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PEROLSQUAD | misfortune is my god

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marin & louve
La jeunesse constitue un extraordinaire élément d'optimisme car elle sent d'instinct que l'adversité n'est que temporaire et qu'une période continue de malchance est tout aussi improbable que le sentier tout droit et étroit de la vertu.

(JOUR 1, 3 MARS) La galère. On vient d’atterrir, et en quelques minutes tout le monde a disparu. Tandis que moi, Ô Génialissime Louve, je reste plantée là. J’ai l’air fine. Je regarde bêtement les trois dernières valises qui défilent, et le tapis qui s’arrête. Rien. J’hésite encore entre chialer sur la dureté de ma vie ou brailler sur le personnel de l’aéroport. Sans ma valise, en Jamaïque, en plein Spring Break, je suis censée faire quoi, au juste ? Je me balade à poil entre les palmiers ? Ca me dérangerait qu’à moitié, j’avoue, mais n’empêche que ça me gave. Je souffle si fort que je pourrais provoquer une tempête, alors que mes sourcils restent méchamment froncés. A la limite de sauter au cou du premier passant pour passer mes nerfs. Je finis par me dire que le mieux reste encore d’aller à l’accueil de l’aéroport pour faire part de ma mésaventure à ceux qui en auront strictement rien à branler, parce qu’eux, ils ont le cul au chaud. Mais avant ça, et pour éviter tout drame, mieux vaut encore que je choppe quelqu’un au passage. Marin, par exemple. Mais encore faut-il que je lui mette la main dessus. « Pêcheur ! Sors de ta cachette, gros thon ! » Je braille en plein milieu du gigantesque hall, tentant de faire résonner ma voix entre mes mains. C’est pas top mais sait-on jamais, ça pourrait marcher.
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@marin n. perol j'espère que ça te va face
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Les heures d'avions me semblaient bien longues tellement que mon excitation était redescendue, du moins jusqu'à ce qu'on arrive enfin en Jamaïque. J'étais tellement bouillant que je n'étais pas arrivé à fermer l'oeil de la nuit, et pendant que tout le monde dormait, je m'étais amusé tout seul comme un grand à mes petites conneries. Comme réveiller un gosse, piquer une chaussure pour la cacher un peu plus loin, dessiner des attributs masculins sur la main d'un mec ronflant tout ce qu'il pouvait. Tel un gamin, j'avais gentiment vagué à mes occupations. Jusqu'à ce que je pose enfin un pied sur l'île. Maintenant que j'étais réellement en vacances, je traînais jusqu'aux bagages en cherchant ma valise sur ce tapis roulant de l'infini. Une fois repéré, je l'a sortais de ce bordel, la faisant rouler jusqu'aux bus sensés nous emmener à nos logements. C'est alors qu'une voix criarde et familière gronda dans le bâtiment tout entier. c'est qui encore cette.. Je m'apprêtais à gueuler sur cette connasse quand je vis Louve, au loin. Mais qu'est-ce qu'elle branle ? J'espère pas que c'est moi qu'elle appelle. Je m'avançais alors sans aucune hésitation. « Arrête de crier morue. » répondis-je avant de poser ma main sur sa mâchoire et d'appuyer adroitement sur ses joues pour qu'elle cesse de jacasser. « Je sais que t'es perdue sans ton grand frère adoré. » Et je le pensais vraiment. Qu'allait-elle faire sans moi ? Elle pleurait à coup sûr à chaudes larmes m'implorant, me promettant de ne plus m'appeler le thon.

@Louve V. Perol c'est très bien. PEROLSQUAD | misfortune is my god 166564858
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La jeunesse constitue un extraordinaire élément d'optimisme car elle sent d'instinct que l'adversité n'est que temporaire et qu'une période continue de malchance est tout aussi improbable que le sentier tout droit et étroit de la vertu.

