Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAh, vous n’avez pas de smoothie goyave-papaye-fenouil bio ? C’est marrant, c’est pourtant la base (slorielle)
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Ah, vous n’avez pas de smoothie goyave-papaye-fenouil bio ? C’est marrant, c’est pourtant la base (slorielle)

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Gabrielle.L Ferguson & SLOAN BUSHNELL

Putain. Sloan sortit de l'eau et se mit à chercher sa serviette. Il avait fait trempette dans l'immense piscine de l'hôtel pendant plus de deux heures. Faire quelques longueurs ou juste flâner sans penser à rien, tous les prétextes étaient bons pour montrer son torse et sa nouvelle musculation. C'était puéril mais ça le faisait rire. Autant il avait passé ces derniers mois à se détruire, autant il avait fait souffrir son corps par des entraînements plutôt rudes. Il n'était pas peu fier des tablettes de chocolat qui ornaient son torse. Qu'il pouvait être gamin quand il s'y mettait celui-là. Il faisait le malin mais là, son sourire commençait à s'estomper au fur et à mesure s'il se rapprochait de son transat. Ils n'étaient pas sérieux quand même ? Ses affaires semblaient avoir disparus ou du moins, elles n'étaient plus là. S'il y avait bien une chose qu'il détestait c'est qu'on touche à ses affaires. L'Eliot voulait montrer ses abdos et bah c'était l'occasion ou jamais. Sur le coup, il sentit la colère monter en lui. Mentalement très instable, ce n'était pas vraiment le genre de blague à faire à un bipolaire en pleine dépression. « Excusez-moi, vous n'auriez pas vu mes affaires ? » demanda-t-il à la vieille qui se trouvait sur le transat juste à côté de lui. Grand-mère leva ses yeux de poulets vers lui et secoua légèrement la tête de droite à gauche. Sloan afficha un visage de dégoût lorsqu'il vit la peau pendante de son cou bouger dans tous les sens. « J'ai vu des jeunes partir avec. » argumenta-t-elle. Le beau brun écarquilla les yeux et entrouvrit la bouche de stupeur. Mais elle était sérieuse celle-là ? « Et vous saviez pas m'le dire ? » râla-t-il, pas content. Mais qu'elle pouvait être conne celle-là. Ce n'était pas possible d'entendre ça. On se plaignait des jeunes mais les vieux n'étaient pas mieux. « Vieille peau ! » jura-t-il avant de laisser grand-mère sur son transat de merde et de se rendre à la réception. C'est en rage qu'il arriva au niveau du comptoir. Normal, il était en caleçon de bain, pieds nus mais normal. Evidemment, il n'y avait personne. Il appuya sur la sonnette une première fois. Rien. Au bout d'une minute, il appuya une seconde fois. Toujours personne à l'horizon. Perdant vite patience, il se mit à appuyer comme un dingue sur la petite sonnette qui n'avait rien demandé à personne. Captant qu'aucun employé allait se déranger pour lui, il envoya voler la sonnette derrière le comptoir et partit comme un fou vers les ascenseurs. Il appuya énergiquement dessus pour le faire arriver plus vite. Sa patience était très limitée et il allait péter un gros câble si sa dernière chance n'aboutissait pas. Lorsque les portes s'ouvrirent, il entra dedans et se tourna pour faire face à la réception. Un vieux pressa le pas pour essayer d'arriver à temps pour prendre l’ascenseur. C'est bon, les vieux il avait donné. « Ah nan hein, va chier ailleurs le vieux ! » grogna-t-il pas content, avant d'appuyer sur le bouton pour fermer les portes. Ces dernières vint se fermer et l'ascenseur se souleva pour l'emmener vers son étage. Sloan n'osait pas se retourner pour se regarder dans le miroir. Il savait d'avance que les traits de son visage étaient tirés et qu'une ride était apparue au dessus de son oeil. Il avait cette ride lorsqu'il se mettait en colère. Une fois arrivé en haut, il sortit en trombe et passa devant la porte de sa chambre. Il leva les yeux au ciel avant de s'arrêter à la porte juste à côté. Sans crier garde, il tapa à la porte et se recula d'un pas. Il commençait à avoir froid et pour être tout à fait honnête, il avait les tétons qui pointaient. Allez ma jolie, ouvre cette porte. L'Eliot entendit des bruits de pas se diriger vers lui et quelques secondes après, la porte s'entrouvrit. « Salut ma belle, j'suis désolé d'te déranger mais des trous du culs ont voulus m'faire une blague et m'ont piqué mes affaires avec la clé d'ma chambre. J'loge juste à côté et comme il n'y a personne à l'accueil, tu crois qu'il y aurait moyen que j'passe par le balcon parce que je commence vraiment à m'les cailler là. » balança-t-il, le plus naturellement du monde. Sloan plissa les yeux, cette fille il l'avait déjà vu quelque part. Il capta qu'elle était de la même confrérie que lui, il l'avait vu quelques jours auparavant, sur le yacht des bleus. Avec un peu de chance, elle ne l'enverra pas trop bouler. Allez ma jolie, soit mignonne et dépanne-le, regarde, il fait presque pitié.
