Don't play with someone who is more player than you • Denleigh (Jour 2, fin de matinée)

Des jours, des semaines même que tu attendais ça; le spring break. Quand tu t'étais inscrite tu avais imaginé que ces deux semaines allaient rimer avec chaleur, plage, fête, alcool et sexe. Surtout sexe car il fallait être honnête le spring break était réputé pour être un nid à tentations, regorgeant de beaux hommes, torses nus, dégoulinant d'eau sur leur corps et qu'avec l'alcool ça menait un peu plus à partager un moment dans un lit. Pas pour toi hélas, vu que tu avais reçu le stupide défi d'abstinence pendant un mois de la part d'Ilhan. Ou plutôt de Denys. Quand tu avais découvert ce fameux message dans le tél d'Ilhan, tu n'en n'avais pas cru tes yeux. Denys en pinçait pour toi et afin de t'oublier il avait eut l'idée de t'empêcher de faire quoique ce soit avec d'autres mecs pour ne pas péter un plomb et se disputer avec toi. Il avait surement ses raisons bien plus profondes pour t'avoir joué un tel coup, mais toi tu n'avais vu qu'une chose surtout : il c'était bien moqué de toi. Tu t'étais sentie légèrement trahie en découvrant leur plan. Tes deux meilleurs amis s'étaient alliés pour te jouer ce tour et tu n'avais vraiment pas aimer ça. Surprise tout d'abord, tu avais fini par assembler les morceaux du puzzle des dernières semaines. L'interdiction de coucher avec Dante, toutes les questions concernant Jupiter ou Royce ou même Maxime. Tout ce temps ça avait été sous ton nez mais toi t'avais rien vu, plus que aveuglée. Peut être que t'avais pas voulu croire que c'était possible par peur de perdre votre amitié, de le perdre lui. Sauf que tu aurais mille fois préféré qu'il t'en parle, qu'il soit honnête envers toi, ce qui vous aurez bien évité des disputes, et après la surprise tout ce que tu avais vu c'était la vengeance. Envers Ilhan, celle ci avait commencé, alors c'était à Denys désormais. Et si tu n'avais pas envie de le voir, bien trop en colère, surtout suite au dernier coup qu'il t'a fait à vouloir passer du temps avec toi puis à te recaler, tu décidais de mettre de côté tout ça et de lui faire comprendre à ta manière que tu n'avais pas aimé son petit jeu. Il ne savait pas que tu passais le voir, comment pouvait-il le savoir vu que tu lui faisais la gueule depuis mercredi après midi, après que lui même ce soit mit à ne plus répondre à tes messages. C'est une fois que tu avais lu le sms envoyé à Ilhan, que tu avais comprit que son mutisme, qui avait eut lieu juste avant qu'il t'envoie bouler en parlant de Nate, était de la jalousie mal placée. Mais voilà il était temps de passer à l'action, et c’est pour ça que tu étais devant la porte de sa chambre d'hôtel, vêtue d'un trench coat noir, long jusqu'à tes genoux, des talons simple et tout aussi noir à tes pieds. Impatiente, les cheveux lâchés, tu toques à la porte et te poses contre le rebord de celle ci, appuyée sur le dos, en attendant que le jeune homme vienne t'ouvrir. Game on !