Je regarde de droit à gauche et de gauche à droite. Je scrute l’horizon à la recherche de mon con de frère. Con, mais sûrement le seul qui pourra me venir en aide suite à ma superbe mésaventure. Parce que mes vacances commençaient bien. Evidemment, en attendant, ça me donnerait un prétexte pour acheter toute une tonne de vêtements et me faire rembourser la totalité par nos superbes assurances françaises. Ah, le bonheur. Enfin, dans quelques heures en tout cas. J’ai pas eu le temps de sortir un mot de plus de ma bouche que Marineland me tenait déjà fermement la mâchoire fermée. Alors, pour ajouter à ma situation un peu de croustillant, je me suis mise à gesticuler en gémissant, faisant mine de me débattre avec mon agresseur. Ouh, le vilain. Ca a duré près d’une minute, parce qu’il ne m’en a pas fallu plus pour finir par rire. J’ai retiré la main de mon frère en le poussant du mieux que j’ai pu. « Va falloir que tu me prêtes des fringues, mon amour. » Mon amour. L’art de retourner la situation en deux mots et quelques clignements de cils. « Je sais pas ce qu’ils ont foutu, ils ont sûrement revendu ma valise à l’un de mes très nombreux fans. Il a dû donner une sacrée somme pour pouvoir renifler mes strings. Mais en attendant, j’ai même mon maillot. Et je suis pas sûre que me baigner à poil soit une bonne idée pour la santé des concitoyens jamaïcains… » J’ai levé les épaules, l’ai attrapé par la main et tiré vers l’accueil de l’aéroport. Parce que malgré tout, va bien falloir donner l’alerte. « Tu crois que si je dis qu’il y a une bombe dans ma valise, ils vont se dépêcher pour la retrouver ? » J’ai souri, fière de ma super idée.
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@marin n. perol
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Je la regarde en ayant envie de l'emmerder mais son moment de gesticulation me l'empêchait, elle faisait quoi là ? Je vais lui foutre un coup de tête, balayette, ça va la calmer tout de suite. S'échappant de mon étreinte, j'étais surpris de son petit mot d'amour ou du moins je sentais qu'elle cachait quelque chose. Elle ne me surnommait jamais de cette manière pour rien. Levant un sourcil, j'étais dubitatif. C'est alors qu'elle me notifiait qu'elle avait perdu sa valise. Mais quelle boulette. Qu'est-ce qu'on va faire d'elle. « D'emmerde toi. En plus l'air frais et vivifiant ça enlèvera peut être l'odeur que tu traînes. » Répliquais-je en souriant, non mais prêter des vêtements ? Si jamais elle touchait à mes boxers, je les brûlerai. Et je déconne pas. Pas moyen que je puisse les mettre après ça. « Se baigner à poil ? Mais c'est une très bonne idée. Comme ça pas moyen que je te croise sur la plage. Tu seras dans le camps des nudistes. Au moins tu me casseras plus mes coups. » Là-dessus c'était une vraie garce et si seulement ça n'avait été qu'une fois mais non. Faut comprendre que j'ai des envies, des besoins primaires, celui de reproduction sans pour autant en faire un, un gamin. Me laissant traîner de manière blasé, l'idée de la jeune mather raviva un éclair d'excitation dans mon regard. « Chiche ? » Dis-je en arrivant bientôt vers l'accueil. Putain si jamais je faisais ça, je pourrai rayer sur ma liste de choses à faire celle d'effrayer le plus de monde possible. Là, c'est le jackpot assuré. Et j'étais capable surtout de tout en ce début de vacances. A absolument tout pour me sortir de mon ennui de Cambridge. « Après on court ? » Demandais-je pour être sûr de ce plan débile et surtout foireux.