@Gabrielle.L Ferguson
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Pourquoi fallait-il qu’il fasse si chaud ! Allongée sur mon lit, j’avais viré ma robe pour ne laisser que mon maillot bain au-dessous, tout cela en mettant la clim à fond. J’étais censée être contente non ? J’étais en Jamaïque, décor paradisiaque, soleil, chaleur … putain de chaleur que je ne supportais pas. Non, je n’étais franchement pas d’humeur à profiter de ce spring break, j’étais enfermée dans mes pensées. Entre les conneries de Cole, le mépris de Denys alors que je lui faisais part de mes inquiétudes concernant ses groupies et … ses groupies, dont la présence était si insignifiante, qu’elle m’irritait comme le bourdonnement des moustiques à mon oreille. En parlant de moustique, je poussai un petit cri rageur en entendant le bourdonnement de mon cher ami suceur de sang à mon oreille. Raaah je croyais que je l’avais fait fuir ce con ! Me débâtant seul sur le lit, essayant de le chasser l’intrus déterminé à me sucer le sang et me foutre des boutons de surcroit.   Manœuvre peu efficace puisque la bête vint se poser sur mon bras avant de m’infliger une piqure qui me fit me taper moi-même … jusqu’à me laisser une trace. « Aie ! » me voilà l’air fine, mais je n’allais pas abandonner la lutte pour autant, c’était mal me connaitre monsieur le moustique, Gabrielle Lloyd Ferguson ne reste jamais sur une défaite ! Je me levai, me mettant debout sur le lit et le moelleux de celui-ci m’apportait une stabilité très … comment dire, instable. Scrutant les mouvements de l’insecte, je marchai avec lenteur sur le lit pour m’approcher de lui alors qu’il était posé sur le mur et d’un coup je tapai sur celui-ci et … encore raté. Cependant, l’élan que j’avais pris pour frapper le moustique fantôme me déstabilisa, je vacillai, vacillai encore, tentant vainement de reprendre un équilibre fragile jusqu’à atterrir sur le sol. La douleur de ma tête cognant contre le sol fut tel que je n’eus même pas la force de crier, me contentant de me mordre les lèvres dans un gémissement  plaintif. Putain de moustique et de spring break de merde ! Je n’étais pas de nature grossière mais j’étais à bout, franchement ma journée ne pouvait pas empirer. Je me redressai après quelques secondes, un peu sonnée avant de me diriger vers la salle de bain histoire de voir l’étendu des dégâts. Je fus ravie de voir que j’avais l’air encore plus fine avec une plaie au front, que le début de ma chevelure cachait à peine. Soupire las, j’avais besoin d’un verre d’un vin et c’est en me dirigeant vers le mini bar, remplissant mon verre presque à ras bord que je m’apprêtais à savourer mon seul bon moment de la journée. Mes lèvres s’approchant du verre, m’apprêtant à le savourer d’une traite, je fus stoppé par un toquement à ma porte. « Sérieusement ?! » je roulai des yeux, agacée de constater que le destin se fichait pas mal de mes envies et finit par aller ouvrir, le front légèrement ensanglanté, verre de vin à la main. Je toisai mon interlocuteur, de bas en haut me rendant compte de sa tenue pour le moins inconfortable. J’écoutai son discours, tout en buvant une première et longue gorgée de vin. Comment aurais-je pus réprimer ce petit sourire amusé et moqueur à son anecdote ? Il m’était impossible de le faire en effet mais le plus intéressant dans tout ça était le fait que mon visiteur malchanceux ne m’était pas inconnu, je l’avais croisé lors de la réception des Eliots quelques jours plus tôt. « Bonjour … » lui dis-je avec un sourire amusé aux lèvres « situation inconfortable, je compatis » vraiment ? J’avais plutôt l’air franchement amusé. Je le scrutai ensuite, remarquant les frissons qui commençaient à se dessiner sur sa peau « on a froid ? » avec une moue faussement mignonne sur le visage. J’étais à la fois ravie de voir qu’il y avait quelqu’un d’aussi malchanceux que moi aujourd’hui et amusé par la situation. Cependant contrairement à la rumeur je n’étais pas sans cœur, hm ?  Je n’allais pas le laisser là et puis il faisait partie de l’un des nôtres alors … « c’est quoi le mot magique ? », lui dis-je taquine, faisant mine de tendre de l’oreille, attendant le dit mot magique, qui en l’occurrence   ne serait qu’un s’il te plait, avant de le laisser entrer.

