livanka » rock'n'roll

Don't care about a reputation
Must be living in the wrong generation

ft. Liam & Ivanka

« Je te sers la même chose Kenway que d’habitude ? » Telle est la première chose que j’entends en allant poser mes fesses sur l’un des tabourets face au comptoir. Il est sans doute trop tôt pour bien des personnes mais ce n’est pas mon cas, il n’est jamais trop tôt pour une bonne bière. J’aime venir dans ce bar, il est l’un de ceux que je préfère à Boston et pas seulement parce que j’y ai croisé une charmante personne à plusieurs reprises, mais aussi parce que la bière qui est servie ici et toujours excellente. Ainsi, j’acquiesce à la question que le barman me pose tout en ôtant ma veste pour la poser sur le tabouret à côté de moi. L’endroit est plutôt calme ce qui ne me surprend pas tant que ça vue l’heure. Dans le fond, un écran plat diffuse les dernières informations sur les matches joués la veille et je le regarde sans vraiment le faire. Être ici, dans un bar qui mélange odeurs d’alcool et de bois, j’ai l’impression d’être dans mon pays natal, de retour en Angleterre. « T’as l’air ailleurs. » Je tourne la tête et pose mon regard sur William – le barman – qui pose mon verre de Guinness devant moi. J’attrape ce dernier et en boit une gorgée avant de prendre le temps de lui répondre. « Uniquement parce que je m’attendais à tomber sur quelqu’un en particulier. » Et c’est la vérité. Si je ne suis jamais contre le fait de boire une bonne bière fraîche malgré les températures encore assez basses sur Boston, je suis venu dans ce bar principalement pour la revoir elle, celle que je vois à chaque fois que je viens ici et qui a su attirer mon attention – comme pas mal de femmes, je dois l’avouer. « Tu sais : un mètre soixante-trois, brune et un accent slave ? » Une description plutôt détaillée si mon met de côté que j’ignore encore son prénom. J’aurais pu faire des recherches, je suis plutôt bon pour ça mais non, je préfère laisser les choses se faire naturellement. « Elle ne devrait pas tarder. » Je fronce les sourcils ne sachant s’il dit ça parce qu’elle est une habituée ou s’il la connait bien. Qu’importe, je me reprends aussitôt et j’acquiesce en buvant ma boisson en reportant mon attention sur l’écran avec une légère impatience à l’idée de la revoir.