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Je secoue la tête face à sa bêtise et pose ma main sur son épaule, délicatement. JE laisse un léger blanc s’installer dans la conversation avant de reprendre subitement : « T’es sûr de vouloir parler d’odeurs corporelles ? T’es plutôt mal placé pour attaquer ce sujet mon p’tit… » Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Je finis par discuter de la revente de mes fringues et surtout de la perte de mon si sacré maillot de bain. Je suis quand même pas venue ici pour rester coincée dans ma chambre, et à poil c’est pas la meilleure idée de se baigner. Je sais pas ce qu’ils ont, les nudistes, avec leurs délires chelou. Le jour où ils se mangeront un poisson qui va remonter leur système urinaire, ils seront contents, les cons. « Oh, fais pas comme si t’aimes pas que je me fasse passer pour ta meuf quand tu pêches des thons, pêcheur raté ! » Je souris à nouveau. « Tu sais, si je devais me baigner à poil, je risquerais de briser trop de couples… tu sais que personne ne me résiste, pas même tes potes, non ? » Je le taquine, comme souvent. Mais il est vrai que j’ai déjà eu l’occasion de me taper certains de ses potes. A voir si les choses se calmeront avec le temps, mais je préfère rien promettre. C’est trop excitant. Et puis, une idée traverse mon idée. Mauvaise. Et on aurait tout intérêt à déguerpir au plus vite si on sortait ces inepties à l’accueil. « Chiche ! T’es prêt ? J’espère que t’as pas perdu ton cardio… » Je lui tends ma main, attendant une tape en guise de top départ. « Faut surtout pas donner nos noms et je pense qu’il vaut mieux qu’on enfile nos lunettes de soleil, c’est le minimum syndical pour pas qu’on reste à vivre ici sans un rond… » Bah, en même temps, des caméras dans l’aéroport, c’est pas ce qui manque. Et si on donne nos infos, qu’on se montre à visage découvert, en avouant une telle connerie, on risquerait bien d’être recherchés par la justice. Enfin, je suppose qu’ils sont aussi rapides que nos antillais français… Dans ce cas, on peut rester vivre ici trois années avant qu’ils ne se mettent à faire des recherches sur nos identités.
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@marin n. perol
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Elle me taquine énormément, c'est devenu un jeu entre nous. Des piques échangées à n'en plus finir, tellement que j'ai du mal à savoir quand pour la dernière fois une conversation importante à été changé entre nous. On est de grands gamins qui ne grandirons certainement jamais et pourtant ça ne gênait aucune de nous. Sauf Colin peut être. D'ailleurs je me demandais si j'allais le croiser au courant de ce spring break, j'avais tellement peu d'information le concernant que j'étais dans le flou. Mais je ne m'inquiétais pas pour lui. Jamais. C'est un grand garçon. « Moi ? J'ai une mauvaise odeur corporelle ? Tu te fou de moi ? Tu crois que je dépense 100$ pour acheter de la merde. C'est du Armani gamine. » répondis-je en la poussant légèrement pour qu'elle ne me colle pas. Juste pour l'emmerder une fois de plus. « Pour une fois que tu peux être utiles, faut bien que tu me serves à quelque chose mocheté. Et pour ce qui concerne la baignade, je crois d'avantage à la possibilité que tu les aveugles plus qu'autre chose. » Et bim. De nouveau on se tacle parce que c'est nous. Notre manière de fonctionner. Et j'adorai ce genre de chose. Tout comme les plans foireux. « Je vais te traîner ouais. Et je pense qu'on est un peu dans la merde de base à cause des caméras mais je compte sur papa pour effacer tout ça. » Le privilèges d'être riche, faire ce que bon nous semble sans que jamais la situation nous retombe sur le coin de la gueule. La magie. Nous nous avançons prêt de l'accueil, je suis ma soeur dans sa démarche et pose sur mon nez mes lunettes de soleil et je suis prêt à foutre la merde. On se retrouve devant une jolie blonde, les cheveux coiffés dans un chinion et visiblement pas prête à entendre ce qu'on allait lui dire. « Excusez-moi, nous cherchons un bagage spécifique..» commençais par dire en regardant son sourire chaleureux.
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marin & louve
La jeunesse constitue un extraordinaire élément d'optimisme car elle sent d'instinct que l'adversité n'est que temporaire et qu'une période continue de malchance est tout aussi improbable que le sentier tout droit et étroit de la vertu.

