(carter) ▲ always be together

Mar 14 Mar 2017 - 13:00

always be together.

feat. carter & oswald

« Ne réponds rien, il n’y a pas besoin. » Je lui rétorque toujours avec mon petit sourire. Je ne fais que dire ce que je pense réellement. Qu’importe ce qu’on pourra dire sur Carter, qu’importe ce qui se passera dans les prochains mois, dans tous les cas je resterais persuadée qu’elle sera une mère en or parce qu’elle a à cœur de protéger cet enfant avant même sa naissance. C’est le rôle d’une mère. À mes yeux une bonne mère fera toujours passer son enfant en priorité et c’est déjà ce qu’elle veut faire. C’est aussi ce que j’essaye de faire. Si ma relation avec Arthur n’est pas officielle c’est parce que je tiens à ce que ma fille soit préservée, il est déjà bien difficile de totalement protéger des médias en étant héritière – derrière mon frère – de l’entreprise de notre famille, je n’ai pas envie d’en rajouter. Rien que pour ça je comprends que trop bien ce que Carter peut ressentir, cette peur qui lui noue l’estomac et l’amène à se poser bien des questions. « Si c’est ce que tu veux, c’est ce qu’il aura. » J’affirme en l’entendant me dire qu’elle voudrait qu’il ait une vie sans souci. Je suis adepte du dicton qui dit que lorsqu’on veut on peut. Évidemment, il y a des limites mais en général je le trouve assez juste, particulièrement dans ce type de situation. « Crois-moi, des fois j’aimerais qu’on soit deux pour prendre des décisions concernant James, ça serait bien plus simple. » Je roule des yeux.

Maël ne fait pas à proprement parlé de la vie de sa fille et même si ça me va comme ça, parfois j’aimerais pouvoir m’appuyer sur quelqu’un lorsque j’ai des décisions à prendre la concernant. « Pour les médias je ne sais pas, mais moi je vais en vouloir tout un tas des photos de cet enfant, je suis certaine qu’il sera à croquer. » De toute manière il n’y a qu’à voir les parents et puis j’aime tous les enfants, je ne suis pas difficile. Je balaye ensuite son inquiétude d’un geste de la main quant à me mettre dans la merde pour ce futur petit bébé. « Avec ce que je touche grâce aux Windsor ça ne sera jamais un problème et d’ici que cet enfant naisse l’hôpital m’aura sans doute augmenté alors je vais le gâter. » Je secoue vivement la tête. J’attends encore mon augmentation, surtout maintenant que j’ai choisi ma spécialité, mais même si elle ne vient pas je cèderai tout de même à la tentation d’acheter tout plein de choses. Même si je ne roule pas non plus sur l’or, que j’ai connu mieux comme situation, je m’en sors plutôt bien depuis que je bosse pour la famille royale d’Angleterre. « Carrément ! Ça serait avec grand plaisir, par contre ça te dérange pas si j’emmène James ? Elle adore les magasins et si en plus elle apprend pour le bébé elle va vouloir que je l’emmène avec moi. » James ou la gamine qui ne cesse de me demander quand elle aura la chance d’avoir un petit frère ou une petite sœur …

Jeu 16 Mar 2017 - 20:55

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feat. Oswald & Carter

Tu souris tendrement en la regardant, t’aimerais bien être comme toutes ses personnes qui ont confiance en toi parce que ce n’était clairement pas ton genre à toi d’avoir en confiance en toi-même et encore plus quand on parlait de l’enfant que tu allais avoir. Tu te poserais toujours un tas de questions avec tout un tas de doute sur comment ça pourrait se passer pour toi, ce n’était pas rien, c’était ta vie tout entière qui allait changer dans quelques mois. Tu pensais même que si tu n’avais pas peur, ça serais juste étrange. Tu voulais déjà le bien de ton enfant, tu avais l’impression de te voir avec tes amis sauf que là c’était juste beaucoup plus profond parce que cet enfant n’aurait personne sauf toi durant les premiers moments de sa vie. Tu espérais que Roman soit aussi là, tu lui faisais confiance pour ça ou alors tu avais juste l’espoir qu’il tienne ce qu’il avait pu te dire parce que c’était important pour toi dans le fond. Tu voulais être une famille, tu voulais pouvoir dire que même si vous n’étiez plus ensemble, vous étiez une famille. « J’espère. » Tu serais prête à te sacrifier pour qu’il puisse avoir une vie simple, une vie comme tu le voulais pour lui, tu n’avais pas eu cette chance mais ça ne serais jamais le cas pour ton enfant. « Ouais, ça doit pas être facile toute seule et j’espère réellement qu’il sera là jusqu’au bout pour qu’on puisse prendre des décisions à deux. » Comme le prénom, comme pour les écoles où vous pourriez l’inscrire ce genre de chose. Tu aurais besoin de son aide et ça, tu ne pouvais pas le nier.

