Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBlind date (Denys)
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €


Blind date (Denys)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La serviette autour de moi, les cheveux mouillés, j’étais postée devant mon dressing, cherchant désespérément quelque chose à mettre. Pourtant ce n’était pas ce qui manquait mais je trouvais la robe noire trop habillée, la jupe crayon trop stricte, les bas trop sexy et la paire de Dolce aux pieds … bordel j’allais me ramener avec une paire de Dolce alors qu’il portait des jeans. A quoi avais-je bien pu penser en acceptant ce stupide rendez-vous à l’aveugle, je suis Gabrielle Lloyd Ferguson et j’ai horreur des surprises. Je pouvais toujours me retirer, je n’étais pas obligée d’y aller, je faisais ce que je voulais d’abord ! Je poussai un léger soupire agacé avant d’attraper une jupe crayon légèrement fendue, un chemisier, des bas et mes escarpins qui allaient certainement me griller. Un brushing, quelques gouttes de parfum et un léger maquillage plus tard, me voici sur le pas de ma porte. Mon chauffeur remarqua ma mine légèrement crispée et en me souriant il ponctua son air amusé d’un « Vous êtes très bien mademoiselle ». Evidemment que je l’étais et puis de toutes les façons je n’avais rien de plus … modeste ? Dans ma garde-robe. Je le remerciai d’un léger hochement de tête avant de m’installer à l’arrière de la voiture. Le trajet m’a paru long, peut-être parce que j’avais ce mélange d’appréhension et d’impatience ou … peut-être parce que j’étais tout simplement déjà assez en retard et que la circulation de Boston n’aidait pas. J’arrivai à Boston Sud, avec une bonne vingtaine de minutes de retard et précisant à mon chauffeur de m’attendre, sait-on jamais, je finis par pénétrer dans le bar. A quoi allait il ressembler ?  Est-ce que cette rencontre allait suffire à me faire regarder autre part que vers Denys ? Avec un peu de chance, cela allait être une bonne surprise. Bon une bonne surprise en jean … mais enfin. Je détaillai la pièce du regard, ou il m’avait dit qu’il attendrait déjà ? Mon regard se posa sur un visage connu, putain mais qu’est ce qu’il faisait là ? Je restai interdite quelques secondes, un brin désemparée, hésitant à quitter les lieux sur le champ. Denys était installé non loin et je fus troublée de le voir là, j’avais horreur de ce putain de hasard qui faisait en sorte que je tombe sur lui aux mauvais moments, ou qui faisait en sorte que je tombe sur lui tout court. Je soufflai doucement m’efforçant de détourner le regard et de l’ignorer, j’avais un rendez-vous avec quelqu’un qui n’était pas lui et c’était une bonne chose et puis lui aussi avait l’air d’attendre quelqu’un.

@Denys Zacharias


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Qu’est-ce que j’avais ce soir ? Je ne m’étais pas mis dans des états pareils avant de rencontrer April, en novembre dernier, rencontre qui s’était pourtant passée dans les mêmes conditions. J’avais passé en revue mon placard, me lamentant sur mon retard en lessive, regrettant de ne pas avoir un choix aussi large que je voulais en terme vestimentaire. Pourquoi je n’avais que des jeans ? Je repensais à un fute que j’avais en ma possession, un truc un peu plus classe. Il était où ce fameux pantalon pince élégant ? Je retournais le linge sur mes étagères, avant de me lancer dans une fouille périlleuse sous mon lit… J’y retrouvais le vêtement, froissé, poussiéreux, immettable… Je pestais avant de me rabattre donc sur un de mes jeans foncés, me promettant qu’il allait sérieusement me falloir une virée shoping un jour.   