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@Denys Zacharias

Je m'étais encore pris la tête avec Ash. Une situation qui devenait presque banale parce que plus ça allait et plus ma jalousie devenait envahissante.  Depuis quelques semaines, c'était souvent que je coupais court aux discussions sur ses plans culs du moment, que je pestais contre les mecs sur qui elle avait des vues, que j'assenais mes petits arguments à moi pour essayer de calmer sa libido. Puis j'avais finalement trouvé la parade. Thanks to Ilhan. Leur pari sur Dante, comme quoi Ash avait un temps imparti pour le mettre dans son lit, ça m'avait énervé et le garçon, qui était un pote de beuverie avait pris, essuyant ma mauvaise humeur. Et ça m'avait forcément complètement grillé concernant mes sentiments pour Ashleigh. Heureusement, Ilhan m'avait assuré d'être discret, que cela resterait entre nous et il m'avait également aidé en acceptant d'annuler le défi -Dante- en le remplaçant par celui d'un mois d'abstinence imposé à ma blonde préférée. Un mois où je n'aurais pas à craindre que chaque mec qui s'approchait d'elle finisse dans son lit. Un mois pour calmer ma jalousie qui n'avait pas lieu d'être. Un mois pour me guérir de ses sentiments non partagés qui risquaient surtout de me coûter son amitié. Arrivé au Sb boudeur à cause des aveux d'Ash de flirt avec un winthrop à l'inter  compét. Un certain Nate qu'elle aurait bien aimé avoir dans son lit pour une nuit. Bouderie. Annulation de notre soirée. Et application de ma part à ne plus répondre à ses sms. Denys Zacharias. Deux ans d'âge mental. Je commençais à m'en mordre les doigts. Je ne  voulais pas passer le SB fâché avec elle... Et puis elle avait son défi, Ash n'était pas une tricheuse donc je savais qu'il ne se passerait rien avec ce Nate. C'était ce à quoi j'étais en train de penser quand on frappa à ma porte. J'ouvris et découvris ma coloc en personne, comme si mon mea culpa mental lui était parvenu. Un large sourire éclaira aussitôt mon visage, pensant naïvement qu'elle était la pour arranger les choses, pour que j'arrête de faire mon gosse et qu'on profite enfin de ce SB vu le programme chargé qu'on y avait. "Je suis content de te voir. " avouai-je avec enthousiasme. Puisqu'elle avait fait le premier pas en venant jusqu'ici je pouvais bien ravaler un peu ma fierté et être le premier à prononcer les fameux trois mots indispensables en cas de réconciliation : "Je suis désolé pour l'autre soir. J'étais à cran à cause de mon rencard internet, Priape m'avait pris la tête au téléphone à cause de la Jamaïque, j'étais énervé j'aurais pas du passer mes nerfs sur toi. Je m'excuse." Tout penaud, sincèrement désolé. "Tu veux entrer ? " ajoutai-je en ouvrant un peu plus la porte pour laisser la place à la demoiselle d'entrer dans la pièce.

Quand tu avais découvert le pot aux roses, tu étais tout de suite passé en mode vengeance. Tu n'allais pas être aussi peste que tu pouvais l'être avec tes ennemis mais il était évident qu'il fallait que tu donnes une leçon -à ta manière- à tes deux meilleurs amis. Tu avais commencé avec Ilhan avant le départ pour le spring break et dès ton arriérée en Jamaïque, tu avais débuté avec Denys. C'était d'autant plus compliqué de s'en prendre à lui, avec ton plan. alors que tu lui en voulais. Tu avais pas forcément envie d'aller le voir, de faire le pas, alors que tu avais absolument rien fait et qu'encore une fois c'était lui qui t'avais planté. Mais tu ne reculais jamais devant un obstacle. Jamais. Sur le pas de sa porte d'hôtel, appuyée sur le rebord, tu attendais qu'il vienne t'ouvrir. La poignée de la porte s'abaisse pour laisser apparaître le jeune homme, dont son visage s'illumina d'un sourire. Sourire qui bêtement fit apparaître le tien. T'avais beau lui en vouloir, le voir là, l'entendre te dire qu'il était content de te voir, ça te faisait un bien fou. Tu aimais vraiment pas ça être fâché avec lui puis ce spring break vous aviez prévu de le passer ensemble, à vous éclater. C'est pas pour rien que tu lui as payé la place, pas pour qu'il passe son temps de son côté et toi du tien. Il s'excuse alors, te donnant des explications sur son attitude et une part de toi ne peut qu'en être satisfaite. Une part de toi lui pardonne déjà. Et à sa proposition d'entrer, tu avances directement dans la chambre. Et comment que tu vas rentrer vu ce que tu manigances. Ça me fait plaisir aussi de te voir et je suis contente que tu continues pas de faire la gueule... et tu mens pas. On a dit qu'on s'éviter plus, qu'on laissait plus rien nous brouiller, j'aime vraiment pas quand on se parle plus Den'... dis tu en t'avançant vers lui pour attraper ses deux mains. Geste bien calculé pour avoir l'air sincère et créer tout contact entre vous. Ce spring break c'est toi et moi, qu'on doit le passer ensemble. Tu choisis bien tes mots et tu appuies bien sûr le "toi et moi" pour espérer le troubler un peu déjà. Puis tu le prends dans tes bras, serrant bien ton meilleur ami contre toi, signe qui prouvera qu'il t'a manqué. T'es dans ta vengeance mais pourtant chaque mots qui sortent sont sincères. T'as pas besoin de mentir pour le faire marcher dans ton plan, parce que oui ce sb sans lui tu ne l'aurais peut être pas fait, que ça devait être vos vacances ensemble, le début d'une longue série à venir et que à nouveau ne plus lui parler depuis quelques jours c'était l'enfer. Tu en avais assez bavé des semaines en arrière à devoir faire ta vie comme s'il n'avait pas sa place dedans et recommencer dernièrement c'était pas une partie de plaisir. Que tu le veuilles ou non, face à lui, t'étais bien plus faible que face à tous tes autres amis.

