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COKY ► De mes mains, tu mourras !

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De mes mains, tu mourras !
Cole S.-Wildingham & Lucky E. Burberry
J'eusse l'impression qu'on m'enfonçait une lame dans la poitrine, laquelle se serait profondément enfoncée dans mon cœur. Je m'étais attendue à une quelconque réaction négative de la part de Cole, mais pas qu'il aille aussi loin. Alors furieuse suite aux messages échangés avec Nina, j'envoie un message à l'eliot, lui demandant de me rejoindre immédiatement au parc. Je veux que ça cesse, je veux pouvoir profiter pleinement de ma grossesse sans avoir des kilos de stress derrière moi. Je m'habille correctement et surtout contre le froid, veston, écharpe autour du cou et je me rends au lieu du rendez-vous. Étant assez en colère -et croyez-le, provoquer les hormones d'une femme enceinte, c'était déconseillé- je n'avais pas vraiment fait attention à l'heure tardive qui s'affichait sur ma montre. Ce n'est qu'une fois arrivée et prenant place sur un banc, que je zieute enfin l'objet de valeur. Je m'aperçois que j'ai peut-être réveillé l'anglais au beau milieu de la nuit, mais vous savez quoi ? Je m'en tape. Il avait plutôt intérêt à se pointer ou sinon je ne manquerais pas de culot de débouler à la Eliot House pour réclamer sa présence, aussi scandaleux soit-il. Je pense qu'il ne voudra pas s'attirer de nouveaux regards sur sa personne, alors le mieux pour lui, serait qu'il me rejoigne. Impatiente que je suis actuellement, je ne vais pas tarder à débarquer s'il ne montrait pas le bout de son nez. Il fallait que je mette les choses au clair. Cet embryon, je me fous que ce soit son sperme qui a servi à me le donner, mais il est uniquement à moi à l'instant où il m'a demandé d'avorter. Alors que ce soit bien clair, je ne tolérerais aucun mensonge, affront ou insulte à son égard ou bien même au mien. Mes doigts pianotent nerveusement sur mes cuisses tandis que mon regard se perd sur l'herbe du sol. J'en avais par-dessus la tête de toute cette histoire. J'pouvais plus supporter un mot de travers, terminé la meuf qui ne pensait qu'aux autres.
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Milieu de la nuit. Sonnerie sur ma table de chevet. « Bordel Tate, mais elles peuvent pas se passer de toi une nuit et pioncer un peu tes groupies. » ronchonnai-je en envoyant mon oreiller vers le lit de mon coloc… Pas de réponse, je me redressais dans un demi sommeil pour constater que Murray n’était pas là. Encore parti, sorti briser des cœurs surement. Ce qui voulait dire que j’étais le seul à blâmer pour le son qui venait de me tirer de mon sommeil. J’attrapai mon téléphone et constatai que je venais en effet de recevoir un sms de Lucky. « C’est pas vrai… » ronchonnai-je en ouvrant le message. J’étais pas assez réveillé pour saisir la colère cachée sous ses mots. J’éteignis donc le portable et me rallongeai aussi sec. Sauf que ça cogitait dans ma tête : et si il se passait encore un truc, et si elle avait un problème de santé… Je le savais que c’était pas une bonne idée cette grossesse, elle aurait du faire un curetage. Si ça se trouve elle m’écrivait pour me dire ça, qu’elle avait finalement décidé de passer à l’étape supérieure de l’IVG pour se débarrasser du problème ? Enfin, m’écrire au milieu de la nuit pour ça ? Je n’allais plus réussir à dormir jusqu’à ce que je sache ce qui se passait ça y est. Je m’extirpai difficilement de la chaleur de mes draps, me dépêchai d’enfiler un T shirt, un pantalon, un veste, tant pis pour le costard, je n’avais pas assez les yeux en face des trous pour m’aventurer à l’exercice du nœud de cravate, et go, direction le parc où elle m’avait donné rendez vous. Garant ma Rolls, avançant dans l’obscurité de la verdure, je la repérais ensuite. Et en approchant d’elle, je remarquais rapidement son air contrarié. « Qu’est-ce qui se passe ? Des envies de fraises ? » lançai-je alors avec sarcasme.
