(Nieden) You, me and nothing more ..

“You, Me and Nothing more .."

Nienke & Hayden

Elle a eut cette seconde d’inattention, cette seconde de trop pour que tu puisses te jouer d’elle et lui enlever son jeans. Maintenant c’est fini, tu ne peux plus revenir en arrière, tu ne veux plus revenir en arrière. Plus maintenant c’est trop tard. Alors quand tu montres tes cartes, tu entends ton prénom, cela te fait sourire alors que tu l’embrasses une première fois trop rapidement pour qu’elle te réponde. « Arrête, j’ai pas triché, t’as jamais demandé à voir mes cartes je te rappelle » Sauf que ta main se pose sur sa hanche quand elle est face à elle. Elle est belle, trop belle pour toi mais pas assez pour quelqu’un d’autre. Tu as l’impression qu’elle est tombée du ciel pour te faire pardonner de tes pêchers. Mais tu t’auto détruit, tu détruis tout ce qu’il y a de bons à l’intérieur de toi, c’est toujours comme ça et ça le restera jusqu’à la fin de ta vie. Alors quand elle décide de choisir un vêtement, tu la regardes dans les yeux, elle fait ça bien, trop bien, mais trop lentement. C’est à croire si elle veut pas te tester. Tu te mords la lèvre inférieure alors que ta chemise passe enfin ta tête et elle le laisse tomber au sol. Te voilà torse nu devant toi, tatouages de ta vie à l’air alors que ton regard se pose sur elle. Elle t’observe, te scrute comme si c’était la première fois qu’elle te voyait comme ça mais finalement, elle s’avance et tes mains se posent presque par réflexe sur ses hanches, tellement douce sous sa chemise. Son chuchotement, tu souris aussitôt pour approcher son visage du sien, tu embrasses son front puis son nez et ensuite sa bouche. « Alors laisse toi aller » Quoi ? Tu demandes que ça depuis des heures, tu veux quoi ? Lui dire que t’as la flemme de coucher avec elle ? Non mais sérieux. Alors, tu l’embrasses une première fois, lentement, tu ne veux pas la forcer mais finalement, c’est plus fort que toi, elle embrasse trop bien, elle t’embrasse trop bien aussi. Saleté de hollandaise, t’es accroché à elle comme un aimant maintenant et ça, c’était l’une des pires choses que tu peux détruire ..  

Et je reste là, immobile, à regarder ses yeux clairs. Il va me rendre folle. Est ce que c'était le but de cette soirée ? Mon cœur bat la chamade. J'ai l'impression que la moindre pulsation basique est décuplée, comme s'il voulait sortir de ma poitrine et battre à tout rompre. Ses mains posées sur mes hanches, malgré la légèreté du geste, me semble être un étau. Où est Milan ? Il a réellement disparu à ce moment. Je ne vois et ne pense plus qu'à Hayden en face de moi. Je pourrais lui sauter dessus littéralement à ce moment là, mais je mords l'intérieur de ma joue pour éviter de faire quelque chose que je pourrais regretter par la suite. Je crois que ce que j'ai dis l'intéresse. Il embrasse mon front alors que je ferme les yeux, descends sur mon nez, puis il m'embrasse. Je n'ai ouvert les yeux que lorsqu'il arrêta le contact de ses lèvres avec ma peau. Que je me laisse aller ? Si tu savais tout ce qui me passe par la tête quand je suis avec toi, tout ce que je retiens en moi pour éviter de briser une amitié. Parce que plus rien ne sera pareille quand on aura couché ensemble, parce que tout est différent avec lui. Je sens que mon corps se rapproche un peu plus du sien, comme nos cœurs aimantés que je m'efforce de retenir contre leur gré. Il m'embrasse, et je devine que cette fois ci, c'est le baiser de trop. Un baiser un peu timide pour commencer, je retiens mes pulsions malgré moi et cela m'en donne mal au ventre. Tous ses picotements, ses tiraillements au bas de mon ventre pourraient presque me faire tordre de douleur. Et puis, je me jette dans ses bras. Ma poitrine se colle contre son torse nu, mon bassin contre le sien. Son pantalon gêne le contact avec la peau nue de mes cuisses. Mes mains découvrent son dos en le serrant bien plus fermement contre mon corps. J'arrive à peine à respirer, trop passionnée par notre baiser. On va tout briser Hayden, plus rien ne sera comme avant. Et mon ventre se tord comme pour hurler à mon cerveau d'arrêter de réfléchir à tout cet hypothétique futur avec ou sans lui. J'ai besoin de sentir sa peau sous mes doigts, j'ai besoin de respirer l'odeur de son épiderme, de ses cheveux. Ma bouche quitte la sienne à contre cœur et prend la direction de son cou. Mon dieu qu'il sent bon. Mes doigts remontent le long de ses bras alors que je commence doucement le pèlerinage de ma bouche sur son corps. J'embrasse son épaule gauche, et me retrouve rapidement dans son dos. Entre deux baisers sur sa peau, je retire mon chemisier. Le froid de la pièce m'attrape et je suis obligée de coller ma poitrine contre son dos, à présent juste recouverte par le soutient gorge en dentelle. J'enfouis mon visage au creux de son dos et laisse mes mains voyager sur son torse en aveugle. Elles finissent par descendre dangereusement vers le bord de son pantalon. Je glisse mes pouces dessous, caressant légèrement l'élastique d'une caleçon, et finis par les laisser passer en dessous, juste sous l'élastique, pas un centimètre plus bas. Dans un souffle : « Arrête moi Hayden. » Les yeux fermés, je colle ma joue contre son dos comme pour reprendre ma respiration. Mes pouces jouent à cette endroit de son corps où la peau est vraiment douce. Le problème, c'est que j'en veux beaucoup plus.


