First meeting + Carter

First meeting.
— with Carter.

L'autre étudiante qui travaille en tant que secrétaire au cabinet de psychologues où je suis employée à été malade toute la semaine. Du coup, j'ai vu mon nombre d'heures doublé pour la semaine. Beaucoup d'heure au cabinet, beaucoup moins pour faire mes travaux scolaires. En même temps, je dois avouer que je ne suis pas super motivée ces derniers temps. Je dois qu'en même m'y mettre. Après mon cours sur les droits civils, j'ai une bonne pause. Quatre heures à tuer avant mon prochain cour. Cour pour lequel j'avais une lecture à faire que je n'ai pas faite. Ce n'est pas si grave que ça parce qu'on était pas noté sur la question mais c'était toujours bon de savoir de quoi ça traitait.
À la sortie de mon cours, je me trouva un petit endroit tranquille dans un des corridors de l'université. Un petit coin avec quelques fauteuils bien confortables et tables. Il n'y avait personne pour le moment. Je m'y installa donc, mettant mes pieds sur la table. Mon bouquin à la main, je l'ouvris au chapitre que je devais lire et commença ce que j'aurais dû faire bien avant.

(Invité)

First meeting

feat. Clary & Carter

Tu avais certains bouquins dans tes bras ainsi que ton sac sur l’épaule, tu allais prendre la direction de ta chambre chez les roses avant d’aller tu ne savais pas trop où pour passer le reste de ta soirée. Tu devais aussi passer à la pharmacie pour prendre tes médicaments que tu avais eu depuis peu, tes cauchemars étaient de retour, sûrement à cause de l’enfant que tu étais en train de porter, la peur qu’une même chose lui arrive était grande, tu ne pouvais pas mentir. Bon ton enfant ne serait pas adopter, c’était un fait, mais tu avais en quelque sorte l’impression de retourner dans le passé. Du moins, tu ne savais pas trop, peut-être que tu devais au moins en parler avec l’homme qui partageait ta vie et surtout l’enfant que tu portais actuellement. Tellement de questions, peu de réponse dans le fond autant le dire. Tu continuas de marcher avant de poser les yeux sur une brune que tu connaissais de vue, une jeune femme qui connaissait en quelque sorte que tu allais voir un psychologue sans en connaître les raisons, heureusement d’ailleurs. Tu allas vers elle sachant que tu avais une question à lui poser, elle travaillait dans le cabinet donc elle devait connaître mieux le milieu que toi. « Salut, je suis désolée de te déranger, mais je pourrais te poser une question sur le cabinet dans lequel tu travailles ? » Elle devait te reconnaître, peut-être pas en tout cas, elle allait facilement deviner où tu l’avais croisé.

First meeting.
— with Carter.

PLus j'avançais dans ma lecture, plus je me sentais découragée. Des termes, des lois. Ça ne finissait tout simplement pas. En plus, il y avait autant de façon d’interpréter chaque loi qu'il y avait d'êtres vivants sur la terre. Chaque personne avait sa vision des choses et sa façon de comprendre ses lois. Faut avouer qu'il y en avait qui étaient complètement stupides, inutiles même. Je n'avais qu'une envie; balancer tout ça au bout de mes bras avant de quitter pour retrouver mes amies. À ce moment-ci, n'importe quoi aurait été une bonne excuse pour me sortir de ce calvaire.
Faut croire que mes prières ont été exaucés puisqu'une étudiante s'approcha de moi avant de m'interpeller. Mon regard passa de mon bouquin jusqu'à son visage que je reconnu immédiatement. J'avais une excellente mémoire au niveau des visages. Qui plus est sa chevelure rousse ne passait pas inaperçue. "Ça dépend ce que c'est." dis-je avec réticence. En travaillant dans le domaine de la psychologie et dans un cabinet, j'avais le devoir de garder pour moi ce que j'entendais ou voyais. Le secret professionnel. Je ne pouvais donc pas divulguer d'informations personnelles à qui que ce soit.

(Invité)

First meeting

feat. Clary & Carter

Tu étais un peu gênée de te retrouver devant elle, devant cette personne qui t’avais vu entrer dans ce cabinet, bien sûr ce n’était pas pour rien. Elle devait se douter que quelque chose se passait dans ta vie, sans en savoir beaucoup plus parce qu’elle n’était que secrétaire, donc elle n’avait pas accès au dossier. Enfin c’était réellement ce que tu pensais, tu n’avais clairement pas besoin qu’une autre personne de ce campus soit au courant de ton enfant, de ton horrible enfance parce que tu ne le voulais seulement pas. Malheureusement, tu devais trouver une solution à tes cauchemars, tu devais faire en sorte qu’ils ne viennent plus dérangés tes nuits. Tu détestais ça, le pire c’était que tu ne pouvais pas les contrôler donc forcément n’importe qui, qui était dans la même pièce que toi, dans la même maison que toi, devait t’entendre crier ou juste bouger pour échapper à ces personnes. Quoi qu’il arrive, tu ne pouvais pas les cacher alors que tu en avais envie, alors que tu avais réussie à vivre depuis des années sans ses cauchemars qui rendaient ta vie impossible. « Ce n’est pas une question sur des dossiers ou quelque chose comme ça. Juste un avis de ta part comme tu travailles là-bas, tu dois mieux connaitre les psychologues que moi. » Tu passas ta langue sur tes lèvres encore une fois, ne pouvant pas faire autrement avant de prendre la parole. « Je t’avoue que j’ai été déçue du docteur Williams, est-ce que je suis la seule où s’est déjà arrivé que des personnes ne reviennent pas le voir après une première consultation ? »

First meeting.
— with Carter.