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Cole S.-Wildingham & Lucky E. Burberry
Fourrant mes lèvres dans l'écharpe, je regarde une nouvelle fois ma montre prête à me lever quand monsieur me fait honneur de sa présence enfin. Comme toujours, il ne manque pas de placer son éternel sarcasme. Je ferme les yeux et j'inspire et expire une bonne bouffée d'air. Ça va m'aider à ne pas foncer littéralement sur lui pour l'étrangler de mes petites mains. Je me redresse soudainement prise dans une petite brise de vent qui fait voler quelques mèches de mes cheveux dont j'intercepte pour les glisser derrière mon oreille. Vous voyez, même le vent essai d'apaiser ma colère, mais en vain. « Non, plutôt des envies de meurtres et tu seras le premier à y passer. » Affirmais-je faux sourire aux lèvres. J'effaçais bien rapidement ce rictus pour croiser mes bras contre ma poitrine. « Je ne vais pas passer par quatre-chemins. Ce que tu as dit à Nina à propos de mon bide, tu n'as plus intérêt à le refaire. De quel droit, tu te permets même de le faire ? » Pour être encore plus clair sur ce que je veux, je décroise mes bras et les laisse tomber le long de mon corps afin de m'approcher de lui. « Et tu laisses Noah en dehors de tout ça ! » Que je balance d'un ton aussi froid que celui de l'hiver et d'un regard aussi sombre que cette nuit. J'étais plus que sérieuse et je n'avais pas envie de rire ou de sourire. Noah n'avait rien demandé dans toute cette histoire et le pauvre, ignorait même tout ce qui se passait. Je suis certaine qu'il ne porterait pas le même discours d'il y a quelque temps s'il entendait son supposé ami proche lui coller sa merde dans le dos. Cole n'était plus en position de force alors il avait plutôt intérêt à pas me chercher ou sinon j'oublierais absolument tout, tout ce qui avait pu se passer entre nous. J'étais prête à tout pour protéger ce futur gosse et il serait surpris de découvrir ce que c'est qu'un véritable instinct maternel.
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 J’arrivais près d’elle et son air furibond aurait surement du me pousser à me taire, ou du moins à ravaler mon sarcasme habituel. Mais à cette heure là, il ne fallait pas trop m’en demander. Me voilà donc, sortant le cliché même de la femme enceinte en évoquant de potentielles pulsions de fraises qui expliqueraient son air mal luné. Elle rectifia, sourire mauvais aux lèvres et regard assassin : des envies de meurtre plutôt. Ok, qu’est-ce que j’avais encore fait ? Je levai les yeux au ciel, loin d’être impressionné par son petit numéro de femme en colère, écoutant malgré tout la suite. Ma conversation avec Nina. C’était que, comme j’avais eu double chose à exposer à ma meilleure amie, c’était surtout le plan anti mather que j’avais gardé en tête mais il est vrai que j’avais entamé ma discussion avec miss Dunford en lui parlant de la grossesse de Lucky, et en arrangeant ça à ma sauce, forcément. « C’est soit disant ta meilleure amie, j’estimais important qu’elle soit au courant de ton… état. » Feignons d’avoir agi pour l’intérêt d’autrui. Le beau rôle m’allait bien non ? « Qu’est-ce qui se passe ? » repris-je avec un petit air amusé alors qu’elle s’approchait et perdait clairement son calme. « Tu n’aimes pas que l’on s’attaque au père de ton enfant c’est ça ? » demandai-je alors qu’elle se faisait presque menaçante en évoquant Noah. Ca m’arrangeait bien en fait cette histoire, ce dérapage alcoolisé entre eux dont elle avait des souvenirs brumeux. Ca laissait part aux doutes concernant le père. Parce que je le savais, si Lucky ne changeait pas d’avis, dès que son ventre commencerait à grossir, les regards allaient se tourner vers moi. Or de question que ma place soit remise en question, pas alors que je venais à peine de retrouver la raison, le respect et la considération de ma sœur par alliance et présidente. Si Oksanna apprenait que j’avais enfreint les règles que j’avais moi même mis en place, je pouvais dire adieu à mon poste de VP. Noah… Il comprendrait. C’était ça aussi l’amitié non ?  