Oui, définitivement, j’étais plus nerveux que la dernière fois, surement car à l’époque, j’avais placé moins d’espoir sur ce site web, cette rencontre, que je ne le faisais aujourd’hui. Mon état d’esprit était différent. J’attendais véritablement d’Ange qu’elle m’aide à sortir de l’impasse où je me trouvais. L’impasse Denys Zacharias, où comment oublier une histoire impossible en se plongeant dans une autre histoire impossible… Chercher à oublier Gabrielle s’avérait plus compliqué que prévu. Entre mes aventures estivales qui n’avaient mené à rien, sinon à des tensions encore récemment avec Jules, et puis cette coucherie avec Ashleigh, qui avait tout bouleversé. La blondinette prenait de plus en plus de place dans ma vie alors qu’elle avait été très claire sur le fait que rien n’était possible entre nous. Foncer dans un mur. Que j’étais doué pour ça… Alors oui, la petite Ange que je m’apprêtais à rencontrer ce soir avait beaucoup de pression sur ses épaules. Arrête de te faire des films, de faux espoirs, essayais-je de me répéter à nouveau. Cette sortie au drink serait l’occas de se changer les idées, de rigoler, de discuter, d’en apprendre plus l’un sur l’autre. J’oublierais le temps de quelques heures mes prises de tête du moment et pour la suite on verrait… Peut être qu’elle me plairait, peut être qu’on avait de l’avenir, peut être. STOP. Pas d’illusions. Je saisis un pull gris, pas trop coincé, simple. Ma coloc m’avait conseillé d’être moi même. Et c’est d’ailleurs ma veste en cuir, décontractée, que je saisis avant de partir, quittant le loft. Le bar n’était pas loin à pied, côté pratique. Et le trajet fut l’occasion de me griller une clope anxiolytique en chemin. J’écrasais la cigarette avant d’entrer dans l’établissement, constatant en jetant un coup d’œil à ma montre que j’avais cinq minutes d’avance. Je pris place à l’une table libre, pas trop loin de l’entrée, guettant l’arrivée prochaine de la demoiselle d’internet, curieux de découvrir son apparence. Le temps me parut incroyablement long, je tapotais nerveusement des doigts sur le bois de la table, répondis un "non j’attends quelqu’un" un peu sec quand le serveur vint me demander pour la troisième fois si je voulais boire quelque chose. Et je commençais franchement à penser que l’inconnue m’avait posé un lapin. J’imaginais déjà la tête de ma coloc lorsque je lui raconterais ça le lendemain, prêt à recevoir ses –je te l’avais bien dit- sauf que la porte s’ouvrit et je relevai les yeux, plein d’espoir vers cette dernière, mes yeux s’écarquillant quelque peu en reconnaissant la nouvelle venue. Pourquoi fallait-il qu’elle soit là précisément CE SOIR ? Alors qu’enfin j’avais une sérieuse occasion de tourner vraiment la page ? Je ne l’avais pas revue depuis la soirée rubyXcube, novembre dernier, ce n’était vraiment pas de chance pour moi, de voir arriver mon ex dans les parages pour mon premier rencard avec ange. Je déglutis difficilement, gêné, détournant le regard, optant pour la solution polie mais pas très courtoise je vous l’accorde, de feindre ne pas l’avoir vue/reconnue. L’ignorance comme parade, en espérant qu’Ange accepterait rapidement d’aller faire ce petit tour sur le port dont on avait parlé.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n’avais pas revu Denys depuis le mois de Novembre, après cette soirée et ce baiser que sa soi-disant amie lui avait donné. Nous ne nous étions pas laissé dans les meilleurs conditions et d’ailleurs et avec les jours qui étaient passé … les mois, il était alors apparu évident que nous devions tous les deux passer à autre chose. Comme si le vouloir était suffisant pour oublier Denys, comme si j’allais arrêter de me poser des questions, ou comme si c’était suffisant pour que j’arrête d’avoir peur constamment. Le fait était que j’étais particulièrement malchanceuse et qu’il fallait que je tombe sur lui comme par hasard le jour où j’étais censé rencontrer quelqu’un d’autre, officialiser le fait de passer à autre chose. Essayant d’ignorer Denys tant bien que mal, je cherchai du regard ou pouvait bien se trouver ce Zorro, repassant en revue toutes les tables présentes, cherchant un homme seul installé je fus désolée de voir que le seul homme seul qui était présent était Denys. Je poussai un léger soupir, il y avait deux solutions, ou le type ne m’avait pas attendu à cause de mon léger retard, ou il était plus en retard que moi … ce qui restait quand même étonnant. Me sentant d’humeur généreuse, ou ridicule allez savoir, je m’installai à une table, me décidant à attendre quelques minutes. Je fis un léger signe à la serveuse, lui disant que j’attendais quelqu’un et plongea mes yeux dans mon téléphone comme pour les empêcher de se diriger vers le seul visage que je connaissais dans cet endroit, celui de Denys. Les minutes passèrent et bien que la tentation de me commander un verre de vin était grande, je me fis la réflexion que ce ne serait pas bien vu, de commencer à boire seule. Je n’avais pas senti une quelconque mauvaise intention chez ce zorro et en réalité j’avais été agréablement surprise par son humour, je ne pensais pas qu’il était du genre à être impatient, ou encore à ne pas se pointer à un rendez-vous. Peut-être que j’avais idéalisé la personne en lui parlant à travers un écran, puis avec la chance que j’avais il devait être moche alors ce n’était pas si mal qu’il ne se pointe pas.  