« Bien sûr que tu en auras tout un tas. Tu sais que si c’est un petit garçon et qu’il ressemble à son père j’aurais un grand mal à me séparer de lui et je risque de prendre tout un tas de photo. Après si c’est une fille j’agirais de la même façon, mais bon. » Au fond, ton cœur penchait plus pour une garçon tu pouvais le nier mais n’importe le sexe de l’enfant tu l’aimerais de tout ton cœur. Parce que justement ça serais ton enfant, tu étais dingue de n’importe quel enfant dans le fond. Tu fondais à leur contact, tu serais sûrement pire avec ton propre enfant. « Il va être bien trop gâter cet enfant alors. » Tu ris un peu ne pouvant pas t’en empêcher, tu avais déjà commencer pour ta part alors tu espérais que les autres n’agissent pas comme toi parce que sinon tu aurais bien trop de cadeau pour ton enfant lorsque tu accoucheras. D’ailleurs, tu te demandais si Roman avait pu faire des achats comme toi ou alors qu’il continuait sa vie comme ci de rien était. « Super alors ! Bien sûr que tu peux amener James, je serais heureuse de la voir avec nous durant cette journée et si ça peut lui faire plaisir, je ne risque pas de refuser une telle chose ! » Tu avais déjà vu la fille d’Oswald alors ça ne te gênait clairement pas de l’avoir pendant une journée, tu étais même pressée de la voir courir partout quand elle apprendra que vous alliez faire du shopping pour ton futur bout de chou.

Lun 27 Mar 2017 - 8:58

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feat. carter & oswald

Sans même m’en rendre compte, j’acquiesce en entendant Carter me dire que ça n’est pas facile de s’occuper d’un enfant seule. Dans les débuts j’ai cru que j’allais devenir folle, que rien ni personne ne serait capable de me faire oublier le regret d’avoir mené cette grossesse à terme. Oui, au début j’ai regretté ma décision de garder James. Puis le temps s’est écoulé et j’ai fini par m’y faire et même par aimer ce petit bébé incommensurablement. Elle est devenue le centre de mon univers et même si j’aurais aimé avoir son père près d’elle, aujourd’hui je préfère que ça ne soit pas le cas. « Ça ne l’a pas été. » Avoué-je finalement. « Mais je préfère que Maël, son père, ne soit pas dans sa vie, il serait plus absent qu’autre chose. » Parce que pour Maël il n’y a que sa carrière qui compte. Il tente de me faire croire à chaque fois qu’il rentre à Boston que James importe pour lui mais il ne cesse de disparaître et je ne veux pas de ça pour mon enfant. « Mais si Roman n’est pas là j’irais personnellement lui botter les fesses et je ferais en sorte qu’Arthur le sermonne jour et nuit. » Je ne suis pas certaine qu’Arthur accepte mais ça vaut le coup d’essayer. C’est assez étrange comme situation, j’ai l’impression que nous sommes tous les deux dans un camp différent tout en sachant que ce n’est pas ce qui nous éloignera. « Si c’est un garçon et qu’il ressemble à son père ou à sa mère je pense qu’une fois adolescent il va falloir que tu fasses attention. » Dis-je en riant.