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Hj : ton vava

Grand sourire en découvrant sa bouille en ouvrant ma chambre, alors même que j'étais en train de songer à l'appeler pour m'excuser, elle débarquait devant ma porte. Si ça c'était pas de la super connexion... Je ne pus m'empêcher de lui souffler combien j'étais content de la voir et quand je la vis sourire et me retourner ces mots, je sus qu'elle n'était pas venue déterrer la hache de guerre. Elle n'avait pas l'air fâché et le pas en avant de venir me voir qu'elle faisait la me poussait à faire moi même un effort. Excuses, mea culpa et explications. "J'allais t'écrire là. " avouai-je alors. "Tu sais que je suis pas capable de te faire la gueule trop longtemps. " Et puis c'était le SB on avait tellement mieux à faire que de se prendre la tête... Je la fis donc entrer et la conversation se poursuivit sur ce ton, en marche vers une réconciliation. Ash saisit mes mains pour me rappeler cette promesse qu'on s'était faite, juste après notre coucherie ensemble, ne plus jamais s'éviter. "Je suis désolé vraiment. Promis je recommencerai plus."J'avais un mois de répit non ? Un mois où elle pouvait baver et fantasmer sur qui elle voulait, je savais qu'elle ne pourrait passer à l'action. Ash détestait perdre. Donc ma promesse de rester calme à toute épreuve serait facile à retenir. Grâce au pari d'Ilhan. Nouvel engagement donc, nouvelle réconciliation, qui se scellèrent par un câlin,  la jeune femme me serrant dans ses bras.  Mes bras entourés autour d'elle, je savourais cette étreinte avant de la relâcher et d'enchaîner, considérant le sujet clos et classé,  et préférant enchaîner avec du plus joyeux. "T'as vu le programme un peu : tyrolienn, raffiné,  trek en quad... Ça va être fou!" m'enthousiasmai-je en attrapant l'un des dépliant énonçant tout ce qui nous attendait. "Puis pour les journées libres,  j'ai déjà repéré les randos à ne pas manquer. ..." j'étais pas franchement vacances farniente et doigts de pieds en éventail... Mais qu'en était -il de ma coloc ?  "T'aimes marcher pas vrai ?  Je m'en fiche sinon je te porte sur mon dos.." rigolai-je alors.