J’étais partagée entre déception et gène, on ne m’avait jamais posé de lapin et je ne savais pas pourquoi je m’évertuais à rester ici, alors que visiblement, celui que j’attendais n’allait pas venir. Mes yeux se décollèrent de mon téléphone et vinrent de poser sur le visage de Denys, qui lui aussi était seul jusqu’à maintenant. Non, je n’étais pas malchanceuse à ce point et le hasard ne pouvait pas se permettre de se foutre de ma gueule comme ça, c’était indécent. Je souris amusée à cette pensée, amusée par ma propre condition présentement, avant de tourner la tête vers mon téléphone me disant que j’allais m’en aller dans les 5 prochaines minutes.  Au fond, j’espérais que la personne qu’il attendait n’allait pas venir. Je ne savais pas pourquoi l’idée de le voir accompagnée m’agaçait d’avance, surtout quand moi j’étais seule. Me faire poser un lapin était déjà gênant et avoir Denys comme témoin l’était encore plus.  


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
 Si j’avais trouvé les vingt premières minutes à attendre Ange m’avaient paru longues jusqu’ici, celles qui suivirent l’entrée de Gabrielle me semblèrent durer des heures… Pourquoi fallait-il qu’elle soit là, précisément ce soir, aux premières loges, de ce qui se profilait comme un monumental lapin… Parce que le temps passait et que je devais me rendre à l’évidence : Ange n’allait pas venir. Je regardais à nouveau ma montre, nerveux et finis par sortir mon portable de ma poche. Possibilité numéro 1 : Ange avait flippé/changé d’avis et ne viendrait pas. Possibilité numéro 2 : elle avait un empêchement. Dans tous les cas, je n’avais aucune envie de m’éterniser ici avec Gab comme spectatrice de ma désillusion de la soirée. Un coup d’œil discret vers elle m’indique que, par chance, elle était encore toute seule, et non pas en tête avec tête avec son cher fiancé, ou encore avec l’autre serin qu’elle avait goulument embrassé l’autre fois, ou un autre de ses amis diaboliques de la Eliot House.  Nouveau regard vers la porte, qui restait obstinément close depuis l’entrée de mon ex, et je dus me résoudre à l’idée de ne pas rencontrer Ange ce soir. Mais mon naturel de grand optimiste me rattrapait, je voulais laisser le bénéfice du doute à la miss. Je me mis donc à pianoter un message à son attention : « Tu flippes à cause de mes trois yeux c’est ça ? Je m’étais fait coloré les cheveux en vert exprès pour l’occasion tu me vois déçu. J’espère que tout va bien pour toi en tout cas, et si c’est un simple empêchement et que tu veux qu’on se recale une date un autre soir, redis moi. Zorro23. » J’appuyai sur –envoyer- quand, bizarrement, quelques secondes plus tard, un bip de téléphone portable annonçant la réception d’un texto retentit quelques tables plus loin, me faisant d’un coup redresser la tête, intrigué. Ange était-elle là depuis le début ? Planquée ? M’observant ? Guettant ? Je cherchais donc à repérer d’où venait le son qui avait résonné. Je me figeai, mes prunelles s’écarquillant en voyant qu’il s’agissait de la table de Gabrielle, que la jeune femme était justement en train de consulter son téléphone. Et alors je compris… Ils m’avaient bien eu en novembre dernier, quand ce Anastase là, et sa pote Lisa Rose m’avaient écrit pour m’attirer à une soirée en se faisant passer pour mon ex. Cette fois, j’avais retenu la leçon, ils ne m’auraient plus. Car dans ma tête, c’était tout vu. C’était encore l’un de leur coup. Je me levai donc d’un bond, furieux, venant me planter devant la brune,  sans prendre le temps de la saluer, commençant directement sur un ton accusateur : « C’est encore un jeu de tes chers amis pas vrai ? Y’a jamais eu d’Ange23 en vrai c’est ça ? Ils ont rien de mieux à faire pour s’amuser ? »  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Plus les minutes passaient et plus la tentation d’aller vers la porte était grande, mais je n’allais pas le faire … pas en sachant que Denys allait en être témoin, autant jouer l’imbécile jusqu’au bout et préférer le voir partir avant. J’hésitais à l’appeler, par fierté sans doute et peut être un peu par crainte, de me rendre compte que j’étais tombé sur quelqu’un qui c’était fichue de moi.  