C’est une des peurs que j’ai concernant James. En plus de craindre qu’elle ait le sale caractère de sa mère, j’ai aussi peur de la voir un jour avec le cœur brisé par un séducteur. « Et si c’est une fille, ça sera une véritable princesse mais dans les deux cas oui, cet enfant va finir un peu trop gâté c’est certain. » Large sourire aux lèvres, je me redresse. J’ai découvert être une maman poule et surtout adorer choyer et gâter les enfants. Par avance, je sais que je serais pareil avec le bébé de Carter. « Enfin j’ai une excuse, les vêtements pour enfants et les peluches me font craquer … tu devrais voir le lit de James, je me demande parfois comment elle fait pour dormir. » La réponse est simple ; elle finit par les virer en bougeant dans la nuit mais il n’empêche que je dois arrêter de lui acheter une peluche dès que je fonds devant l’une d’elle dans un magasin. « Parfait ! J’essayerais quand même de la calmer un petit peu, sinon tu vas fatiguer très rapidement. Je n’ai toujours pas trouvé le bouton off. » Je roule des yeux. Le bouton off c’est lorsqu’elle dort mais honnêtement j’aimerais parfois qu’elle en est un en pleine journée, ça me permettrait de moins fatiguer. « Tout ça pour dire que tu peux compter sur moi quand tu veux, le jour comme la nuit, je répondrais toujours présente. » J’affirme en posant ma main sur la sienne et en la serrant doucement.

Lun 27 Mar 2017 - 13:34

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feat. Oswald & Carter

Tu te doutais bien qu’avoir un enfant seul ce n’était pas facile et tu ne parlais même pas de la grossesse, c’était un moment très important, mais c’était aussi pendant ce moment que beaucoup de décisions devaient être prises. En plus ce n’était pas du tout comme ci tu avais déjà parler de ça avec Roman, enfin avoir un enfant n’avait jamais été un de vos sujets durant vos discussions. C’était arrivé comme ça, c’était en quelque sorte une surprise pour vous deux, mais vous avez juste décidé de le garder. Mais derrière il y avait tellement de choses, le sexe vous ne pouvez pas choisir, mais le prénom si. C’était à vous de voir ça ensemble, tu n’avais pas envie de le faire toute seule, c’était idiot, mais tu préférais le choisir avec Roman. « Je vois, mais tu as pris une bonne décision. Si c’est pour que James le vois de temps en temps, quand il a du temps pour elle, c’est une mauvaise idée. » Cela perturberait plus la petite qu’autre chose, elle avait besoin d’une personne qui soit prête à tous pour elle, à donner de son temps, à mettre de temps en temps sa vie de côté pour la voir grandir. « Tu risques d’être très vite reçu si tu le menaces, je te préviens. Mais tu sais, il ne vaut mieux pas. J’ai pas envie que ça fasse quoi que ce soit entre Arthur et toi. » Vous êtes des adultes, vous pouvez vous occuper de vos propres problèmes. Enfin tu avais un peu de mal à le croire, c’était toujours très compliqué avec vous, autant le dire. Tu laissas un petit rire sortir de ta bouche ne pouvant pas faire autrement, elle avait raison, mais tu avais aussi dans l’idée de ne pas faire de ton fils un connard, tu avais bien envie qu’il ne suive pas le chemin de son père. « C’est pour ça que je serais derrière lui, il ne pourra pas faire ce qu’il veut sans souci. » Tu laissais encore une fois un petit rire sortir de ta bouche alors que tu étais en train de dire une telle chose, tu savais déjà que tu serais dingue de cet enfant, peu importe le sexe.

Tu serais juste folle de lui au point d’avoir du mal à te séparer de lui. « Ouais, cet enfant sera réellement trop gâté, j’espère surtout par moi, mais j’espère aussi ne pas devenir folle au point d’acheter bien trop de choses. » Tu avais commencée, tu devais déjà faire attention à ce que tu pouvais acheter, tu ris une nouvelle fois tout en hochant la tête face à ce que tu venais d’entendre, tu étais totalement d’accord avec elle. « Je suis comme toi, je suis une fan incontestée des vêtements de bébé et de toutes les choses faites pour les bébés. J’ai l’impression d’être une gamine quand je suis dans un magasin pour enfant. » Tu avais eu peur la prochaine fois, tu n’avais même pas su où aller tellement c’était nouveau pour toi, mais maintenant tu prenais vraiment un plaisir sans nom à aller dans ce genre de magasin et prendre tout ce qui te faisais de l’œil. C’était bien plus fort que toi, tu étais déjà accro. « Je pense qu’il n’y a pas vraiment de bouton off. Mais t’en fais pas, je pourrais supporter James enfin j’espère. Puis au fond, ça sera un peu comme un aperçu de ce que sera ma vie quand j’aurais mon enfant. » Tu souris avant de serrer sa main qui était sur la tienne, tu savais que tu avais une bonne présence à tes côtés, tu savais qu’Oswald était là pour toi et qu’elle était une des mieux placer pour te guider face à ta grossesse, face aux restes. C’était une des seules qui pouvaient te rassurer par rapport à tes questions, à tes peurs. Tu finis par te lever pour poser ta bouche sur sa joue avant longuement pour la remercier, juste pour lui dire merci de ce qu’elle faisait déjà pour toi. « Merci, merci pour tout Oswald. Je sais pas du tout ce que je ferais sans toi. »