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Cole S.-Wildingham & Lucky E. Burberry
Il fait semblant de ne pas savoir de quoi je parle et je peux vous dire que s'il continuait à jouer ce jeu-là avec moi, j'allais très vite finir par péter un câble et me connaissant, je suis certaine de pouvoir arriver à lui pourrir sa réputation qu'il tenait si précieusement à garder. « Déjà, ce n'était pas à toi de lui dire, ensuite, t'as bien profité de lui raconter ta version. » Mentir sur le nom du père juste parce qu'il n'était pas capable d'assumer son rôle ou bien monsieur n'était pas prêt à perdre sa réputation. Réputation qui d'ailleurs était déjà bien merdique. Peut-être aurait-il su donner une meilleure image de lui en assumant justement son rôle. Je me passais une main sur mon visage pour essayer de chasser la colère et l'amertume qui me consumaient de plus en plus. Puis lorsqu'il fait encore allusion à Noah, pour moi, c'est la goutte qui débordait le vase. « Mais putain combien de fois vais-je te répéter que TU en es le père ? Faut que je te repasse le film de notre coucherie sur ce lit d'hôpital ! » Que je crie à haute voix sans m'en rendre compte. Je sais, je n'aurais pas dû hausser la voix parce que de nos jours, les murs ont des oreilles, mais il me pousse à bout. Surtout qu'il était sérieux à croire que Noah pourrait être le père. Je poussais un profond soupir avant de me rasseoir sur ce banc. Il faut que je me calme, je pourrais dire n'importe quoi pour me défouler alors il fallait que je reprenne mes esprits. Mes membres s'échauffaient brusquement, mais il n'y avait rien sur quoi me défouler ici. Plutôt, je serrais les poings à m'en blanchir les jointures et m'en transpercer la peau des ongles. Parfois, je me demande pourquoi je suis encore amoureuse de lui avec toutes les couleurs qu'il me fait voir. Pourquoi je suis encore là, pourquoi je l'ignore pas en refaisant ma vie avec des mecs qui voudront eux, me rendre heureuse et me protéger ? Pourtant, j'en ai eu des propositions. « Encore un mensonge sur l'identité du père et je ne vais pas me prier d'aller raconter à ta présidente, toutes les règles que tu as enfreint. Où, quand et comment... Alors à moins que tu m'en empêches en payant des types pour me faire taire ou en finir vu que ta p'tain de réputation passe avant tout, je vais le faire. » J'en avais assez qu'il joue comme ça, comme si tout lui était dû, comme si j'étais son esclave et qu'il pouvait me manipuler comme bon lui semble.
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  Lucky me reprocha d’avoir été parler à Nina, insistant sur le fait que ce n’était pas à moi de lui dire. « La dernière fois, c’est toi qui t’étais chargé de l’annonce, je me disais que c’était à mon tour de la tenir au courant des dernières nouveautés. » Jouer les innocents pourvus de bonnes intentions, ça m’allait bien. Comme si j’avais véritablement pensé bien agir ainsi. Mais la brune n’était pas dupe, elle devinait très bien que j’avais surtout sauté sur l’occasion pour imposer ma version des faits à notre BF commune. Quand elle me conseilla, s’énervant, de laisser Noah en dehors de ça, j’utilisais volontairement les termes de –père de son enfant- ce qui ne fit que ravivait sa colère… Elle me cria alors avec un agacement clair que j’étais le père, évoquant alors notre coucherie. Toujours pas impressionné, un sourire amusé aux lèvres, je répliquais : « Et bien, vas-y oui, rafraichis moi la mémoire. » Ton et regard défiant, conscient que ni les lieux, ni les nerfs de la demoiselle ne se prêtaient à un repeat de la scène de l’hôpital… La question de la paternité de sa grossesse revint donc au cœur de notre discussion, puisque Lucky reprit là dessus et cette fois, ses mots me firent passer l’envie de faire le malin. La jeune femme se risquait soudainement aux menaces. Mon sourire s’estompa, mâchoire serrée, je la détaillais, le regard soudain sombre avant de grincer des dents : « Tu n’oserais pas…» Me vendre à Oksanna… Je me raidis rien qu’à cette idée, bien plus crispé, bien plus tendu soudain… J’essayais encore de sauver l’apparence, de jouer celui qui n’avait pas perdu sa contenance : « Elle ne te croira jamais… »  
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De mes mains, tu mourras !