@Sloan Bushnell

hj : désolée pour la longueur, je ferais plus court après si tu veux ! Ah, vous n’avez pas de smoothie goyave-papaye-fenouil bio ? C’est marrant, c’est pourtant la base (slorielle) 1779901633
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Cette situation était pour le moins atypique. Sloan, presque à poil devant la chambre d'une fille, à lui implorer presque de le laisser rentrer. Cela ressemblait à un vieux remake d'un film porno des années quatre-vingt. Sauf qu'il était moins poilu que la moyenne à cette époque. C'était quoi la suite ? La petite brune qui le laissera entrer et ils s'adonneront à un plaisir charnel et intense ? Cette perspective était alléchante mais non. Il était trop énervé pour penser ou ne serait-ce imaginer autre chose. Focalisé sur la colère qu'il ressentait à cet instant précis, l'Eliot n'arrivait pas à se détendre. Sa bipolarité l'empêchait d'avoir un regard objectif sur la situation, il n'arrivait pas à prendre du recul et relativiser. Il y avait pire. Il était quand même dans un hôtel de luxe, on lui avait juste volé son pantalon et son t-shirt. Ça pourrait pire. Bien pire. Lorsqu'il eut terminé son petit discours surement bien répété depuis son entré dans l'ascenseur, il lui lança un mince sourire. Ses muscles étaient tous crispés, il eut presque du mal à étendre ses lèvres. Si la jolie brune lui mettait un vent, il serait obligé de redescendre et se montrer en calfut pour obtenir une misérable clé. Sloan détestait se donner en spectacle et ne supporter pas attirer l'attention sur lui. Même avec ses copines, il ne supportait pas les marques d'affection en publique et restait adepte du vivons cachés, vivons heureux. Quoiqu'il en soit, il la regarda intensément, en attendant sa réponse. Vas-y ma belle, prends ton temps, c'est pas comme si il crevait de froid. « Ouais j'commence à avoir bien froid. J'dois avoir les lèvres bleues j'suis sur. » dit-il en rigolant et en essayant de loucher pour tenter d’apercevoir ses lèvres. Age mental cinq ans. Style de rien, l'Eliot commençait à se détendre au fur et à mesure qu'il l'entendait parler. Cette fille était assez calme et sa douceur semblait le canaliser. Il afficha un petit rictus sur le coin de ses lèvres lorsqu'elle lui demanda le mot magique. Au moins cette fille avait de l'humour, c'était déjà ça. Il rigola légèrement avant de regarder sur sa droite. Il reporta son attention sur elle et se mit à battre des cils en lançant un « S'il te plait » amusé. Finalement, la brunette s'écarta pour le laisser passer. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il profita de cette occasion pour entrer. Il passa le pas de la porte et à peine entré, eut l'agréable surprise de constater qu'elle logeait aussi dans une grande chambre. C'était certainement l'Eliot de son souvenir. « J'me permet hein. » lança-t-il avant de se diriger dans la salle de bain, comme s'il était chez lui. Sloan était sans gène mais tant pis, il se les caillait trop, il allait finir par tomber malade. Une fois à l'intérieur, il prit la première serviette venue et se sécha énergiquement les cheveux qui étaient encore trempés. Il se redressa et continua à frotter ses cheveux de la serviette blanche. Puis il se dirigea vers la chambre. « Merci pour la serviette. » rigola-t-il légèrement. Où étaient les bonnes manières Sloan ? Il lui afficha un petit sourire. Il faisait plutôt bon dans sa chambre, c'était déjà plus agréable que le couloir et son carrelage glacial. Machinalement, il se dirigea vers la porte fenêtre et posa sa main sur la poignée. « Ôte moi d'un doute, t'es une Eliot aussi nan ? » demanda-t-il calmement. Trop curieux le petit Bushnell.
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Verre de vin à la main, je l’écoutais avec un amusement non dissimulé. Alors comme ça, monsieur s’était volé ses affaires hein ? Un léger rire amusé s’échappa d’entre mes lèvres alors qu’il finit par prononcer le s’il te plait que je lui avais demandé en guise de mot magique. Il était marrant et ne se prenait pas au sérieux, puisque visiblement il faisait preuve d’autodérision. Je le laissai entrer, non sans le suivre de regard alors qu’il pénétrait dans ma suite. Pour sur nous n’avions pas le même sens des bonnes manières puisque monsieur fit comme s’il était chez lui, se dirigeant vers ma salle de bain pour y trouver une serviette et se sécher. Je levai un sourcil à ses mots et avec un sourire en coin sur le visage, je lui dis d’une voix calme, légère et polie « mais je t’en prie, permets toi …  ». Je n’étais pas de nature colérique, à m’énerver pour rien, je préférais souvent m’amuser de ce genre de situation et puis, ce type apportait un peu de légèreté dans mes pensées beaucoup trop lourdes. Je le regardai donc se sécher et aucune gêne ne semblait l’affecter, je ne pouvais qu’en déduire qu’il n’avait rien à faire des protocoles et de la bienséance, alors que mon éducation à moi reposait exactement sur ses principes. Il me remercia pour la serviette en rigolant doucement et puisqu’il ne semblait  pas se prendre au sérieux, je n’allais pas lui en tenir rigueur. « Je t’en prie, je n’allais pas te laisser mourir de froid  », la Gabrielle au grand cœur, comme si cela était crédible venant de moi, j’aurais été tout à fait capable de lui claquer la porte au nez et le laisser se débrouiller, lui et ses tétons frigorifiés, si jamais je n’avais pas été d’humeur et s’il n’avait pas su me faire sourire.  Il se dirigea vers la baie vitrée et finit par se montrer plus curieux, un sourire se dessina sur mon visage à sa question. Il ne se trompait pas, j’étais bien une Eliot et malgré les hauts et les bas que connaissaient notre confrérie, je n’étais pas peu fière d’en faire partie « Tu ne te trompes pas, je fais bien partie de la Eliot ». Visiblement, je ne m’étais pas trompée non plus à son sujet, il était bien l’Eliot qui avait utilisé le sarcasme face à Cole alors qu’il nous avait présenté sa « charmante » petite amie. « Tu en fais partie aussi si je ne me trompe pas, je me souviens de ta petite remarque envers notre vice-président, sur le yatch ». Petit sourire amusé sur le visage avant de boire une gorgée de vin, pour sûr, la Eliot traversait quelques turbulences mais j’avais apprécié son piquant. Je devais avouer que j’avais une préférence pour les gens qui n’avaient pas peur de l’ouvrir. « Je te sers un verre ou … tu es pressé de fuir ma suite ? », sourire en coin en le regardant. Je n'étais pas contre un peu de compagnie et la compagnie d'un Eliot valait, à mon sens, plus que celle d'un autre.