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LIAM S. KENWAY

Je ne suis pas arrivée à Boston les mains vides. Mon paternel avait en effet acheter quelques petites entreprises afin que j'ai de quoi à faire pendant ma disparition de Russie. Ce dernier misait surtout sur l'argent, tout comme moi. Il avait fait l'acquisition d'un petit pub à Boston, où se trouvait mon local de tueuse à gage au troisième étage. Il était hors de question que quelqu'un puisse venir me déranger, surtout pas en un temps pareil. J'avais fait un petit arrêt au spring break afin de me changer les idées mais le fait que Ariel ose m'avouer un truc, m'avait mise dans tous mes états. Alors Arthur sortait avec une certaine Oswald. Intéressant puisque c'était ma principale cible, celle que je devais abattre pour m'attaquer à son grand père qui n'avait donné aucun sous à mon père. Bien sûr, mon ex comptait pour moi sauf que je devais mettre mes sentiments de côté et de faire comme si je ne me souciais de rien. Dans quelques minutes, j'allais descendre le grand escalier pour me rendre derrière le comptoir du bar afin de servir quelques ivrognes. Certains n'osaient pas me défier puisqu'ils étaient au courant de quoi j'étais capable, de comment je faisais lorsque quelqu'un m'importunait. Comme à cet instant. Plaquant donc le revolver contre la tempe de l'homme, je fis un léger sourire. « Tu crois tout de même pas que je vais te croire Ronald, tu me prends pour une idiote ? Je t'ai demander un service et c'est comme ça que tu m'aide ? » L'homme était ligoté sur une chaise. C'était comme ça lorsqu'une personne osais me désobéir. Je lui avais prêté de l'argent en échange d'informations sur cette petite Oswald et voilà qu'il arrivait sans rien. « J'suis désolée mademoiselle Zakhraov, laissez moi un peu de temps. Je vous jure que je reviendrai demain avec des informations. » Roulant les yeux, je croisais les bras contre ma poitrine. « T'as de la chance que ce soit mon heure pour travailler ce soir, sinon je te jure que tu aurais perdu ta tête. » Dis-je en laissant ce dernier sur la chaise, lorsque mes hommes de main vinrent à s'en occuper, je refermais la porte derrière moi. Marchant le long du couloir, j'arrêtais dans l'une des pièces pour pouvoir poser l'arme dans un des bureaux et ouvrir le garde-robe. Enfilant une robe moulante noir, je replaçais un peu mes cheveux derrière mes épaules et déposais du rouge à lèvres. C'était comme si rien ne s'était passé. Il était hors de question que quelqu'un puisse découvrir ce terrible secret qui hante mes jours puisque sinon la vérité ne serait pas belle à avaler. Descendant donc les escaliers, William m'arrêtait dans ma course. « T'as un admirateur qui t'attends. » Me dit-il en pointant l'inconnu qui venait toujours dans mon bar lorsque je servais ces alcooliques. Hochant la tête, j'enfilais mon tablier et m'approchais donc de lui. « À ce que j'ai entendu, on me cherche ?. » Léger sourire charmeur sur les lèvres, posant mes coudes contre le comptoir en faisant exprès de dévoiler mon décolleté.

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ft. livanka

Pourquoi je suis ici est une excellente question. Je suis venu poussé par mon instinct dirons-nous ou peut-être simplement l’envie de revoir une certaine personne. Ce genre de chose m’arrive rarement, mais ça arrive durant ce que j’appelle mes coups de cœur. Puisque je ne suis pas le genre de type qui aime coucher avec chaque femme que je rencontre, j’aime avoir des relations uniquement avec des femmes qui me plaisent. Oh c’est souvent que l’histoire d’une nuit ou deux, principalement pour le sexe, mais il arrive que ça soit pour quelque chose de plus sincère parce qu’au fond je suis un éternel romantique. Ou presque. Je mentirais si je disais que cette femme que j’ai croisé dans ce bar ne m’a pas tapé à l’œil et je mentirais tout autant si je disais que ma présence ici n’est pas en parti dans l’espoir de la croiser. Entendre le barman m’assurer qu’elle allait arriver m’enchante plus que ce à quoi je m’attendais et je m’empresse de boire et de me concentrer sur autre chose pour oublier. « À ce que j'ai entendu, on me cherche ? » Ma bière toujours à la main, je tourne la tête vers cette voix à l’accent slave que je reconnais sans mal et mon regard dérive très rapidement de son visage à son décolleté. J’en oublie aussitôt toutes pensées rationnelles et mets trop longtemps à mon goût à relever les yeux vers elle. « C’est vrai. » J’avoue en adressant un sourire à la jeune femme même si mon regard semble vouloir encore tomber sur son décolleté à croire que mon cerveau n’est pas celui en charge pour le moment. « Ça fait plusieurs jours que je pensais passer. Je trouvais bien dommage de ne pas connaitre le prénom d’une aussi charmante jeune femme. » Je hausse innocemment les épaules. Oui c’est parfaitement normal de se pointer dans ce bar juste pour apprendre son nom, ça ne donne pas du tout l’impression d’être un obsédé. Je me retiens de secouer la tête en soupirant face à ma stupidité, à la place je continu de lui adresser mon sourire charmeur en essayant de ne pas trop baisser les yeux.

