(fb) lialicia » party all night

Elle essaye de faire au mieux … J’agite doucement la tête ne doutant pas une seule seconde d’elle. Tout le monde doit être dans le même cas qu’elle dans ce genre d’études, à part peut-être ceux qui y sont uniquement grâce à l’argent de papa et maman et qui font le minimum. Sans pour autant étudier à Harvard, je sais qu’il existe quelques étudiants de ce genre, c’est le cas partout, même dans le petit lycée de Crawley où j’ai étudié. Mais il y en a d’autres, sans doute comme Malicia, qui essayent réellement de réussir, de se prouver qu’ils en sont capables, qu’ils peuvent le faire malgré la difficulté. Un jour peut-être je ferais partie de ces étudiants, lorsque l’envie de reprendre mes études sera réellement trop forte, ce qui n’est pas le cas actuellement. « Évidemment que je te le dirais ! » Certifié-je en me redressant, comme si me tenir droit pouvait appuyer mes paroles. « Je laisse le soin de collectionner les femmes à d’autres, ce n’est pas vraiment mon genre. » A vrai dire, je trouve surtout que c’est un manque de respect envers la gente féminine. Pourtant, je n’ai jamais rien dit à Arthur qui l’a fait pendant des années mais je le connais, je connais sa peur de l’attachement et du sérieux. Bref, j’avoue ensuite à Malicia être garde du corps ce qui semble l’impressionner. Ça me fait doucement sourire. À mes yeux ce n’est pas un métier si impressionnant que ça, cela dit je suis peut-être aveuglé par le fait que j’ai été militaire avant ce qui est bien plus frappant je dois dire. « Ça pourrait. Je veux dire il faut être sérieux, discret et curieux, mais avec un peu de volonté tout le monde pourrait le faire. » Bon il faut aussi un tant soit peu de sang-froid je dois l’avouer, toutefois je trouve que c’est un métier comme un autre. « Un prince. » Avoué-je en haussant les épaules. « Eliott Arthur Windsor plus exactement, il m’a sauvé la peau par le passé et depuis je couvre ses arrières. » Ce n’est un secret pour personne. Et je l’emmerde aussi régulièrement que possible parce que Arthur c’est surtout devenu mon meilleur ami, une sorte de frère. « Lui c’est un coureur de jupons ! Enfin c’était, il semblerait qu’il se soit rangé. »