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Sloan était un putain de curieux. Il n'y avait rien à faire, c'était plus fort que lui. Il avait besoin de poser les questions qui passaient dans sa tête. Doté d'un franc parlé assez extraordinaire, il ne réfléchissait pas souvent avant d'ouvrir la bouche. Il disait ce qu'il voulait, quand il le voulait et peu importe si ça plaisait ou non. Son impulsivité, semblable à le pire des défauts qu'il soit, le poussait à être naturel et spontané. Avec lui c'était tout ou rien. Soit il appréciait ou soit il détestait, il n'y avait pas de juste milieu. Aussi, les gens pouvaient être certains que lorsqu'il accordait de l'importance à certains personnes ou certaines choses, c'était sincère. Quoiqu'il en soit, il ne regretta pas de tomber nez à nez avec la jolie brune, elle lui sauvait presque la vie. L'Eliot ne voulait pas la déranger plus longtemps. Il s'apprêtait à sortir sur le balcon pour l'escalader et regagner sa propre chambre. Avec un peu de chance, il n'avait pas fermé la porte fenêtre à clé. Le petit Bushnell avait tendance à être un peu bordélique et à tout laisser ouvert, ce ne serait donc pas étonnant qu'il ait déverrouillé la baie vitrée. Avant de partir, il lui posa quand même cette question qui lui brûlait les lèvres. Etait-elle une Eliot ? En tout cas d'apparences, elle avait tout l'air. Un sourire malicieux apparut sur la bouche de la brunette tandis qu'elle arbora une mine assez fière en lui confirmant son appartenance à cette prestigieuse confrérie. « Je m'en doutais. » siffla-t-il en lui rendant son sourire. Pour une fois qu'il captait un truc celui-là, c'était miraculeux. A la suite de ça, elle vint l'analyser et affirma des vérités troublantes sur lui, sans qu'il ne lui demande quoique ce soit. Il entrouvrit la bouche, amusé. « Attends, tu veux parler du trou du cul qui nous sert de vice président ? Désolé si ça t'as mis mal à l'aise ou quoi ... mais Cole en c'moment j'ai beaucoup de mal. Il a le don de m'insupporter .. disons que j'ai une vieille rancœur contre lui. » avoua-t-il à demi-mots. Sloan se fichait pas mal que la brunette soit sa grande amie ou sa pire ennemie, il ne cachait pas son agacement. Leur vice-président n'avait rien à faire à cette place là et il n'hésitait pas à le crier sur tous les toits, à bon entendeur bien sur. Le jeune homme haussa les épaules en entendant sa petite proposition. Il était un peu tôt pour un verre de vin non ? A moins qu'elle soit une alcoolique notoire et au quel cas, c'était légitime. Il plissa les yeux et, en voyant le sublime sourire qu'elle vint lui lancé, il lâcha la poignée pour s'approcher d'elle. « Allez, va pour un petit verre. » lança-t-il bêtement. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il vint s'asseoir dans le premier fauteuil venu, juste en face d'elle. Il était presque à poil mais normal, ça ne le choquait pas. La nudité n'a jamais été tabou chez lui, d'ailleurs Sloan était le genre de mec à finir à poil dans les soirées. Il était plutôt bien gâté par la nature et se complaisait à en faire partager les autres. « Après j'voudrais pas te déranger. Déjà que je débarque à l'improviste, presque à poil. T'avais peut-être autre chose à faire ? » la questionna-t-il. La brunette semblait être très attachée à la politesse alors il allait opter pour la bonne conduite. « J'en oubli les bonnes manières. J'suis Sloan Bushnell, huitième année d'économie, enchanté. » dit-il, le plus naturellement du monde. Sloan s'arrêta là de parler parce que le connaissant, il allait encore déballer toute sa vie. « Hmm ... et toi ? » demanda-t-il. La belle brune n'avait pas forcément besoin de savoir qu'il faisait parti des meubles de l'université, qu'il n'était pas trop à l'aise dans sa confrérie et qu'il fut élu le plus sexy d'Harvard l'année dernière. Son blase et ses études, c'était déjà pas mal.