On ne pouvait pas se foutre de moi, ça marchait dans le sens contraire, point. Un bip sur mon téléphone me fit légèrement sourire, reconnaissant alors l’humour de mon interlocuteur que j’avais pu entrevoir lors de notre dernière discussion. Cependant, je fus assez troublée par son contenu. Est-ce qu’il se foutait réellement de moi ou avais-je été à ce point aveugle pour ne pas me rendre compte qu’il était là depuis le début. Je m’apprêtais à lui répondre commençant déjà à taper un «Je ne vois toujours pas tes trois yeux … » histoire de lui répondre sur le même ton quand une voix que je ne connaissais que trop bien me fit lever la tête. Pardon ? Pour qui il se prenait à débarquer à ma table comme ça et en plus de la façon la plus malpolie qui soit, un bonsoir n’aurait pas été de trop. Je levai les yeux vers lui, ennuyée par sa présence ne voulant pas que mon « rencard » nous trouve en pleine altercation, avant que mon cerveau n’arrive à décortiquer ce qu’il disait. Comment il savait pour Ange ? Et de quoi il me parlait … «Bonsoir Denys  », je lui dis calmement mais fortement troublée essayant de comprendre ce qui était en train de se passer. « Comment es-tu au courant pour... ça » n’arrivant pas à désigner ma situation autrement. De plus en plus confuse, j’arrivai à la conclusion qu’il avait décidé de se venger, de me jouer un tour avec un de ses potes histoires de m’humilier et de me faire venir ici pour rien. « Si c’est une façon de te venger, c’est ridicule et médiocre ».Je retins le « tout comme toi », dicté par la colère, entre mes lèvres. D’ailleurs, excédée, j’étais bien décidée à appeler son complice ou peu importe qui cela pouvait être,  histoire d’avoir une explication claire à cette comédie. Le numéro de ce Zorro étant enregistré je n’eus qu’à appuyer sur son contact pour l’appeler et ce fut avec une surprise non déguisée que j’entendis une sonnerie non loin de moi, pile sur Denys. Je tournai la tête vers lui, interdite, mon regard trahissant une certaine méfiance vis-à-vis de lui, pourquoi … « Pourquoi ton téléphone sonne Denys ? ». L’idée improbable commença à faire son chemin jusqu’à mon esprit et après quelque secondes de silence je laissai échapper un « non … » à moitié étouffé, tant je n’arrivais pas à y croire. C’était une blague ! Une putain de blague du hasard, ou peut-être le karma qui avait décidé que c’était le bon moment de frapper, le bon moment pour me faire payer tout ce que j’avais fait. Denys était Zorro23 … l’humour, la gentillesse, l’autodérision, évidemment que c’était lui. Une rire non contrôlé s'échappa de mes lèvres, je ne savais pas comment réagir autrement. Désemparée les joues rougies par le rire que j'essayais d’arrêter et après avoir repris ma respiration comme je le pouvais,  je me tournai vers la serveuse qui passait à côté de nous avant d’attraper son bras, presque dans l’urgence « J’aurais besoin d’un verre de vin, rouge évidemment » et un grand de préférence, comme si ce verre de vin était la seule chose à laquelle je pouvais m'accrocher à cet instant.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