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LIAM S. KENWAY

Posséder ce pub, ne m'empêchait vraiment pas d'exercer mon métier en toute discression. La personne qui osait monter ces escaliers en étant curieux, allait avoir la frousse de sa vie. Bien sûr, j'étais en étroite relation avec la ville puisque mon père connaissait très bien le chef de police alors ils ne pouvaient en aucun cas débarquer dans mon immeuble pour pouvoir arrêter certains de mes hommes. Si ça devait arriver, mon paternel serait loin de rigoler et viendrais jusqu'ici afin de pouvoir mettre les choses en ordre. Il était hors de question qu'il puisse m'approcher puisque j'étais au courant que ça n'allait pas très bien se passer. Lorsque le barman s'est approché de moi afin de m'admettre que j'avais un admirateur, je relevais le regard vers le parfait inconnu. Je m'étais informée à son sujet. Je connaissais son prénom d'ailleurs. Liam Kenway, le fameux garde du corps de Arthur. Voilà pourquoi je restais dans l'ombre quand il s'agissait de mon prénom. Il était hors de question que mon ex puisse être au courant de mes mauvaises intentions vis-à-vis ce beau brun. Ayant donc ce même sourire charmeur contre mes lèvres, je m'approchais de lui avec un verre à ma main. Le pub était tout de même calme à cet heure-ci, heureusement puisque je n'avais pas vraiment envie de me prendre la tête avec qui que ce soit. « C’est vrai. » Gardant mes coudes bien encrés contre le comptoir du bar, je pouvais apercevoir que Liam ne me regardait plus dans les yeux mais bien dans mon décolleté. Évidemment, c'est le but. Personne ne pouvait résister à une vue pareille. « Alors, qu'est-ce que je te sert mon beau. » Dis-je avant de me redresser. Posant le verre contre le bois, je relevais le regard vers mes hommes qui passaient en face de nous deux. Agrippant presque Ronald par le collet, je savais ce que cela voulait dire. « Ça fait plusieurs jours que je pensais passer. Je trouvais bien dommage de ne pas connaitre le prénom d’une aussi charmante jeune femme. » En temps normal, je lui aurais remis la monnaie de sa pièce pour les regards excessifs qu'il osait fait en direction de mon décolleté mais pour cette fois-ci, c'était une toute autre réalité. Je me suis promise de rendre la vie de mon ex, infernale et c'est ce qui allait arriver. « Solveig. Je suppose que je devrais savoir le tient aussi. » Clin d'oeil, je tentais de mettre toutes les chances de mon côté. J'avais souvent vue cette bouille dans mon pub, sauf qu'après maintes discussions il ne connaissait toujours pas mon prénom, enfin, mon faux prénom. Arthur lui avait sans doute parler de mon cas et il était hors de question que je puisse faire foirer ce plan. Depuis notre petite engueulade tous les deux en message texte concernant Oswald, je suis au courant qu'il n'allait pas me laisser faire aussi facilement. Il avait presque le même tempérament que moi et c'est bien pour cette raison que je ne le laissais pas indifférent.

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ft. livanka

Va-t-elle me prendre pour un psychopathe ou me trouver mignon mais un peu lourd ? C’est la question qui me vient tandis que j’essaye de ne pas laisser mon regard trop dériver vers son décolleté. Quelle idée de se tenir ainsi devant un homme aussi ? Nous sommes faibles, une paire de seins et c’est la fin du monde pour nous … ou du moins la fin de toute volonté. Mais, à bien la regarder, je me risquerais presque à dire qu’elle le fait exprès seulement j’ai un peu peur de prendre mes désirs – oui rien que ça – pour des réalités. J’essaye de faire disparaître mon début de désarroi derrière mon sourire et je souhaite que ça fonctionne. « Alors, qu'est-ce que je te sers mon beau. » Mon regard tombe sur mon verre vide. Merde, ma décente est bien plus rapide que ce que j’imaginais mais au moins ça m’assure de ne pas lui rétorquer que j’ai déjà tout ce qu’il faut. J’humecte mes lèvres et plante mon regard dans le sien, joueur. « Et si je te laissais me surprendre ? » J’espère au fond de moi qu’elle ne va pas me sortir le cliché de la Vodka, qu’elle va réellement me surprendre. Je n’ai rien contre cet alcool seulement il est trop tôt pour y aller aussi fort. « Solveig. Je suppose que je devrais savoir le tient aussi. » M’annonce-t-elle. Enfin un prénom à mettre sur ce beau visage, au moins je suis sûr de ne pas être venu pour rien aujourd’hui. « C’est vrai. Liam, aussi irlandais que tu es … russe je suppose ? » Je suis pas mal doué lorsqu’il s’agit d’accent et puis j’ai appris pas mal de choses entre l’armée et mon poste de garde du corps qui servent parfois dans la vie de tous les jours. « Qu’est-ce qui t’as amené dans ce petit coin de pays si ce n’est pas trop indiscret ? Je promets que je ne suis pas un gros lourd, je suis juste très curieuse lorsque je suis intéressé. » Mon honnêteté me perdra. Je lui adresse un nouveau sourire en m’accoudant au bar de sorte à être un peu plus proche d’elle.