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feat. carter & oswald

Mes lèvres s’étirent timidement. Entendre Carter affirmer que j’ai pris la bonne décision en gardant Maël loin de ma fille c’est comme entendre tous mes proches me le répéter à chaque fois que j’ai un doute. Ça me rassure, me conforte dans l’idée que c’était la chose à faire et pourtant, pourtant je continue de me sentir coupable. J’ai passé les premières années de ma vie sans parents et j’ai été plus qu’heureuse lorsque les Holmes m’ont adopté. Par moment j’ai l’impression qu’arracher son père à James est injuste. Il est vrai qu’elle a son oncle et son parrain comme figure masculine dans sa vie, même Arthur depuis peu, mais est-ce vraiment la même chose ? J’en doute. Qu’importe, je passe ce sujet sous silence n’ayant pas envie de me pencher plus dessus et je me focalise sur Carter. « Je ne suis pas du genre à me laisser faire. » Avoué-je en riant. « Et ça ne fera rien entre Arthur et moi, on a commencé notre relation en passant notre temps à nous engueuler pour un oui ou pour un non. Il sait que j’ai un sale caractère, il est habitué. » Ce qui va dans les deux sens. Grognon et toujours en train de repousser mes idées, c’est ainsi que je l’ai connu dans nos débuts. Je suis même certaine qu’apprendre que j’ai tenu tête et envoyé Roman sur les roses ne le surprendra pas.

« Mais je ferais quand même un effort … pour toi. » Au final c’est ce qui importe le plus, que je ne la vexe pas et surtout que je n’aille pas créer le moindre problème entre elle et Roman. Et puis je peux prendre sur moi et prouver être capable de me tenir, enfin je l’espère. « Je commence déjà à l’être avec James. Quatre ans et elle a déjà deux amoureux. » Je secoue la tête de gauche à droite. Je redoute sincèrement son adolescence même si j’ai encore de la marge, bien que les années passent vite. « Dans ce cas, j’essayerais de te freiner de temps en temps même si je ne peux rien promettre. » J’essayerais aussi de me contenir, j’aurais peut-être une occasion à l’avenir d’acheter moi-même des vêtements pour enfants. Est-ce que je souhaite redevenir mère ? Oui, probablement, mais pas tout de suite. Je n’ai pas la moindre idée de ce que l’avenir nous réserve et nous avons bien trop à affronter encore pour risquer de glisser une grossesse dans notre couple. « J’espère pour toi que ton enfant ne sera pas hyperactif. » Mais il est vrai qu’avoir James avec nous sera un moyen de l’aider à avoir un aperçu de sa vie future et puis il faut tout de même admettre que ma fille n’est pas un monstre, elle pose juste beaucoup trop de questions et a aussi peu de filtre que sa mère lorsqu’elle parle. Mon regard suit Carter qui se lève et me rejoins. Je la serre contre moi et lui souris. « Je serais toujours là. » Affirmé-je en la serrant une fois de plus contre moi. « Allez, laisse-moi te ramener avant que les deux hommes avec qui je vis n’arrivent et s’imaginent des choses. » Je lève les yeux au ciel et quitte mon siège à mon tour. Connaissant le garde du corps d’Arthur il serait capable de faire un commentaire déplacé sans même imaginer un instant de la relation que nous avons eu Carter et moi.

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