Le clash des titans (nina)

L'effort que je venais de faire m'avait quelque peu épuisé. Je reprenais donc mes esprits en envoyant encore quelques piques, espérant que la jeune femme m'amuse. J'ai fini mon défi, autant désormais faire quelque chose de plus conviviale, dans le respect du partage, tout le contraire de cet aparté dans lequel je l'avais entraîné de force. Je rebattais mes cheveux vers l'arrière en pensant que j'avais bien besoin d'un petite verre pour faire passer la fatigue qui me menace. Ou ça sent surtout la sieste arriver sur le transat ce tantôt. Sous le soleil. Un peu comme la série ouais. Je pensais me barrer, la laissant complètement énervé contre moi mais il me vient l'envie d'une baiser sur la joue. Un remerciement au moins ? Je demande pas la lune. Juste une maigre consolation pour partir beaucoup plus léger. Un effort, aller ? Mais voyant qu'elle ne voulait nullement de moi, je feignais la surprise, le mal être de ne pas être apprécié par elle. En vérité je m'en branle, mais je crois qu'elle s'en doute. Assez pour se ramener et me foutre une glace sur le coin de la gueule. Hein ? Je comprends pas ce qui se passe tout de suite, sentant seulement ma joue de rafraîchir soudainement. Passant mon doigt au même endroit, je le fourrais dans ma bouche, appréciant l'arôme. Elle me goûte à son tour. Et ne voyez rien de sexuel ici, même si c'est fortement tentant. Ayant une idée, subitement je m'approchais d'elle, posant ma joue collée par la glace sur la sienne. Et sans attendre, je posais ma langue et raflais le tout. « T'es sûr ? Moi je te trouve délicieuse.  » le sourire en coin, je pensais attaquer de nouveau mais cette fois-ci sur le face de son visage, pourquoi pas lui voler un bisou dans ce même temps. Mais elle me semble beaucoup moins dupe. Surtout que ma bave sur son visage doit bien la dégoûter. « Tu sais que dans un autre pays cette échange serait considéré comme un mariage. Donne moi ta main que je t'épouses. » Je pars dans un délire complet parce que la mariage c'est la pire chose au monde et complètement conne à mon sens. Mais ça me faisait marrer. Encore.

le clash des titans — Après ces quelques plaisanteries, Nina n'est toujours pas d'humeur à plaisanter. L'envie n'y est absolument pas. Mais il continue d'insister, réclamant un baiser sur la joue. Ce qui en soit, n'est rien de bien méchant. C'est l'histoire de quelques secondes et si ça peut le faire partir.. mais elle préfère faire les choses autrement et rentre dans un petit jeu. Peut être que ça va la détendre, en même temps. Parce qu'il est hors de question qu'elle reste frustrée pour le reste de la journée. Non, merci. Tu ne vas pas m'atteindre, comme ça. Un marchand de glace, qui se rapproche. Elle en pique une pour en étaler un bout sur la joue du jeune homme avant d'y goûter à l'aide de son doigt. Mais devant elle, c'est un joueur à sa taille. Parce qu'il se rapproche beaucoup trop pour étaler de la glace sur sa joue et d'en lécher le tout. Grimace rien qu'à ce contact, faisant un pas en arrière. Maintenant ? Je te trouve répugnant. Et encore, elle n'ose pas y passer sa main pour essuyer. Du papier, s'il vous plait. Allez. D'accord, tout va bien, ils se lèchent la joue, au calme. Drôle de rencontre. Un cri sortit de sa bouche, un cri de joie. Je n'arrive pas à y croire, mon rêve se réalise ! Autant se mettre dans le rôle de la nouvelle fiancée. C'est le plus beau jour de ma vie mais... où est la bague ? Et une grimace pour accompagner cette interrogation. Non parce que la bague, c'est hyper important, tout comme la taille. Mmh. Jamais, elle ne s'est imaginé, fiancée puis mariée. Ce n'est pas quelque chose à laquelle, elle a envie de penser. Parce qu'elle n'a aucun avis, là-dessus. Tu sais, dans ce dit pays, le mari est prier d'assouvir les besoins de la femme.. et voilà qu'elle en profite un peu mais dans le fond, elle sait très bien qu'il va contourner la chose et c'est peut être pas plus mal. Même s'il est chiant et énervant, il a ce quelque chose qui peut la surprendre à tout moment.