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Je n’étais pas réputée pour être quelqu’un de particulièrement ouvert, ou même sympathique et à vrai dire, j’avais un véritable don quand il s’agissait de me faire des ennemis. Je n’avais pas à chercher les querelles, elles venaient à moi tout naturellement. Pourtant, là, alors que je me trouvais en face d’un jeune homme dont les manières laissaient à désirer, je ne laissais pas parler ma répartie cinglante, ou encore mon sens du sarcasme et de la moquerie. Non, je me contentais de m’adresser à lui poliment, avec l’élégance qu’était la mienne. Je ne pus m’empêcher de sourire lorsqu’il évoqua la Eliot, la maison était un peu comme une famille pour moi et qui disait famille, disait conflits. D’ailleurs, je n’eus pas à insister sur le sujet pour qu’il puisse commencer à déballer concernant le vice-président actuel et mon ami, Cole. Je ris franchement alors qu’il commença à le traiter de tous les noms, je n’allais pas lui en vouloir, moi-même ne comprenait pas ce à quoi Cole jouait. « Non il n’y a pas de malaise ne t’en fais pas. C’est un ami en effet, mais je suis comme toi en ce moment, je ne trouve pas que son comportement reflète ce qu’il doit de représente », l’excellence et l'élégance, « je le lui ai d’ailleurs fait remarqué ». Il accepta la proposition que je lui fis, nous n’étions qu’en début d’après-midi mais j’avais pour habitude de me dire qu’après tout ce n’était qu’un verre d’un vin, comme pour me voiler la face quand à ma consommation excessive d’alcool. Je lui servis alors un verre avant de le lui apporter. Il s’inquiétait de savoir s’il me dérangeait et très honnêtement à part essayer de chasser les moustiques qui envahissaient ma chambre, je ne faisais pas grand-chose. J’avais connue plus festif comme ambiance, mais je n’avais pas vraiment le cœur à la fête, je ressentais en ce moment un mélange de colère, de déception, de nostalgie et de mélancolie. Cela ne se voyait pas derrière mes sourires insolents, mais j’avais toujours procédé ainsi : un tonne de tourments cachés derrière des sourires. « Tu ne me déranges pas, puis pour tout avouer si ta présence m’avait importuné. Je t’aurai simplement claqué la porte au nez », le ton calme, énonçant simplement une vérité, je n’étais pas du genre à m’encombrer de compagnies qui ne m’intéressaient pas. Je laissai échapper un petit rire amusé lorsqu’il confessa qu’il en oubliait les bonnes manières, il ne pouvait pas dire plus vrai, depuis son arrivé, son attitude n’avait pas été des plus correctes. Sans colère aucune, je lui dis de façon insolente «tu as au moins l’honnêteté de le reconnaitre », mon impertinence finira sans doute par causer ma perte. Je lui tendis la main, en la serrant poliment avant de me présenter « Gabrielle Lloyd Ferguson, enchantée » je lui souris sincèrement avant d’ajouter « mais tu peux juste te contenter de Gabrielle, je suis en cinquième année de droit ».  Je m’installai ensuite en face de lui, m’asseyant sur le bord du lit avant de croiser délicatement les jambes. «Et toi alors ? Je ne voudrais pas accaparer ton temps, tu n’as rien de prévu à part boire du vin avec moi de si bonne heure ?  », Il était plutôt pas mal dans son genre, un peu rustre mais plutôt pas mal. J’avais du mal à croire qu’il n’avait aucune activité prévue, aucune demoiselle à séduire, ou aucun ami avec qui explorer la Jamaïque. Ou peut-être était-il comme moi, qu’il n’avait pas le cœur assez léger pour ce genre de choses.
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Effectivement, Sloan n'était pas vraiment du genre à se formaliser avec les bonnes manières ou l'éducation. A la base, il venait du Bronx, d'un quartier où il fallait faire ses preuves pour pouvoir exister. De mauvaises fréquentations avaient conduis le jeune homme dans un camp de redressement en France donc autant dire que les petites manières de bobos, il n'en avait rien à faire. Simplement, il n'avait pas le choix. Son langage s'était adouci et son comportement calmé. Il n'avait pas d'autre choix que de renier ses origines pour espérer garder sa place d'Eliot. Ne vous y méprenez pas, il faisait beaucoup d'efforts pour s'intégrer mais des fois, il lâchait prise et avait juste envie qu'on lui foute la paix avec le luxe et le politiquement correct. « J'avoue, il arrive que ma spontanéité me fasse défaut mais j'aime pas faire dans le conventionnel, si tu vois c'que je veux dire. » répondit-il, le rictus délicatement installé sur le coin de ses lèvres. Sloan n'aimait pas faire ce qu'on attendait de lui, il n'aimait pas être prévisible. Aussi, lorsqu'une jolie fille se présenta à lui, il préférait jouer la carte du naturel. La brunette appartenait à ce monde si superficiel qui n'était pas le sien mais il fallait bien avouer qu'elle avait de la classe et beaucoup de charme. Il la regarda s'approcher de lui pour lui tendre sa main. Machinalement, il vint la saisir. Elle se présenta et, comme à son habitude, il n'en fit qu'à sa tête. « Va pour Gabi. » dit-il en rigolant. Cette fille n'était surement pas très à l'aise avec les familiarité et c'était amusant de la taquiner un peu, de la troubler légèrement. Gabrielle recula et alla s'installer sur le bord du lit, croisant malicieusement ses jambes. L'Eliot serra sa mâchoire en entendant sa question. « Je ... » bredouilla-t-il avant de se racler la gorge et de rigoler. Il détourna son regard deux secondes puis le reporta sur elle. « Pour être tout à fait honnête avec toi, j'avais l'intention de passer une journée au