Cole S.-Wildingham & Lucky E. Burberry
« Mais arrête de me prendre pour une conne  ! Tu sais très bien pourquoi t'as voulu lui passer le mot en premier. » Histoire de pouvoir bien la manipuler et lorsqu'il verra Nina gober son mensonge, il pourra ainsi dormir sur ses deux oreilles. Sauf que la relation que j'ai avec la jeune eliot ne tenait pas juste qu'à un fil. Elle me connaissait assez pour vouloir entendre ma version à moi aussi. Ce qui me tuait dans toute cette histoire, c'était qu'il ne pensait qu'à son fessier et que le reste en souffre, il ne s'en préoccuperait pas. Il aura beau sortir le violon, il ne pourra jamais cacher sa vraie nature et j'ai été sot d'y croire. Et s'il pensait que sa remarque douteuse apaisera ma colère, il se trompe. « Te rafraîchir la mémoire  ? Tu vois là, je préfère encore me retrouver dans les bras d'un inconnu. » Une pique bien placée là où il faut, même si bon, sa réaction ne me ferait ni chaud, ni froid à présent. Par contre, une chose intéressante était en train de se produire. J'observe sa frimousse se décomposer au fur et à mesure que j'annonce les couleurs pour les futurs jours à venir si jamais il se risquait à balancer de fausses informations sur moi et mon bide. Son air malin disparaissait soudainement et je peux vous dire que c'était un joli spectacle à voir. « Pourquoi je n'oserais pas ? Tu t'es bien amusé à raconter du n'importe quoi à ma meilleure amie toi non ? » Ce qu'il faut retenir dans l'histoire, c'est que lorsque Cole a l'occasion de descendre quelqu'un pour sauver sa peau, il le fait, petite-amie ou pas. « Tu veux qu'on essaie ? Non parce que j'ai quand même une preuve là. » Ma main se pose sur mon ventre que je caresse accompagné d'un rictus pour bien lui montrer de quoi je parle. Et s'il le faut, nous irons jusqu'au test de paternité, mais une chose est certaine, je ne le laisserais pas dormir tranquille. Là pour le coup, j'agissais en parfaite connasse, comme lui. Qu'il se voit un peu, qu'il voit un peu le nombre de conneries qu'il n'arrête pas d'accumuler. « C'est bien beau de débarquer avec le masque parfait de tristesse avec les mots qu'il faut et le violon qui va avec, quand tout ce que tu prouves après, n'est qu'un gros ramassis de mensonges. » Et moi je gobe tout le temps parce que j'ai ces foutus sentiments pour lui. « Cette deuxième chance, je n'aurais pas dû te la donner... » Okey là, je n'étais plus maîtresse de ma bouche et je commençais à en dire trop. Mais bon, fallait que ça arrive un jour, fallait qu'il me pousse à bout. Au moins ici et à cette heure, je pouvais prier pour que seuls les fantômes nous entendent. « Ce gosse n'aura pas b'soin de toi, alors tu peux arrêter de raconter du n'importe quoi, ta peau sera sauvée ne t'inquiète pas. Tu vas garder ton poste de vice-président et ta réputation puisqu'il n'y a que ça qui compte pour toi. » Mes poings se desserrent et je ferme les yeux poussant un soupir lasse. Fatiguée. J'ai toujours l'impression de m'accrocher toute seule à cette histoire. « T'sais pourquoi tes relations amoureuses se terminent toujours par un échec  ? Parce qu'avec toi, il n'y a jamais de "nous" il n'y a toujours eu que "toi"... » Il m'aura fait voir de toutes les couleurs jusqu'à la fin. Peut-être qu'il serait temps d'en retenir une leçon de tout ça.