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LIAM S. KENWAY

Je dois admettre que de voir un homme, perdre toutes ses armes vis-à-vis une femme, ça me faisait rire plus qu'autre chose. Bien sûr, Liam était mignon et charmant mais je me suis toujours dit de ne jamais tomber dans les filets de la gente masculine quoiqu'il puisse arriver. J'avais mon plan en tête et personne n'allait se mettre en travers de ma route, même pas Arthur. En lui envoyant quelques messages textes, lui admettant que j'avais son meilleur ami dans ma mire, ce dernier ne semblait pas trop approuver ce genre de relation. Il était plutôt furieux de l'apprendre. Qu'est-ce que ça me faisait à moi ? Lui demandant donc ce que je lui servais, je pris l'un des verres se trouvant derrière moi pour commencer à passer une serviette afin de le mettre propre. Pas que mon pub était répugnant, au contraire, seulement que je voulais que tout soit parfait pour ne pas perdre les clients. « Et si je te laissais me surprendre ? » Il entrait dans mes cordes. Je détestais les petits drinks de bourgeois. Dans mon pays, nous n'avions pas peur de mettre de l'alcool dans nos verres. Peu importe qui se trouvait en face de nous. Tant que le plaisir était au rendez-vous. « Je suis une femme remplie de surprise, il faudra t'y faire » Débutant donc ce verre, j'ai dût lui dire un prénom qui me venait en tête. Solveig était le prénom de ma grand-mère maternelle. Évidemment, personne n'était au courant de ça, pas même mon ex. Je n'allais tout de même pas me prendre dans mon propre piège en donnant des indices pareils. « C’est vrai. Liam, aussi irlandais que tu es … russe je suppose ? » J'étais au courant de la personne qui se tenait en face de moi, mais je jouais la fille innocente. « Vrai, à ce que je vois tu as dût faire le tour du monde pour connaître notre culture. Je trouve ça... Très séduisant. » Lui dis-je en balayant mon regard de haut en bas. Une fois le verre terminé, je fis exprès de mettre plus d'alcool que je n'en mettais dans mes précédents verres. Je voulais le voir perdre tous ses moyens, s'amuser et avoir au moins un truc à raconter à ce cher Arthur. « Qu’est-ce qui t’as amené dans ce petit coin de pays si ce n’est pas trop indiscret ? Je promets que je ne suis pas un gros lourd, je suis juste très curieuse lorsque je suis intéressé. » Le voyant s'accouder contre le bar, j'en fis de même. Laissant donc mes doigts frôler son avant bras. « La Russie, il n'y a pas vraiment grand chose à voir là-bas. Mis à part le froid, rien. Puis, je voulais découvrir ce qu'était l'Amérique vu que je n'y avais jamais mis les pieds ici. Je dois admettre que les hommes de Boston sont très séduisants. » Plaquant mes prunelles dans les siennes, je gardais cette petite voix suave.

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« Je suis une femme remplie de surprise, il faudra t'y faire » Je hausse un sourcil, un sourire un peu trop charmeur et un brin amusé au coin des lèvres. Oh je n’ai rien contre les femmes pleines de surprises bien au contraire, du moment que ces surprises sont positives bien sûr. J’aime bien savoir dans quoi je m’engage mais j’aime aussi l’inconnu même si c’est totalement contradictoire. Disons simplement que je préfère savoir si je vais droit vers un mur mais que j’aime les petites surprises agréables sur la route. Bref, aujourd’hui il ne s’agit que de me surprendre avec une boisson même si, je ne peux pas m’en empêcher, je prends cette phrase pour autre chose. Est-ce un sous-entendu qu’elle m’a volontairement glissé ou non je n’en sais rien et je ne le saurais probablement jamais, pas si je ne lui pose pas la question. Mais pour le moment ce qui m’intéresse le plus est de mettre un prénom sur ce joli visage. Solveig, une preuve que je ne me suis pas trompé quant à ses origines slaves – difficilement négligeables avec son accent. C’est un prénom qui lui va à ravir ce qui est stupide à penser mais qu’importe. « Vrai, à ce que je vois tu as dû faire le tour du monde pour connaître notre culture. Je trouve ça... Très séduisant. » Elle me regarde de haut en bas et j’ai ce petit sourire en coin qui montre à quel point je suis satisfait. Elle joue le jeu c’est très agréable, je n’ai pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire mais je sais que me laisser aller de temps en temps ne me fait pas de mal.

« Pas vraiment, je suis simplement très observateur et curieux. » Je lui réponds en haussant les épaules. Les seuls endroits où je suis allé hormis les États-Unis et les pays d’où je tire mes origines sont ceux où j’ai été déployé durant mon temps au sein de l’armée. « Mais peut-être un jour … » Sait-on jamais si l’envie d’aller en Russie me prend parce que très honnêtement si j’ai été habitué au mauvais temps, le froid je ne suis pas un fan. « La Russie, il n'y a pas vraiment grand chose à voir là-bas. Mis à part le froid, rien. Puis, je voulais découvrir ce qu'était l'Amérique vu que je n'y avais jamais mis les pieds ici. Je dois admettre que les hommes de Boston sont très séduisants. » M’explique-t-elle après que je lui ai demandé ce qui l’amène à Boston. J’approuve le début sans pour autant avoir vraiment connu son pays puis mon sourire s’élargit sur la fin alors que je bois une gorgée du verre qu’elle a glissé vers moi. Wouah, c’est fort ! Je retiens une grimace et me rends compte qu’après la deuxième gorgée ça passe plus facilement. « Vraiment ? » Mon regard s’ancre dans le sien et j’humecte mes lèvres en pensant que je pourrais tout aussi bien l’embrasser là, maintenant, mais une part de moi sens que l’alcool ingurgité un peu de temps est la raison de cette pensée. « C’est bon à savoir et je dois dire que je suis pas mécontent que tu sois venue par ici mais je pense que tu t’en doutes déjà. » Parce qu’après tout je fais tout pour la revoir et que, clairement, je suis actuellement en train d’essayer de la faire tomber dans mes filets.