J’ai toujours aimé passer du temps avec Marin, les choses tournent souvent au vinaigre en sa compagnie. C’est excitant, quelque part. Il nous en est arrivé, des choses. Ce serait malheureusement trop long que vous en donner des exemples. « Et pourtant. A croire que 100$ ne suffisent pas à retirer cette odeur de putréfaction que tu trimbales partout avec toi… si seulement tu pouvais te sentir, je t’assure que tu changerais tout, tout de suite ! » Je lui lâche un sourire hypocrite en pleine tronche alors qu’il me pousse. Quel connard. Mais qu’importe, il le paiera, à son tour. Œil pour œil, dent pour dent, comme on dit par chez nous. « Je les aveuglerais de ma beauté céleste. Tu sais, beaucoup d’hommes me demandent si je suis une déesse. Des enfers, mais une déesse quand même. C’est mignon, hein ? » J’attends pas plus de trois secondes pour lui expliquer comment vont se passer les choses. Mais je sais qu’il a tout prévu aussi, dans sa tête. J’enfile mes lunettes de soleil et la capuche de mon sweat en l’écoutant. Faudrait pas en plus qu’on capte la couleur de cheveux. « Ouais, mais, elle là-bas, » je fais un signe de la tête pour montrer la nana de l’accueil « elle a pas encore vu nos tronches. C’est déjà ça de gagné ! » Je hoche finalement la tête. Bien sûr que notre père aura tout intérêt à faire se volatiliser les enregistrements des caméras, à moins qu’il ne veuille se retrouver dans de beaux draps par nos fautes. Bon, c’est sûr qu’il nous gueulera dessus pendant trois heures et nous fera payer cher nos conneries ; mais pour l’instant, je suis trop excitée pour m’arrêter alors que l’action est si proche. L’adrénaline monte alors que Marin me suit jusqu’à l’accueil, où se trouve une blonde typique des aéroports parisiens. On se croirait presque à la maison. « Oui, en fait, je vous explique… Il se pourrait que l’aéroport d’où je viens ait perdu une valise quelque peu… importante. Il se pourrait aussi, je suppose tout du moins, que vos collègues des bagages entendent une sorte de cliquetis émanant de ladite valise… Je ne peux pas vous en dire plus, mais j’ai vraiment besoin de cette valise. Vous comprenez, tout ce que je chéris s’y trouve alors… et puis, ce serait relativement risqué de ne pas faire cesser le cliquetis. Ca pourrait entraîner quelques soucis imprévus… face auxquels personne ne pourrait rien faire. Ce serait dommage, n’est-ce pas ? » Je ne parle pas directement d’une bombe, je la laisse réfléchir et s’imaginer ce qui peut bien se trouver dans la valise. Au pire, si elle suppose que c’est une bombe, ce sera sa parole contre la mienne. On est d’accord : j’ai simplement parlé d’un cliquetis. Ca pourrait tout autant être un minuteur pour les œufs, tombé en panne et ne voulant plus cesser de fonctionner, non ? Qu’importe. « Elle est au nom de Manuela Alvarez et vient de Colombie… » Je la regarde, je scrute ses moindres réactions, et je remarque rapidement qu’elle semble commencer à tilter. Je la vois prendre son téléphone en ne nous quittant pas des yeux. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle peut dire, mais au vu de son visage qui se décompose petit à petit en nous fixant, je suppose qu’il vaut mieux se préparer à se tailler…
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@marin n. perol désolée je me suis un peu emportée, j'espère que ça te va PEROLSQUAD | misfortune is my god 1881463262
