai juste répliqué du même son, te laissant dans ta galère ensuite. J'peux voir d'ici que ça tourne à plein régime là-haut. "Y a toi, moi, et une voiture." Les billes vont jusqu'aux clés. Ca sort d'un peu n'importe où, ce plan. « Jusque là, ça me va !» Ca sonne comme une bonne journée. "On y va ?" Mes pas suivent les tiens, comme une manière d'obtempérer. « Et y a une destination, aussi ? » Puisque tu as l'air d'avoir pris les choses en main. La regarde en biais, « C'est toi qui conduit ? » d'un scepticisme exagéré.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

J'étais pas du genre à aimer les spring breaks en général mais celui-ci devenait particulièrement intéressant. J'en découvrais de plus en plus sur moi-même, surtout avec un peu d'alcool. Peut-être que j'en avais juste marre des relations, marre de m'attacher aux autres sans avoir de réponse forcément positive en retour. Les relations c'est cool, quand c'est partagé, quand la vision de l'avenir est similaire, quand on marche ensemble d'un même pas. Autrement, c'est pas drôle et quand on marche, c'est dans un mur. Alors je ne sais comment, j'avais Jasper face à moi, l'idée me plaisait c'était sympa d'être avec lui. « Jusque là, ça me va ! » souris, ouais moi aussi ça me va, mais je ne sais pas du tout où on va comme ça, en fait. « Et y a une destination, aussi ? » hoche la tête, fait une moue en continuant d'hocher la tête, à moitié oui, à moitié encore un peu hésitante, "Ouais... ouais." souris, relativise, "de toute façon c'est une île, on ira pas bien loin !" on tournera en rond, au mieux. « C'est toi qui conduit ? » souris en coin, posant ses yeux dans les siens, "tu préfères conduire ?" lui tends les clefs, un sourire en coin, lançant un regard plus que suggestif, "si tu conduis.. mes mains seront libres d'aller n'importe où." puis ajoute, "de faire n'importe quoi." ce même sourire persiste, pendant que dans le cerveau, c'est la pagaille.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Il en avait fallut du temps, pour ne pas culpabiliser, pour seulement envisager un futur ailleurs. Il était resté longtemps, ce foutu sentiment d'appartenir à une seule personne. Vous avez beau vous le répéter, il faut en passer des jours, pour que le cœur s'y fasse, et le corps avec. Arrêter de se faire mal à la nuque, à force de regarder derrière. La liberté est un joli réconfort, un beau second choix. Tu vois, j'peux me pointer là aujourd'hui, sans vraiment savoir ce qu'il en sera. Ne prévenir rien ni personne. "Ouais... ouais. de toute façon c'est une île, on ira pas bien loin !" Pas faux. Enfin, j'ai aucun doute sur le fait que tu finirais bien par nous perdre, ou qu'on aurait le moteur sous l'eau. Esquisse un sourire en coin, haussant doucement les épaules. « On a qu'à en faire le tour, on s'arrête quand un endroit nous plait. » Ou quand y a plus d'essence, au choix. L'île est petite, en une journée, j'suis sûr que ça se fait très bien. Enfin, si j'suis au volant. "tu préfères conduire ?" Va pour répondre, les lèvres déjà ouvertes. "si tu conduis.. mes mains seront libres d'aller n'importe où." Est coupé dans sa lancée, la bouche qui se ferme et les sourcils qui se froncent dans une espèce de moue mi amusée, mi intriguée. Les doigts se referment sur les clés, sans les tirer à lui. "de faire n'importe quoi." Un rire finit par sortir de sa gorge, alors qu'il lui prend les clés. Ouais, ça l'a définitivement persuadé que c'était la meilleure solution. « Continue Reagan, et la voiture va pas démarrer tout de suite. » Et si j'ai l'air de plaisanter, j'en pense chaque syllabe. « Dire que je t'ai connu à la sortie du couvent. » Qu'il taquine, de ses lèvres amusées, lui jetant un regard en coin, tout en prenant place sur le siège du conducteur. Une espèce de Jeep sans porte. Toujours avec sa tête d'imbécile : « Nickel, j'ai même pas besoin de mettre la clim'. » Parce que j'ai un peu chaud, là, du coup. La Jamaïque, toussa.