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   J’essayais de jouer les innocents, celui qui avait pensé bien agir, même si clairement, dans le cas présent, c’était avant tout et en effet pour imposer ma version des faits à Nina que j’avais tenu à être le premier à lui parler. Et comme Lucky me connaissait bien, elle le savait très bien et n’était pas dupe de de mon blabla. « T’avais qu’à être plus rapide pour lui dire… » finis-je donc par répliquer, d’une façon très mâture. « Vous vivez ensemble après tout… » En gros, maintenant, j’optais pour une nouvelle optique de défense : ce n’était pas ma faute si elles ne se parlaient pas entre elles alors qu’elles étaient colocs. J’avais juste saisi la brèche en réalisant que Nina ne savait pas, profitant de l’opportunité pour raconter la version qui m’arrangeait. Lorsqu’elle évoqua l’une de nos coucheries avec colère, je répliquai amusé que je ne serais pas contre un rafraichissement de mémoire, remarque qui ne l’adoucit absolument pas, bien au contraire. Elle ajoutait même qu’elle préfèrerait encore les bras d’un inconnu. Mon sourire s’effaça alors et d’autant plus qu’ensuite elle s’essaya aux menaces et toute envie de rire disparut. Non, elle n’oserait pas. « Si tu fais ça… » Si tu fais ça quoi ? Je marquais une pause, regard sombre, traits crispés, pesant mes mots, dosant bien mes paroles pour l’intimider comme je le pouvais avec mon avertissement : « …ça se paiera Lucky. » Et puis soyons honnête, qui irait la croire ? Elle avait beau caresser son ventre et faire la maline, se ventant d’avoir une preuve, j’avais une ligne de défense toute trouvée : « Moi j’ai une contre preuve : j’ai une attestation de mon médecin qui affirme que j’ai subi une vasectomie en juillet dernier. » Faux certif, mais l’argent achetait tout, même les toubib pouvaient se faire corrompre. « Bref, aucun tribunal quel qu’il soit n’ordonnera un test de paternité avec un tel certificat. » Paternité non prouvée, les rumeurs resteraient donc des rumeurs. Ce n’était certainement pas dans mon intérêt que l’on en arrive à de telles extrémités, mais s’il le fallait… Et forcément, vu la tension actuelle, les reproches fusèrent de la bouche de mon interlocutrice, au point qu’elle en conclut qu’elle regrettait d’avoir gobé mes belles paroles, qu’elle regrettait cette deuxième chance qu’elle m’avait offert. C’est le moment où faudrait que je lui dise, que si j’étais venu ce soir, si j’étais arrivé, armé de mon sarcasme habituel, c’était pour masquer la vague d’inquiétude qui m’avait gagné en recevant son sms nocturne, si j’avais quitté mon lit, si j’étais là devant elle avec mon air endormi, mes cheveux ébourrifés et sans mon costard, c’était parce que les pires scénarios étaient nés dans ma tête en lisant son message… Reconnaître avec sincérité mon inquiétude aurait peut pu un peu apaiser sa rancœur contre moi, mais pour ça, il aurait fallu que je sois moins fier. Et qu’il était tard, ou tôt selon de quel côté de l’horloge on se plaçait,  parce que j’étais désormais soulagé de constater qu’elle allait finalement bien, peut être aussi parce que ses mots me blessaient un peu, je contre-attaquais sur le même ton qu’elle : « Très bien, tu sais quoi ? Je te la rends cette deuxième chance. J’aurais pas du te la demander. » Puis finalement, elle abandonnait les charges, elle laissait les menaces de coté, elle comptait pas m’impliquer dans la vie du petit. Amen. « J’aurais dit oui pour être le parrain de Noah junior, mais soit, si tu préfères que je m’éclipse, je me tiendrais en retrait. » Un peu de sarcasme again, qui me valut un soupir exaspéré de la brune. Comme si elle réalisait que maintenant, le cas désespéré que j’étais… Et d’ailleurs, c’est avec un regard complètement défaitiste qu’elle commenta mes relations amoureuses. « Ecoute si c’est pour une psychanalyse de bas étage que tu m’as fait venir t’es mignonne, mais on repassera… Je ne suis pas venu pour ça. » ronchonnai-je avec mauvaise humeur. 
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De mes mains, tu mourras !