calme. J'pensais passer un bon Spring Break mais les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu. J'comptais me rapprocher d'une fille mais elle me fuis comme la peste. Aujourd'hui ils ne proposaient rien d'extraordinaire comme activité donc nan, rien de prévu en ce début d'après-midi. » dit-il avant de se pencher vers l'avant et d'attraper le verre qu'il vint lui tendre. « Merci ! » insista-t-il, histoire d'être poli. Ca l'amusait. Sloan vint s'installer confortablement dans le fond de son siège et regarda le liquide à l'intérieur de son verre. « Mais tu vois, j'suis pas mécontent d'avoir tapé à ta porte. Je ne connais pas beaucoup les Eliots, c'est l'occasion pour moi de renouer le contact avec ma confrérie. » se livra-t-il, sans aucune retenue. Et puis si on lui avait dit que les filles étaient aussi jolies, il s'en serait préoccupé davantage. Gabrielle le toisa du regard et il ne pu s'empêcher d'afficher un petit sourire malicieux. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il leva son verre vers elle. « Aux cas désespérés que nous faisons. » rigola-t-il avant d'apporter son verre à ses lèvres. Le délicieux liquide vint ravir tous ses sens. Putain, ce n'était pas de la piquette qu'elle lui avait servit là. Mais bon, il allait se garder de le dire sinon il allait la faire fuir. Le beau-père de Sloan lui avait apprit l'art rigoureux de l'oenologie mais il n'aimait pas étaler sa science. Il garda le verre dans ses mains et la regarda. Bordel, elle avait de jolies yeux et un regard assez tendre. « Alors dis-moi ma belle. » Ouais, il aimait bien les petits surnoms. Il était ainsi, naturel. « Explique moi un peu c'qui se passe chez les Eliots. Je t'avoue que j'suis un peu largué, j'ai pas tout suivit. On entend de tout sur tout le monde et notamment sur Cole. J'suis incapable de savoir ce qui est vrai. D'habitude j'me mêle pas trop de tout ça mais là tout le monde en parle, j'ai l'impression que ces histoires nous font défaut. L'autre coup, un Mather m'a limite attaqué, j'ai pas su quoi lui répondre parce que baah finalement, j'suis au courant de rien. Du coup j'me suis énervé après lui. » finit-il par dire en rigolant. Sloan apporta son verre à la bouche pour en boire une nouvelle gorgée. Fort bien bon ce breuvage.
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Visiblement il n’appréciait pas mon prénom en entier, puisqu’il opta pour « Gabi », je lui souris avant de hausser légèrement les épaules « va pour Gabi alors, si cela peut te faire plaisir ». Il était rare que les personnes qui m’entouraient m’appellent par mon prénom entier, même si en l’occurrence, je trouvais que Gabi faisait un peu petite fille. Installée sur le bord lit, les jambes croisées, je me tenais droite sans paraitre raide. Il fallait croire que peu importe ce que je faisais, la situation dans laquelle j’étais ou encore la personne avec qui je me trouvais, je ne pouvais pas me détacher de l’éducation que l’on m’avait inculqué. Snob ? Je ne sais pas si je l’étais vraiment, mais pour sûr, ma façon de parler, de marcher, de m’habiller et de me tenir, ne laissait aucun doute quant au milieu auquel j’appartenais. Lui était différent, plus spontané et de ce que j’en avais vu, il ne prenait pas le temps d’y mettre la forme quand il voulait dire quelque chose. Cela aurait pu être ennuyant, comme ça l’est parfois avec ces personnes qui pensent que le manque d’éducation est représentant  d’une force de caractère. Lui ne sur jouait pas, il n’en faisait pas trop, c’était ce qu’il était et puis c’est tout, il ne se mentait pas et ne mentait pas aux autres. Alors je ne m’en offusquais pas plus que ça, il était rustre et moi j’étais plus … délicate, les plus belles rencontres venaient parfois des contrastes les plus saisissant, tant que les contrastes restaient de mon milieu, cela m’allait.  Puis malgré ses manières qu’il lui fallait revoir, il ne m’avait pas fait si mauvaise impression. A ma question il hésita et, attentive, je pris le temps de détailler ses réactions, la façon dont sa mâchoire s’était resserrée, dont ses muscles s’étaient crispés  et comment l’assurance qui se dégageait de lui s’estompait un peu. Sa présence dans ma chambre et non pas dehors entouré de personnes étaient sans doute dû à autre chose qu’à la peur d’attraper une insolation visiblement. Son regard revint vers le mien et je plongeai mes yeux dans les siens, écoutant calmement ce qu’il me disait, il s’agissait d’une fille … évidemment qu’il s’agissait d’une fille, il s’agit toujours d’une fille. Il porta ensuite un toast, à nous, aux cas désespérés et l’espace de quelques secondes, je fus troublée. S’il savait à quel point j’étais un cas désespéré, à quel point les relations avec les gens, avec le monde, relevaient du défis pour moi. Je levai mon verre vers lui, essayant de cacher mon trouble le mieux que possible avant de le porter à mes lèvres et de boire une petite gorgée. Puis, comme pour tromper son attention,  je rigolai légèrement, me moquant gentiment « c’est donc d’une demoiselle qu’il s’agit … », elle fuyait selon ses dires. La fuite, voilà un sujet que je ne connaissais que trop bien pour l’avoir expérimenté à plusieurs reprises. Je n’étais pas un modèle de courage dans mes relations sentimentales et souvent, je fuyais quand cela devenait trop sérieux. Par peur de l’abandon, par manque de confiance mais surtout parce que j’avais un besoin excessif de tout contrôler et qu’en amour, on ne contrôlait jamais rien. Un léger sourire en coin orna mon visage « Il y a quelque chose que