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Une île, on pouvait quand même en faire le tour, c'était le côté pratique. Plus ou moins vite en fonction de comment on apprécie la personne mais entre Jasper et moi, il n'y avait particulièrement de problème alors ça allait aller, sans aucun doute. « On a qu'à en faire le tour, on s'arrête quand un endroit nous plait. » souris, hoche la tête, "Deal !" et puis arrivent les sous-entendus. Les miens, surtout, parce qu'il n'a pas l'air de se mouiller plus que ça, le professeur. Il fini par rire, décidant d'attraper les clefs. A tes risques et périls, Jasper. « Continue Reagan, et la voiture va pas démarrer tout de suite. » souris en coin, "Ne m'tente pas." tu sais que je pourrais aller au bout des choses, même si j'ai envie de continuer ce jeu encore un petit moment. Je trouve ça drôle, j'aime cette période de flou, de jeu. Je sens que toi aussi, puisque tu joue en retour.  « Dire que je t'ai connu à la sortie du couvent. » Rigole, secoue la tête, c'est faux, mais pour le jeu, on accepte toutes les vérités, "ça rends la chose encore plus excitante." peut-être trop entreprenante, la petite, pour le coup. « Nickel, j'ai même pas besoin de mettre la clim'. » souris en attachant la ceinture. Je ne doute pas de tes capacités de conducteur mais dans le doute.. "A titre d'information, j'ai qu'une carte et je n'ai pas mon téléphone." si on se perds, ou si tu veux nous perdre, c'est plus facile. C'est tout ce que je dis.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Hum ? Ouais, j'avoue, ça m'déconcerte un peu. Je m'en plainds pas, au contraire, mais ça me déconcerte. J'ai pas encore réussi à te cerner, ou alors, je l'avais mal fait jusqu'alors. Laisse-moi passer cette étape de la surprise. Oublier qu'il y a encore peu, nous n'étions plus rien d'autre qu'un silence au bout du téléphone. J'ai jamais vraiment su quoi m'attendre avec toi, demoiselle, et quand je crois comprendre, tu t'amuses à ouvrir plus de portes que je n'en avais dessiné. "Ne m'tente pas." J'le vois bien que tu te distrais de tout ça, que tu distribues des mots dans l'air, armé de ta provocation. Et qu'il serait bien facile d'y céder, tellement plus facile que de faire mine de les entendre qu'à moitié, de tout prendre au second degré. "ça rends la chose encore plus excitante." Une cédille se creuse dans la joue masculine. « C'est toi qui l'a dit. » Ca aurait pu sortir de ma bouche aussi. Met le contact, se familiarisant avec le bordel. Ca ressemble un peu aux jeeps qu'il avait conduit en Afrique pendant leur voyage de confrérie. "A titre d'information, j'ai qu'une carte et je n'ai pas mon téléphone." En sachant que je ne compte que sur la technologie pour me guider, on est mal barré. « Et, à titre d'information, j'ai.. pas de carte, et j'ai.. » Attrape son téléphone qui était dans sa poche, et le balance hors de la voiture. La rencontre avec le sol fut surement peu plaisante. « Pas de téléphone. » Moue désolée, exagérée. « C'est con, j'étais pourtant sûr de l'avoir prit. » Qu'il rajoute, le sourire malin aux lèvres. Et démarre, dans la délicatesse la plus absente.