Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAh, vous n’avez pas de smoothie goyave-papaye-fenouil bio ? C’est marrant, c’est pourtant la base (slorielle) - Page 2
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Ah, vous n’avez pas de smoothie goyave-papaye-fenouil bio ? C’est marrant, c’est pourtant la base (slorielle)

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Gabrielle.L Ferguson & SLOAN BUSHNELL

Parfois les choses n'évoluaient pas vraiment comme on le souhaitait. D'autres encore n'étaient pas ce qu'elles prétendaient être. En tapant à la porte de Gabrielle, Sloan était loin de s'imaginer la tournure qu'allaient prendre les événements. C'était déjà assez miraculeux qu'elle ait accepté de le laisser entre dans sa chambre. Après tout, elle ne le connaissait pas ou simplement de vue. En plus de lui donner son accord pour qu'il puisse jouer escaladeur afin d'espérer regagner sa propre suite, la brunette lui avait proposé un verre de vin. Qui pourrait refuser une telle proposition venant d'une si jolie fille ? En tout cas, pas lui. Assis confortablement, il la regardait parler avec un intérêt non dissimulé. L'Eliot s'aventurait sur un terrain glissant et inconnu. Il tâtait le terrain et usait de son petit côté maladroit pour obtenir des informations. Gabrielle lui répondit un je ne joue pas à ce genre de jeu qui le laissa perplexe. Il haussa un sourcil d'incompréhension. A quoi ne jouait-elle pas ? Au jeu de la séduction avec un parfait inconnu ou alors au jeu de l'amour. Elle le laissa dans le flou quelques secondes avant de lui confirmer qu'elle était également un cas désespéré. Il rigola légèrement. « Bah on est deux comme ça. » répondit-il, spontanément. Sloan la regarda lire le message, il pencha légèrement sa tête sur le côté en voyant son visage changer. Son sourire semblait s'estomper quelque peu tandis qu'elle prit tout son temps pour le lire. Il déglutit difficilement et resta patient jusqu'à ce que la brunette ne relève la tête vers lui. Elle soupira. Il haussa un sourcil. Elle se leva en affirmant avoir des nouvelles sur Cole. Il se pinça les lèvres et ne le lâcha pas des yeux. La belle brune vint s'asseoir sur l'accoudoir de son fauteuil et lui tendis le portable. Sans chercher à comprendre, il lutta pour garder les yeux rivés sur l'écran et finalement, parcouru le contenu du message en question. Gabrielle vint même lui faire une petite remarque. Sloan ne montrait aucune expression mais c'est vrai qu'intérieurement, il était plutôt satisfait. « Tu sais Gabrielle, il l'a cherché. Il ne se serait jamais comporté comme un crétin, il aurait encore sa place. Il n'est pas à blâmer et puis c'est provisoire apparemment. » conclut-il, sans la moindre émotion. Peut-être que cette sanction allait être l'élément déclencheur pour Cole qu'il allait se réveiller et arrêter ses conneries. « Ecoute Gabrielle, Oksanna est quand même la présidente, si elle estime que cette mise à pied est nécessaire, c'est qu'il y a une raison. Faut qu'on arrive à se faire confiance parce que si on se disperse, c'est comme ça que la Eliot va crouler. Et personnellement, je n'ai pas envie de quitter les bleus. Je m'y sens bien, c'est qu'une petite crise passagère. » dit-il en essayant de la rassurer. Machinalement, il passa son bras derrière elle mais sans la toucher, uniquement pour le poser sur l'arrière du fauteuil. Sloan ne voulait pas la voir déprimer sinon il allait faire pareil. Il la pointa du doigt avant d'se rendre compte que c'était impoli et de le baisser. Il rigola légèrement et haussa les épaules. « Tu ne devrais pas le prendre ainsi ma belle. Vois ça comme une opportunité pour la Eliot de se refaire. C'est maintenant que tout se joue, il faut prendre les bonnes décisions et ne surtout pas se laisser abattre. Et si vraiment t'arrive pas à passer outre, la bouteille de vin est ton ami, on oubliera ce foutu ce message pour quelques heures. » dit-il, le sourire amusé. Mais tais toi Sloan, tu dis que de la merde. Le beau brun leva la tête vers elle. « Il doit bien exister un moyen pour sauver la Eliot House quand même ! » marmonna-t-il. C'était bien la première fois de sa vie qu'il se sentait aussi concerné par sa confrérie, ça faisait plaisir à voir, vraiment.
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Gabrielle.L Ferguson & SLOAN BUSHNELL


