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always be together.
feat. carter & oswald
« Tu te souviens ? Si ça ne va pas, tu n’hésites pas à réveiller ton oncle, d’accord ? » Mon regard tombe sur James bien au chaud sous les couvertures, les bras le long de son corps. Elle opine doucement et je lui adresse un petit sourire avant de déposer un baiser sur son front. L’idée de la laisser toute seule me dérange, surtout en ce moment, mais je n’ai pas vraiment le choix. Inutile d’ajouter plus de stresse en ayant ma fille avec moi et puis elle a besoin de dormir, si la soirée dure trop longtemps je m’en voudrais qu’elle s’endorme ailleurs que dans un lit. J’éteins la lampe de chevet et je tire la porte vers moi jusqu’à laisser assez d’espace pour que la lumière du couloir pénètre dans sa chambre et je m’éloigne jusqu’à tomber sur mon frère « S’il y a besoin j’ai mon portable. » Dis-je en joignant le geste aux paroles en montrant mon iPhone et je quitte l’appartement une fois que je suis certaine de n’avoir rien oublié. Le logement où je vis avec Arthur et son garde du corps, Liam, est désert ce soir. Je n’ai pas la moindre idée d’où sont les garçons mais ça ne me dérange pas, ce soir je veux uniquement me focaliser sur Carter, sur l’aide que je peux essayer de lui apporter. Une fois rentrée, je me débarrasse de ma veste et de mes chaussures et je m’en vais dans la cuisine me servir un verre de jus de fruits. J’ai à peine le temps de poser la bouteille que l’ascenseur s’ouvre sur Carter. Je regarder brièvement ma montre et manque de me donner une claque sur le front. « Carter ! » Je l’interpelle en allant dans sa direction. Une fois à sa hauteur je la prends doucement dans mes bras puis me détache en lui souriant. « J’allais me boire un jus de fruits, ça te tente ? Je sais que quand j’attendais James je pouvais en boire des litres. » Je lève les yeux au ciel, amusée. Pour être franche, durant ma grossesse j’aurais pu manger et boire mon poids, j’aurais été capable d’avaler n’importe quoi tant j’avais l’impression d’être incapable de faire disparaître ma faim. « Allez, suis-moi ! » Je l’entraîne avec moi jusque dans la cuisine où je la laisse s’asseoir tandis que je sors un verre de plus que je bosse à côté du mien. Je la regarde avec un doux sourire. Je ne sais plus à quand remonte la dernière fois que je l’ai vu, avec tout ce qui s’est passé ces derniers mois j’ai eu le temps de rien et, oui, je m’en veux.© MADE BY SEAWOLF. @Carter E. Reed
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