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Je sais que je marche sur une corde, qui penche tantôt à droite, tantôt à gauche, et moi-même je me perds entre ses deux côtés parfois. Je peux le comprendre, que tu ne sois pas habituée, je ne le suis pas non plus. « C'est toi qui l'a dit. » souris en coin, assumée. Je l'ai dis, je le pense. Même si on sait tous les deux que tu ne me connait pas depuis aussi longtemps. Vaut mieux que tu sois prévenu, mon téléphone estl la chose la moins importante à mes yeux, je ne l'ai pas souvent et c'est ce qui se passe aujourd'hui, sans grande surprise. « Et, à titre d'information, j'ai.. pas de carte, et j'ai.. » il fouille dans sa poche, alors que mon regard suit les gestes de l'homme, intriguée. Il en sort un téléphone et le jette. Un de mes sourcils se fronce alors que d'une manière légère, il dit : « Pas de téléphone. » bouche-bée, c'est le terme. « C'est con, j'étais pourtant sûr de l'avoir prit. » la bouche se referme doucement, se transformant en sourire. Le sourire est là, sincère. "Waoh.. c'est la chose la plus romantique qu'on ai jamais fait pour moi." le sourire est encore là mais plus joueur, plus taquin, amusé, même. Je suis à deux doigts de jeter la carte, aussi. L'hésitation est grande, c'est une prise de risque folle parce que sans carte, si on se perd... ça peut être une jolie catastrophe. "Tu sais quoi ?" sort rapidement de la voiture et largue la carte dans l'une des poubelles, avant de revenir en courant peu vite, s'asseyant en haussant les épaules, "Pas de carte non plus." je reste persuadée que c'était la plus stupide de toutes mes idées, mais c'est ça, de jouer avec le risque. Attache la ceinture, "Démarre vite par contre, parce que lancée comme ça, je pourrais faire des tas d'autres bêtises." le regarde, suggestive. Des tas de choses sont sous entendus, je te laisse faire le tri.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Qu'il est beau mon téléphone, finissant ainsi sa vie pour les beaux yeux de la gente féminine. Y en a d'autres, prêts à le remplacer, bien placés dans une de ses valises. Mais pour aujourd'hui, on fera sans. Je sais que je suis encore en sursis, que la confiance s'est effritée, alors qu'importe. On se perdra, au pire. Puis, y a encore ta carte, même si j'suis pas bien sûr que ça nous serve. Faudrait déjà savoir trouver le nord. "Waoh.. c'est la chose la plus romantique qu'on ai jamais fait pour moi." Large sourire, la taquinerie revient au galop : « J'espère vraiment pour toi que tu mens, ça serait triste Cendrillon. » Qu'il se moque, mais, change bien vite de sentiment, froncant les sourcils quand demoiselle reprend d'un : "Tu sais quoi ?" La suit du regard, ouvrant les lèvres pour lâcher un bref : « J'suis pas sûr que.. » Trop tard, la carte est dans la poubelle. « Bon, on fera sans. » Parle l'homme pour lui-même, bientôt rejoint par l'echo. "Pas de carte non plus." Un endroit inconnu, pas de carte, pas de téléphone, ça sonne pas comme un bon plan. Ca va être pratique pour chercher station essence, magasin, et.. ouais, pour rentrer aussi, accessoirement. Tant pis, on avisera. On s'accorde un moment dénué de responsabilités, et j'peux prévoir qu'on le regrettera. « J'espère que t'es prête à passer la nuit avec moi, parce qu'on est pas prêt de rentrer vu comme c'est parti. » Qu'il s'amuse, mais avec un joli fonds de vérité. On est mal barré. "Démarre vite par contre, parce que lancée comme ça, je pourrais faire des tas d'autres bêtises." Coupe le contact. « En fait, t'as pas envie qu'on parte, tu voulais juste une voiture. » Esquisse un sourire en coin, puis remet le contact. Juste histoire que tu saches que j'entends tout ce que tu me dis. Fait quelques mètres, et à la première intersection, pose son regard sur la belle : « Gauche ou droite ? » Côte, ou intérieur du pays ?