Mon bouquin toujours sur les genoux, j'observa la rouquine qui s'est pointée devant moi alors qu'elle semble poser le pour et le contre des choses, chercher comment elle allait dire les choses. Je continua de l'observer jusqu'à ce qu'elle se décide à prendre la parole. Elle me rassura en disant que sa question n'avait rien à voir avec les dossiers ou des informations personnelles. Elle se demandait seulement s'il y avait d'autres clients qui n'avaient pas renouvelé leur rendez-vous avec le Dr. Williams parce que pour elle, le rendez-vous avait été un désastre. Un petit rire s'échappa de moi alors que je déposais le livre sur la table. Ce pauvre Dr. Williams. Personne ne l'aimait. "Disons qu'il aurait probablement besoin de consulter lui aussi si tu veux mon avis." La plupart des clients se plaignaient du fait qu'il ramenait tout à ses propres problèmes, à sa propre personne. Il parlait toujours uniquement de lui. J'évitais d'aller prendre ma pause en même temps que lui uniquement pour ne pas l'entendre radoter ses milles et une aventures qui me laissaient totalement indifférente. "Je sais même pas pourquoi il est encore là." Si ce serait moi qui gérait le cabinet, ça ferait longtemps que le vieux psychologue aurait pris le chemin de la résidence pour personnes avec démence. Mais en tant que secrétaire, personne ne voulait mon avis.

(Invité)

First meeting

feat. Clary & Carter

Honnêtement, tu n’avais pas l’habitude qu’on soit au courant que tu allais voir un psychologue, généralement tu gardais cette chose pour toi et surtout, cela faisait des années que tu avais arrêté tout ça parce que tu ne faisais plus de cauchemar. Avec le temps, toutes ses choses avaient disparues de ta vie, c’était difficile de les voir revenir comme cela et ne pas être capable de faire quelque chose contre ça. Tu devais passer cette épreuve, tu devais faire avec et surtout garder cette chose encore plus secrète, personne ne devrait le savoir. Mais tu avais quand même besoin de réponse, le psy que tu avais été voir autant le dire, ne t’avais pas convaincue, il avait parlé de lui avant de dire que c’était mon imagination de gamine qui revenait. Tu avais entendu ça pendant des années, mais ce n’était pas seulement ton imagination et tu le savais. « Je suis du même avis que toi, je pense qu’il devrait surtout arrêter de faire ce métier parce qu’il ne doit pas aider tellement de monde. » Si on pensait comme toi, les gens qui s’en sortaient grâce à lui devait être rare, plus que rare. On ne pouvait pas guérir, tu le savais, mais on pouvait juste aller de l’avant et avec lui, on allait plutôt en arrière. Il n’aidait pas, il mettait tout sur le dos de l’imagination, de la folie avant de parler de ses problèmes. « Sûrement parce qu’ils n’ont pas envie de faire une recherche pour un nouveau psychologue, mais ils en auraient besoin. C’est pas en disant que ses clients inventent ce qu’ils racontent qu’il va aider la moindre personne. » Tu secouas ta tête, tu parlais de ton cas, mais tu étais une cliente comme les autres alors tu ne doutais pas de son comportement avec d’autres personnes.

First meeting.
— with Carter.

C'était bien la première fois qu'une cliente du cabinet m'adressait la parole en dehors du lieu de travail. Ou que j'en croise une en fait. Même au cabinet, mes conversations avec les clients étaient assez limités. Ils se contentaient uniquement de se nommer avant de dire avec qui ils avaient rendez-vous et à quelle heure. À partir de ce moment-là, ils allaient s'asseoir et attendaient que le psychologue vienne les chercher. On ne pouvait pas dire que mon travail était compliqué. Mais au moins, ça me faisait déjà un pas dans le milieu. C'était pratiquement pour les travaux que j'avais à faire dans certains cours. Quand l'étudiante était venue me demander des renseignements sur le psy qu'elle voyait, j'avais pas pu m'empêcher de lui dire ce que je pensais de celui-ci. Elle semblait tout à fait en accord avec moi. C'était pas trop difficile de l'être non plus. Je sais que je pouvais avoir tendance à juger les gens mais dans son cas à lui, c'était pas un jugement. C'était un fait. "Si tu en veux un bon, j'irais plus avec le Dr. Arnolds. Il est plein mais je peux peut-être m'arranger si tu as vraiment besoin." Le Dr. Arnolds était probablement celui que je trouvais le plus compétent auprès des jeunes femmes. Il avait dans la fin trentaine, avait un certain charme et était un psychologue vraiment doué. Si ma carrière en droit ne fonctionnait pas, j'irai vers la psychologie et c'est un psy comme lui que je veux être.