Un simple sourire de ta part réussit à faire parler le brun. Il envisageait de t'écrire et il te certifiait ne pas être capable de te faire la gueule bien longtemps. Mais non tu ne le savais pas. Non, parce que depuis que tu le connais vous ne vous étiez jamais disputés, jusqu'à cette première fois après la saint Valentin. Pour la bonne raison qu'il avait voulu te lâcher pour passer la soirée avec Casey, alors que ça n'avait pas eut lieu. Et si cette fois là tu avais trouvé une dizaine d'appel manqués de Denys et des SMS à ton réveil, cette fois tu n'avais rien eut. Tu avais attendu et surveiller ton tél pour voir s'il allait d'excuser mais non. Il avait fait le mort tout simplement. Chose qui t'avais un peu plus mis en colère contre lui. Je préférerais qu'on ait pas à se faire la gueule tout court. Ton légèrement assassin, tu disais la vérité encore. T'aimais pas que quelque chose se mette entre vous et c'est pour ça aussi que tu faisais cette petite vengeance, parce qu'il avait laissé des sentiments s'installer mais surtout qu'il te l'avait caché. C'était donc à ça que rimait votre amitié maintenant ? Des disputes et des mensonges ? Tu repris contenance et t'avança vers lui pour lui dire indirectement qu'il te manquait, touchant ses mains puis le prenant dans tes bras. Tu espérais une réaction qui montrerait qu'il est mal à l'aise, troublé de votre proximité, mais pas vraiment. A la place il y' exposa le programme et l'espace d'un instant tu souris. Le voir comme ça, excité et avec l'envie de faire ces activités à tes côtés, tu n'y étais pas insensible. Toi même malgré la colère tu avais pensé toute suite à ce que vous alliez pouvoir faire ensemble en ayant vu le programme. Le Quad, tu me réserves absolument la sortie Quad dis tu avec une voix excitée. Toi qui aime conduire, tu allais te régaler avec ceci et tu avais envie de le faire avec lui et personne d'autre. Même furax envers lui, il arrivait à te le faire oublier et te faire agir comme s'il n'y avait aucun soucis entre vous. C'était censé être le cas, mais pas pour toi. Si tu me prends sur ton dos je dis oui de suite. C'était pas ton activité préférée la randonnée mais t'es une aventurière, t'aimes le goût du risque, du nouveau, alors tu serais partante. Après tout tu voulais le voir en action en vacances comme quand il avait fait ses multiples voyages au quatre coins du monde. Je peux t'emprunter la salle de bain ? demandais-tu alors que tu cherchais du regard la salle de bain qui était celle du jeune homme afin d'éviter d'aller dans celle d'un de ses colocs de chambre... T'avais besoin de boire et de souffler avant de passer à l'action. Tu allais bientôt pouvoir déterminer si ce message était vrai, si c'était pas un tour de leur part et tu allais pouvoir commencer ta vengeance si tout ça était réel.

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J'affichais un petit air penaud, pas très fier, ne la ramenant pas trop quand à mon attitude boudeuse et enfantine de ces derniers temps. Il serait peut-être temps de grandir. Sauf que si avec Gabrielle il avait été facile à l'époque d'assumer et d'affirmer mes sentiments, parce qu'au pire, avec mon ex, je n'aurais pas pu agraver la situation. Avec Ash j'étais quand même dans une situation tout autre.  Je ne pouvais pas juste lui dire ce que je ressentais, surtout quand je savais très bien que ce n'était pas partagé, tout simplement parce que balancer ça, me prendre un vent et espérer un retour à la normale derrière, c'était inenvisageable. .. Y avait notre amitié en balance,  notre colocataire,  notre complicité,  nos confidences,  c'est tout ça que je risquais de perdre si elle apprenait ce que je ressentais. Elle s'éloignerait, prendrait ses distances. Donc je préférais passer pour le gosse boudeur et lunatique plutôt qu'elle ne découvre la vraie raison de mes emportements réguliers.Et puis, elle se rapprocha, répéta l'importance de notre lien à ses yeux et j'en conclus qu'on pouvait classer l'affaire. Et quel meilleur moyen d'oublier un différent que de faire quelques projets ? Ici, en Jamaïque, on n'était servit. Je saisis le dépliant, parlant avec un enthousiasme enjoué des activités qui m'avaient le plus tapé dans l'oeil et elle sourit en réclamant le quad. "Un avant goût de quand tu m'emmeneras sur tes courses ?" Rigolai-je avant d'aquiescer. "Je te réserve ça. " Puis j'enchaînais parce que pour les journées libres,  j'avais déjà repéré tout plein de randonnées. Je la voulais avec moi pour découvrir les panoramas splendides du coin, quite à la porter sur mon dos, proposition qui sembla lui plaire de suite. "T'aimes pas marcher Ash ?" M'étonnai-je, réalisant alors que c'était nos premières vraies vacances ensemble, qu'on allait forcément en découvrir plus l'un sur l'autre. Et clairement pour moi, les vacances transat non merci.  Ce n'était pas pour rien que j'avais passé mon temps à vadrouiller partout dans le monde en quête d'ailleurs. "Des chaussures de trek, mon sac à dos et ma planche de surf. C'est tout ce qu'il me faut pour des vacances réussies." Annonçai-je avec un rire avant qu'elle ne me demande l'accès à ma salle de bain.  "Ici." Fis -je en désignant l'une des portes.  Et je continuai la discussion, toujours plongé dans mes prospectus, parlant plus fort pour que miss Strauss m'entende de l'autre côté de la cloison.  "On pourrait peut être faire du kitesurf aussi non ?"