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LIAM S. KENWAY

La plupart des gens me voyaient comme une bombe à retardement. On ne sait jamais à quel moment j'allais exploser. Mon caractère changeait tellement rapidement que j'ignorais jusqu'à quel point je pouvais être méchante lorsque la chance me souriait. C'est bien pour cela que mon père m'avait confié cette mission ultra secrète. Je ne m'attachait à personne et c'est bien cela le problème. Mon cercle d'amitié n'était pas le plus ouvert qui soit. Je charmais les hommes, couchait avec eux si le sort en décidait ainsi et le lendemain je disparaissais comme si de rien n'était. Il était hors de question que ce dernier ait mon numéro de portable sinon ça serait l'horreur. Je ne pouvais pas me permettre d'avoir des centaines de textos ici et là puisqu'ils s'ennuyaient de ma présence. Gardant mes coudes bien encrés contre le comptoir du bar, je pouvais me permettre d'avoir une discussion avec Liam puisque le pub était particulièrement mort à cet heure. Comme il y avait plusieurs personnes qui travaillaient pour moi à l'heure qu'il est, je pouvais me permettre ce petit écart de conduite. « Pas vraiment, je suis simplement très observateur et curieux. » Un garde du corps, ça faisait le tour du monde, surtout quand on travaillait pour Arthur. Bien sûr, la famille royale est l'une des familles les plus prestigieuses de tout le monde entier. Seul petit bémol, ça pouvait être lassant. « Mais peut-être un jour … » Je laissais mes doigts glissés contre ses avant bras, caressant sa peau dénudée de sa chemise. J'étais totalement en mode séduction à cet instant présent et disons que c'était comme si le monde qui nous entouraient n'existaient pas. J'aimais bien garder mon attention vers ma nouvelle proie. « C’est bon à savoir et je dois dire que je suis pas mécontent que tu sois venue par ici mais je pense que tu t’en doutes déjà. » J'avais approcher mon visage près de celui de Liam, sans détacher mon regard du sien. « Je sais remarquer quand je plais à quelqu'un. » Mon unique but était de le charmer le plus possible et de rendre la monnaie de la pièce à mon ex. J'étais ainsi, surtout quand on possédait mon nom de famille. Pour qu'il puisse remettre les pieds ici, c'est parce que je lui avais taper dans l'oeil alors c'est un bon début pour ma part. Mon plan semblait fonctionner comme sur des roulettes. Me reculant donc, laissant un écart, je repris quelque peu mon service avant de donner quelques ordres à mes employés. Il fallait tout de même que cet endroit fonctionne puisque sinon mon père n'allait pas me le pardonner, les affaires c'était les affaires. Après quelques minutes loin de Liam, je revint derrière lui avant de lui souffler quelques mots à l'oreille. « Alors si on rendait les choses plus amusantes ?. » J'avais ce même petit sourire narquois sur les lèvres, prête à toute éventualité. Me reculant de lui, la musique vint à commencer à jouer, de sorte à ce que l'on puisse danser

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ft. livanka

À quoi pensais-je en revenant ici ? Simplement à la voir pour être honnête, obtenir son nom à la limite mais voilà tout. Je suis ravi qu’une discussion entre nous ait été lancée et j’apprécie encore plus le fait de ne pas être le seul à jouer à ce jeu de séduction. J’ai bien conscience de ne pas être repoussant mais je n’en joue que très rarement, je préfère utiliser la parole et l’humour comme armes pour charmer. Il est toujours plus agréable de savoir que l’on plait pour ce qu’on est, pour ce qu’on a dans la tête, que pour son corps. Là j’avoue utiliser les deux parce qu’elle-même a mis son corps en avant. J’ai encore du mal à ne pas dévier vers son décolleté mais je tiens autant que je le peux, y compris lorsque ses doigts effleurent la peau découverte de mon avant-bras. Je déglutis et réprime le frisson que je sens naître au bas de mon dos. C’est agréable, vraiment très agréable et j’ai du mal à le cacher. J’arrête d’essayer d’ailleurs en considérant que lutter est inutile. Cette femme m’attire depuis le jour où mon regard s’est posé sur elle. Il y a des personnes comme ça qui me marquent et vers qui je retourne toujours avec l’envie d’aller plus loin comme avec elle. Son visage tout près de mien, je mords l’intérieur de ma joue pour me calmer. Il me suffirait de me pencher aussi pour frôler ses lèvres qui me font envie.

J’ai oublié que nous ne sommes pas seuls. Son regard ancré dans le mien efface tout ce qu’il y a autour de nous, ne compte plus qu’elle et moi. « Je sais remarquer quand je plais à quelqu'un. » Pour mon plus grand malheur elle s’éloigne et j’en profite pour me redresser et finir le verre qu’elle m’a servi. L’alcool est fort, vraiment très fort, même pour moi. Je sens déjà les effets sur mon corps. Je me sens plus léger et j’ai un peu plus de mal à réfléchir convenablement. Je reste capable de penser mais ça m’est plus difficile. Mon temps de réaction semble se rallonger et je ne la vois même pas quitter l’arrière du bar, pas plus que je ne me rends compte qu’elle a fini par se mettre derrière moi. « Alors si on rendait les choses plus amusantes ? » Je tremble discrètement alors que son souffle chaud vient caresser mon oreille et mon cou. Je me tourne vers elle tandis qu’elle recule. Je descends du tabouret et la rejoins alors que la musique se met en marche. Je m’approche d’elle et ne faisant pas attention au peu de personnes présentes autour de nous, je passe une main sur sa hanche jusque dans son dos pour la rapprocher de moi. « Qu’est-ce que tu as en tête ? » Je souffle alors que je me laisse aller sur le rythme du morceau qui se joue. Debout je suis plus grand qu’elle et ça me permet de garder mon regard rivé sur ses iris. « Est-ce que je me trompe en pensant que tu es bien contente que j’ai fait le premier pas ? Que je sois revenu une fois encore ? » Si c’est le cas je vais regretter de ne pas m’être bougé plus tôt !

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LIAM S. KENWAY

Pour tout vous dire, je fut quand même contente que Liam ait penser revenir dans mon pub. Malgré tout, je devais ne pas faire fausse route en détournant les règles. C'est le garde du corps de mon ex petit copain et il est hors de question que je puisse passer à côté d'une grande occasion comme celle-ci. Lorsque j'avais entendu que Arthur était en couple avec cette Oswald, ça avait fait naitre en moi un désir de vengeance. Lui qui avait toujours été un homme à femme, sans avoir de sentiments envers qui que ce soit, voilà qu'il passait à côté d'une énorme règle. Voilà que je faisais exprès de lui servir un verre puissant en alcool. J'étais au courant que les effets allaient se faire voir plus vite qu'il n'y paraissait et rien qu'à voir sa posture changer, la balle était dans mon camp. Non je ne suis pas une femme qui aime mettre de la drogue dans les verres afin que l'effet soit instantané. Il est mieux de plaire à un homme et de le séduire peu importe la raison. Ayant donc fait le tour du comptoir, je me suis arrêter derrière lui afin de glisser quelques mots à son oreille d'une façon si sensuelle qu'il ne pouvait pas refuser mes avances. Malgré que mon service était toujours actif, je laissais la lourde tâche aux barmans de servir les autres clients. C'est ce qui était bien lorsqu'on est propriétaire. Me reculant donc afin de me diriger vers la piste de danse, je commençais à bouger de façon sensuelle. Je fut tout de même contente que Liam vienne me rejoindre sans broncher. Sentant ses mains sur mes hanches, je fis exprès d'approcher mon corps du sien. « Qu’est-ce que tu as en tête ? » Me mordillant légèrement la lèvre, j'approchais donc mon visage du sien. « Oh, pas grand chose. Je me disais que danser, nous aiderait à faire plus ample connaissance. » Je n'étais pas la meilleure des danseuses, sauf que je me débrouillais. J'aimais jouer la carte de la séduction pour arriver à mes fins et Liam semblait être pris dans mon petit piège. « Est-ce que je me trompe en pensant que tu es bien contente que j’ai fait le premier pas ? Que je sois revenu une fois encore ? » Je passais donc mes bras autour de son cou en faisant signe de la tête que oui. « Bien sûr, tu m'plait bien. » Je suis au courant que c'était un jeu dangereux dans lequel je me suis donnée. On ne savait pas ce qui pouvait arriver par la suite... « Puis, ne me dit pas que tu est simplement revenu parce que tu appréciais mes verres. » Je lui fis un petit clin d'oeil.

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