  J’écrivais un sms à Ange et c’était le téléphone de Gabrielle qui sonnait, je la vis d’ailleurs, portable en main, consulter ses sms. Il ne m’en fallait guère plus comme preuve pour que le film d’une nouvelle machination à mon encontre se monte dans ma tête. La dernière fois, c’était Lisa Rose et ce gars là, Anastase, qui m’avaient écrit en se faisant passer pour Gab, il était clair que là encore, il s’agissait d’un même trip du genre. Ils avaient du se faire un faux profil, en découvrant que j’étais inscrit sur ce site, et il en avait profité pour encore une fois me duper. Ca prenait tout son sens, d’un coup. Puis après tout, c’était bien Ange23 qui m’avait parlé en premier. J’aurais du être plus méfiant. C’était décidé, dès que je rentrais, j’allais me désinscrire. Ange n’existait probablement pas et n’avait surement jamais existé. Mes espoirs, les illusions que j’avais mises et nourries concernant la rencontre de ce soir, s’évaporaient bien vite en réalisant cela. Furieux, je vins donc me planter devant Gabrielle, sans formule de politesse d’usage, l’attaquant d’emblée et accusant ses pseudos amis d’être derrière tout ça. Mon regard furibond balaya d’ailleurs l’endroit, m’attendant presque à les voir arriver avec leurs détestables petits sourires supérieurs. Mais je ne les vis pas, mes prunelles retournèrent se fixer sur mon ex, pour scruter sa réaction. C’est d’abord avec un air passablement agacé qu’elle me répondit d’un bonsoir calme, façon de me signifier bien clairement les bonnes manières que j’avais oublié ce soir. « Ouais ouais, bonsoir. » marmonnai-je avec un air ronchon, bien trop agacé pour me sentir mal à l’aise quant à mon entrée en matière pourtant peu courtoise. Tout ce que je voulais c’était des explications. Des explications que Gab ne semblait pas en mesure de m’offrir, vu l’air décontenancé et l’expression d’incompréhension qui se peignit sur son visage. Elle me demanda comment j’étais au courant, avant de m’accuser, à son tour, supposant que c’était une manœuvre pour moi de me venger. Comme si le mot –vengeance- faisait parti de mon lexique…  Je fronçais les sourcils, perplexe. Est-ce qu’il y avait une chance infime qu’elle soit aussi la victime de cette mauvaise blague de ses amis ? Après tout, la dernière fois, elle n’était pas au courant de leur manœuvre pour me faire venir à la soirée. Peut être que c’était encore le cas, peut être qu’ils avaient juste dit à la brune de venir ici, en me donnant son numéro et en espérant nous mettre tous les deux mal à l’aise… « Qu’est-ce que tu veux d… » Pas le temps de terminer ma question, pas le temps de lui demander de clarifier ses accusations, mon téléphone retourné dans la poche de mon jean se mettait à sonner. Je le sortis. L’écran affichait –Ange23- et mon regard se porta alors sur la main de Gabrielle, en train de s’activer sur son propre portable, me questionnant sur la raison de la sonnerie du mien. « Parce que tu m’appelles… » Sauf que si Gabrielle avait mon numéro aussi, ça voulait dire qu’elle était forcément dans le coup. Je regardais tour à tour son portable, le mien, puis à nouveau ses yeux et c’est à ce moment là que la jeune femme partit à rire. « T’es en train de te moquer de moi ? C’est quoi cette blague Gab ? » me vexai-je devant son hilarité non contrôlée… Et bordel pourquoi je l’aimais toujours autant ce son, pourquoi ça avait le don de presque apaiser ma colère ?  Je devrais être encore plus furieux et pourtant… Lorsqu’elle alpagua la serveuse en réclamant un verre de rouge, je me permis de rectifier : « Ramenez carrément la bouteille. » Et j’écartais alors la chaise de la table pour venir m’asseoir face à l’Eliot : « Tu m’expliques ? » Ce qu’il y avait de si drôle, qu’est-ce que c’était que ce mic mac ? Parce que si elle avait plutôt bien saisi la véracité de la situation, pour moi ça m’échappait encore, et je redoutais encore d’être un petit pion sur l’échiquier de ses amis.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La situation était plus qu’hilarante, ou plus que désespérée c’était au choix … mais comme à mon habitude, j’avais préféré en rire qu’en pleurer. Il m’avait été impossible de retenir mon rire, parce que cette scène était aussi improbable, qu’ironique. J’avais été sur ce site pour me sortir Denys de la tête et voilà que je me retrouvais face à lui, encore. Nos accusations mutuelles, suivi de cette incompréhension et de la conclusion en entendant son téléphone sonner … non, c’était beaucoup trop pour que je puisse garder mon sérieux. Dans une tentative presque désespéré de reprendre le contrôle, ou de relativiser ce qui était en train de se passer j’interpellai la serveuse, lui demandant un verre de vint juste avant que Denys ne renchérisse en lui demandant d’apporter une bouteille. Je ne pus qu’acquiescer, essayant de calmer péniblement