Je ne m'attendais pas à un tel revirement de situation surtout venant de cette râleuse en série qui depuis les débuts n’arrêtaient pas de faire la gueule. Je devais avoir de la chance puisqu'elle semblait se décoincer, les rouages s’entrechoquaient enfin et puis entre nous, je préfère largement me recevoir une glace sur la joue qu'une gifle. C'est tout de même plus sympathique. Je joue le jeu, ne bronche pas puisqu'elle ose enfin se détendre, mais me venge. Parce que je ne laisse jamais impuni les gens, un peu comme un justicier pour moi-même. Forcément, les autres j'en avais un peu rien à foutre. Ou communément appelé aussi la rancune tenace qui s'estompait quand je passais à l'action. Et puis honnêtement, je suis plutôt cool, je pourrai être carrément plus sadique. Une léchouille c'est rien, juste un millier de bactéries et microbes en tout genre. Mais bon, avec elle désormais, on se partageait tout. Trop tard. « Répugnant ? Qu'entends-je ? Qu'ouïes-je ? Tu as la bave d'un Perol sur ta joue, soit-en fier. » dis-je en l'étant tout autant grâce à ma petite manipulation sur son visage. D'ailleurs, elle semblait vraiment dégoutée. Même écœuré et ça me fait rire. Sa tête, ne sachant que faire. Elle se reprend vite, marchant dans ma combine. « Je savais que tu en rêvais. Tu seras la plus chiante des femmes mais soyons fou, je suis fauché. » Je me mets réellement à genoux me rendant compte tout comme elle que je n'avais pas de bague. Merde. Je fouille mes poches, cherchant de quoi et par magie je trouve un bouchon de champagne que je customise rapidement en y ajoutant des filtres tout autour. Habile de mes mains, je finis assez vite et le lui mets enfin à l'annulaire. Je la vois déjà grimacer, mais dans l'immédiat c'est tout ce que je peux faire. Mais elle me surprend une fois encore, me demandant d'assouvir ses besoins. Je suis tellement surpris dans un premier temps que je souris maladroitement. Elle se lâche la petite dis donc. « Si tels sont tes désirs.. j'ai une capote viens on baise. » Je change dans l'exagération de ton en fouillant dans mes poches et sortant la première chose carré que je trouve. Et bien évidemment qui ne ressemble pas à un préservatif. Un porte clé de type lol à l’effigie de Bob Marley. « C'est un moyen comme un autre. » J'haussais les épaules, refourguant l'objet où je l'avais précédemment trouvé.

le clash des titans — Et voilà que maintenant, ils s'adonnent en un petit jeu, vraiment bizarre. De la glace sur le visage et sa langue qui s'y colle.. répugnant et elle ne manque pas de lui dire et de le montrer. Si elle avait su, elle se serait abstenu. Pourquoi j'en serais fier ? Tu... tu es quelqu'un d'important ? Et ses yeux s'écarquille, brille à cette annonce. Non parce que là, ça change tout. Si lui est quelqu'un d'important alors pourquoi devrait-elle le repousser ? Telle une croqueuse de diamant. Ce qu'elle... n'est pas. Si elle doit être dépendante, ça serait de sa maman. Oui, non, ce n'est pas une fierté, non plus. Elle feint la surprise par cette demande en fiançailles, jouant la surexcité, prétextant que c'est le plus beau jour de sa vie. Enfin, c'est ce qu'elle croyait parce qu'elle grimace à ses paroles. Mais de quoi, allons-nous vivre ? Parce que c'est bien beau, l'amour et l'eau fraîche mais qui va lui payer son quotidien ? Et une autre grimace quand il lui remit cette bague, faites à partir d'un bouchon de champagne ou d'une quelconque bouteille. J'espère qu'elle valait cher. Parce que ça peut tout autant rattraper cet oubli de bague. C'est à ce moment qu'elle ouvrit la bouche, prise au dépourvu, surprise par la réponse de l'inconnue. Oui, non, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui balance ça, comme ça. Un rire s'échappe, le regrette parce qu'elle ne veut pas paraître aussi détendu. Non, faut pas qu'elle oublie qu'elle lui en veut et qu'elle est en colère pour avoir pris trop ses aises, avec elle. Alors qu'ils ne se connaissent pas. Mais voilà qu'elle se prend totalement au jeu. Elle secoue la tête, en voyant le dit objet. Dommage, j'allais accepter.. dit-elle d'une petite moue en haussant les épaules. Vraiment ? Bien sûr que non, un peu de retenue, s'il vous plait.

Je pense entrevoir enfin le fond de la jeune femme, elle rigole, me râle dessus peut être mais elle ose sourire enfin. C'est ce que je voulais, qu'elle se lâche un peu, qu'elle me montre ce dont elle est capable. Je ne reconnais pas ici une Eliot, surtout qu'au départ je me faisais passer pour un mather et les relations ne seraient-ce que même cordiale ne sont-elles pas interdites ? Ooooh, elle joue avec le feu la petite bleue. D'ailleurs en me voyant dire que j'étais un Perol et donc un parti plutôt intéressant puisque j'étais le fils du créateur d'un banquier, ses yeux changent, bientôt presque intéressé. La maligne. « Ouais mon père c'est le pape. » lui répondis-je en me foutant clairement de sa gueule. Vu sa réaction, j'étais vraiment obligé pour le coup. Pourtant je suis fier de mon sang, je le cri sur tous les toits, j'ai de l'argent et m'en vante aisément parce que j'allais pas fermer ma gueule pour deux, trois cons. Pas que ça à faire. Les genoux dans le sable, je la regardais, elle, cette jolie blonde que j'épousais faussement. « Je te propose de vivre d'amour, de Whiskys et de champagne. Parce que le bouchon c'est du champagne, oui. Ça paye bien pape. » répondis-je en hochant la tête comme pour appuyer mes propos. Je suis un fêtard alors forcément, l'alcool était de rigueur si on devait se marier. Mais j'en étais sûr, pertinemment même qu'elle ne pourrait tenir face à ma cadence. Suite à ma proposition afin de consommer ce mariage, je me relevais, voyant son expression faciale, surprise, finissant par sourire et oh mon dieu, même rire. « T'es mignonne quand tu ris. » Et une phrase de beauf bien placé, et une. Ou romantique, tout dépend. « Hein ? » Surpris à mon tour, je me mets à rire face à sa réponse à laquelle je ne m'attendais pas. Dis donc, dis donc, ça se lâche tout ça. C'est la fête du slip ? « Je suis entrain de regretter amèrement si tu savais.. » c'était dit sur le ton de la plaisanterie mais ça faisait parti de la réalité. Si je pouvais la ken je serai plutôt content.

le clash des titans — De plus en plus, elle se détend et elle se laisse prendre au jeu. Une approche trop brutal, selon elle mais la suite, mérite une chance. Puis, elle aime jouer avec le feu, c'est ce qu'elle fait si souvent. Voilà qu'elle montre un air intéressé, faussement intéressé. En vrai, est-elle une croqueuse de diamant ? Pas tellement, fais-la vibrer et t'as tout gagné. Et je serais tranquille pour le reste de ma vie ? qu'elle s'interroge, c'est la base. Qu'elle sache au moins, où elle met les pieds. Surtout si, justement, elle vient de l'épouser. La bague aussi, compte dans ce choix et voilà que son sourire s'élargit aux paroles du jeune homme. Les mots qu'il fallait. Il ne manque plus qu'à lui sauter dessus et lui donner un baiser. Beurk, non, elle n'irait pas jusque-là. L'effort est déjà là, pas besoin de dépasser la limite. Tu m'as conquise, tu es chanceux. Toujours plus, toujours dans l'exagération avant d'être surprise par de telles paroles mais de finalement en rire, ce qu'elle pourrait vite regretter mais trop tard. C'est pourquoi, elle décide d'en jouer. Seulement quand je ris ? Vas-y, continue, à lui lancer des fleurs, ça lui fait tellement plaisir. Une légère provocation et un sourire en voyant sa réaction. Oui, la réaction parfaite. Et alors, où sont tes belles paroles ? Oh.. tu m'en vois désolé. dit-elle en mettant sa main sur sa propre poitrine, d'un air faussement attristé mais le sourire est là, impossible de se retirer. La proposition était fort alléchante, j'ai toujours aimé le faire sur une plage mais.. c'est trop tard, le temps est écoulé. Il faut croire que ce mariage ne sera jamais consommé. Quel misère ! Impossible de tenir, il va falloir trouver une solution. Elle, coucher avec lui ? C'est contre son principe. Elle ne couche pas avec des verts, parce qu'elle croit qu'il l'est. Même si, d'accord, elle a déjà transgressé cette règle, avec le président.

C'est amusant, intéressant, on rentre dans le jeu l'un l'autre, allant même se surprendre tous les deux par les paroles qu'on attendait pas. Peut être que j'avais trouvé quelqu'un de ma hauteur dans ce genre d'amusement. Quelqu'un ayant le pouvoir de me surprendre réellement. Je l'a connaissais à peine, mais il était sûr que des recherches seront bientôt faites, et bien plus détaillés que les précédentes. Une Eliot, une femme le regard sûr, n'ayant peur de personne. C'est plutôt agréable d'en voir de nos jours. Une reloue transformée en quelques minutes en une meilleure femme, une qui me stimule. J'avais encore jamais vu ça. « Toute ta vie. C'est sûr et certain même. Juste un oui, et tout est à toi. » Mon dieu que même en le sortant de ma bouche, c'est flippant, je suis pas du genre à partager avec d'autres personnes que ma propre famille. Même pour une femme. C'est compliqué dans mon imaginaire. « Ouais, on me dit souvent que je suis cocu. » Un truc pas vraiment à dire devant sa femme, mais la petite blague me brûlait beaucoup trop pour que je la garde enfermée. Les genoux esquintés de plus en plus dans le sol sableux, je me relevais en les essuyant. La position n'avait pas été très confortable. « Ouais seulement quand tu ris, d'ailleurs, je mériterai un bisou sur la joue pour l'affront de cette gifle inexplicable.» Perd pas espoir, c'est ce que mon instinct me soufflait, de continuer à creuser et peut être obtenir ce que je voulais. Sa confiance, l'espoir que ce jeu dur ? Je ne savais pas encore très bien ce que cette rencontre allait donner, mais avoir une alliée parmi les eliot n'étaient peut être pas à rejeter. Elle se fou de moi, jouant le rôle de cette fille désolée. Je suis légèrement amer. Mais je finis tout de même pas me reprendre. « Tant mieux j'ai la syphilis. » Si le plan est mort, autant qu'il le soit totalement. Même si il existait des alternatives.

le clash des titans — Bien sûr qu'elle joue la croqueuse de diamant, bien sûr qu'elle joue un rôle qui ne lui ressemble pas, pour entrer encore plus dans le jeu. Elle pourrait retourner les talons et s'en aller mais l'appel du jeu, du défi étant pus fort, elle est toujours là. Ce type est un emmerdeur, il n'y a pas de doute, là-dessus. Néanmoins, elle doit remarquer que c'est un grand joueur et qu'il sait la surprendre. C'est vrai qu'elle reste intrigué par lui mais jamais, elle voudra l'avouer. C'est un oui, alors ! Oui non, elle n'a pas fait tout ce chemin pour dire non, à la fin. Puis, si elle peut tout avoir et avoir la belle vie, jusqu'à la fin, alors oui, elle signe tout de suite. Et tout le monde ferait la même chose, à sa place.. à quelques exceptions, près. Voilà qu'elle est mariée.. non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. En vérité, elle n'aimerait pas. Bien sûr, comme une grande majorité de fille, elle a déjà imaginé une demande en fiançailles, parfaite mais chez elle, parfaite signifie spontanéité. Le genre de demande, pas du tout prévu, qui sort comme ça, au milieu d'une conversation. Une demande dont les deux ne s'attendait pas. Il y a quelque chose d'encore plus vrai, là-dedans. C'est peut être un fantasme. Mais cela dit, à cet instant, elle tient trop à sa liberté et le mariage, elle le sait, ça sera dans quelques années. Chaque chose en son temps, pas besoin de trop se précipiter.Ce n'est peut être pas près de s'arrêter. dit-elle d'une grimace mais ce sourire revient quand il commence à la complimenter. Mais qu'il continue, qu'il ne se gêne absolument pas. Tu devrais tendre l'autre joue. Parce qu'elle ne compte pas poser ses lèvres sur la joue encore glacé. La tentation est trop grande, pour vouloir lui en mettre sur l'autre joue. Parce qu'elle ne veut pas lui donner ce qu'il veut, ce n'est pas dans ce genre de direction dont elle a l'habitude d'aller. Elle se rapproche de lui pour atteindre le creux de son oreille. Jamais, mes lèvres se poseront sur ta peau. Et elle se recule, ayant l'air faussement désolé avant d'apprendre cette information qui lui fit apparaître une grimace. Le contraire m'aurait grandement étonné. C'est la spécialité de votre maison ? Là revoilà mais c'est tendre la perche, aussi. En même temps, elle ferait mieux ne rien dire.. elle est très mal placé.