Et ce qui devait arriver, arriva. Les sanctions contre Cole, Oksanna avait sévit et même si j’avais peur pour l’image de la Eliot, je ne pouvais pas lui en vouloir, elle avait surement fait ce qu’il y avait de mieux à faire. Assise sur l’accoudoir du fauteuil, je partageai donc les nouvelles avec Sloan, ne pouvant pas m’empêcher de lui faire une petite remarque concernant sa probable satisfaction face aux sanctions contre Cole. Sa réponse à ma petite allusion fut assez claire, Cole méritait cette sanction et même si je ne pouvais pas le contredire sur ce sujet, j’éprouvais une certaine inquiétude quant à l’avenir de la Eliot. « Je sais … » lui dis-je la voix à demie éteinte. Cole n’avait aucune excuse pour se compoter de la sorte, il savait mieux que quiconque que les apparences étaient plus qu’importantes et qu’il pouvait faire tomber qui il voulait tout en les conservant. Alors ce petit spectacle dénué d’élégance sur le yatch m’était plutôt mal passé, parce qu’il était mon ami et que j’estimais que je ne fréquentais pas  d’imbéciles. « Ne te méprends pas, je soutiens Oksanna, c’est une amie et une Eliot exemplaire mais … » je poussai un léger soupire me rendant compte du dilemme qui allait surement s’imposer à moi « J’aimerais pouvoir la soutenir sans avoir à tourner le dos à un autre de mes amis » en l’occurrence Cole. Je parlais calmement, posément, ce sang froid et ce flegme qui me suivaient partout en toutes circonstances. Il avait raison sur un point, vu comment les choses évoluaient la Eliot allait finir par se diviser, les avis divergents allaient sans doute créer un excès de méfiance et je savais exactement comment réagissait ceux de notre monde quand ils se méfiaient. Ils écrasaient, jusqu’à ce que toutes formes de menaces disparaissent. C’était euphémisme de dire que la Eliot house n’allait pas tenir longtemps si ses membres commençaient à se déclarer la guerre entre eux parce que je n’avais aucun doute la dessus, ça allait être sanglant. « Je n’ai pas envie de  quitter la EH non plus mais nous sommes d’accord sur un point, il faut stopper la crise temps qu’il y a encore quelque chose à sauver ». Le comment, là était toute la question et ça sentait les coups bas, les machineries et la manipulation à plein nez. Je jouai presque instinctivement avec la chevalière de Noah que je portais comme pendentif, qu’est-ce que j’aurais aimé qu’il soit là, les choses étaient toujours plus belles, toujours plus intéressantes et moins vides avec lui dans les environs … il rendait mon monde insupportable de beauté. Les mots de Sloan me sortirent de mes pensées et je laissai échapper un petit rire amusé à son allusion à ma consommation de vin «Tentateur va … tu n’es pas vraiment de bon conseil toi. Si un jour je veux quelqu’un pour m’empêcher de boire, je me souviendrai que tu n’es pas la personne idéale pour ça ».  Pour ce qui concernait le reste peut être qu’il avait raison, peut être que la Eliot avait besoin de ça pour se refaire, pour briller à nouveau pour être la confrérie la plus reconnue et prestigieuse d’Harvard. Il y avait bien moyen de sauver la EH, j’en étais certaine et à ses mots je hochai légèrement « oui certainement … mais ça inclura certainement un mélange de coups bas, de complots et de vengeance … » parce que nous étions bons dans ce domaine, parce que notre monde était un véritable nid de serpents. Je levai les yeux ensuite vers lui, curieuse, un brin intriguée « Quel genre d’Eliot es-tu toi ?  Pourquoi tu as atterrit dans cette confrérie hein ? ». J’étais curieuse de le savoir, il n’avait rien de l’Eliot conventionnel ou il cachait bien son jeu ce qui était d’autant plus intéressant. « Pour tout te dire, tu ne ressembles pas aux requins que j’ai l’habitude de côtoyer ou tu caches bien ton jeu … si tel était le cas, je t’avouerai que je serai un petit peu impressionnée   ». Un léger sourire amusé en sa direction avant de replacer une de mes mèches de cheveux et de reprendre « Pour ma part, je suis attachée à la Eliot house plus que de raison. Et si ça peut paraitre stupide cette maison fait partie de mes piliers à l’heure actuelle » tout simplement parce que je n’avais rien d’autre.

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