I found a love
for me
feat. Artwald
«
Arrêtes donc, sinon je repars. » En mordant ma lèvre inférieure je ris à cette réflexion alors que ma main caresse son visage encore si près du mien. Je pourrais rester comme ça jusqu’à la fin de ma vie, vraiment. Le pire est que je ne serais pas contre. Tant pis si je serais totalement en retard à l’hôpital, je ne pourrais jamais dire non à cet homme et il le sait. Sa présence me suffit, ça sera toujours le cas, mais ces moments me donnent sans cesse l’impression d’être complète, de lui appartenir autant qu’il m’appartient. «
Tu ne connais pas cette facette de moi. » Je frissonne sous cette caresse. Sa main est brûlante sur ma peau qui commence à se rafraîchir mais cette morsure est agréable. «
J’ai tendance à être un peu trop spontané quand j’en ai vraiment envie. Qu’importe l’endroit où je me trouve… » Je me perds dans son regard alors que je continue de caresser affectueusement sa joue refusant de cesser ce contact entre lui et moi alors qu’il reste penché sur moi. «
Voilà qui est très intéressant. » Je souffle en glissant mes doigts sur ses lèvres. Arthur sait que sur ce sujet je peux être aussi insatiable que lui, sans doute même plus que lui. Savoir qu’il pourrait se laisser aller comme maintenant n’importe quand et n’importe où est un fait que je vais garder précieusement dans un coin de ma tête et ressortir au moment opportun. Le brun finit par se retirer et se redresser. Un gémissement de mécontentement m’échappe mais je me redresse sur mes coudes pour admirer cet homme qui, oui, est mien. «
Habilles-toi, tu vas attraper froid. », «
Oui, monsieur. » Je lance d’une voix docile en descendant de la table pour attraper mes vêtements et retrouver un tant soit peu de chaleur. «
11 minutes. Il me faut donc 11 minutes pour te baiser, Holmes » Alors que je finis d’enfiler ma blouse, mon regard tombe sur Arthur qui regarde sa montre et je lui donne un coup à l’épaule. «
Te vante pas trop, t’as dépassé d’une minute ! » Je glisse mes bras autour de sa taille et me rapproche de lui. Il me faut me mettre sur la pointe des pieds pour parvenir à l’embrasser. «
Ce soir c’est moi qui m’occuperait de toi et je te préviens que onze minutes ça ne sera pas assez. » Sourire taquin aux lèvres, je l’embrasse encore une fois et me détache de lui à contre-cœur. «
Mais là il faut que j’y aille si je veux éviter de me faire taper sur les doigts. » Quoi que je trouve très amusante l’idée de faire les clapets de Maël-le-dragon mais autant éviter de jouer avec le feu.