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(sloora) I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure

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Noora Mohn & SLOAN BUSHNELL

La musique allait fort, l'ambiance était donnée. La canette de bière tenue en équilibre entre ses doigts, Sloan ne faisait plus attention à rien. Il n'en était pas à sa première et cela pouvait aisément se lire dans ses yeux. Les traits tirés, il portait sur son visage, la dureté et le stress de la semaine. En arrivant ici, il s'était donné pour objectif de décompresser et d'oublier. Venu avec deux de ses potes, il semblait prendre un malin plaisir à se mettre minable. Il ignorait chez qui il était, surement chez le pote d'un pote d'un cousin au voisin. C'était l'idée. Profitant d'une soirée sans prise de tête, le beau brun se laissait aller à une ambiance folle. Les étudiants avaient le sourire, lui y compris. C'était bon de le voir aussi détaché et détendu. L'Eliot avait fumé un joint avant de venir, plus par habitude qu'autre chose. Machinalement, il apporta la canette de bière à ses lèvres et en bu une gorgée. Plongé dans son petit monde, il cherchait presque une connerie à faire. Alimenté par une douce pulsion de bien-être, il se laissait guidé par ses envies du moment. Sloan manquait cruellement de légèreté et avait du mal à lâcher prise. Pour une fois que sa bipolarité semblait lui foutre la paix, il voulait en profiter. Absolument rien ne se passait dans sa tête, on était loin de la pagaille d'ordinaire. Un moment de répit tellement mérité. Le rythme de la musique semblait avoir prit possession de son corps puisqu'il bougeait légèrement la tête sur le tempo endiablé de la chanson. Et alors que son pote lui lança une blague aussi graveleuse que déplacée, il éclata de rire. « Viens, on va fumer. » proposa-t-il à l'un de ses amis qui acquiesça presque instantanément. Les deux hommes quittèrent le petit groupe qu'ils avaient formés et prirent la direction de l'entrée. Le petit rictus incrusté sur le coin de ses lèvres, il fredonna presque les paroles de la chanson. Ne plus penser à rien était tellement délectable. Lorsqu'ils sortirent de la maison, le froid glacial se plaqua sur ses joues et lui provoqua un long frisson le long de sa colonne vertébrale. Ah bah c'était sur, l'alcool et le chaud froid n'ont jamais fait bon mélange. « Bordel, il caille. » lança-t-il, bêtement. Il prit une clope que son pote vint lui tendre et la déposa sur ses lèvres. Il se tourna dos au vent pour l'allumer et inspira profondément pour en extraire un maximum de tabac. On était loin de sa weed habituelle mais c'était déjà ça. Les deux étudiants échangèrent une discussion aussi stupide que fascinante. Une fois la cigarette terminée, il ne mirent pas longtemps avant de rentrer dans la baraque, pleine à craquer d'étudiants à moitié ivres morts. « Sloan mon pote ! » hurla un mec en le prenant dans ses bras. « On s'est concerté avec les gars, on t'as fait une petite sélection, rien que pour toi. Viens voir. » Sloan explosa de rire. « Mais t'es sérieux ? Vas-y, montre moi. » plaisanta-t-il, n'hésitant pas une seule seconde à entrer dans son jeu. Ses amis semblaient s'être mis en tête de lui trouver une meuf. Cela devenait urgent. Des mois qu'il n'avait pas touché une fille, il en devenait désespérant. Ce n'était pas vraiment son genre de se taper la première venue mais là, il pourrait s'en contenter. Son pote vint se positionner juste à côté de lui et pointa du doigts diverses nanas présentes dans la pièce. « Là tu as la chaudasse qui danse depuis tout à l'heure, un peu conne, tu auras du mal à t'en détacher si tu y mets les pieds. Là, tu as la fille timide mais j'suis sure une putain de tigresse au lit. Là, non elle tu oublies, elle est trop moche. Sinon on a quoi, t'as de la blonde, de la brune et j'ai même vu une rousse t'aleur. » Les rires gras des mecs raisonna dans toute la maison. « Tu m'conseilles quoi ? » le questionna-t-il. Finalement, les cinq gars présents pointèrent du doigt la même fille, la chaudasse. Sloan leva les yeux au ciel, il savait pertinemment qu'il n'allait pas y échapper. Rien qu'à regarder la nana, il savait qu'il n'allait pas rentrer seul. Ca c'était de bon pote. L'Eliot avait besoin de se sentir vivant de nouveau. Il en avait marre d'être seul et de passer à côté de la vraie vie. Celle qui te mets dans tous tes états, celle qui te fait vibrer de désir et de plaisir. Il voulait ressentir ça, se laisser envoûter par une fille, que ça soit pour un soir ou plus. Il voulait s'envahir par d'autres émotions que la colère ou la haine. « Allez Bushnell va te les vider » Son pote le poussa presque en avant pour qu'il y aille. Contraint et forcé, il s'avança parmi les étudiants pour aller la rejoindre. Plus il s'approchait et plus ses sourcils se froncèrent. Cette fille n'était pas du tout sa came, elle était trop vulgaire pour lui, trop fausse. Et alors qu'il semblait l'atteindre, son regard fut attiré vers la droite et il croisa celui d'une sublime blonde qui passait par là. Sans chercher à comprendre plus loin, il changea de trajectoire et se plaça son bras autour de son cou. La pauvre, elle devait se demander ce qu'il lui arrivait. « T'inquiète, j'te lâche dans trente secondes. » dit-il entre ses dents alors qu'il continuait d'avancer pour quitter le salon, entraînant la jeune fille au passage. Ils contournèrent les étudiants ainsi que les meubles pour se fondre dans la masse. Hop, ni vu, ni connu, ils entrèrent dans la cuisine et c'est ainsi que Sloan sema ses potes. La cuisine semblait être relativement plus calme que le salon. Du moins, la musique hurlait un peu moins, c'était plus respirable. « Merci ma biche, tu viens de m'éviter d'me taper une salope. » dit-il avant d'attraper une bière sur le plan de travail. Il y eut deux secondes de blancs avant qu'il ne saisisse ce qu'il venait de dire. L'Eliot éclata de rire avant de regarder la blondinette. « Putain dis comme ça c'est pas terrible. Attends. Je reformule. Tu m'as empêché .. de .. hum .. enfin tu vois .. La vérité j'trouve rien de correct à dire. » C'est ça Sloan, tu t'enfonce tout seul. Il était mort de rire et le pire c'est qu'il cherchait vraiment quelque chose à dire de correct pour ne pas se décrédibiliser à vie auprès de cette fille. Cette jolie fille. « Clairement j'ai pas envie d'me chopper une MST. » avoua-t-il, en explosant de rire. Il avait trop bu et aucun filtre ne semblait être présent entre son cerveau et sa bouche. Réfléchis avant de parler Sloan. Réfléchis.

@Noora Mohn
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SLOAN BUSHNELL & NOORA MOHN
L’odeur de ta cigarette qui se consume emplie ta chambre. Ton regard fixe un point invisible sur le mur en face de toi. Tu te laisses submerger par tes pensées positives comme négatives, faisant abstraction de tout le reste. Un claquement de doigt devant tes yeux te fait sursauter. Tu poses un regard perdu sur ta camarade en face de toi, avant de froncer les sourcils. Tu ne sais pas ce qu’elle fichait dans ta chambre, mais ce que tu savais, c’est que le terme "espace personnel" lui était inconnu. « On va à une soirée avec d’autres Mather, tu veux venir ? » T’hausses les épaules peu convaincus de sa proposition. T’avais déjà eu une soirée hier soir en compagnie d’Anja. Une soirée plus sympa, plus tranquille qu’à l’accoutume. Comme souvent tu t’etais retrouvée en la présence de la Quincy, dehors à observer les étoiles tout en partageant un joint. C’est tellement plus facile de refaire le monde dans un état second. « Y aura des gars des Eliots, on va se marrer. » Le nom de cette confrérie attise ta curiosité et enflamme ton côté révolutionnaire et casse-couille de première. Tu t’amuses de cette gue-guerre entre les Mathers et les Eliots. Tout vous oppose et rendre fou ses gosses de riche te rendait moins morose. « Je viens. » T’écrases ta cigarette dans ton cendrier avant de t’extirper de ton lit. Tu détaches tes cheveux, t’améliores comme tu le peux ta face avant de rejoindre les autres dans le hall.