(Invité)

Jeu 2 Mar 2017 - 12:17

First meeting

feat. Clary & Carter

Tu ne t’attendais pas à rencontrer la secrétaire sur le campus de la fac mais comme quoi, on pouvait être surpris dans la vie. Tu ne savais pas du tout si tu devais prendre ça comme quelque chose de bien ou non. De toute manière, elle ne pouvait pas parler des dossiers à l’extérieur du cabinet ou quelque chose comme ça, non ? En vrai, tu n’en savais rien, mais en tout ca, tu espérais réellement qu’elle ne pouvait pas en parler même si elle ne avait pas grand-chose sur toi, tu préférais que ce ne soit pas le cas parce que, merde, c’était juste dingue si une deuxième était au courant de ton passé sur ce campus. « Non, enfin je veux pas non plus prendre la place de quelqu’un juste pour parler de cauchemars que je peux faire à cause de ma grossesse. » Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de t’asseoir à ses côtés tout en prenant la parole, encore une fois. « Enfin je veux dire, il y a plus grave que des cauchemar d’une gamine de trois ans qui est capable de subir des attouchements sans qu’elle ne puisse rien faire. » Elle pourrait lire dans ton dossier, c’était la seule chose que tu te disais alors que les mot sortis de ta bouche. Elle pouvait ouvrir un dossier avec ton prénom pour apprendre le pourquoi du comment, pour apprendre que si tu devais aller voir un psy c’était seulement parce que tu avais subis des attouchements dans ton enfant.

Jeu 2 Mar 2017 - 20:46

First meeting.
— with Carter.

L'étudiante se tenait toujours devant moi à me raconter qu'elle n'avait pas réellement apprécier son expérience auprès du professionnel qu'elle avait vu à notre cabinet. Je ne pouvais pas la blâmer. Elle n'était pas la seule à se plaindre de ses services. J'allais peut-être devoir commencer à récupérer des noms pour faire comprendre aux propriétaires qu'il n'avait pas sa place dans un cabinet aussi réputé. Quoi qu'ils devaient sans douter puisque les patients qui reprenaient un deuxième rendez-vous avec lui se faisaient de plus en plus rare. J'avais proposé à la jeune fille dont je ne me souvenais plus du nom de lui faire un trou dans l'horaire d'un autre psychologue beaucoup plus compétent selon moi. Elle refusa, disant ne pas vouloir prendre la place de quelqu'un d'autre qui en avait sûrement plus besoin qu'elle. Dans son cas, il s'agissait que de cauchemar depuis le début de sa grossesse, des cauchemars relatant des mauvais souvenirs de son enfance. "Chaque personne est importante. Si tu as besoin de parler, tu dois le faire. Ça peut te sembler anodin mais c'est important de ne pas garder tout ça pour toi." C'est quand on garde tout à l'intérieur qu'on finit par exploser. La jeune fille devait comprendre qu'aux yeux d'un professionnel, elle était tout aussi importante que n'importe qui d'autre. Tout le monde avait droit de se confier.

(Invité)

Dim 5 Mar 2017 - 10:32

First meeting

feat. Clary & Carter

Tu étais au courant que voir un psychologue était une chose importante surtout dans ton cas, parce que personne n’était au courant de tes cauchemars et de tout cela. Mais tu ne pouvais pas prendre le rendez-vous d’une autre personne ou quelque chose comme ça, tu avais toujours espoir que ses cauchemars s’arrêtent, que tu n’aies pas besoin d’en parler à une nouvelle personne. Parce que tu ne pouvais faire que ça espérer, cette chose était horrible tu le savais parfaitement. Tu n’arrivais pas totalement à t’y faire, tu aimerais bien avoir eu une vie que tout le monde aurait pu envier, avoir une vie en quelque sorte parfaite, mais toi ce n’était pas le cas. Il avait fallut que tu tombes sur des gens qui étaient capable de faire du mal à une gamine de trois ans, à une gamine qui était totalement sans défense et encore aujourd’hui. « Ouais, je sais c’est qu’on m’a dit à Wichita, mais j’ai toujours espoir que tout ça va se finir, que je ne ferais pas de nouveau cauchemar. » Tu savais que c’était impossible, que cela allait continuer un peu avant que cela s’arrête, tu risques même de continuer d’en faire. « Le souci c’est que j’ai peur que mon enfant vive la même chose, j’ai peur qu’il se retrouve dans une situation où il ne pourra pas se protéger malgré qu’il ne sera pas adopter. J’ai peur que lui aussi subisse des attouchements comme j’ai pu subir… » Tu le disais clairement, tu n’avais pas besoin de faire de dessin, la brune devait se douter assez facilement de ce qui a pu se passer dans ta vie.

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