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why does my heart cry ?
— with Billie
— with Billie
Pas grand chose malheureusement. Exactement la phrase que je ne voulais pas entendre. Alors je décidais de faire comme si elle ne l'avait jamais dit et continuais la discussion mine de rien. Elle me pardonnerait un jour, forcément. On ne pouvait pas en vouloir éternellement à quelqu'un, si ? Cette idée me consolait un petit peu, rafistolait quelque peu mon cœur maintenant en mille morceaux, comme si quelqu'un l'avait piétiné. Comme si tu l'avais piétiné. « Seulement rien ! Laisse tomber ok ? Tu te prends la tête pour des messages quand je te dis que je t'aime ! A croire que tu cherches la merde. » Ouais, là ça faisait trop quand même. Si tu savais le peu de fois où je disais ces mots, tu comprendrais peut-être pourquoi ils sont tellement important pour moi. En plus, le truc, c'est que je sais que tu m'aimes mais là j'ai surtout l'impression que tu fais tout pour t'éloigner de moi, comme si t'avais peur, comme si t'avais l'impression que ces messages n'étaient que le début de toute une série de conneries. Seulement, t'avais pas à ressentir ça, t'avais pas à douter comme ça. L'erreur était humaine non ? Et moi j'étais faible comme humain. J'avais longtemps cherché à oublier cette fragilité et pourtant elle était bien là, caché au fond de moi. « T'as pas confiance par ma faute c'est ça ? Alors tu vas juste t'isoler et tout laisser tomber, sans te battre ? Mais putain Billie dans la vie t'auras des trucs plus grave qu'un simple con qui chauffe ta meilleure amie ! Tu feras quoi quand un de tes proches mourra hein ? Quand tout ton monde s'écroulera ? Moi j'suis là, tu peux encore me toucher mais quand je partirais, t'as une idée de ce que ça fera ? Tout ça te semblera débile. » Ouais et je savais de quoi je parlais. Ma mère était morte. Mon père s'était fait écrasé par ma faute. Mon frère souffrait de leur absence chaque jour et moi j'étais là à le regarder comme un con, sans savoir quoi faire. J'étais supposé le protéger contre tout et, tout ce que je savais faire, était lui apporter des emmerdes. « T'as raison, reste en ville dans un hôtel miteux, c'est moi qui vais partir. Tu ne me reverras plus t'en fais pas. Puisque tu ne peux pas tourner la page, je disparais de ta vie. » Adieu Billie. Je peux pas te voir en sachant que tu peux appartenir à quelqu'un d'autre, en sachant que tes lèvres ne sont plus miennes. Si t'as tourné la page alors il faut aussi que je le fasse de mon côté.
© LOYALS.
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