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Elle me taille encore, et encore. Mais ça ne me blesse pas, d'ailleurs mes répliques aussi envers elle. On rigole, tout le temps. Toujours. Un duo tel batman et robyn. Inséparable. Un peu comme des jumeaux et ce même avec nos trois/quatre ans de différence. « T'as le nez tout le temps bouché, comment tu peux t'en rendre compte franchement ? T'es jalouse de ma parfaite odeur. » répondis-je en souriant en coin, avançant toujours près de l'accueil désormais, du lieu où nous voulions foutre la pagaille, nous amuser un peu. « Ils te mentent. Juste pour que tu les laisses tranquille. La prochaine fois qu'on croise ton ex, je vais l'interroger tu vas voir. » je suis sûr que je vais gagner là dessus tout simplement parce que si c'est un ex, en général, c'est que ça n'a pas marché et qu'il est tellement facile de cracher dans l'eau qu'on a bu que tout le monde le fait. Tous. En y réfléchissant, Denys faisait parti de cette fameuse liste, et même si je trouvais ça bizarre, voir écœurant, je n'avais rien dis. Parce que ça ne me concernait pas, parce que c'était mon meilleur pote, et ma soeur. Pleins de petites raisons pour lesquelles j'avais finalement fermé ma gueule. Mais je suis comme le loup tapis dans l'ombre, si jamais on lui faisait bien mal un jour, je serai là. Et la vengeance sera terrible. Refermant mon blouson jusqu'au cou, les lunettes de soleil sur le nez, nous arrivions enfin devant la jeune femme qui allait certainement nous aider. Pour notre petite connerie. Je commençais ma phrase et laissais la jolie brune la finir pour lui laisser le mérite de notre blague. Après tout c'était son idée. Éblouie-nous Louve. Sort les crocs, fait ton actrice, les projecteurs sont tous sur toi. Les palpitations de mon coeur s'intensifient peu à peu, au fil du monologue de la mather. Je me prépare psychologiquement à prendre mes jambes à mon cou. Le regard de la jeune femme changea progressivement, jusqu'à prendre le téléphone et parler en chuchotant. C'est le moment. Clairement, faut se barrer. J'attrape la main de Louve, et me met à tracer. Comme jamais. Je cours, quittant l'aéroport avec hâte. Les vigiles présents ne comprennent pas, du moins pas encore. Arrivant sur le parking, ma valise à la main, je m'accroupissais derrière l'unes d'entre elles, ne sachant où nous cacher. Et je me mets à rire. « T'es trop con putain, mais j'ai adoré. » Fou rire, je me tiens le ventre en essayant de faire le moins de bruit possible au cas où.

@Louve V. Perol t'inquiète pas. PEROLSQUAD | misfortune is my god 3997999705
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Je conte mes inepties avec beaucoup de sérieux, jouant des mains pour donner plus de substance à mes paroles. Peut-être trop d’ailleurs, au vu du visage de la bonne femme. Il se décompose au fil de mes mots, à croire qu’elle vit le pire jour de son existence, sans doute doit-elle penser que ce sera le dernier. J’en sais trop rien, au fond. Mais j’adore. Pourtant, sur mon visage, on ne remarque pas qu’il n’en est rien. La blonde attrape son téléphone et chuchote, sûrement à deux doigts de tout lâcher dans son tanga. Je sens soudainement la main de Marin s’emparer de la mienne alors que je regarde un dernier instant cette femme. Sûrement qu’elle se souviendra de nous toute sa vie pour la frayeur qu’on lui a causé. Et dans quelques heures, ce sera au tour de Papa Pérol d’entrer en action et de sauver la mise. De ne pas nous laisser entacher sa réputation. Ce serait trop con. Je souris, fière de mes conneries, sans me dire qu’il faudra préparer mon postérieur pour la fessée monumentale que me mettra Colin le lendemain. Ou en tout cas, dès qu’il aura le coup de fil du paternel. Je fais un signe de la main aux vigiles qui nous fixent, pour leur dire au revoir, à la prochaine sans doute, parce qu’il faudra bien rentrer, mais que dans le flot d’étudiants, ils ne nous remarqueront pas. Tout du moins, je l’espère. Loin de moi l’envie de finir en taule ici. Et là, en arrivant derrière notre cachette, je ne peux m’empêcher de m’esclaffer. « C’était