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

Ce jeu me plaît, et pas seulement parce que Jasper est l'un des joueurs. D'ailleurs quand il joue, il ne le fait pas qu'à moitié. Son téléphone qui s'écrase au sol, c'était un moment fort de ce voyage, et ça restera gravé dans ma mémoire, tu peux en être sûr. Je retiendrais aussi de ne jamais lui offrir de téléphone ou d'objet avec trop de valeur au vu de sa facilité en s'en débarrasser. « J'espère vraiment pour toi que tu mens, ça serait triste Cendrillon. » Hausse les épaules, préférant laisser le suspens tel qu'il est. Je ne te dirais rien, mais ma vision des gestes romantiques n'est pas la même que toutes ses filles niaises qui ont les yeux qui brillent devant un dîner aux chandelles, des pétales de roses partout sur le lit ou même l'achat d'une robe. Je préfère les choses plus légère, moins cadré, et pourquoi pas sans carte ? « J'suis pas sûr que.. » Si si, on est sûrs. C'est l'aventure, hors de sa zone de confort, comme ils disent. « Bon, on fera sans. » On fera sans, et on fera très bien sans j'en suis certaine. « J'espère que t'es prête à passer la nuit avec moi, parce qu'on est pas prêt de rentrer vu comme c'est parti. » Rigole, relance la taquinerie de plus belle. La voiture n'est pas prêt de démarrer, on dirait. Encore moins si tu coupes le contact.  « En fait, t'as pas envie qu'on parte, tu voulais juste une voiture. » Hoche la tête, "Toi, la voiture c'est qu'une excuse." souris en coin, n'ajoute rien de plus. J'ai déjà toutes mes cartes sur la table. « Gauche ou droite ? » le sourire s'étends, "Gauche." les paysages sont plus beaux sur la côte. J'allume la radio, jusqu'à tomber sur une station avec de la musique pas trop mauvaise, "Bon allez arrêtons de jouer," parce que mine de rien, le faux prince m'intrigue, "La dernière fois que t'es parti sans téléphone ou carte, ça remonte à quand ?" les traits sont plus sérieux, faut que je calcule nos chances de nous en sortir. Savoir s'il a un bon sens de l'orientation, ce genre de chose. Moi je me débrouille, mais le voir paniquer en pensant qu'on est perdu, ce sera quand même plus sympa.

We'll have driven through the night, baby come on
— with Reagan

J'sais pas bien ce qui m'a prit, et je balaie d'un mouvement de tête les derniers regains de maturité qui essayent de se frayer une place jusqu'à mon esprit. Au pire, on se perd. Ca paraît peu de choses, vu les mois précédents. Presque une partie de plaisir, surtout si tu fais partie du voyage. T'en es l'instigatrice, d'ailleurs. "Toi, la voiture c'est qu'une excuse." On gardera cette version, je chercherai pas d'avantage à savoir quelle idée est venue en premier, moi ou la voiture. Pas besoin de taquiner l'ego, ce susceptible personnage. Je suis direction que tu m'indiques. On part vers le hasard, alors autant qu'il soit beau. "Bon allez arrêtons de jouer. La dernière fois que t'es parti sans téléphone ou carte, ça remonte à quand ?" Fait tourner les stations, juste dans un esprit de contradication, pour emmerder son monde. « De jouer ? J'commencais à y croire moi, que j'étais le mec le plus irrésistible et désirable de l'île. » Sourire malin aux lèvres, le regard se tourne vers la demoiselle. On tombe sur une station aux gouts relativement horribles. Mais le tout, c'est de faire comme si on aimait. Qu'importe si on saigne des oreilles. « Déjà, j'utilise pas de carte. J'ai une boite d'informatique, ça serait une insulte à mon téléphone. » Qu'il exagère, s'amusant d'être son propre cliché. « Et jamais. Je ne me sépare quasiment jamais de mon téléphone, sauf pour prendre ma douche quoi. » Léger rire. « En fait j'suis super chiant. » Na, j'le crois pas. « Mais j'suis vivant. » Du coup ouais, j'ai aucun sens de l'orientation, mais j'suis super doué avec la technologie. Moins quand y a pas. Genre maintenant.