Tu ne savais pas que pour lui c'était pas possible de te faire la gueule bien longtemps, mais ce que tu savais c'est que pour toi c'était difficile. Même là, encore en colère du faux plan qu'il t'avais fait, de son manque de réponse à tes messages et de son silence durant les derniers jours, il t'était impossible de ne pas avoir ce sourire sincère sur les lèvres en le voyant te déballer le programme du spring break et son envie de passer du temps avec toi. Comment pouvais tu y être insensible quand il t'avais manqué ? Quand ça te saoulais que vous soyez en froid ? Alors malgré son comportement, à l'évocation de la sortie quad, tu t'imposas immédiatement. Cette sortie, de deux jours, il devait te la réserver. C'était pas une question mais une affirmation. Tu le lui ordonnais, parce que c'était comme un avant goût de votre future sortie à une de tes courses de voiture. Un avant goût à ce que toi tu aimes et que tu voulais partager avec lui. Et il le comprit avec sa question, à laquelle tu rétorquas par un hochement de tête suivit d'un sourire. Tu vous voyais déjà sur un quad, toi devant, lui derrière, évidement, à rouler de partout, à toute vitesse et lui vendre du rêve. Tandis que lui c'était des randonnées qu'il avait envisagé pour vous pendant les journées libres. Pas ton activité favorite mais l'amitié c'était donnant donnant non ? Faire des choses que l'un aime même si c'est pas notre truc préféré. C'est se soutenir, partager des choses même si ce n'est pas ce qu'on aime le plus. Puis tu en avais déjà fait de la randonnée, t'étais pas non plus ce genre de filles qui a peur de se casser un ongle et de transpirer. Je préfère quand on me porte... le taquines-tu plus fort que toi. T'étais censée être en colère pourtant il avait ce truc sur toi qui faisait que face à lui tu oubliais presque ton énervement et le fait que son attitude t'avais fait de la peine. Pourquoi avec lui c'était comme ça ? Pourquoi il fallait que Denys ait cet effet sur toi ? Tu m'apprendras à faire du surf ? Une nouvelle fois sincère, tu aimerais bien le voir sur sa planche et qu'il t'apprenne. Tu vois déjà les fous rire avec les nombreuses chutes que tu vas te prendre mais pas grave. Tu sais d'avance que ça sera un super moment même si tu n'es pas capable de tenir sur la planche plus de deux minutes, voire une déjà. Puis faut que tu ailles te rafraîchir, te remettre les idées en place et que tu te rappelles la raison de ta venue. T'es pas venue pour blablater à la base, t'es venue avec une idée bien précise oui. Tu vas dans la pièce, ferme la porte et te pose devant le robinet. Tu te regardes dans le miroir, les mains posées sur le rebord du meuble du robinet. C'est à peine si tu écoutes Den' à travers la porte qui te parle. Oui oui tu réponds sans même avoir entendu sa question. Tu fais couler l'eau froide, tu glisses tes mains sous l'eau et les porte sur tes joues. Tu bois une petite gorgée et tu t'essuies doucement le visage. Inspiration, expiration. Tu rouvres la porte de la salle de bain et d'un pas déterminé tu avances jusqu'à ton meilleur ami. J'ai une autre idée de ce qu'on peut faire pendant un temps libre comme maintenant... Phrase en suspense, tes mains se portent sur ton trench coat que tu déboutonnes. Doucement, mais surement. De façon à garder les deux côtés du manteau bien proches et fermés. Puis tu fis glisser ton manteau sur tes épaules dénudées, continuant sur tes bras pour le lâcher au sol. Seulement vêtue de sous vêtements rouges, tu t'avanças un peu plus près du mather, déposant une main à plat sur son torse. Sans dire un mot, sans lui laisser le temps d'en dire un, tu posas tes lèvres sur les siennes pour un baiser des plus chauds... Tu lui fis comprendre via ce baiser que ton idée à toi c'était de remettre le couvert et partager à nouveau un moment intime. Tu le fis donc reculer pour atteindre son lit...

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Je savais pas ce qui me plaisait le plus : qu'elle soit venue me voir pour qu'on enterre une bonne fois pour toutes la hache de guerre, ou le fait qu'on retrouvre si vite le goût d'être l'un avec l'autre au point de faire des projets pour tout le reste du séjour. Elle se reservait le quad, hochant la tête pour confirmer que ce moment serait un avant goût de ce qui m'attendait lors de ses fameuses courses illégales. L'option randonnée ne semblait la brancher qu'à condition d'être portée. Un sourire amusé étira mes lèvres : "Je le ferais quand tu seras trop crevée..." Elle me ferait promettre n'importe quoi cette fille. Mais je ratais pas l'occasion de la taquiner également : "Mais je te pensais plus endurante que ça.." Quand je listais l'inventaire tout simple qu'il me fallait pour des vacances parfaites c'est le dernier objet qui retenait son attention. Elle me réclama alors des cours de surf. "Quand tu veux... Tu sais que j'ai essayé d'apprendre à Kacy au loft avec la planche à repasser." Racontai-je en me marrant et en précisant : "Lors du rencard que tu nous avais arrangé d'ailleurs.." Comment dire qu'avec une telle activités loufoque il ne fallait pas s'étonner que je n'ai pas conclu à l'époque. C'était bizarre d'y repenser désormais... Avec tout le chemin parcouru depuis. Ash disparut ensuite dans la salle d'eau et je poursuivis mon analyse des tracts, tombant sur une publicité alléchante de kitesurf. J'en parlais à la jeune femme, à voix forte pour qu'elle m'entende. Je recoltai un vague -oui, oui- "J'avais un peu testé en Australie c'est super fun. Et les tarifs sont raiso..." Ma phrase mourut lorsque j'entendis la porte de la salle de bain et le pas de la jeune femme qui revenait vers moi en annonçant qu'elle avait une autre idée d'occupation. "Qu'est -ce que..."commençai-je, me taisant en voyant ses mains s'activer sur son trench, défaisant les boutons un à un... Mes yeux s'equarquillèrent un peu. Surpris... Pris de court... J'avais bien une petite idée d'où elle voulait en venir mais c'était juste que j'osais pas y croire... Je jetai même un coup d'oeil vers le mégot écrasé du joint que j'avais fumé un peu plus tôt, abandonné dans un cendar sur ma table de chevet... Comme si la beuh pouvait être responsable de l'hallucination actuelle. Mais il fallait se rendre à l'évidence : c'était véritablement en train de se produire. Ashleigh en sous vêtements rouges, incroyablement sexy, irrésistible, là devant moi, s'avançant jusqu'à moi. Ses mains se posèrent sur mon torse, ses lèvres sur les miennes et si la surprise aurait pu me figer sur place, me faire cogiter,  m'interroger sur ce revirement de situation vu que ma coloc avait eété claire sur le fait que ça ne se produirait plus, ce ne fut en fait pas le cas. Ma tête en off, mon corps réagissait instinctivement au contact du sien. Répondant à son baiser, mes mains glissant le long de son dos, sur le rebondi de ses fesses avant de se poser sur ses hanches, je la laissais me pousser vers le lit tout en profitant de ce fiévreux moment, osant à peine croire à ma chance moi qui me répétais depuis des jours qu'il était impossible qu'Ash puisse ressentir autre chose que de l'amitié pour moi.

Pour les randonnées qu'il te proposait, tu voulais bien à condition qu'il te porte. Plaisanterie, tu le sais très bien foutu et beaucoup musclé mais pas de là à te porter pour une randonnée. Tu fais un poids plume pour lui mais juste quelques minutes. Après tu deviens lourde, comme un bébé après plusieurs minutes le porter devient moins facile. Je suis endurante, surtout pour un sport en particulier si vous voyez ce que je veux dire... Par contre quand il évoque sa planche de surf ceci ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde. Aussitôt tu réclames des cours à ton meilleur ami et lui se charge de te raconter un souvenir avec Kacy, votre coloc, qui date de quand tu leur avais arrangé un rencard. Là tu te dis que c'est super qu'elle soit en couple désormais car ça aurait été vraiment tendu la coloc avec vous trois après avoir couché avec Denys et pire là en sachant qu'il ne ressentait pas que de l'amitié à ton égard. Sauf que je veux vraiment apprendre sur une planche, une vraie, et au milieu des vagues. T'avais pas peur et tant pis si tu tombais. C'était comme ça qu'on apprenait un sport. Avec ton meilleur ami tu savais que tu aurais les bons conseils pour t'en sortir le mieux possible. Dans la salle de bain, à te remettre les idées en place, Den' continue sur son idée de kitesurf que tu entends à peine. Tu sors finalement de la pièce pour revenir vers lui, lui soumettant une autre idée de quoi faire pendant un temps libre comme en ce moment. Il veut savoir et il comprend surement en voyant tes mains s'agitaient vers ton manteau pour le déboutonner. Le manteau à tes pieds, tu poses tes mains sur son torse et sans plus attendre vos lèvres se scellèrent pour un baiser brûlant. Et si tu t'attendais à ce que le jeune homme te repousse et/ou te demande ce qu'il t'arrive, ce fut pas le cas. Au contraire, le Grec répondit à ton baiser tandis que ses mains glissèrent dans ton dos, créant un frisson en toi. Puis sur tes fesses, pour finir sur tes hanches, alors que tu le poussais vers son lit. Quand il buta contre celui ci, d'une main tu le poussa afin qu'il tombe sur le matelas. Ton regard planté sur lui, tu enlèves tes talons, lui laissant tout le loisir de te contempler. Pieds dénudés, tu te penchas au dessus de lui, un genou entre ses deux jambes, l'autre à l'extérieur de sa jambe droite. Pleine vue plongeante sur ta poitrine, tu repris possession de ses lèvres, tes mains soulevant son haut pour le jeter derrière toi, au sol. Une main dans sa nuque, tu l'attirais encore plus près de toi, obligeant ses lèvres à se coller encore plus aux tiennes. Relevée, presque à califourchon sur lui, tu l'embrassais avec fougue... T'avais pas besoin de faire semblant, c'était instinctif et un peu trop même... C'était comme l'autre fois, tes gestes se faisaient tout seul, sans avoir à y penser. Comme si c'était naturel alors que c'est ton meilleur ami, mais ça n'empêchait pas cette alchimie, cette connexion, que tu pouvais sentir entre vous... Ne quittant pas ses lèvres, tu le fis s'allonger sur le dos et coupant le contact de vos baisers, ta bouche descendit dans son cou, déposant quelques baisers, sur son pectoral droit, d'autres baisers, continuant vers son ventre, de façon sensuel. Tu voulais le rendre fou, qu'il meurt de désir pour toi et à hauteur de son bas, tes mains tirèrent sur celui ci pour le lui retirer...

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Je la taquinais sur son endurance, puisqu’elle réclamait déjà à finir la rando comme une princesse, portée par des bras forts plutôt que de crapahuter en crampons, et aussitôt elle répliqua que si, endurante elle l’était. « J’imagine que j’aurais pas beaucoup besoin de te porter alors… » rigolai-je, tenant véritablement à découvrir les alentours avec la demoiselle. Y’avait pas à dire, parcourir les montagnes sur les routes en lacet via un bus plein de touristes ou le faire via des sentiers peu fréquentés, un peu sauvage et paisibles, y’avait pas photo. Et quant à l’autre activité qui avait retenu son attention, le surf, je lui promis des cours quand elle le désirait avant de raconter l’anecdote de mes cours particuliers avec Kacy. J’avais jamais pris le temps de le raconter à Ashleigh, parce que quand elle m’avait demandé de faire un compte rendu sur notre rencard arrangé, elle jouait à l’époque les filles en crush, jalouse maladive et j’avais donc été très peu bavard sur le sujet alors. Je racontais donc la séance surf sur planche à repasser, amusé, et mon interlocutrice affirma qu’elle voulait une vraie planche, au milieu de vraies vagues. « Je sais pas, faut que tu fasses les preuves de ton endurance avant… » Pas d’arrière pensée salace, même pas. Je faisais juste référence à la discussion rando. Marchandage en quelque sorte : pas de trek avec moi, pas de cours  surf… « C’est juste de la prudence, histoire d’être sûr que je ne vais pas te perdre en mer après que t’aies bu une ou deux fois la tasse. » rigolai-je ensuite alors qu’elle disparaissait quelques instants dans la salle de bain, répondant distraitement à mes questions. Je pris ça pour un manque d’intérêt alors je redoublais d’arguments pour la motiver pour le kitesurf, mais je me coupais en plein speech en entendant la porte, faisant volte face et restant interdit lorsqu’elle commença à m’allumer, à se déshabiller, entreprenante et ne passant pas par quatre chemins… Mes neurones n’eurent pas le temps de cogiter, de chercher à comprendre car déjà j’étais piégé, ferré, appâté. Ses lèvres sur les miennes, ce baiser fiévreux,  la dentelle rouge de ses dessous, et mes doigts qui glissaient sur sa peau. En moins de deux, j’étais sur mon lit, appuyé sur mes coudes, ma fréquence cardiaque s’affolait.  Je ne ratais rien du spectacle qu’elle m’offrait, chaque mouvement sensuel qu’elle effectuait, la façon dont elle se débarrassait lentement de ses talons, détaillant chacune de ses courbes, de sa silhouette parfaite, sa poitrine sur laquelle elle m’offrait une vue plongeante, et je réalisais combien ça m’avait manqué depuis notre fameux moment. « T’es magnifique… » soufflai-je sur un ton brûlant, chargé de désir mais avec cette lueur dans mon regard qui trahissait tout l’attachement et les sentiments que je pouvais éprouver pour elle. Je l’avais rêvé des dizaines de fois cette scène, j’aurais presque pu croire que ce n’était que cela. Une hallucination due à la beuh jamaïquaine. Mais non, l’excitation grimpait et ses mains dans ma nuque, son corps qui se plaquait contre le mien, nos langues qui s’emmêlaient, tout ça, toutes ces sensations étaient là pour me rappeler combien c’était vrai. Elle me poussa un peu plus, de sorte que je me retrouve allongé, elle à califourchon au dessus de moi, terminant d’affoler mes sens… Mes doigts caressaient chaque centimètres carré de sa peau, se perdant dans ses cheveux, glissant dans son cou, sa nuque, glissant dans son dos, venant chercher à tâtons les agrafes de son soutien gorge. La dentelle rouge avait beau être magnifique, je savais que ce qu’elle cachait l’était encore plus. Mais pas le temps de la déshabiller qu’elle se détachait de moi, se dérobant, laissant glisser ses lèvres sur mon corps, mon torse, puis mon ventre, baisers calculés pour faire monter un peu plus le feu qui bouillonnait déjà dans mes veines. Lorsqu’elle arriva au niveau de mon bermuda, elle s’attaqua à ce dernier, le descendant. Au garde à vous depuis le début de son approche et la chute de son trench, si elle doutait encore de l’effet qu’elle me procurait elle ne pouvait désormais l’ignorer devant la bosse bien visible qui déformait mon boxer. « Ashleigh… » soupirai-je simplement en plongeant mon regard enflammé dans le sien…

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