@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

“You, Me and Nothing more .."

Nienke & Hayden

Le silence est le meilleur aide contre l’envie de tout accomplir. Sauf que ce soir, rien ne se passe comme prévu, tu es quand même perdu, face à ce que tu fais, tu sais que tu en as envie, tu sais que tu as très envie de le faire avec elle, mais tu sais aussi que tu es voué à la destruction. Alors tu l’embrasses, encore une fois, tu veux l’embrasser jusqu’à pas d’heures, tu veux être avec elle jusqu’à pas d’heures, tu ne veux plus jamais ressentir cette douleur à l’intérieur de toi que tu as depuis le début de ta vie. Sauf que tout explose, tout va trop vite, ça va beaucoup trop vite. Elle est déjà rendue dans ton cou que tu réalises réellement ce qu’il se passe. Tu as tes mains sur sa taille, près à lui enlever ce sous-vêtement qui lui sert juste à cacher son intimité. Mais c’est trop tard, tu es déjà partit. Tu la laisses faire totalement, c’est pas ton habitude, mais elle a l’air totalement perdue, totalement aveuglée, seule, et elle explore ton corps, comme si c’était la première fois qu’elle le faisait. Tu entends quelque chose tombé, et tu sens son corps se collé au tien, tu as des frissons et tu as chaud. Tu tournes légèrement la tête à sa remarque te contentant simplement de sourire légèrement. Mais finalement, tu te retournes. Ses mains qui étaient sur ton torse se retrouve dans ton dos, et tu te déposes lentement ta tête vers son épaule pour l’embrasser légèrement. Tes mains se retrouvent sur ses hanches bien dessinés, qui descendent jusqu’à cette ligne qui t’affirme que ces fesses sont malheureusement cachées. Et tu restes là, silencieux, sans rien dire, tu attends de parler, tu ne sais pas quel est le bon moment. Sauf que voilà, tu as chaud, tu es collé à elle et tu chuchotes lentement finalement, à l’oreille. « Tu veux vraiment que je t’arrête ? » Question bête ? Certes mais c’était réellement pour savoir, tu relèves ta tête, pour la regarder dans les yeux alors qu’une de tes mains caressent sa joue, légèrement rouge maintenant. Ton sourire commence à s’afficher légèrement, un peu plus à chaque secondes que le temps passe…