mon rire un peu trop enfantin à mon gout. Après quelques inspirations, j’arrivai à réprimer ce sourire sur mon visage et à calmer le rire qui s’était fait entendre plus tôt. « Ce qu’il y a de drôle ? » lui dis-je à bout de souffle alors qu’il avait pris la peine de s’installer en face de moi, je poussai un soupir fatigué après le fou rire que j’avais eu et je finis par le regarder, un léger sourire aux lèvres avant de répondre. « Le fait que nous soyons si malchanceux » ou maudits, allez savoir. La serveuse revint avec une bouteille de vin et deux verre et je lui en servis un avant de remplir le mien et d’en boire une gorgée, chose que j’avais l’impression d’avoir attendu depuis un siècle. J’étais un peu mal à l’aise de lui avouer que j’avais eu recours à un site de rencontre, c’était en quelque sorte lui confesser que je n’arrivais pas à me le sortir définitivement de la tête. « Il n’y a pas de plans, pas de piège … le hasard s’est juste foutu de nous ». Du moins de mon côté il n’y en avait pas et j’éprouvais quelques réserves sur le fait qu’il puisse être aussi mesquin pour ce genre de pratique. J’avais été sur ce site en espérant me changer les idées, opérations qui visiblement était voué à l’échec. Je pris une autre longue gorgée avant de pousser un léger soupir « c’était moi et personne d’autre », la fille derrière l’écran, Ange23, celle avec qui il avait rendez-vous ce soir. En lui annonçant ça, je poussai son verre vers lui, histoire de l’inviter à le boire, me disant qu’il allait en avoir besoin pour faire passer la nouvelle « c’était involontaire … je ne savais pas que, tu … fréquentais ce site » ni que je pouvais le fréquenter d'ailleurs, je m'enfonçais dans le ridicule. J’éprouvais un sentiment étrange, entre le soulagement de savoir qu’une autre femme n’allait pas débarquer et une panique qui commençait à peine à se faire ressentir, comme à chaque fois ou je me retrouvais à ses côtés. Je finis par lui glisser doucement,  le ton légèrement amusé, pour ne pas laisser paraitre mon malaise « Désolée Zorro … tu n’as pas rendez-vous avec un ange». Juste moi, cette petite garce manipulatrice, acerbe et peureuse qui avait plusieurs fois piétiné tes sentiments.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
  Passé le malaise et la rancœur du début de notre échange, l’attitude de la brune changea soudainement, et elle passa de sur la défensive à complètement hilare, explosant littéralement de rire. Je la regardais incrédule, perplexe et perdu, essayant mentalement de ressasser les éléments de ce début de conversation avec les soupçons qui m’habitaient encore concernant ses amis. Non, je n’arrivais pas à savoir ce qui se passait, si elle se moquait de moi ou si quelque chose de véritablement drôle venait de se produire, et puis bordel que je l’aimais ce rire. Je m’agaçais moi même de l’aimer autant, de fondre si facilement à l’écoute de ce son. J’aurais du tourner les talons, prendre la sortie en claquant la porte mais non, je réclamai carrément la bouteille et je m’installais face à Gab, prêt à l’écouter m’expliquer. Elle reprit son calme, son sérieux, avec un petit soupir, m’annonçant que ce qui l’avait fait marrer autant c’était la constatation de notre malchance. Je plissais les paupières, intrigué, attendant la suite alors que la jeune femme prenait le temps de savourer une gorgée de vin. Sous la table, mon pied battait d’impatience, mais je n’en laissais rien transparaitre sur mon visage. Je voulais comprendre, et je voulais savoir où était le piège, comment ils s’y étaient pris pour m’avoir.  Le –ils-, les coupables, ou plutôt –le coupable- n’était néanmoins pas sa bande d’amis comme je l’avais pensé. Le hasard. Voilà celui à blâmer. « T’es pas ici par hasard Gabrielle. Je le sais bien. T’as mon numéro de rentrer dans ton téléphone, le tien a sonné quand j’ai écrit à la fille avec qui j’avais rencard ce soir… »  Et alors que je commençais à ronchonner, craignant que dans ses explications elle se fiche encore de moi et ne m’embobine, elle me coupa en révélant que c’était elle. Personne d’autre. Que voulait-elle dire par là ? Mes sourcils se froncèrent alors qu’elle poussait dans ma direction le deuxième que je saisis, et bus d’une traitre. Je ne savais pas boire le vin de toute façon. Qu’on me serve un saint Emilion ou de la vignasse c’était du pareil au même. Je n’étais pas de ceux qui faisaient danser le liquide longtemps dans le verre, qui le respirait durant de longue minute avant d’en savourer une gorgée en la gardant plusieurs secondes en bouche… Non. Je buvais le vin comme je buvais tout le reste : trop vite.  Et je plantai ensuite mon regard pour l’écouter reprendre la parole :  elle n’avait pas agi volontairement, elle ne savait pas que je me cachais derrière ce pseudonyme, que j’étais même inscrit sur ce site. Et sa dernière remarque, pointe d’ironie qu’elle glissa avec un léger sourire finit de me convaincre de son innocence dans l’histoire et qu’elle disait vrai. Avouer qu’elle s’était inscrite sur un site online, c’était un peu enlever son armure, elle n’aurait pas eu d’intérêt à me montrer une telle facette juste pour protéger sa bande de potes, que d’ailleurs, elle n’avait pas cherché à défendre lors de leur dernier méfait. C’était donc ce qui parvint à me convaincre de son innocence. « Waw… » soufflai-je, scotché, surpris, un peu estomaqué. « Ange, c’est toi…  L’ange Gabrielle…» répétai-je donc, songeur, en cherchant mentalement à me repasser nos discussions, ses confessions, réalisant cette nouvelle aspect de sa personnalité que la jeune femme m’avait dévoilé alors. Une personne plus fragile, plus timide, moins assurée, qui ressentait un besoin évident d’être entourée… « C’est peut être bête mais je t’avais imaginée blonde… » soufflai-je alors, histoire de détendre moi aussi l’atmosphère.  Un petit rire nerveux s’échappa de mes lèvres, mes prunelles cherchèrent les siennes. Des mois pour l’oublier et une fraction de seconde suffisait pour replonger. Comme un toxico en plein sevrage, il me suffisait d’un rien pour replonger dans mon addiction, pour ressentir ce besoin de l’observer, de la scruter, de la détailler, de l’étincelle dans ses yeux à l’éclat inimitable de son sourire. Et voilà que mon cœur s’emballait. J’étais fichu. « Je présume que je devrais m’en aller ? Qu’on peut oublier le verre et la balade sur le port ? »  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il prit un peu plus de temps pour arriver à la même conclusion que moi et ce ne fut qu’après quelques explications plus ou moins amusées de ma part et un verre de vin qu’il comprit qu’en fait, il n’était question que de moi. Je souris, amusée à ses mots « oui, l’ange Gabrielle … », j’avais risqué l’analogie facile, par manque d’inspiration en m’inscrivant sur le site. Je bus une autre gorgée de vin avant de poursuivre « par ailleurs, si tu pouvais éviter d’ébruiter le fait que je trai … que j’ai trainé sur ce genre de site, je t’en serais reconnaissante ». Polie comme à mon habitude, un masque de politesse sur un visage de diablesse. Je n’étais pas heureuse de savoir que j’étais retombée sur lui, j’étais presque honteuse de me dire qu’il avait perçu chez moi –au travers des écrans- ce que je tentais d’écraser et que par conséquent il serait plus difficile de prétendre face à lui. Mes lèvres vinrent se poser à nouveau sur le verre, pour masquer mon inquiétude grandissante et après une petite gorgée de vin, ses mots parvinrent à me faire sourire. « Tu m’imaginais blonde ? » je marquai une pause, sentant mon impertinence me bruler les lèvres et je ne pus retenir le « j’ai pu effectivement voir que tu appréciais les blondes la dernière que nous nous sommes vu  ». J’étais plus taquine que mesquine, même si malgré moi j’avais encore ce petit pincement en repensant à cette image. Histoire de ne pas repartir sur une longue discussion fatigante et stérile je rajoutai sur un ton amusé et léger « Avec la chance que j’ai, j’imaginais que tu étais moche … » je pris le temps de détailler son visage, ses yeux, ses traits, ses lèvres, jusqu’à me sentir troublée,  avant d’ajouter, la voix à demi éteinte « ce qu’apparemment tu n’es pas, même avec un jean ».  