tu ne me dis pas … une fille ça ne fuit pas juste comme ça », bien sûr que si, j’en étais la preuve vivante « pour qu’elle raison te fuit elle ? J’espère que cela n’a rien à voir avec tes manières parce que si c’est le cas je veux bien te donner des cours particuliers si tu le veux  » lui dis-je dans un rire, amusé, me moquant gentiment de lui, dédramatisant un peu la situation. Si lui était un cas désespéré, ses manières l’étaient aussi … désespérément inexistantes, puisqu’il se risquait même à m’appeler ma belle. Au moins, sa spontanéité avait le don de me faire sourire. Le sujet de la Eliot revint sur le tapis, aaah la Eliot, cette famille complètement dysfonctionnelle mais que j’aimais beaucoup trop. «De ce que j’ai compris, notre vice-président sort avec une jeune fille récemment démathérisée et qui … de surcroit se pense tout permis.   » Complètement subjectif comme propos, Lucky m’avait fait très mauvaise impression à me parler alors qu’elle ne m’intéressait pas et à essayer de ruiner ma réputation. Comme si ma vie n’était pas assez compliqué pour qu’elle puisse essayer de venir jouer l’intéressante. « Ensuite, il y a l’histoire avec Agathe qui m’échappe complètement je t’avouerai, mais cette fille s’est apparemment plaint du comportement de Cole à son égard. Peu importe la véracité de ses propos, Cole aurait dû faire preuve de plus d’élégance en lui parlant ». Je n’aimais pas la vulgarité, les jurons, le manque de galanterie et d’élégance. J’étais de celle qui pensait, que l’impolitesse n’était pas nécessaire pour exprimer le mépris et que tout, y compris les insultes, pouvait se faire avec un minimum de classe. « Enfin comme tu vois … la Eliot est une grande famille dysfonctionnelle  », ponctuais je, amusée.
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Sloan était un grand bavard, il parlait beaucoup et bien souvent pour ne rien dire. Pipelette dans l'âme, il avait ce besoin de tout commenter et de donner son avis sur ce qui pouvait bien l’entourer. Parler de manière superficielle était son dada mais lorsqu'il fallait se livrer, il faisait un peu moins le malin. Aussi, lorsque la petite Gabrielle lui demanda pourquoi il n'était pas occupé en ce début d'après-midi, il hésita quelques secondes avant de répondre. Effectivement, il s'agissait d'une fille, quoi d'autre sinon. L'Eliot n'avait plus la notion du temps, il ignorait quelle heure il pouvait bien être. Cet oiseau de nuit ne savait pas s'il était onze heures ou trois heures. Il n'avait pas mangé depuis hier soir et semblait vraiment être déconnecté de la réalité. Ce Spring Break n'était qu'une succession d'échec et ça le peinait profondément. Il rageait de la tournure que pouvait prendre les choses et ne savait plus quoi faire pour arranger les choses. Lorsque la brunette vint lui donner une petite leçon, il la regarda en fronçant les sourcils. Elle avait peut-être raison. Les filles ne fuyaient pas sans arrière pensée. « A vrai dire, j'en sais rien. Je n'ai jamais compris les femmes et ce n'est pas maintenant que ça va changer. » commença-t-il en rigolant. Sur ce coup-là, il n'avait pas vraiment tord. Les femmes étaient de vraies énigmes pour lui. Un jour blanc, un jour gris et un autre jour noir. Il ne savait jamais sur quel pied danser avec la gente féminine. « Tu serais prête à te sacrifier pour m'offrir des cours de bonne manière ? Tu es attachée à tes principes à ce que je vois. Vas-y, j'te mets au défi de faire de moi un gentleman. » siffla-t-il. Sloan la provoquait gentiment. Il savait parfaitement faire preuve d'une bonne conduite et avait un certain don pour s'adapter au milieu qui l'entourait. Tout dépendait de son humeur. Il joignit son rire au sien dans une légèreté appréciable. Le jeune homme vint parler de la Eliot House. Gabrielle semblait tellement concernée par la confrérie, c'était l'occasion ou jamais d'en savoir un peu plus sur ses membres. Il l'écouta parler, un rictus sur le bord de ses lèvres. Lorsqu'elle eut terminé de parler, il vint déglutir. « Tu as une façon très courtoise de dire les choses Gabrielle. » lança-t-il, ne la quittant pas des yeux. « Une grande famille dysfonctionnelle, tu n'as pas tord. Pour Lucky je suis vaguement au courant, c'était une Mather avant ? Elle aurait donc quitté sa confrérie pour lui ? Sans doute pour éviter de le mettre mal face au reste des Eliots ? Enfin perso, c'est comme ça que je vois le truc. Elle doit vraiment être accro cette meuf. » dit-il sans réfléchir. Il bu une gorgée de vin avant de se redresser et le poser sur la table basse juste devant lui. « Agathe je ne la connais pas du tout. J'connais plus personne, j'ai l'impression que la Eliot n'est plus celle que j'ai connu il y a quelques années. J'me trompe surement. » Après tout, de ses membres, il ne connaissait plus que Noah, Jonathan, Aymalyne, Clary et d'autres dont leur présence lui échappait à cet instant précis. Il croisa les bras contre son torse et se cala dans le fond de son fauteuil. Sloan était plutôt bien ici, la présence de Gabrielle semblait le canaliser un minimum. Il s'était calmé sans même s'en rendre compte et semblait être à trois mille lieux de sa bipolarité. Il allait parler lorsque le bruit d'une sonnerie de portable se fit retentir. Il afficha un large sourire. « Ah, c'est le petit ami jaloux qui m'a vu rentrer dans ta chambre ? » demanda-t-il sur un air totalement innocent. Le petit Bushnell allait à la pêche aux informations. Bah quoi ? Gabrielle n'était pas repoussante. Il fallait dire les choses telles qu'elles étaient.
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Une conduite impeccable et une classe omniprésente, certains pouvaient trouver ça coincé, alors que pour moi, l’élégance n’avait pas de prix. Je portais continuellement un masque de politesse sur mon visage de diablesse. Alors évidemment, j’avais une façon très courtoise de dire les choses, de parler de la Eliot malgré la crise qu’elle traversait. A vrai dire, je ne savais pas m’exprimer autrement malgré le mépris que je pouvais ressentir envers cette Lucky et la déception concernant le comportement de Cole. Alors pour sûr, si ses difficultés en amour venaient d’un manque d’investissement concernant ses manières, je pouvais sans aucun doute palier à ce manque. Cependant je me doutais que s’il faisait partie de la EH, c’était qu’il connaissait les codes qui régissaient notre monde, il choisissait juste de les ignorer présentement. Quant à sa confession concernant la complexité de la gente féminine, je laissai un échapper un petit rire avant de lui dire « avoue que si nous n’étions si énigmatiques, ce serait beaucoup moins amusant ». Je ne savais pas si énigmatique était le mot, parce que je bénissais le ciel de ne pas éprouver de sentiments ambiguës pour les femmes. A l’idée seulement d’imaginer avoir à gérer une autre moi, je me disais que les morgues seraient sans doute beaucoup plus pleine que maintenant. Quelques fois je ne me comprenais même pas moi, c’était dire à quel point nous, femmes, nous pouvions être incohérentes et incompréhensibles. Nous revenions aux soucis de le Eliot, j’espérais que tout ça n’allait pas aller plus loin, que nous n’allions pas finir divisés et que la maison, malgré la crise qu’elle traversait, allait résister en ressortir plus soudée et plus forte. Il avait raison, la Eliot n’était plus ce qu’elle était. Je m’apprêtai à acquiescer à ses mots lorsque la sonnerie de mon téléphone se fit entendre. J’espérais seulement qu’on ne m’invitait pas à une quelconque activité, je n’en avais aucunement l’envie. Je me penchai un peu pour saisir mon téléphone et je ne pus réprimer ce rire amusé, lorsqu’il me demanda s’il s’agissait de mon petit ami jaloux « je ne joue pas à ce genre de jeux » aux  jeux de l’amour auquel je ne comprenais souvent strictement rien « enfin, je veux dire que je n’excelle quand il s’agit de faire preuve de sensiblerie et de sentiments ». Si j’étais quelqu’un de plutôt chaleureux et de très tactile, je n’étais pas très douée quand il s’agissait de mettre des mots sur ce que je pouvais éprouver. Je baissai les yeux sur mon téléphone, voyant le message général qui avait été envoyé aux membres de la Eliot. Je poussai un soupire blasé « il s’agit des sanctions concernant notre Vice-président » avant de me déplacer vers lui, m’installant alors sur l’accoudoir du fauteuil sur lequel il était assis, histoire de lui montrer le message. « Comme tu peux le voir c’est officiel, Cole est mis à pied » je grimaçai intérieurement en pensant aux plans complètement tordus que Cole allait mettre en place pour se venger. Parce que le connaissant, j’étais certaine qu’il n’allait pas en rester là. Je levai la tête vers Sloan avant de lui glisser légèrement amusée « cela ne doit pas être pour te déplaire, étant donné comment tu portes Cole dans ton cœur  ». J’avais pu en effet remarquer, depuis le début de notre conversation, que ces deux-là n’étaient pas les meilleurs amis du monde. « Pour le coup … je ne sais pas si j’aurais préféré que ce soit un petit ami jaloux », histoire de dédramatiser un peu, même si l’idée de voir la Eliot dériver complètement me peinait réellement. A part eux, à par mes amis, je n’avais personne et je n’étais pas certaine de pouvoir supporter la pression de mon monde sans avoir le soutien de personnes qui vivaient la même chose que moi.
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