Cole S.-Wildingham & Lucky E. Burberry
Plus je l'écoutais et plus il me montrait à quel point il n'y avait eu que des mensonges qui avaient fusé et fusaient encore de sa bouche. Mais vous voyez là, j'en avais plus que marre d'être prise pour une débile qui ne voit pas tout ce qui se passe, aveuglée par les sentiments que je lui porte. Je laisse échapper un rire afin de lui montrer qu'il ne m'intimidait pas avec ses menaces et encore moins avec son regard. « Tu ne me fais pas peur. » À d'autres, parce qu'avec moi, ça ne marchera jamais, encore moins avec une Burberry. Mais je le laisse rêver, il paraît que ça aide dans la confiance. Je fais mine d'être désintéressée parce qu'honnêtement, je connaissais tous ses refrains par coeur. J'en ai tellement encaissé que ça ne me dit absolument plus rien. Et là quand il me parle de la vasectomie, j'explose de rire car c'est tellement ridicule, mais genre avec un gros R. « T'es pleins d'imaginations c'est bien. » Que je balance avec autant de sarcasme que lui dans ses réponses. Pour une fois que c'est moi qui suis en mesure de le blesser et pas le contraire, ça fait du bien. Qu'il goûte un peu, ça ne lui fera pas de mal de se remettre en question. Et alors qu'un petit silence s'installe, il ose parler de Noah encore. Nah mais ça se voit qu'il est vénère là et moi j'en profite un peu parce que ça me fait du bien. Je crois même que je suis en train de me défouler sur lui sans m'en rendre compte. Attendez, j'ai entendu que des femmes pouvaient détester leurs maris pendant la grossesse, mais bon, là ce n'est pas mon mari, mais c'est quand même le père de mon futur gosse. Puis je l'écoute encore et encore et roulant des yeux, je finis par rétorquer. « Oui c'est cela, fais-toi tout petit, plus petit que l'embryon dans mon ventre, ça m'arrangerai. Ouvre juste pas ta bouche pour raconter du n'importe quoi sur moi et mon bide à l'avenir, même si c'est pour sauver ton cul. C'est tout. » Parce que ouai, je ne vais pas me prier de me défendre cette fois-ci, amour ou pas amour, menaces ou pas menaces. « Tu peux retourner d'où tu viens, j'en ai terminé avec toi... » C'est tout ce que j'avais à dire. Je suis trop remontée contre lui depuis quelques jours et je pense que ça ne fait qu'empirer. Je ne dis plus un mot, je prends juste mon tel pour jouer à la fille forte dont plus rien pourrait atteindre, comme s'il ne m'intéressait plus, alors qu'au fond, je suis blessée. En fait, je dois être la plus touchée parce que moi je n'ai jamais joué avec lui, je n'ai jamais joué avec ses sentiments, enfin, s'il en avait pour de vrai non parce que je commence à en douter. Franchement, quel homme qui aime serait prêt à mentir sur l'honneur de la fille qu'il soi-disant veut ? Euh... Enfin c'est pas sa faute, mais la mienne d'y avoir cru tout simplement.
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  « Toi non plus… » Parce qu’au jeu des menaces, ce soir, c’était elle qui avait commencé. Et il était hors de question que je laisse intimidé, même par Mademoiselle Burberry. Et lorsque je lui exposais ma logique de défense, le faux certif que j’avais en ma possession, ça l’amusa. De toute façon, il semblerait que je n’aurais pas l’usage de ce papier, puisqu’elle ne comptait pas m’impliquer dans la vie de Noah junior et c’était tant mieux, elle ne voulait juste pas que je parle à nouveau de son aventure avec Noah et que j’évoque la supposée paternité de ce dernier. « Très bien ça me va. » Deal passé. Lorsqu’ensuite il était question du –nous- absent de mon vocabulaire et du –je- qui était par contre le seul pronom que je semblais connaître, je l’envoyais bouler en disant que je n’étais pas là pour une psychanalyse. Elle attrapa alors son téléphone, en m’envoyant ailleurs, elle en avait fini avec moi, disait-elle avant de se concentrer sur son portable, sans un regard dans ma direction. « T’en as terminé avec moi ? » répétai-je alors. « Je suis pas bien sûr de comprendre là Lucky… » m’énervai-je un peu en la voyant les yeux rivés sur son smartphone. « Tu veux savoir qui est le père de ton enfant ? Envoie –PAPA- au 8 12 12 » lançai-je alors avec une voix imitant celle des annonces publicitaires du genre, moqueur. En fait ça m’agaçait. Tout m’énervait. Je perdais patience, et je commençais sincèrement à regretter d’avoir filé si rapidement après le sms de la brune, tel un toutou répondant à sa maîtresse. Note à moi même qu’à l’avenir, je devrais me poser plus sérieusement la question avant de quitter la chaleur de mes draps. Sauf qu’en vérité, j’allais passé les 7 prochains mois comme ça, à flipper à chaque message, à me dire qu’un truc clochait, que ça n’allait pas, qu’il allait lui arriver un truc. J’avais déjà un peu trop traîner sur doctissimo et co, et les toubibs avaient beau dire la grossesse n’est pas une maladie, les forums sur le sujet avaient le don de faire froid dans le dos. Ne pas taper –pathologie- et –grossesse- sur google, sous peine de 9 mois de psychose. Et encore heureux, je n’avais plus ma tumeur. Enfin bref, hors de question que je parle de mes inquiétudes à miss butée pour le coup j’avais juste envie de la provoquer un peu plus : « Alors je me tire, c’est fini ? » Et je choisissais volontairement mes mots pour savoir si elle voulait mettre le point final à tout cela.
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