Et maintenant ? Nous allions repartir chacun de notre côté et prier pour ne pas avoir à nous recroiser ? Il se posait visiblement la même question que moi et après une légère hésitation je répondis l’air crédule « Tu … veux t’en aller ? ». A quoi est ce que je jouais sérieusement, comme si les fois précédentes ne m’avaient rien enseigné « Je ne sais même pas comment tu t’appelles ». Voulant jouer le blind date pour de vrai, m’en amuser un peu au lieu de rentrer et de me terrer sous mes draps avec une bouteille de vin et des gâteaux. La vérité était que je ne voulais pas le quitter maintenant, qu’au fond, j’avais surement envie de ce verre et cette balade avec lui. Je tendis ma main vers lui avec un léger sourire aux lèvres « Gabrielle, enchantée  », l'invitant alors à faire de même, à faire comme si c'était notre première rencontre. Je restai un moment à le scruter avant de laisser échapper un petit rire « je suis déçue, j’avais envie de voir ces trois yeux ». Dans une impasse, c’était là ou allait m’amener ma faiblesse.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
 Je compris, à mesure qu'elle parlait, qu'elle expliquait, l'étrange coïncidence, ce drôle de hasard qui avait fait que l'on se retrouve sur le même site tous les deux et que l'on commence à chatter, l'un avec l'autre. C'est d'ailleurs avec une certaine gêne qu'elle me demandais d'être discret quant à sa fréquentation de ce genre de site. Alors que moi je me repassais mentalement notre conversation, toutes les confidences d'ange prenant désormais une toute autre ampleur. "J'ai peut-être déjà dit à certains amis que j'avais rencard ce soir..." avouai-je alors,  embarrassé, me gardant bien de lui dire que l'amie en question c'était Ash. "Mais t'inquiètes je leur dirais qu'on m'a posé un lapin." C'était monnaie courante dans les cas de rencontres online non ? "Ton secret sera bien gardé avec moi chère Ange23." M'amusai-je à ajouter en l'appelant malicieusement par son pseudo internet. C'était une ambiance particulière et de la voir si peu assurée, un peu décontenancée, ça me faisait bizarre si bien que je lançais cette remarque sur la chevelure que j'avais imaginé pensant ainsi détendre l'atmosphère. Ma confession l'étonna d'abord et si l'espace d'un instant je crus y être parvenu, les allusions qu'elle glissa ensuite me firent déchanter. Petite piqûre de rappel quant à notre dernière rencontré.  Et si en novembre dernier j'avais vivement rassuré la brune sur la simple amitié qui existait entre Ashleigh et moi, je n'étais plus du tout en mesure de le faire aujourd'hui. D'où mes yeux qui se détournaient des siens alors que je soufflai un simple :"Roh ça va..." pour toute réponse... Et puis de toute façon Gab renchérit sur ce qu'elle s'était imaginé quant au physique de son rencard internet. Avec un rire amusé, je tournai de nouveau le visage vers elle, remarquant alors que ses prunelles me scrutaient, alors qu'elle reconnaissait s'être trompée, forme de compliment masqué, la remarque sur le jean que je portais étant sûrement cencé noyer la flatterie de ses mots. "J'ai voulu trouver un pantalon moulant noir pour faire honneur à mon pseudo mais je me suis rappelé que tu n'aimais pas cela."Évocation de notre discussion online. La vérité, c'était que je m'étais vraiment mis un petit coup de pression quant à ma tenue de ce soir. Mais pour rien probablement. Parce que je supposais qu'il s'arrêtait là notre rdv ?  Gab afficha alors une mine surprise, et lorsqu'elle reprit la parole, que je compris à quel jeu elle voulait jouer, un sourire amusé etira mes lèvres. Me laissant rapidement tenté,  mes doigts allèrent se saisir de sa mains tendue, répondant à mon tour sur le ton des présentations : "Denys. Mais tu peux continuer de m'appeler Zorro. Enchanté également." Et quand elle évoqua dans un rire cette particularité physique que j'avais inventé pour la déstresser, mon rire fit écho au sien. "Attends, ça me fait penser..." Me souvenant soudain de ce que j'avais prévu pour amuser la demoiselle, j'abandonnais ma veste sur le dossier de ma chaise et me levai. Attrapant les pans de mon pull, je le fis passer au dessus de ma tête pour le retirer. Tirant ensuite sur mon T shirt, lissant le coton pour bien révéler le logo dessiné sur le vêtement : un oeil, au centre de l'habit, contre mon torse... "Tadam!" Je me rassis ensuite en face d'elle. "Alors pas trop effrayée ? " rigolai-je finalement.
 
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)