La fête à déjà bien commencé quand vous arrivez et très vite tu perds de vue ton groupe. Ton corps se déhanche au rythme de la musique alors que tu slalomes entre les invités. Rapidement, tu trouves un verre pour le remplir. Tu portes ce dernier à tes lèvres, laissant le liquide alcoolisé enflammer ta trachée. Alors que ton regard balaye la foule à la va-vite, un bras s’impose autour de ton cou. Tes yeux se posent immédiatement sur cet inconnu qui se croit tout permis. Sa phrase te fait doucement rire. Pour qui te prend-il ? Son excuse ? Son échappatoire ? Tu n’es rien de tout ça. Qu’il se démerde avec ses problèmes. Il te mène à la cuisine et tu retrouves rapidement ta liberté. Tu ne dis rien, observant seulement ce jeune homme maladroit avec un verre de trop dans le nez. Une salope ? Tu fronces les sourcils. Un homme reste un homme et la dureté de ces mots t’hérissent le poil. Une femme qui s’amuse un peu trop et donc une salope à ses yeux. C’est d’une banalité. Une réaction tellement prévisible de nos jours. L’homme est pardonné d’être un peu trop lourd, mais la femme est immédiatement pointée du doigt lorsqu’elle fait un écart de conduite. Absurde. Il éclate de rire et se noie dans son explication. Ton visage est toujours aussi fermé, tu te permets de temps en temps de boire dans ton verre. Tu t’appuies contre le meuble derrière toi, penchant la tête à chaque fois qu’il s’enfonce un peu plus. Il est à la fois déplorant et attendrissant. Tu peux mettre cette attitude sur le compte de l’alcool, mais tu sais pertinemment que les langues se délient lorsque l’alcool coule à flot. Il finit par se taire. « Cette fille que tu traites de salope. » dis-tu doucement. Parlant pour la première fois depuis votre "rencontre". « C’est ma soeur. » Mensonge. Evidemment, tu ne connaissais pas cette fille, mais tu voulais le mettre mal à l’aise encore plus. Tu ne bronches pas pendant quelques secondes, avant de sourire. « Non c’est pas vrai. Mais respecte les femmes qu’importent leur attitude. » T’as l’impression d’être Anja, et tu te dis que tu traines vraiment trop avec elle. Bon elle serait quand même fière de toi, c’est le principal. « Je peux savoir de quoi je te sauve au fait ? Une admiratrice un peu trop collante ? Un jeu qui a mal fini ? » Tu te rapproches finalement de lui. Prenant l’initiative de diminuer la distance entre vous. « Je ne suis pas le lot de consolation d’un Eliot qui ne sait pas boire. » avoues-tu finalement. Evidemment que tu savais à quelle confrérie il appartenait. Ce garçon était connu malgré lui.

@Sloan Bushnell (sloora) I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure 2511619667
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Il n'y en avait pas un pour rattraper les autres. Ses potes étaient tous plus lourds les uns que les autres et dans ce genre de situation, l'alcool n'arrangeait absolument rien. Ils avaient bien bu mais c'était de circonstance. Aller dans ce genre de soirée et rester sobre n'avait aucun sens, cela en perdrait tout son charme. Sloan s'était rendu là dans l'espoir de s'aérer l'esprit et de changer d'air. Il n'en pouvait plus de sa routine contraignante et oppressante. Il avait besoin de légèreté et rien que d'entendre les blagues pourris de son ami, il retrouvait le sourire. C'était difficile pour lui de combler le manque qu'elle avait laissée. Oh non pas Charline son ex, mais plutôt sa mère. Des mois qu'elle avait quitté ce monde, le laissant livré à lui-même et privé de conseils si précieux à ses yeux. L'Eliot avançait sans but précis, il survivait au nom d'un avenir assuré par son beau-père. Tout ce luxe ne lui ressemblait tellement pas et pourtant, il n'avait pas le choix, il devait coopérer. L'idée de se retrouver à la rue ne l'enchantait pas vraiment. Georges le tenait et il le savait pertinemment. Il s'était engouffré dans un engrenage dont il n'était plus maître. Un cercle vicieux qui le privait de sa véritable nature et le rendait plus bipolaire que jamais. Quoiqu'il en soit, l'heure n'était pas à la remise en question mais plutôt à la libération. Cette fille, même si d'apparence très vulgaire, semblait être prédisposée à se laisser approcher par n'importe quel mec de la soirée. Ses pas étaient hésitants aussi, lorsqu'il croisa le regard de cette jolie blonde, il n'hésita pas une seule seconde à se rapprocher d'elle. La belle inconnue était rapidement devenu son échappatoire, l'unique moyen pour lui de se débarrasser de ses potes un peu trop collants. Enfin, ce n'était même pas des potes à proprement parler, il les connaissait de vue, c'était largement suffisant. A peine entré dans la cuisine, Sloan lâcha sa prise et la laissa se détacher de lui. Ils auraient pu en rester là, il aurait pu la remercier d'un simple merci et profiter de la soirée de son côté. Mais non. Il a fallut qu'il l'ouvre et qu'il raconte n'importe quoi, comme à son habitude. Il attrapa une bière qu'il vint décapsuler à l'aide de ses dents du font. Il posa son regard sur la jolie blonde et plissa les yeux en l'entendant avouer que cette fille était sa soeur. L'Eliot resta sérieux un quart de seconde avant d'exploser de rire. « Bah excuse moi de te l'apprendre mais ta soeur a une réputation de salope. » continua-t-il sur le même ton, crétin. Il ne se rendait pas compte de l'impact que ses mots pouvaient avoir sur les autres. Quelqu'un viendrait lui dire que sa soeur avait la réputation d'une salope mais il foncerait dans le tas sans même chercher à comprendre. En bon impulsif qu'il était, il ne laisserait pas une chance à l'autre de s'expliquer. Fille ou garçon, il n'hésiterait pas une seule seconde. Il afficha un petit rictus lorsque la belle inconnue affirma que finalement non, elle n'était pas sa soeur. Sloan ne comprenait rien mais s'en foutait un peu. « Oui m'dame » répondit-il, ironiquement. Le beau brun s'appuya contre le plan de travail et apporta sa bière à la bouche pour y boire une gorgée bien méritée. Le liquide était délectable et particulièrement appréciable dans ces moments-là. Il inspira longuement avant de détailler la petite. Elle était plutôt mignonne, du moins les apparences semblaient jouer en sa faveur. Bon, un peu plate mais la perfection n'a jamais été l'un de ses critères de recherche. L'Eliot préférait de loin une fille naturelle à une poupée gonflable ambulante. Ses dernières relations pouvaient facilement témoigner son petit penchant pour les filles de caractères, les filles atypiques. Rien que Charline, son ex, était loin de ressembler à une fille facile, un pot de peinture ou autre cliché sorti tout droit de la Cabot House. Sa relation avec son ex n'avait pas fait l'unanimité dans son entourage, ils lui avaient tous reprochés de sortir avec une voleuse. D'ailleurs, leur séparation avait fait grand bruit dans Harvard. « T'es bien curieuse. Tu m'sauves de mes potes un peu trop lourds sur les bords. » siffla-t-il. Le petit Bushnell était de nouveau célibataire mais, malgré les apparences ou les rumeurs, il ne s'était tapé personne depuis. Il respectait trop les femmes pour se jeter dans le premier plumard venu. Enfin, disons qu'il jouait plus au feeling qu'au besoin presque obsédant d'un plaisir charnel convoité. Lorsque la belle inconnue s'approcha de lui, il fronça les sourcils. Sloan n'aimait pas le contact non prévu et savait qu'un rien pouvait le faire dérailler. Il était mentalement très instable et ne voulait pas taper une crise devant tout le monde. Ce soir, il n'avait pas la force de lutter contre lui-même. Aussi, quand la jolie blondinette avança vers lui, il resta sur ses gardes. C'est limite s'il l'écouta parler. Le regard plongé dans le sien, il afficha un large sourire à sa remarque. Soit, il avait affaire à une mal baisée, soit à une fille avec du caractère. La deuxième option l'attirait nettement plus. « Ca veut jouer les grandes, c'est mignon. Un conseil ma jolie, quand on ne sait pas de quoi on parle, bah on se tait. » Voilà qu'il prenait des pincette avec elle, c'était mignon. S'il y avait bien un gars qui n'avait pas sa place chez les Eliots, c'était bien lui. C’était surement le moins bleu de toute la confrérie. Comme le dirait son pote, Bushnell où l'âme Mather coincée dans un corps d'Eliot. Sloan détestait sa confrérie mais n'avait pas vraiment le choix. Il était là par obligation, c'était les Eliots ou Georges le mettait à la rue, sans chercher la moindre explication. A choisir entre son Bronx natal et les perspectives alléchantes de carrière, le choix était vite fait. Bref. Il la pointa du doigt ou plutôt, de sa canette et haussa les sourcils. « Laisse moi deviner, une Mather ? T'as une grande gueule, j'aime ça. » Belle déduction Sloan, bravo. Il a toujours été attiré par la confrérie ennemie, que ça soit pour ses potes ou pour les filles. Fut un temps où il sortait avec une Mather, n'hésitant pas une seule seconde à se mettre toute sa confrérie à dos. Les choses étaient différentes à cette époques, l'enjeu n'était pas aussi fort mais les faits étaient là. Il restait attiré par l'interdit. Forcément, elle lui répondit agressivement. « Et j'peux savoir à qui ais-je l'honneur ? » la questionna-t-il. Voilà que subitement, Sloan oublia ses amis. Obnubilé par le regard perçant de cette belle inconnue, il n'arrivait pas à détacher son regard, ils se provoquaient littéralement des yeux. C'était assez amusant, perturbant et limite excitant.
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SLOAN BUSHNELL & NOORA MOHN
C’était rare de te voir aussi sobre à une soirée. L’alcool a toujours été un échappatoire comme un autre à tes yeux. Un verre, puis un deuxième .. Pour finalement planer et oublier toutes ces choses qui te broient le coeur. Tes amis avaient décelé cette faille depuis longtemps, t’empêchant à ce jour de te noyer de nouveau dans ce néant qui t’habites. Tu ne joues pas les filles incomprises, tu ne veux pas qu’on pense que tu es forte .. Tu veux juste que les gens te foutent la paix. Qu’on arrête de te demander si tu vas bien, même après trois ans. Oui ça va, non tu n’oublieras jamais qu’un putain de cancer t’a enlevé ta mère bien trop tôt. Non tu n’oublieras pas que t’as failli crever en 2013 et qu’en 2015 t’a de nouveau ressenti cette peur de perdre un proche .. Putain de vie qui s’amuse du destin des gens. Tes lèvres effleurent le rebord du verre, ton odorat perçoit immédiatement l’odeur forte de l’alcool dans ton verre et tes muscles se détendent grâce à cette odeur familière. Non tu n’es pas une alcoolique. L’alcool fait parti de ta vie seulement durant les soirées, en dehors tu carbure surtout au café et à l’eau. Tu n’es pas là pour rencontrer des gens, tu n’es pas là pour te mélanger avec les autres .. Tu n’aurais pas du venir. Cet inconnu te sort de tes songes. Il s’immisce si facilement dans ton espace vital que ça t’étonnes quelques secondes. Tu les connais les hommes, tous les mêmes .. Tu ne cherches pas à satisfaire un désir, tu n’as pas besoin de combler ce manque par le sexe .. Pas en ce moment. Ses mots t’interpellent. Tu vois dans son regard qu’il n’est pas vraiment commença d’habitude .. Que toutes ses choses qu’il te dit ce n’est pas vraiment dans ces habitudes .. Tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Son regard t’es familier, sa gestuelle, sa voix .. Légèrement tu fronces les sourcils, l’observant. Qui es-tu ? Il se tait enfin et tu peux enfin lui dire ce que tu penses. Tu ne serais pas toi, si tu n’avouais pas ce que tu pensais. Tu te joues de lui et ça semble lui faire ni chaud, ni froid .. Il vient d’un autre monde ? Ou l’alcool est vraiment le déclencheur de cette logorrhée ? Tu ne peux nier le fait qu’il soit agréable à regarder, il ne doit même pas se rendre compte que tu l’as observé sous toutes les coutures pour savoir à quoi tu avais à faire. Ses yeux bleus te transpercent et sondent ton âme. Alors comme ça ils fuient ces potes. A croire que vous étiez fait pour vous rencontrer. « J’ai bien le droit de savoir pourquoi on me kidnappe c’est dans mes droits non ? » dis-tu pour justifier ta curiosité. « Mais bon si je peux faire ma béat du jour pourquoi pas. » Tu portes ton verre à tes lèvres avalant une gorgée avant de reporter ton attention sur le jeune homme. T’hausses un sourcil quand il t’appelle "ma jolie". Si tu te souviens bien, tu n’as jamais croisé ce garçon, tu n’as jamais eu de discussion avec lui et tu n’as surtout jamais échangé de surnom avec ce dernier .. Tu n’aimes surtout pas être rabaisser par rapport aux critères de la beauté .. Tu es une jolie fille oui, tu le sais pourquoi se mentir .. Mais en aucun tu ne veux être juger là-dessus, tu est bien plus qu’une jolie fille. « Tu apprendras rapidement que je ne sais pas me taire. Vilain défaut je sais, mais c’est comme ça mon jolie. » Tu appuies bien sur le dernier mot. Comme toi, il fait très vite le rapprochement entre ton caractère et celui de ta confrérie. Pas qu’il n’y ait que des grandes gueules, mais un certain nombre quand même. Suite à sa remarque tu fais une révérence pour appuyer ses dires. « Une Mather et un Eliot. Est ce que je dois appeler du secours ? Ou tu penses pouvoir avoir une conversation normale en ma présence. » Tu ne peux t’empêcher de mettre tout le monde dans le même sac. Tu n’aimes pas entretenir cette guerre, mais tu avoues que c’est un petit plaisir que tu ne peux te refuser. « Je ne te connais pas, tu ne me connais pas .. Evitons les préjugés. » Tu finis par lui sourire. Un sourire franc et sincère. Tu n’es pas là pour exploser .. A moins qu’il continue à dire des choses qui t’énerves. Il finit par te demander qui tu étais. Et voilà que tu voulais de nouveau jouer. Tu ne grandiras donc jamais. Déjà petite, tu faisais tourner en bourrique tes parents en parlant en énigme. « As-tu vraiment envie de savoir ? Te souviendras-tu réellement demain de cette conversation ? » demandes-tu installant un mystère autour de ta personne. « Peut-être qu’au final je n’existe pas. Je suis peut-être le fruit de ton imagination, n’y as-tu pas pensé ? » L’illusion est parfaite et tu te joues de lui plus que tu ne le devrais. Tu te rapproches un peu plus de lui, butant dans sa chaussure. « On a qu’à dire que je suis ta conscience, mais pas une bonne conscience surtout pas. » Tu finis par sourire de nouveau avant de t’éloigner. Tu sors de ta poche arrière une cigarette, que tu fais rouler entre tes doigts. « Et si on allait se bousiller les poumons ? » proposes-tu innocemment.
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Noora Mohn & SLOAN BUSHNELL

Était-elle réelle ? Cette question lui brûlait les lèvres et l'esprit. Plus elle s'approchait et plus Sloan doutait de son existence. Ce ne serait pas la première fois qu'il aurait des hallucinations mais en temps normal, elles n'étaient pas aussi jolies et grandes gueules. Parfois, lorsque la weed n'arrivait plus à subvenir à ses besoins, au manque qu'il se créait par le biais d'une addiction intense et destructrice, ça lui arrivait de changer de gamme. Il n'était pas rare de le voir s'enfiler quelques rails de coke. Il s'était déjà piqué, une fois, pour essayer qu'il disait. L'Eliot tournait mal, il avait besoin d'aide mais ne savait pas vers qui se tourner. La seule personne qui aurait pu le rassurer et le canaliser ne faisait plus partie de ce monde aujourd'hui et lui manquait terriblement. Le petit Bushnell était complètement perdu et s'était enfermé dans un engrenage qui le détruisait à petit feu. Et ce soir, il craignait d'avoir affaire à son imagination plus que débordante. S'il devant avoir une hallucination, autant qu'elle soit agréable à regarder donc c'était fortement probable que cette fille ne soit pas réelle. Si ça se trouve, il était en train de parler tout seul et quelqu'un le filmait pour le faire virer des Eliots. Nan arrête d'être paranoïaque Sloan. Il la regarda s'approcher de lui avec un mince sourire sur ses lèvres. Curieux de voir ce que cette hallucination allait bien pouvoir faire de lui. Elle appuya sur le fait qu'elle était Mather et lui une Eliot. Encore un point commun. Enfin, façon de parler. Disons simplement qu'il ne trouvera pas la femme de sa vie chez les bleus, c'était une chose sure. « Je n'ai pas de problème avec les Mathers moi, c'est toi qui semble en avoir un avec la bleusaille. » répondit-il bêtement. C'était vrai mais le mot bleusaille aurait pu être mal interprété par d'autres étudiants. Il devait faire attention à ce qu'il disait. Sloan était sur une pente glissante, il ne devait plus faire de bavure sinon adieu sa confrérie, adieu sa suite d'hôtel qu'il occupait depuis huit ans maintenant, adieu sa carte bancaire et adieu son ambition. « J'ai aucun préjugé sur toi, c'est l'autre de taleur. » dit-il en remettant une nouvelle couche. Cet incident était pourtant clos mais non, il fallait qu'il vienne renchérir là-dessus. Quel trou du cul. Des fois, il ferait mieux de tout simplement bien fermer sa gueule. Pour lui la guerre entre les deux maisons n'avait pas lieue d'être, il ne prenait jamais parti pour l'une ou l'autre. Il était neutre, au grand désespoir des Eliots qui voudraient le voir un peu plus impliqués dans leur maison. C'est vrai qu'il ne venait presque jamais aux rassemblements des bleus mais ça ne l'intéressait pas du tout. Le jeune homme voulait terminer ses études et basta. La jolie blonde vint lui faire un large sourire auquel il répondit aussitôt. Ses yeux vacillaient entre son regard et ses lèvres. Captivé, envoûté, il restait comme un con avec sa bière à la main, incapable de réagir face à ce mirage tout mignon. Sloan lui demanda alors qui elle était. C'était une question sincère, il voulait connaître la réponse, il voulait savoir qui se cachait derrière ce joli minois. Un prénom, un prénom, un nom, qu'importe. Et c'est là que commença sa prestation douteuse, le menant comme elle le voulait, où elle le voulait. Il fronça les sourcils. « Bien sûr que j'veux savoir, ouais je devrais m'en souvenir. » lança-t-il en essayant de rester convainquant. La blondinette vient de nouveau mettre en douce son existence. Machinalement, il entrouvrit la bouche. La petite avait réussit à capter toute son attention. Il ne voyait plus qu'elle, il n'entendait même plus la musique qui hurlait dans la pièce d'à côté. L'Eliot mit ses mains dans les poches de son jean pour éviter de faire un mouvement brusque ou déplacé. Il ne voulait pas tout gâcher par des pulsions qu'il ne contrôlait pas. Pas encore. Lentement, il baissa les yeux lorsqu'elle vint butter contre ses pieds. Bizarrement, cette proximité ne le gênait plus, il en redemandait presque. Il releva légèrement la tête pour la regarder. Cette fille était captivante, vraiment. « Ma conscience ? Ça fait bien longtemps qu'elle a foutu le camp. » murmura-t-il pour qu'elle soit la seule à entendre. Comme un besoin d'intimité, de proximité. La blondinette venait de pénétrer dans une zone dont elle ignorait tout. Il ne laissait pas n'importe qui s'approcher ainsi de lui. Elle venait de réussir là où beaucoup d'entres elles avaient échoués. Sloan était difficile à apprivoisé et même s'il s'attachait vite, il se méfiait de tout et de tout le monde. Souvent déçu en amitié comme en amour, il ne tirait jamais de leçon de son passé. Mais bon, aucun soucis dans le cas présent vu que cette fille n'était pas réelle. N'est-ce-pas ? Un nouveau sourire de sa part et elle se mit à reculer. Presque déçu de perdre ce petit moment d’intimité, il serra sa mâchoire et se racla la gorge, comme pour reprendre ses esprits. Fumer. En voilà une bonne idée. L'Eliot termina sa bière d'une traite avant de poser lourdement la canette sur le plan de travail. « Ouais, bonne idée. » lança-t-il en se décollant de son appui. Le jeune homme se mit à la suivre sans chercher à savoir où ils allaient. En réalité, dans l'état dans lequel il était, il pourrait la suivre n'importe où. La jolie blonde lui tourna le dos et parti en direction de la court derrière. Machinalement, comme un besoin d'approfondir toutes les facettes de cette délicieuse hallucination, il la détailla de la tête aux pieds. En trip complet, il tendit le bras et espéra toucher le milieu de son dos pour s'assurer qu'elle était bien réelle mais elle le devança en ouvrant la porte. Putain, il faisait froid et ce guignol avait juste une veste légère. Il y avait que lui pour se balader en petite veste en plein mois de février. Quoiqu'il en soit, ils sortirent de l'immense baraque et vinrent se caler contre le mur. A son tour, il prit une cigarette de son paquet et la déposa sur ses lèvres. Il attrapa son briquet mais au lieu d'allumer sa clope, il le tendit à la blondinette. Il se tourna vers elle et la regarda pencher la tête sur le côté pour déclarer la cigarette. Obnubilé par ce spectacle qu'elle lui offrait, il n'osait plus cligner des yeux, de peur que ce mirage ne disparaisse. Voilà qu'il s'inventait la compagnie d'une jolie fille. Il était désespérant. Une fois qu'elle eut terminé, elle lui rendit son briquet. Sloan l'attrapa et l'apporta au niveau de son visage. Mais au lieu de l'allumer, il resta quelques seconde à le fixer. Finalement, il baissa les bras et la regarda. « Ça t'dit quelque chose de moins conventionnel ? » lança-t-il en brisant le léger silence qui s'était installé entre eux. Il releva la tête pour jeter un rapide coup d'oeil derrière elle et plongea sa main dans la poche arrière de son jean. Il attrapa un joint parfaitement roulé, qu'il vint lui montrer, relativement discrètement. « Garantie fait maison. » murmura-t-il, comme s'il venait de sortir une trouvaille de sa poche. Pour être honnête, Sloan avait apprit à fabriquer sa propre mixture durant son adolescence, lorsqu'il fit un séjour de deux ans dans un camp de redressement français. Un camp pour jeunes en difficultés, pour délinquants. Il avait arrêté en début d'année dernière mais avec les récents événements, il avait succombé et avait reprit du service. Oh il ne revendait plus, il l'utilisait simplement pour sa propre consommation. Sa mixture était beaucoup plus pure et plus forte que toute la merde qu'on pouvait trouver sur le campus. Sans chercher plus loin, il s'approcha d'elle et passa son bras autour de son cou pour l'emmener un peu plus loin. « T'inquiète, j'vais pas te violer, t'existe pas, ça s'rait chelou. » Sa phrase n'avait aucun sens, même lui ne la comprenait pas. L'Eliot faisait n'importe quoi. Il ne connaissait pas cette fille et pourtant, il lui proposait de fumer avec elle. Il se mettait, tout seul, dans une situation de merde. En espérant qu'elle n'ai pas le fond mauvais et qu'elle n'utilise pas ce joint contre lui. En réalité, Sloan n'a jamais eu le fond mauvais, il restait un bon gars, complètement perdu dans la vie.
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Si ton subconscient ne semble pas encore impacter par l’alcool, te laissant ce plaisir de contrôler tes faits et dires. Tu es totalement consciente que ton imagination et ton besoin de te te jouer des gens avaient pris le dessus. L’Eliot semble ne plus être parmi vous et il est malgré lui une proie facile. Il n’y a vraiment que toi pour lui faire croire que ta présence est peut-être le fruit de son imagination, n’étant que la représentation d’un besoin qu’il cache. Pourtant tu es bien là en chair et en os. Tu sais que c’est mal de jouer avec l’esprit tourmenté des gens, toi-même tu as été sujette à des hallucinations bien trop traumatisantes .. Tu te souviens de cette soirée où ta mère était apparu devant tes yeux, elle était si réelle que tu ne t’étais pas aperçu que ton conscient te jouer un tour. Ta main qui c’était refermée dans le vide lorsque tu avais voulu la toucher, ça a été un électrochoc pour toi. Même partie, elle avait réussi à te remettre sur le droit chemin. C’est à ce moment que tu as décidé de reprendre les choses en mains. Tu n’avais plus la force d’avancer seule, tu n’étais pas forte .. Tu ne l’avais jamais été. Elle te l’avait montré à sa façon. Tu te souviens avoir pousser un cri qui avait directement alarmé ton père et ton frère. Un cri aussi effrayant que libérateur. Ce n’est jamais facile d’avouer que l’on a besoin d’aide, mais tu avais su comprendre que ce n’était pas une forme de faiblesse, mais bien une forme de courage que d’avouer l’inavouable. Alors que tu ne l’écoutes que d’une oreille, tu retiens un mot qu’il prononce en tout subtilité. "bleusaille". Ce garçon n’était pas un Eliot comme les autres, il n’avait pas ce côté conquérant, comme si tout lui était acquis .. Il ne jouait pas de son statut et semblait aussi "normal" que toi. Alors les Eliots pouvaient être bien plus que des filles et des fils à papa. Intéressant. Tu ne fis aucun commentaire, mais t’étais surprise qu’il parle ainsi de sa confrérie .. T’imagines mal les autres bleus acceptaient ses dires, mais tu n’étais pas là pour nuire à une réputation. Il était assez grand pour assumer ses actes et ses dires après tout. Il ne put s’empêcher de revenir sur cette fille de tout à l’heure. Tu levas les yeux au ciel. Pourtant tu fus intriguer au final par cette fille qu’il jugeait comme la dernière des catins. Tu tournes rapidement la tête vers le salon. Elle est toujours là entrain de danser .. Certes sa danse n’est pas vraiment conventionnelle, et sa jupe ne lui apporte qu’une couvrance minime mais qu’importe elle faisait ce qu’elle voulait. « Remets-toi. Ce genre de filles ont juste oublié de ce respecter. » Oui pour toi, cette file ne se respectait pas, parce que si c’était le cas elle ne ferait pas ça. Tu finis par étouffer dans cette cuisine qui semble être devenue votre repère depuis qu’il t’avait abordé et utilisé en un alibi potentiel pour ses potes. Tu lui proposas d’aller fumer afin de t’aérer l’esprit quelques minutes. Tu pris les devants, marchant jusqu’à la porte la plus proche. Tu fis glisser ta cigarette entre tes doigts avant de la caler entre tes lèvres. Tu te retrouvas rapidement à l’extérieur, profitant de cette brise légère. Un délicieux instant qui se transforma rapidement en une torture. Le temps en Février n’était vraiment pas clément et ton pull en maille ne suffirait pas à te réchauffer. Tu n’avais pourtant aucune envie de tomber malade, et de te doper aux antibiotiques pendant des semaines, mais à cet instant tu ne savais pas où se trouvait ton manteau. L’Eliot te tendit son briquet que tu acceptas  avec plaisir. Protégeant l’embout de la cigarette du vent, t’embrassas ce dernier à l’aide du feu qui jaillit du briquet. Feu qui vint lécher tes doigts tétanisés par le froid. « Sa mè .. » commenças-tu avant de te raviser .. « Saperlipopette ! » Expression plus utilisé depuis 1930 sûrement, mais tu ne pouvais jurer comme un charretier à chaque fois que l’occasion le pouvait. Tu lui rendis son bien avant de tirer une taffe qui s’infiltra dans tes poumons apaisant immédiatement ton corps. Tu regardais le jeune homme en pleine réflexion avant que son regard se pose sur toi. Sa question te surprend en premier et t’hausses finalement les épaules. « Pourquoi pas. » Après tout tu ne cachais pas le fait que tu fumais de temps en temps autre chose que de la nicotine, partageant même un de ses plaisirs en la présence d’Anja tout en observant le ciel étoilé. Enviant ses personnes qui reçoivent des prescriptions pour s’en procurer légalement. Veinard. Garantie maison qu’il t’assura. C’était à la fois rassurant et étrange. Tu ne voyais tellement pas cette confrérie avoir leur propre weed. A moins que le jeune homme ne fasse ça en cachette, ce qui ne t’étonnerais pas après tout, il semblait peu en adéquation avec les valeurs des Eliot. Il s’approcha de toi et tu sentis de nouveau son bras s’imposait autour de ton cou, comme si c’était sa place. Clope coinçait entre tes lèvres, tu laissa tes yeux se poser sur lui arquant un sourcil face à son attitude si nonchalante. Il ne craignait vraiment pas peur de t’avouer tout ses vices, comme si naturellement il te faisait confiance. Il pouvait, ses secrets seraient bien gardés avec toi, mais tu ne penses pas que tout le monde a la même mentalité que la tienne. « Tu n’as jamais peur ? » demandas-tu soudainement. Tu prends l’initiative de stopper votre avancée. L’obligeant à te regarder. Ta question parait étrange et tu le comprends rapidement. « Tu n’as pas peur que tout ce que tu m’avoues je puisse m’en servir contre toi. » Appuyer là où fait mal c’est une technique souvent utilisé par les gens malveillants. Connaître les secrets de celui que tu veux faire tomber afin de le traîner dans la boue. Une façon de faire assez malsaine, mais qui malheureusement et souvent utile lorsque le besoin s’en fait ressentir. « Je ne compte pas te nuire, je ne connais même pas ton prénom, mais il vaut mieux que tu fasses attention, tu pourrais tomber sur des personnes bien plus malveillantes. » expliques-tu avant de reprendre votre marche. Vous vous retrouvez sûrement près de la cabane où était entreposé tout les outils, afin du moins c’est ce que tu en concluais. Par chance il y avait une sorte de balancelle, rayé blanc et rouge te faisant penser étrangement à ce costume que ce type a au moment de chanter Supercalifragilisticexpialidocious dans Mary Poppins. Mais pourquoi tu penses à ça sérieux ? Et tu te souviens rapidement que vous l’avez regardé il y a peu avec la Quincy, te moquant ouvertement de ce fameux costume bien trop tape à l’oeil. Tu prends place te balançant quelques secondes avant de laisser le jeune homme te rejoindre. Allumant le joint, t’observes la fumée s’évaporer dans la nuit noire et glaciale. Ton regard se lève vers le ciel, te laissant admirer sa grandeur. Tu reconnais la grande et la petite ours. « Oh regarde ! » dis-tu en pointant le ciel du doigt. « Tu ne trouves pas que cet regroupement d’étoiles forment étrangement un ornithorynque. » Ok. Tu n’as même pas encore fumé que tu pars des délires pas possible. Tu ne peux pas t’empêcher de rigoler face à ton excitation soudaine pour des étoiles. « Excuse moi. Mes cours en astronomie me montent à la tête. » avoues-tu. « Tu comptes partager ou bien. » dis-tu avant de lui piquer son joint en lui tirant la langue telle la gamine de cinq ans que tu étais.  
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Sa proposition était déplacée et limite indécente. Il connaissait cette fille depuis un bon quart d'heure et il lui proposait déjà un joint. Heureusement pour lui, Sloan n'avait plus vraiment conscience de son état et de sa capacité à rester cohérent. Sa lucidité, au même titre que sa bipolarité, semblait lui avoir échappé pour le reste de la nuit. Ce soir, il se laissait guider par ses envies et ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez. Il refusait de réfléchir et laissait le destin prendre le dessus sur lui. Ce joint n'était pas là par hasard. Il ne croyais pas au hasard. Il l'avait placé dans la poche arrière de son jean un peu avant de partir, se disant qu'il servirait bien un jour ou l'autre. Pur produit de sa fabrication personnelle, ce joint ne ressemblait en rien à toute la merde qu'on pouvait trouver autour d'Harvard. A sa grande surprise, la blondinette lui répondit un banal pourquoi pas, comme si c'était naturel et que cela n'avait aucun impact sur elle. Intrigué par cette neutralité déroutante et inattendue, il haussa un sourcil. Cette fille, aussi irréelle soit-elle, était assez difficile à cerner. Entre remarques déplacées, provocations, compréhension et compassion, il ne savait pas sur quel pied danser avec elle. L'Eliot ignorait tout de sa vie et pourtant, il avait cette folle impression de la connaître déjà. C'était assez flippant. Peut-être se parlait-il tout seul. Dans tous les cas, il fut étonné de sentir sa présence lorsqu'il passa son bras autour de son cou. Un simple contact pourtant tellement pas anodin pour lui. Ils se mirent à marcher en direction du fond du jardin pour ne pas être vus par les autres étudiants, pour ne pas éveiller les soupçons sur eux. Un pas après l'autre, Sloan ne titubait pas encore, c'était presque miraculeux. Sa vision était trouble, il faisait vraiment sombre. Seule la lumière de la lune les éclairait. Autrement dit, pas grand chose. La blondinette s'arrêta. Il fit de même. Son regard se replongea dans le sien, se mêlant à l'incompréhension la plus totale. « Peur de quoi ? » répondit-il bêtement. Il ne voyait pas où elle venait en venir. Peur de quoi ? Peur de ses hallucinations qui allaient finir par lui jouer des tours ? Peur de ne plus être capable de dissocier le vrai du faux ? Peur d'avoir un geste déplacé pendant une crise de rage ? Peur de mourir à petit feu ? Peur de perdre ses proches ? Bien sûr qu'il avait peur de tout ça mais il n'en parlait pas. Aussi, quand elle vint préciser la raison de sa question, il eut un léger soupir de soulagement inaudible. Et là, contre toutes attentes, elle vint se montrer presque bienveillante avec lui, n'hésitant pas à le mettre en garde sur ses mots et son comportement. « Je ... » commença-t-il, un peu démuni face à une réalité un peu trop évidente. « T'as raison, c'est juste que j'sais pas. Avec toi j'ai pas envie d'me méfier. C'est peut-être fou à dire, j'vais surement passer pour le dernier des crétins mais tu m'inspires confiance. » Il la pointa maladroitement du doigt. « Ca vaut ce que ça vaut mais j'ai envie d'suivre mon intuition et d'te faire confiance. Soit-en honorée blondie, j'suis pas du genre à m'écouter d'habitude. » dit-il maladroitement. Même si ça partait d'une bonne intention, le blondie gâchait tout. Sloan ignorait son prénom mais au lieu de demander, bah il allait l'appeler par des surnoms tous plus débiles les uns que les autres. Parmi ses préférés, ma biche se situait tout en haut. Quoiqu'il en soit, ils avancèrent jusqu'à la balancelle où la jolie blondinette vint s'affaler. Elle se balança légèrement d'avant, arrière avant de lui faire signe de s'installer. Putain, ce truc lui donnait déjà le tournis. Malgré tout, il se décida enfin à prendre place à ses côtés. Il vint déposer le joint sur le bord de ses lèvres et, comme un besoin assez urgent, il apporta le briquet à sa hauteur pour l'allumer. Sans même chercher à savoir si elle voulait ou pas, il inspira longuement avant de fermer les yeux en laissant la fumer pénétrer ses poumons. Il sentit la libération envahir son corps, une délivrance d'un mal être omniprésent. Le calme régnait en maître autour d'eux et c'est tout ce dont il avait besoin. La weed resta quelques instant dans son corps avant qu'il ne penche la tête vers l'arrière pour recracher délicatement l'épaisse fumée blanchâtre. La voix de la blondinette le ramena rapidement sur terre et il ouvrit les yeux pour y découvrir un ciel étoilé. Il redressa difficilement sa tête comme si elle était trop lourde. « Un ornithorynque ? T'es sérieuse là ? C'est la fumée qui te monte à la tête ? » la taquina-t-il. Et alors qu'il haussa les épaules lorsqu'elle lui avoua être une passionnée d'étoiles, Sloan regarda de nouveau vers le haut. C'était bien la première fois qu'il faisait attention à la nuit étoilée. Il n'avait jamais prit le temps de regarder les étoiles, les planètes tout ça. Il savait à quoi ressemblait la lune mais n'avait jamais fait attention à tout ça. Il songea, un bref instant, à la beauté du ciel mais fut rapidement ramené sur terre lorsqu'il sentit le joint lui glisser des doigts. Un petit sourire malicieux lorsqu'il la vit lui passer la langue. Sans chercher à comprendre plus loin, il lui tendit le briquet, au cas-où le joint s'était éteins. « Tu m'en diras c'que t'en pense. Conception spéciale Bushnell. » dit-il en rigolant à sa propre connerie. Curieux et attiré par cette fille, il tourna son regard vers la droite pour la regarder. C'est un spectacle qu'il ne raterait pour rien au monde. Elle déposa délicatement le joint sur ses lèvres pulpeuses et surement très douces. Putain, à cet instant précis, il aurait donné n'importe quoi pour se réincarner en joint. Pouvoir goûter à ses lèvres sucrées, rien que l'espace de quelques secondes. Ses yeux se plissèrent lorsqu'il la vit creuser les joues pour fumer. Aie aie aie. La scène semblait se dérouler au ralenti. Absorbé par ses lèvres, il regarda la fumée s'échapper. Inconsciemment, il entrouvrit la bouche. Captivé, fasciné par tant de légèreté, il serra sa mâchoire avant de déglutir. Il s'approcha légèrement d'elle et vint poser sa main contre sa nuque. Son pouce vint frôler ses lèvres dans un silence plus que pesant. Sloan sentait les pulsations de son coeur s'intensifier. Hors du temps et de l'espace, une bulle semblait s'être formé autour d'eux. « Mais qui es-tu ? » murmura-t-il ou pensa-t-il, il ignorait s'il avait parlé ou s'il avait juste pensé cette phrase. Du bout de son pouce, il caressa sa lèvre inférieure. Elle était douce, exactement comme il l'avait imaginé. Il voulait en savoir plus sur elle. Qui était-elle  et pourquoi lui apparaissait-elle maintenant ? C'était assez troublant, il avait l'impression de connaître cette fille, que tout ceci était normal. Diverses sensations lui vinrent à l'esprit mais lorsqu'il leva les yeux pour la regarder, il redescendit sur terre et ôta brusquement sa main, comme s'il venait de faire une connerie. Il secoua légèrement sa tête de droite à gauche à droite pour revenir à lui, revenir à la raison. « Désolé, je ... j''me suis égaré. » lâcha-t-il maladroitement avant de se redresser et de prendre appui contre le dossier. Machinalement, il mit sa capuche sur sa tête et fourra ses mains dans les poches de sa veste pour éviter tout débordement de ce genre.
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La confiance est un concept dur à assimiler. Il est facile d’offrir sa confiance à quelqu’un mais c’est tellement difficile lorsque cette dernière est trahis. Il y a trois sortes de personnes dans ce monde : ceux qui font trop confiance, ceux qui trouvent un équilibre entre peu et beaucoup, et évidemment ceux qui ne font pas confiance. Tu ne sais où te situer si où te posait la question. Tu n’as jamais été trahis, après tout tu n’avais jamais eu le temps pour donner ta confiance. Tes amitiés se faisaient à la va-vite, un sourire, quelques mots échangeaient et tu étais déjà reparti pour un autre pays. Alors tu es toujours surprise de voir les gens s’attacher si facilement à quelqu’un d’autre, jusqu’à lui parler de ses plus sombres secrets … Bien sur aujourd’hui t’as Anja dans ta vie, Link et bien d’autres personnes qui ont prouvé leur loyauté à ton égard, mais tu leur caches encore des choses. Tout n’est pas bon à dire, certaines choses doivent rester dans le domaine du privée et tu n’arrives pas à comprendre ceux qui s’ouvrent facilement. Tu ne les envies même pas pour tout dire. C’est pour ça que tu t’es senti obligé de poser cette question à L’Eliot. Même si tu prenais en compte la variable alcool, il était si naturel. Il venait à peine de te rencontrer et il t’offrait une sorte de confiance. T’aimerais lui dire que demain était un autre jour et que tout ce qu’il fera ce soir aura peut-être des répercutions … Il regrettera peut-être, tu regretteras peut-être qui sait ? Personne ne sait comment vous allez réagir en vous réveillant demain. Ses mots te déstabilisent. Tu ne sais quoi répondre face à cette sincérité déconcertante. Il ne jouait pas, ce qu’il pensait il te le disait et c’est ce qui te surprenait. Tu voudrais douter de ses propos, tu voudrais te dire qu’il ment juste pour aboutir à quelque chose de bien plus intéressant qu’un échange verbal. Mais pas du tout, il n’est pas là pour ça ou du moins pas pour le moment. Il te parle comme si c’était normal, comme s’il ne t’avait pas rencontré il y a peu de temps. « Tu .. » commences-tu cherchant les mots justes pour répondre à ses aveux. Tu ne voudrais pas le blesser, loin de là. Tu ne sembles pas si attentionnée d’habitude, mais c’est juste une carapace envers les gens que tu ne connais pas. Pourtant ta mère t’a toujours appris à faire attention aux sentiments des autres, de ne pas les blesser … Une leçon qui est un échec cuisant, vu cette franchise qui te caractérise. Tu ne mâches pas tes mots. Tu préfères être sec que tourner autour du pot pendant des heures. On aime ou on aime pas, mais t’es comme ça. « Merci. » murmures-tu finalement. « Mais .. » parce qu’il y a toujours un mais avec toi. « Ne m’appelle plus jamais blondie. » Un sourire malicieux vint se dessiner sur tes lèvres avant de t’échapper de son emprise. Tu trottinas jusqu’à la balancelle, te laissant tomber dessus lourdement. Tes pupilles s’attardent sur la beauté du ciel. Cette nuit était sublime, le ciel dégagé t’offrait un spectacle incroyable. Ton imagination débordante te fit voir des choses peut-être fausse, mais tu ne peux t’empêcher de le partager avec ton acolyte d’un soir. Il se moqua de toi, remettant la faute sur la fumée du joint. Tu ne pus t’empêcher de rire en secourant la tête. T’étais connue pour observer des choses que les autres ne voient pas. Une habitude que ton père t’avait apprises. Il voulait tellement te faire plaisir étant plus jeune, que lorsque t’observais le ciel à ces côtés, il se forçait à créer des constellations inexistantes pour te voir sourire. Malheureusement, tu as gardé cette habitude qui rendait dingue tes professeurs. Attrapant le joint, tu le portas délicatement à tes lèvres, te laissant doucement submerger par ce sentiment de bien-être qu’apporter ce produit. Dans tes pensées, tu ne vis pas le jeune homme s’approchait de toi. Sa main vint frôler ta nuque te procurant un frisson incontrôlable. Tu ne savais ce qu’il faisait. Perdu par ce contact si soudain, tu clignas quelques secondes des paupières afin d’être sur que cette instant n’était pas le fruit de ton imagination débordante. Comme tétanisé, tu ne pus dire quoi que ce soit. Laissant le moment présent se passer. Tu connaissais tes limites, t’espérais qu’il connaissait les siennes.  Mais qui es-tu. Cette phrase te fait immédiatement sourire. On t’a posé cette question tellement de fois, qu’elle te semble banale. Il y a un temps où tu ne savais pas y répondre, préférant te cacher derrière des faux-semblants. Longtemps tu te pensais toi, mais tu ne l’étais pas. On t’a ouvert les yeux, on t’a montré ce que tu étais vraiment .. Une personne torturé, préférant souffrir en silence et sourire alors que rien n’allait. On a appuyé où ça faisait mal, on t’a libéré de ce monde que tu t’étais créé et qui semblait si réel. Son visage était si proche du tien que tu pouvais sentir son souffle t’hérissait le poil. Tu ne savais pas trop ce que tu faisais, ni ressentais. Il était rare que tu te livres si facilement à un parfait inconnu. Ton regard accroche le sien et soudainement comme si son esprit avait retrouvé toutes ses capacités, il retira sa main bégayant des excuses. Tu ne sais si c’est le mélange d’alcool et de weed qui te faisaient penser ça, mais tu le trouvais si fragile en cet instant. Tu tiras une dernière fois sur le joint avant de lui tendre de nouveau. Un silence s’installa entre vous et tu pris une initiative qui ne te ressemblait pas. Naturellement tu vins poser sa tête sur sa cuisse, laissant une jambe pendre dans le vide. Ton regard se posa sur le jeune homme avant de se lever vers le ciel. « Une âme perdue. Voilà qui je suis. » avouas-tu tout en fermant les yeux.  « Et toi qui es-tu ? » murmuras-tu. Te laissant bercer par le balancement régulier, tu profitas de ce calme pour te perdre dans tes pensées. « J’ai les crocs. » lanças-tu soudainement. Tu brisais cet instant qui aurait pu être magique pour certaines personnes, mais t’étais naturelle et ce que tu ressentais tu le verbalisais et là t’avais faim. - effet secondaire constant chez toi lorsque tu fumes - 
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Sloan s'était perdu en regardant sa bouche, il était suspendu à ses lèvres, hors du temps et de l'espace. Il ne pensait à rien du tout et semblait avoir oublié son quotidien bien trop lourd à porter. Il n'y avait plus aucun bruit autour d'eux, le silence dominait le jardin et rendait l’atmosphère encore plus étrange. La lumière à l'intérieur de la maison et la lune étaient leur seule source d'éclairage. Sa visibilité était réduite mais une chose était sure, il en voyait suffisant pour être obnubilé par ses lèvres. Il ne voyait plus qu'elle. Le reste semblait avoir disparu. Cette fille lui apportait la légèreté dont il manquait cruellement. Elle captait son attention et aussi étrange que cela puisse paraître, elle arrivait à le calmer. Son coeur s'agitait dans le bon sens, lorsqu'il la regardait il se déchargeait d'un poids, d'une lourdeur qui le suivait nuits et jours. Épuisé de se battre contre du vent, il abdiquait, il baissait les armes face à tant de simplicité et de beauté. Son pouce caressant doucement ses lèvres si douces, il n'osait plus cligner des idées. Il voulait graver cette image dans son esprit. Que ce soit ses lèvres ou juste le bien être qu'il pouvait ressentir à ce moment précis. L'Eliot ne connaissait rien d'elle et pourtant, elle avait un certain don sur lui. Pas besoin de parole pour expliquer l'inexplicable. Lorsqu'il leva les yeux pour croiser son regard, il revint à la raison et prit conscience de ce qu'il venait de se passer. Il enleva sa main aussi brusquement que maladroitement. Perturbé, il se redressa et se repositionna contre le dossier. Ses jambes touchaient partir et il s'était prit au jeu de la balancelle puisqu'il effectuait de légère pression pour faire bouger le bordel. Il mit sa capuche sur la tête pour qu'elle ne le voit plus. Il était mal et appréhendait quelque peu sa réaction. Sloan attrapa le joint qu'elle lui tendre en prenant soin de ne pas la regarder. Il l'apporta à sa bouche et inspira profondément et ferma les yeux. Cette hallucination était aussi réelle qu'absurde. Perdu, perplexe, il n'osait plus bouger, ni même regarder mais la réalité le dépassa bien vite. Contre toute attente la petite blondinette vint poser sa tête sur sa cuisse. Il ne la regarda pas mais à ce contact, il serra sa mâchoire. Elle était irréelle pourtant, il n'avait pas l'impression de rêver. Il sentait le poids de sa tête sur sa cuisse, il ne rêvait pas. C'était absurde, rien n'avait de sens. Lorsqu'elle vint lui avouer n'être qu'une âme perdue, il ferma les yeux et se pinça les lèvres. Si seulement il pouvait en dire de même. Cette fille se livrait à lui, serait-ce une apparition de son inconscient ? Sans doute. Dans tout cas, elle lui retourna la question à laquelle il tarda à répondre. Les ouvrit de nouveau les yeux et les posa sur la blondinette qui regardait le ciel. Sa respiration se voulait calme mais irrégulière. « Une âme en danger. » répondit-il, presque dans un murmure. Une nouvelle fois, il vint tirer une taffe sur son joint. La vérité était violente mais pourtant tellement réelle. Il était en danger et sombrait petit à petit dans une certaine folie, une dépendance qui le dépassait. Ils auraient pu rester là des heures, à refaire le monde à leur façon mais la belle blonde se redressa brusquement en prétextant avoir un peu faim. Un léger rictus apparut sur ses lèvres tandis qu'il haussa les sourcils en la regardant. « Putain, moi aussi j'ai la dalle. » répondit-il, d'un naturel déconcertant. Sloan avait toujours faim, ce n'était un secret pour personne. Il pouvait manger à toute heure de la journée comme de la nuit. Il restait un estomac sur pattes, que ça soit pour l'alcool ou la bouffe. Il la laissa se lever avant de faire pareil, difficilement. « J'me taperais bien un bon moelleux au chocolat. Ah ouais. » dit-il spontanément avant de rigoler. Ouais, on pouvait pas faire plus naturel que lui. Une fois debout, il enroula son bras autour de son cou et le rapprocha de lui. « Est-ce que mon hallucination sait cuisiner ? » la questionna-t-il. Ils traversèrent le jardin plutôt lentement. L'Eliot n'avait pas envie de rentrer et se confronter au monde. Il voulait encore profiter de sa présence si apaisante, si réconfortante. Et alors que la blondinette s'avança pour ouvrir la porte, il la retint par le bras. « Attends. » dit-il calmement. Sans chercher à analyser quoique ce soit, il la rapprocha de lui et afficha un léger sourire. Son regard vacilla entre ses yeux et ses lèvres, ses putains de lèvres. Il vint déglutir difficilement avant d'encadrer son visage de ses mains. « Parce que cette occasion ne se représentera plus et parce que ça m'démange un peu. » lança-t-il. Il voulait retrouver la même sensation de bien-être que tout à l'heure. Il plissa les yeux et approcha son visage pour venir déposer un doux baiser sur sa joue, juste à la limite de la commissure de ses lèvres. « Sloan putain t'es là, on t'cherchait partout mec. Qu'est ce que tu fou ? C'est qui elle, salut ma mignonne ! » lança son pote en désignant la blondinette du doigt. Sloan fronça les sourcils. Oh nan, pas eux. « Moi j'serais toi, j'lui parlerait pas comme ça. C'est une sauvage quand elle s'y mets. » dit-il en explosant de rire. Cette fille n'avait pas sa langue dans sa poche et ça la rendait encore plus attirante. L'Eliot croisa les bras contre son torse avant de soupirer bruyamment. « Bon dépêchez vous d'vous battre, on a un gâteau au chocolat à faire. » dit-il sur le ton de la légèreté. Il était saoul et les premiers effets du joint se firent ressentir. Pauvre d'eux.
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and I’m fiending for a cure

SLOAN BUSHNELL & NOORA MOHN
Une âme en danger. Ton regard se tourne vers lui, intrigué par cette réponse. Il semblait pourtant si serein et sur de lui, alors tout ça ne serait qu’une façade. T’évites d’émettre des conclusions trop hâtives, mais t’as l’impression qu’il est toi il y a deux ans de cela maintenant. Tu voudrais en savoir plus. Tu voudrais jouer les curieuses et t’incruster dans cet univers qui ne t’appartient pas. Il n’y a pas d’heure, ni de lieu pour confesser ses pêchés. Mais c’est sans compter sur ton estomac. Tu as perpétuellement faim .. Une habitude qui heureusement ne te joue aucun mauvais tour au niveau de ton poids. Tu rends tes potes dingues. Tu peux te permettre de manger n’importe quoi à n’importe quel moment, que tu ne prendras pas un gramme .. Mais tu sais que la roue tourne et qu’un jour ton corps se vengera. Alors que tu pensais être la seule à avoir faim, tu fus surprise de sa réponse similaire à la tienne. « Je suis un vrai cordon bleu. » avoues-tu en souriant. T’étais plutôt même douée. Tu te faisais souvent à manger et tu finissais toujours par faire à manger à tout le monde à la coloc, t’accommodant au régime de ta meilleure amie pour son plus grand plaisir. Son bras s’enroula de nouveau autour de ton cou et tu te permis de faire glisser ton bras autour de sa taille. Tu compris rapidement que ce geste remettait toute ton histoire d’hallucination en question. Alors que vous avanciez de nouveau vers la maison, il s’arrêta soudainement te faisant face. Ses paroles t’intriguent et tu ne comprends pas vraiment où il veut en venir. Approchant son visage du tien, tu mis quelques secondes pour réaliser son geste et étonnement tu ne savais quoi faire. Tes yeux s’agrandirent face à la surprise et à la sensation de ses lèvres sur ta peau. Un frisson parcourut ton corps, mais tu préfères croire que c’était du au froid qu’à l’effet que le jeune homme peut avoir sur toi. Tu ne sais quoi dire, alors tu préfères rester muette. Tu ne voulais pas briser cet instant par des paroles sordides sans aucun sens. Ce silence fut rapidement interrompu par un ami de Sloan ? Alors c’est ainsi qu’il se nommait. Alors que ça faisait maintenant quelques heures que vous étiez ensemble, tu n’avais pas ressenti le besoin de lui demander son prénom. T’estimais que s’il ne connaissait pas le tien, tu n’avais pas à savoir le sien. Mais malgré lui, tu fus en possession de cette information grâce à son ami. Ami qui ne semblait pas tenir droit et qui ne se faisait pas prier pour te donner un petit surnom. Tu fronças les sourcils. Tu lui aurais bien craché deux/trois insultes, mais tu n’étais pas d’humeur à te prendre la tête. Ton esprit planait et tu ne voulais pas briser ce bien-être psychique à cause d’un abruti. Tu serras les poings avant de les desserrer, tu ne pris pas la peine de lui répondre, tu passas juste à côté de lui en le bousculant. « Abruti. » Tu ne pus t’empêcher de lui par la même occasion. Tu ne regardas pas derrière toi pour voir si l’Eliot te suivait, après tout il n’avait pas à le faire. C’était son ami, tu n’étais qu’une inconnue, il avait peut-être quelques informations à partager avec son acolyte alors tu préfères retourner à l’intérieur où la soirée battait son plein. Attrapant un verre qui trainait par là, tu l’attrapas dans ta marche, le portant immédiatement à tes lèvres. Retournant à la cuisine, tu pris le soin de fouiller en long et en large cette cuisine qui n’était pas la tienne. Attrapant un paquet de farine, tu tombas rapidement sur un saladier. Tu ne pris pas le temps de peser les aliments y allant au feeling. Verre à la main, tu t’hydratais tout en continuant ta préparation. Une chanson que tu adorais passa dans le salon et tu ne pus t’empêcher de danser tout en mélangeant les ingrédients. Plongé dans ta danse et ta cuisine, tu n’entendis pas l’Eliot revenir vers toi. Spatule en main, tu sursautas en sentant une main sur ton épaule et alors que tu te retournas, la préparation sur la spatule suivi le mouvement et se retrouva directement sur le tee-shirt du jeune homme. T’ouvris la bouche en grand avant de rigoler. Un rire nerveux et incontrôlable. « Excuse-moi. Je .. » Tu ne trouvais pas d’excuse à fournir, t’avais juste été surprise et voilà ce qui c’était passé. « Attend bouge pas. » Tu t’empressas d’aller chercher une éponge humide pour nettoyer les conneries que t’avais fait .. Mais au lieu d’arranger les choses, tu ne fis qu’accentuer cette tâche. « Merde. » lâchas-tu naturellement. « Je suis forte en cuisine, mais les tâches ménagères c’est pas trop mon truc .. je te rachèterais un tee-shirt si tu veux. » proposas-tu innocemment, avant de porter cette fameuse spatule à ta bouche.  
(Invité)

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