troooop bon ! Tellement jouissif, ça m’avait manqué cette sensation ! » J’ai l’impression que ça fait au moins trois ans que j’ai pas fait de connerie en présence de Marin. Ca fait bien moins, certes, mais à mes yeux c’est toujours trop peu. Il m’en faut plus, constamment. « J’espère qu’ils nous capteront pas au retour, et que papa arrangera les choses surtout, sinon… on est moooorts ! » Mon sourire en dit long sur mon état d’excitation. J’arrive même plus à fermer ma bouche, laissant mon haleine putride envahir l’air ambiant. « Bon, faut aussi se préparer à se faire botter le cul par Colin… mais je suppose que t’y avais pensé, à ça, hein ! Va encore falloir que je joue de ma mignonnerie pour m’en sortir… » Tant pis, hein. Le jeu en vaut la chandelle. « D’ailleurs, c’est quel bus qu’on doit prendre ? Avec tout ça, j’ai pas cherché à en savoir plus de mon côté… » Faut quand même qu’on arrive au point d’arrivée. J’ose espérer que, contrairement à moi, il a pris soin de se renseigner à ce sujet. Manquerait plus qu’on le loupe.
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@marin n. perol
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Je respire, encore et encore tentant tant bien que de mal de reprendre cette foutue respiration tout en n'explosant pas de rire. Je fais presque de l'hyper ventilation, et ne peux arriver à me calmer tellement c'était badasse ce moment. Et surtout épique. Certes, on allait se faire botter le cul avec le pied de notre père et surement de notre grand frère mais parfois, de bonnes blagues valent bien ce moment fort désagréable. Et puis j'étais très fort pour faire l'autruche. Me désister. A coup sûr, si jamais il m'appelle, je feindrai la mort pour une bonne sieste des familles. Entre nous, s'ils ne peuvent pas rire de ça, c'est vraiment qu'ils ont un humour de merde. Faut rire un peu. Souriez. Pété un bon coup, la vie en rose vous connaissez ? Je soupire, le corps encore convulsé par les mini crises de rire que je me tape. « Tu peux le cocher dans la liste celle-là parce qu'on pourra certainement jamais la refaire de ci-tôt. » Même si c'est une idée plutôt plaisante de le refaire en France un de ses quatre malheureusement là-bas, c'était pas la même chose. En deux deux, on aurait été plaqué au sol, la tête dans le carrelage, les mains dans le dos et c'est un tour par la case prison sans possibilité de toucher les 2000 euros. « En même temps tu crois vraiment que papa laissera passer ça ? Forcément qu'on aura aucun soucis. Tu le connais. » On le connait. On sait très bien comment ça risque de se produire. Un petite engueulade avec Colin et il nous fera le rapport du chef de famille. Comme d'habitude. Pas de quoi se faire une frayeur. Ça rentrera par une oreille, et ressortira pas l'autre. « Je pense que la petite soeur mignonne suffira pas. Prosterne-toi carrément à ses pieds. Vendu. » Je souriais lui envoyant un clin d'oeil. Etre une fille est parfois largement facile qu'avoir une paire entre les deux jambes. Prêt à parié même qu'elle allait mettre notre très cher grand frère dans la poche et moi me prendre des coups de tatane. « Hein, quel bus ? » J'atterris tout à coup, ne comprenant pas réellement ce qui se passe. Comment ça le bus ? Oh. merde. Le. bus. J'en savais rien, je pensais suivre les gens, me laissant comme les vagues emportées par la fougue du vent. « Je sais pas.. » Je la regarde, comprenant que c'était pas bon du tout pour nous. Je sais que je suis le cerveau du groupe mais là, maintenant, j'avais rien capté. Y'avait plus qu'à se démerder. « Mais c'est toi qui devais regarder. » La mauvaise foie. Enfin pas vraiment. Disons qu'on était con tous les deux cette fois.
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