C'est fou, réellement fou. Je ne sais pas comment on a pu en arriver là en fait. On n'aurait pas du. Il n'aurait pas du m'envoyer cette lettre, on n'aurait pas du s'embrasser la dernière fois, on ne doit pas jouer lui et moi parce que je sais déjà comment cette histoire va se terminer. On va se détruire mutuellement. Je vais pleurer comme pour Milan, je vais me perdre un peu plus avec mes démons, et ça va se terminer mal. Hayden c'est juste mon ami. Juste un ami, en es-tu certaine ? L'ami que j'ai envie d'embrasser encore et encore, celui avec qui j'ai envie de coucher, mais qu'il ne faudrait pas toucher. Hayden, c'est ma limite à ne pas franchir, et mon but en même temps. Et là, je sens que je suis vraiment en train de faire le mauvais choix. On aurait pu boire à en devenir saoul, on aurait pu dire que c'est de la faute de l'alcool, et peut-être que ça nous aurait sauvés. Mais là, quoi dire à part que mon cœur me pousse à découvrir chaque cellule de sa peau. Et si je ne suis pas capable d'arrêter moi-même, il faut que lui le fasse. Je ferme les yeux et le serre un peu plus contre moi. Sa peau me brûle la joue de plus en plus et il finit par se retourner. Ma joue se colle un moment sur son torse alors que la paume de mes mains se pose sur ses omoplates. Il embrasse mon épaule dénudée et pose ses doigts sur mes hanches. Et là, le silence envahit la pièce. Presque un silence gêné, en tout cas, un silence qui ne me plaît pas. Je ne sais pas à quoi il pense en ce moment, je ne sais pas ce qu'il attend de moi, ce qu'il aimerait qu'il se passe ce soir. J'ai l'impression qu'il se questionne, j'ai l'impression qu'il doute. Et s'il doute de moi, tout est fichu. Est ce que je ne lui plais pas ? Est- ce qu'il ne me voit que comme une amie ? Est-ce qu'il y a quelqu'un sur cette terre que je peux un minimum exciter ? Ses doigts, même s'ils ne sont pas en mouvement, me donnent des frissons. Comme si par leur simple présence, ils pouvaient m'envoyer des décharges électriques. Je ne peux pas dire que je n'aime pas ça, mais l'impatience remue imperceptiblement mes pieds. Il faut qu'il m'en donne plus, sinon je dois décoller sa peau de la mienne pour ne pas devenir folle. Ses lèvres s'approchent enfin de mon oreille. Un nouveau frisson quand j'entends sa voix, quand son souffle frôle ma peau. Sa question me coupe la respiration. C'est à toi de me dire ce que tu veux Den. Je crois que je suis assez expressive pour une fois, que je te montre ce que je veux maintenant. Je redresse la tête alors qu'il semble m'hypnotiser juste avec ses yeux dans les miens. Je colle ma joue dans sa main, cherchant toujours plus son contact. Une grande inspiration prise, un murmure, j'ai tellement peur de tout briser. « Soit tu m'arrêtes, soit je vais te faire passer une nuit de folie et je t'assure Hayden, qu'on aura réellement pas le temps de manger ce que tu as préparé... » Je me mords la lèvre, comme si j'avais un peu honte de ce que je venais de lui dire. Je suis déjà folle, j'ai déjà brisé notre amitié pour laisser place à quelque chose qui prend encore plus de place dans mon cœur et qui grandit à chaque fois qu'il me touche, à chaque fois qu'il me regarde comme ça. Son sourire qui s'étire me fait craquer. J'ai tellement envie de l'embrasser, mais maintenant, c'est à lui de décider.


@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

“You, Me and Nothing more .."

Nienke & Hayden

Ce silence était si tueur et si peu appréciable que tu décidas de le rompre pour lui poser cette question, une question bien débile en soit, mais après tout il fallait que tu saches où elle en est et ce qu’elle veut. Tu caresses sa joue lentement, sentant cette dernière te coller la main, tu souris un peu plus à son genre. Bien sur, c’est plus complexe que ça puisqu’elle s’éloigne légèrement de toi. Tu es torse nu en face d’elle, elle n’est qu’en sous-vêtements et pourtant, ton corps est fortement attiré par le sien. Et voilà la réponse que tu attendais, tu souris un peu plus pour réfléchir une seconde. « J’espère que t’es capable d’attendre demain pour manger alors » Et voilà, joueur comme tu es, tu te jettes finalement sur elle, l’embrassant, alors que tes mains se posent sur ses joues. Ton corps appellent presque le sien, quand tu viens te coller entièrement à elle, tu as chaud maintenant, bravo. Mais c’est qu’un détail. Un petit détail. Tu te laisses aller, descendant tes mains sur ses hanches que tu caresses légèrement, faisant simplement tes petits cercles au niveau de cette limite en dentelles. Tes lèvres ne quittent plus les siennes, ta langue danse diaboliquement avec la sienne et tes yeux clos s’aventurent dans ce rêve que tu souhaites réaliser depuis des semaines. Mais peu importe ce qui se passe à la fin, peu importe comment elle se comporte, tu sais que tu ne regretteras pas ça, non loin de là.

-Tout pourrit pardon -

@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss: