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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019
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S’il y avait bien une fête en dehors d’Halloween qu’il attendait avec impatience, c’était bien la saint valentin. Une fête où il pouvait laisser son âme romantique s’exprimer mais cette année, cela allait être encore plus spéciale étant donné qu’il n’était plus célibataire. Mira occupait son cœur et ce soir, il comptait bien lui faire passer une soirée des plus agréables. Malheureusement pour lui, son supérieur n’avait rien trouvé de mieux que de le coller de garde la journée du quatorze février forçant Bonaventure a revoir ses projets à la baisse et surtout à se débrouiller autant qu’il le pouvait. Du coup, il avait préparé tous les aliments entre deux autopsies, épluchant, coupant etc. les légumes, la viande avant de mettre tout cela au frais dans un tiroir de la morgue. Il y avait plus romantique mais ça, Mira n’était pas censée le savoir. Weasley avait dû se doucher en quatrième vitesse pour mieux se changer. Pour la peine, il avait revêtu un pantalon de costume noir, une chemise blanche et un gilet sans manche aussi noir que son pantalon. « Bon cuisine c’est bon, table dressée… apéritif préparé… Je crois que je suis bon pour le coup » dit-il en passant en revue l’appartement. Cela faisait déjà quelques temps qu’il avait pris cette colocation avec Khalilah. Le décor était fastueux mais pas assez pour l’impressionner. Après tout, il avait grandi dans le luxe, il y était habitué. Il espérait simplement que cela n’allait pas bloquer Mira et lui donner envie de prendre ses jambes à son cou. En parlant de sa belle, cette dernière venait de sonner à la porte. Aussitôt un fin sourire se dessina sur les lèvres de l’étudiant qui se hâta aussi vite que possible pour lui ouvrir. « Bonsoir petit cœur… tu es très en beauté… je t’en prie, entre » s’effaça-t-il pour la laisser entrer avant de l’attirer dans ses bras pour l’embrasser tendrement. « Bonne saint valentin trésor » murmura-t-il contre ses lèvres avant de la lâcher le temps de l’aider à retirer sa veste pour mieux l’accrocher au porte-manteau. Puis, la prenant par la main, il la conduisit jusqu’au salon où il avait préparé une ambiance tamisée et de la musique jazz en fond sonore. Tout était réellement prévu pour passer une excellente soirée. « Comment a été ta journée ? »


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Travailler le jour de la saint valentin est loin d’être quelque chose d’aisé. Devoir se préparer à la quatrième vitesse, une douche rapidement, enfiler quelque chose de propre et de sexy en quelques minutes avant de sauter dans un taxi pour rejoindre le nouvel appart de Bonaventure, non je n’aurai pas été capable. Au contraire, ne pas bosser fut vraiment très bénéfique, ne pas avoir cours non plus, justes deux petites heures d’amphi en début de journée, me permettant de réserver mon après-midi à me préparer pour cette soirée que me réserve Bon'. Je ne sais pas ce qu’il a prévu, ayant simplement demandé un diner simple juste avec lui, inutile de dépenser des milles et des cents dans un restaurant 5 étoiles où on ne mangera pas à notre faim. De ce fait, je pourrai me contenter d’une tenue assez simple, mais non. Toutes les raisons sont bonnes pour faire les boutiques, et la st-valentin est une excellente excuse pour dépenser de l’argent. Je passe finalement mon après-midi au centre commercial, flânant dans la galerie marchande, à la recherche du magasin idéal, que ce soit pour le cadeau de mon amoureux, ou pour trouver la robe parfaite pour la soirée. C’est notre première st-valentin je tiens à ce qu’elle soit mémorable, me rappelant la dernière passée avec mon ex petit ami, qui s’est finalement fini en dispute. Non, avec Bonaventure s’est différent, et cette st valentin a également le mérite de marquer nos 6 mois ensemble.

Malgré tout le temps de libre que j’ai eu pour me préparer, j’arrive malgré tout avec quelques minutes de retard devant la porte de l’appartement. Je n’hésite pas et viens appuyer mon doigt sur la sonnette, attendant que mon petit ami se manifeste dans l’embrassure de la porte qui s’ouvre finalement, laissant apparaître un sourire sur mes lèvres, tandis que j’avance lentement à l’intérieur de l’appartement. Je souris face à son compliment, rougissant certainement, ayant pensé que ma tenue risquait de faire fort habillé pour un diner entre nous. « Merci… le style gentleman te va très bien également. Tu es d’une élégance. » dis-je avec un sourire aux lèvres, élégance avec cette chemise lui collant juste ce qu’il faut au torse, me laissant imaginer ce qui se trouve en dessous, tandis que je pose tendrement mes lèvres sur les siennes, en laissant mes doigts s’entrelacer aux siens. « bonne fête mon cœur » dis-je en m’écartant doucement de lui pour le suivre dans cet immense appartement. « ça va, j’ai fait les boutiques, pour ne pas changer… et toi ? Tu vas tout le temps vivre ici maintenant ? »

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Bonaventure et la simplicité ne faisaient pas bon ménage surtout en matière de romantisme. Un simple diner ? Non, ce n’était pas dans ses moyens. Alors, il avait décoré l’appartement de sorte que seules des bougies serviraient à les éclairer, plongeant le salon dans une ambiance intimiste. La table était élégamment décorée avec des perles argentées et des pétales de roses rouges. La musique, uniquement du blues et du jazz contant des histoires d’amour. Il avait même poussé le vice à acheter un diffuseur pour que seule une bonne odeur de rose flotte dans les airs. Oui, il avait veillé à cette saint valentin dans les moindres détails afin d’offrir quelque chose de parfait, d’unique à sa petite-amie. Il espérait vraiment la conquérir un peu plus ce soir mais peut-être en avait-il trop fait. Il ne savait toujours pas sur quel pied danser avec elle mais il avait vraiment fait un effort ce soir pour être le moins exubérant possible.

La sonnette retentit dans l’appartement, déclenchant un sourire tendre chez l’étudiant. Sa Valentine était enfin là. Il se dépêcha de la retrouver, ouvrant la porte pour mieux apercevoir une créature divine dans un fourreau noir. « Merci, je voulais me mettre sur mon trente et un pour toi » dit-il avec un sourire tendre alors qu’il l’aider à ôter sa veste. « Tu es divine dans cette robe… » dit-il en déposant un baiser sur son épaule nue. Mira se retourna alors pour l’embrasser et entrelacer leurs doigts ensemble. « Rien de mieux que de faire les boutiques avant un rendez-vous. J’aurais bien aimé faire de même mais je bossais » répondit-il avant d’embrasser le salon du regard. « Oui, ma colocataire tient cet appartement de ses parents du coup, je me voyais pas la forcer à déménager. Le quartier est calme et en prime, il y a un ascenseur, j’ai envie de dire que cela tout pour me plaire » fit Bonaventure avec un petit sourire en coin. « Il y a juste un problème de taille : je crois que la voisine, une dame de quatre-vingt-ans en pince pour moi. La dernière fois, elle m’a pincé les fesses dans l’ascenseur en me faisant un clin d’œil » rigole-t-il avant de l’embrasser. « J’ai été tenté, je dois bien le reconnaitre mais je t’aime trop… Je te sers quelque chose à boire ? »



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Passer une saint valentin au calme, voilà vraiment ce que je souhaitais avec Bonaventure. Je sais que ce n’est pas son genre de faire simple pour une journée qui se veut romantique et pleine d’amour, mais je n’ai pas envie de passer cette soirée en compagnie d’étrangers autour de nous, que ce soit au restaurant, ou même dans un cinéma. Alors l’idée de dîner dans son appartement, que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir me semblait être une excellente idée. En rentrant dans ce dernier, je ne peux m’empêcher de me mordre légèrement la lèvre en voyant la décoration : très classe, sobre mais… bordel les tableaux aux murs viennent d’une galerie d’art ou quoi . « C’est réussi ! Mais tu es toujours fabuleux, même avec un simple t-shirt blanc et un jean. » dis-je avec un sourire sincèrement. Physiquement, Bonaventure est parfait pour moi, mes yeux ne peuvent tomber que sur lui, même entouré des plus beaux mannequins de la planète, je le choisirai, car mon cœur l’a tout simplement choisi lui, et qu’à partir de ce moment-là, les autres et leurs physiques parfaits passent totalement inaperçus. « Je suis heureuse qu’elle te plaise, tu peux pas savoir le temps que j’ai passé à me décider. » dis-je en riant, en me tournant vers lui lorsqu’il m’a débarrassé de ma veste. Une robe courte, à manche, sans manche, longue, décolleté ou non… un véritable casse-tête pour trouver la tenue parfaite pour mon petit ami. J’avance avec lui dans cet appartement, digne d’un hôtel, me demandant vraiment où j’ai atterri. « tu as vu sur Charles River, tu m’étonnes que ce soit calme. » dis-je en levant légèrement les yeux au ciel, avec un petit sourire aux lèvres. On ne peut pas dire que la vue sur l’immeuble d’en face que j’ai chez moi, soit aussi calme mais bon… j’aime mon petit appartement, et je ne pense pas que j’accepterai de le quitter pour vivre dans un endroit aussi… chic . J’aurai peur de faire tomber quelque chose par terre et de me faire incendier car j’ai tâché le tapis à 3000 dollars. . « Je préfère quand même mon appartement, bon j’avoue que l’ascenseur c’est pas mal quand même. » dis-je en riant, sachant très bien que c’est à cause de l’absence de ce dernier que Bonaventure ne puisse pas vraiment venir à ce dernier. 5 étages, même pour moi en fin de journée, ça me tue alors lui. « Si elle ne fait que te pincer les fesses… je pense que je pourrai le supporter. » dis-je en souriant, enfin c’est surtout l’âge qu’elle a qui me suffit à me sentir rassurer. « mais moi dans l’ascenseur, je ne me contenterai pas de tes fesses. » dis-je en tournant mon regard clair vers lui en me mordillant légèrement la lèvre inférieure, avant de le suivre jusqu’au salon, haussant un sourcil en voyant la décoration qu’il a mise en place. « j’ai pas dit « diner simple » ? » dis-je en le regardant avant de poser mon regard sur les pétales que je trouve un peu partout dans la pièce. J’espère que c’est de l’artificiel et qu’il s’est pas cassé la tête à éparpiller de vrais pétales de roses. Je me tourne une dernière fois vers lui, un sourire stupéfait aux lèvres, serrant un peu plus ses doigts dans les miens. « c’est magnifique, tu n’aurais pas dû te donner autant de mal mon cœur. » dis-je en montant sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres sur les siennes. « quelque chose sans alcool… »


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« Moi qui pensais que tu me préférais dans ma tenue d’adam » plaisanta-t-il avec un petit clin d’œil tandis qu’il voyait son regard se perdre sur la décoration. Il savait que l’appartement ne serait pas à son goût mais il n’y pouvait rien. Khalilah était aussi riche que lui mais ils n’avaient pas les mêmes goûts en matière de décoration. Lui, il n’aimait pas l’ostentatoire et sa chambre en était le plus parfait reflet. On aurait pu se demander pourquoi vivre en colocation avec la cabot ?! Il vous répondrait tout simplement parce qu’il l’appréciait et que la cuisine était toute équipée. Non plus sérieusement, cette décoration ne le gênait pas plus que cela mais il sentait du coup, l’appréhension chez sa petite-amie. Une nouvelle fois, il se demanda si leur différence de milieu social ne finirait pas par les séparer. Il avait connu cela avec Lucy, il ne voulait pas revivre la même chose avec Mira. Il l’aimait mais il ne pouvait pas changer et il n’avait pas non plus l’intention de renoncer à son train de vie pour elle. « Elle est sublime… je reconnais ton œil avisé pour les beaux vêtements » complimenta-t-il son sens du style tandis qu’elle s’émerveillait sur la vue. « Oui, c’est très calme. Pikachu est moins stressé que dans mon ancien appartement et surtout, il a beaucoup plus de place pour gambader » avoua-t-il. Ce critère avait été important pour le Quincy : son furet était toute sa vie, il le bichonnait comme un père le ferait avec son enfant. Il ne répondit rien concernant le fait qu’elle préférait son appartement, il s’en doutait un peu car il était à son image. Il était normal qu’elle s’y sente mieux.

Bonaventure s’amusa à parler du voisinage et surtout de cette vieille dame qu’il avait pour voisine et qui lui avait pincé les fesses l’autre jour. Il prenait cela avec humour mais de temps en temps, c’était quand même dérangeant de se faire draguer par une femme plus vieille que sa grand-mère. « Ah oui ? Et qu’est-ce que tu aurais fait ? » s’amusa-t-il à lui demander alors qu’ils pénétraient dans le salon et qu’elle pouvait apercevoir la petite décoration qu’il avait fait pour leur saint valentin. « Hey c’est simple mais il fallait quand même marqué le coup… a moins que tu préfères qu’on commande une pizza et qu’on regarde un dvd ? » dit-il avec un petit sourire en coin. Pour le coup, il n’avait pas l’impression d’en avoir fait des tonnes : un peu de décorations et d’objets acheté au supermarché pour donner un côté romantique à cet appartement. Heureusement, elle sembla apprécier, ce qui, lui arracha tout de même un soupir de soulagement qu’il camoufla en allant leur chercher l’apéritif. « Installe toi petit cœur, je reviens » dit-il en allant dans la cuisine où il revint avec un petit plateau contenant des cocktails sans alcool ainsi que des petits amuse-bouche. « Je n’ai pas ton talent pour les cocktails mais j’ai trouvé la recette sur internet, j’espère que tu aimeras » fit Bonaventure en s’installant sur le canapé à ses côtés pour mieux lui tendre sa flute. « A notre première saint valentin ? »



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Je ris face à sa remarque, n’ayant même pas pensé à lui faire ce compliment il faut dire. « oh mais ça c’est tellement évident, que je n’ai même pas besoin de te le dire. Si tu pouvais n’être que nu en ma présence, ce serait l’extase, mais où serait mon plaisir si je n’ai plus l’occasion de t’enlever tes vêtements ? » dis-je avec un sourire avant de regarder un peu autour de moi l’appartement de mon petit ami, assez impressionnant je dois le reconnaître. Ça ne manque pas de classe et de charme, mais la simplicité est quelque chose qui m’est cher, mais surtout, la personnalité que l’on peut lire dans un appartement, selon les goûts de chacun, on choisit la décoration etc. Mais ici, j’ai plutôt l’impression d’être plongé dans un magazine. Enfin ce n’est pas vraiment Bonaventure qui a choisi la déco. « Et encore, tu n’as pas tout vu. » dis-je avec un sourire aussi mystérieux que coquin, car cette après-midi shopping, ne m’a pas seulement permis d’acheter une nouvelle robe. Je tourne mon visage de nouveau vers lui lorsqu’il parle de son furet, que je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer. « Oh, il est en liberté ? » demandai-je, en baissant les yeux au sol, m’attendant à le voir débarquer telle une grosse souris de sous un meuble, et là je ne suis pas sûr d’être capable de retenir un cri de peur. « il faudra que tu fasses les présentations un jour. » dis-je avec un petit sourire, qui se veut confiant. C’est comme un petit chat un furet après tout, ça a une fourrure, une tête, un corps et même des moustaches. J’aurai qu’à imaginer que c’est un petit frère à mon Haribo lorsque je le verrai s’approcher de moi… enfin je doute qu’il soit roux mais bon

Un quartier aussi chic, aussi classe, aussi calme, et des voisines bizarres… Je hausse un sourcil lorsque Bon' commence à me parler de cette drôle de voisine, âgé, un peu perverse aussi à lui pincer les fesses comme ça. Bon j'suis heureuse de savoir que les femmes de quatre-vingts ans ont encore un certain désir et appétit sexuel, mais si mon petit copain peut éviter d’être le sujet des fantasmes sexuels de cette femme, cela m’arrangerait si je tombe un jour sur cette femme pour ne pas éclater de rire. « Oh moi, je pense que je bloquerai l’ascenseur, que je risquerai d’avoir très chaud dans cet espace exigu et que je frai sauter un à un, les boutons de mon chemisier, ou je ferai glisser la fermeture éclair de cette robe, avant de m’assurer qu’à ton tour, tu n’es pas trop chaud… » dis-je en emprisonnant ma lèvre entre mes dents en souriant doucement, avant de m’intéresser à la déco du salon, vraiment personnalisé cette fois par mon beau brun. Une ambiance romantique à souhait, je n’aurais pu rêver mieux pour passer une soirée en sa compagnie. « Non non, c’est parfait, tu es merveilleux Bonaventure, vraiment. Comment tu as pu faire ça alors que tu travaillais ? » demandai-je, vraiment épaté par la décoration qu’il a réalisée en bossant toute la journée. « même une pizza dans ce décor serait géniale tu sais. » dis-je en riant., avant de remettre derrière mon oreille une mèche de mes cheveux blonds, prenant place sur le canapé? Je croise mes jambes l’un sur l’autre, sortant mon téléphone de mon sac, pour le mettre en mode silencieux, ne voulant pas gâcher cette soirée, par un coup de fil, un appel du boulot ou de ma famille. Ce soir, il n’y a que Bona' et moi. Je le regard d’ailleurs revenir, attrapant le cocktail qu’il me tend. « pourquoi tu as voulu tout faire tout seul ? Tu aurais pu me dire de venir plus tôt et je les aurais fait. » dis-je avec un haussement d’épaules, ça ne m’aurait pas dérangé de mettre la main à la pâte, bien au contraire si c’était pour lui simplifier la tâche. « et à nos 6 mois aussi, on a réussi à y survivre c’est un vrai miracle. » dis-je en souriant en trinquant avec lui, portant le verre à mes lèvres pour boire une gorgée de son cocktail. « mais il est pas mal du tout. Si un jour tu veux te reconvertir en barmaid, laissé tomber le FBI, ton boulot de détective privé… tu as un vrai potentiel. » dis-je en souriant, encore une corde à son arc. « Un brin trop sucré, mais ça, c’est le talent. »





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« Je pense quand même que j’aurais beaucoup de problèmes si je venais à la Quincy nu n’est-ce pas ? Remarque, je n’ai jamais été arrêté pour exhibitionnisme » rigole-t-il avant de lui faire un petit clin d’œil pour lui signifier qu’il plaisantait. « Quand j’y repense, cet été, j’aurais pu me faire arrêter. Je n’avais rien trouvé de mieux que de faire un bain de minuit, tranquille et quand je suis sorti de l’eau, je trouvais plus mes fringues. Je te laisse imaginer dans quel merdier je me trouvais » se remémora-t-il ce souvenir, qui maintenant, le faisait rire parce qu’il y a quelques mois, ce n’était franchement pas le cas. Mira elle, jouait la carte du mystère mais cela le faisait sourire avec tendresse. « Il me tarde de tout voir dans ce cas mais gardons cela pour le dessert » dit-il en lui mettant une petite tape sur la fesse, un sourire séducteur accroché à ses lèvres. Si sa petite-amie était son cadeau de saint valentin, comptez sur lui pour prendre le temps de le déballer afin d’en profiter un maximum. La conversation s’orienta ensuite sur son furet et Bonaventure pencha légèrement la tête pour voir si la porte de sa chambre était ouverte ou non. « Ma chambre est ouverte donc oui, il est en liberté mais à cette heure-là, il dort encore. Il viendrait très certainement au moment du repas pour quémander un peu de nourriture. C’est un petit voleur » lui répondit-il. Mira n’avait pas encore rencontré Pikachu et il espérait vraiment que le courant allait passer entre eux. Bon, sa petite boule de poil était un amour… Le tout, c’était qu’il ne trimballe pas son « doudou » partout dans l’appartement parce qu’il se voyait mal expliquer pourquoi son furet se promenait avec une culotte féminine appartenant à son ex Ashleigh.

« Okay… maintenant, j’ai une folle envie de te faire visiter l’ascenseur mais je vais tâcher de me montrer raisonnable… » grommela-t-il car elle venait de lui offrir une vision tout ce qu’il y a de plus sensuelles à cet instant et le Quincy avait besoin de déboutonner un bouton de sa chemise tant il commençait à avoir un peu chaud. Néanmoins, il laissa sa petite-amie se familiariser avec le décor, craignant après coup d’en avoir trop fait. Il s’était pourtant contrôlé mais sûrement pas assez à ses yeux. « Oh j’ai profité d’une insomnie pour commencer à tout installer sinon le repas, je l’ai fait à la morgue, c’était le seul moment de la journée où je pouvais faire quelque chose » dit-il en haussant les épaules. « Hey, il était hors de question que tu viennes me donner un coup de main. Tu es la reine de la soirée et je t’assure que cela ne m’a pas pris trop de temps » répondit-il avant de l’embrasser tendrement, la laissant s’asseoir ensuite sur le canapé. Bonaventure lui, se hâta en cuisine pour apporter l’apéritif composé de cocktail sans alcool et de petits amuse-bouche. « A nos six mois… je pense que le plus dur est derrière nous n’est-ce pas ? » lui dit-il avec un petit sourire. Plus besoin de se cacher, ils pouvaient s’aimer tranquillement. « Oh non, très peu pour moi ! Je crois que je vais passer mon tour, rester derrière un bar… c’est pas pour moi » avoue-t-il surtout qu’il comptait bientôt se faire opérer afin de régler peut-être définitivement son problème de dos. « Heureusement que tu aimes le sucre dans ce cas » rétorque-t-il avant de boire à son tour.




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Je ne peux m’empêcher de laisser une grimace’installer sur mon visage quand il me parle de se balader nu à la Quincy… Oula non, très mauvaise idée, surtout lorsqu’on sait que la plupart de ses membres sont des étudiantes, les mâles manquant dans cette confrérie où la joie, l’amour et la bonne humeur règnent. « tu aurais beaucoup de problèmes avec moi surtout mon gars ! » dis-je en lui faisant les gros yeux, voulant paraître le plus sérieuse possible. « Parce que, tu vois, je suis du genre un peu « jalouse » mais aussi « possessive », alors comment te dire… Tout ce qu’il y a sous ces vêtements, je pense que tu sais déjà que c’est propriété privée à miss Hudson, mais il y a également interdiction de le voir, surtout ce qu’il y a sous la ceinture ! Sinon je risque de devenir très méchante… et ne jamais énervé une blonde ! » dis-je en hochant doucement la tête, très sérieuse,, une vraie tigresse si j’apprends qu’une autre à oser regarder ce qui m’appartient plus ou moins. « Attend, et tu as fait quoi du coup . Tu t’es promené nu combien de temps ? » dis-je en haussant un sourcil, et il a oublié de me raconter cette histoire folle ? « Il y a quelqu’un qui t’a vu ? elles étaient passées ou tes fringues ! Non mais on ne commence pas à raconter une histoire sans la finir là ! » dis-je tandis que ce dernier rigole à ce souvenir alors que moi je ne comprends pas, c’est inhumain c’est comme raconter le début d’une série, avec un meurtre et tout, et pas me dire qui est le tueur ! « Je ne promets rien, j’attends de voir le repas en lui-même avant d’envisager un dessert. » dis-je avec un sourire au coin des lèvres, le laissant me taper les fesses. « attention je pourrai te le faire payer plus tard tu sais. » dis-je avec un clin d’œil, peut-être que ce soir en effet, je serai la dominatrice et mon cher Quincy n’aura pas ce plaisir. «  Pourquoi ? Un furet ça vie la nuit ? » dis-je en fronçant les sourcils… ou alors c’est vraiment comme un chat est ça dort 20 heures par jour ? « Et…. Il est gentil ? » demandai-je en tournant un regard inquiet vers Bonaventure. Non mais j’ai vraiment pas envie de me faire grignoter les pieds pendant que je mange, où qu’il grimpe sous ma robe comme j’ai déjà vue dans des films.

Un sourire satisfait aux lèvres, je laisse mon regard se perdre sur le visage du brun, ses mains venant s’emparer du premier bouton de sa chemise qu’il déboutonne, je passe à ses côtés de lui, lui chuchotant doucement à l’oreille. « Ne déboutonne pas tout, laisse m’en un peu tout de même. » dis-je avec un clin d’œil avant de me tourner vers sa décoration, la trouvant vraiment magnifique. Certaines auraient peut-être trouvé ça kitsch à souhait, mais… j’ai toujours aimé l’univers des princesses, des contes de fées, le prince charmant n’existe pas je le sais… mais bordel Bon' s’en rapproche à la perfection ce soir « insomnie ? Mais tu dois être crevé si tu as passé ta nuit à faire ça. » dis-je en tournant mon regard vers lui en faisant une légère moue, n’amant pas le fait qu’il ne dorme pas, et qu’il est bossé en plus toute sa journée. « tu sais quand tu n’arrives pas à dormir, tu peux m’appeler, parler peut te détendre et réussir à trouver le sommeil des fois. » dis-je en hochant doucement la tête. Je ne suis pas psy mais je pense que je ne dis pas des conneries « c’est ta soirée à toi aussi mon amour, alors maintenant tu ne fais plus rien ! » dis-je avec un sourire , laissant ms lèvres caresser doucement les siennes. Hors de question qu’il débarrasse la table ! « Oui je pense qu’on a de beaux jours devant nous maintenant. Plus que le divorce à faire signer à la mégère et on sera tranquille. »dis-je en souriant en portant mon verre à mes lèvres. Enfin, il y a encore l’étape des beaux-parents à passer je pense. « Moi je me verrais bien détective, les planques tout ça. En plus, je suis absolument pas soupçonnable… » dis-je totalement convaincu par ce que je dis. « parce que j’aime les bonbons j’aime le sucre alors ? » dis-je en haussant un sourcil un sourire aux coins des lèvres. « Alors sache que je n’aime pas le miel, alors que c’est très sucré. » après… je crois que c’est le seul exemple potable que je peux sortir. Je finis par prendre un amuse-gueule. « c’est toi qui les as fait ? »




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Il savait qu’elle était jalouse, il se rappelait de sa réaction vis-à-vis de sa collègue ou plutôt ancienne collègue car elle avait demandé sa mutation dans une autre ville pour se rapprocher de sa famille. Enfin bref tout ça pour dire qu’il savait bien qu’elle était d’une nature possessive. Bonaventure ne l’était pas vraiment. Il l’était quand il avait l’impression que Mira était trop proche d’un homme mais en dehors cela, il était plutôt relax à ce niveau-là. Par exemple, il n’était pas jaloux de ses ex-petits-amis ou des hommes qu’elle fréquentait. Le seul qui avait attiré son attention, c’était Jay car il avait l’impression qu’elle ne lui disait pas tout à son sujet. Appelez cela une intuition de détective privé ! Néanmoins, malgré qu’il suppose cela, le Quincy ne poussait pas plus loin, acceptant ses secrets et sa liberté. « Okay je vais te raconter. J’ai dû me promener quoi ? Une dizaine de minutes mais en me planquant derrière des buissons. Ce n’était franchement pas commode… J’ai fini par croiser une amie ou plutôt une ancienne connaissance et j’ai réussi à la convaincre de me filer sa robe. On a traversé tout l’hôtel, elle en sous-vêtement et moi, dans sa robe pour regagner ma chambre afin que je puisse me changer. C’était franchement pas terrible surtout que je n’ai jamais pu remettre la main sur mes fringues » lui expliqua-t-il le fin mot de l’histoire. En tous les cas, cette soirée promettait. « Attention, mademoiselle sort les griffes ? » la taquina-t-il tendrement avant qu’ils n’en viennent à parler de Pikachu. « Non c’est pas ça. En fait, un furet, ça dort beaucoup mais quand il se réveille, c’est tous aux abris car il est très joueur… Tu n’as pas à t’inquiéter, Pikachu est vraiment gentil… Il ne t’approchera surement pas car il est très peureux. Par contre il a une vulgaire tendance à me coller donc si tu vois quelque chose me grimper dessus, crie pas » rigole-t-il. Son furet, c’était son petit bébé, son meilleur ami également.

Un petit rire secoua ses épaules quand elle lui demanda de ne pas déboutonner davantage sa chemise car elle voulait pouvoir le faire. « Au pire, je me rhabillerai » dit-il avec un clin d’œil avant qu’elle ne s’inquiète qu’il ait pu passer la nuit à tout préparer. « Non je suis habitué à dormir très peu. Je suis un insomniaque endurci et puis, je n’ai pas passé la nuit à faire cela. J’ai bossé mes cours et une enquête donc ne t’inquiète pas, je ne suis pas épuisé » lui répondit-il en se penchant vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Et t’empêcher de dormir ? Tu bosses tout aussi dur que moi, tu as bien le droit de profiter de tes nuits. Et puis comme je te l’ai dit, j’ai l’habitude de dormir très peu alors j’en profite pour bosser ou m’avancer dans mes cours. Puis, Pikachu me tient compagnie » lui dit-il, touché par son envie de l’aider. Bonaventure fut également attendri par le petit surnom « mon amour » qu’elle lâcha sans avoir l’air de l’avoir fait exprès. Cette spontanéité lui plaisait songea-t-il. « Elle devrait bientôt signer les papiers… Je crois même qu’elle ne fêtera pas la saint valentin toute seule » rétorque-t-il sur un ton malicieux comme un chat se régalant d’avoir joué un sale coup à la petite souris. « Tu idéalises les planques toi… c’est ce qu’il y a de plus chiant dans ce boulot. J’attends de terminer mes études pour lâcher ce job mais en attendant, j’engrange de l’expérience » dit-il avec un sourire amusé. « Tu marques un point mais tu avoueras quand même que tu as le bec sucré ! » s’exclame-t-il en prenant également un amuse bouche. « Votre serviteur miss Hudson »



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Ce genre d’histoire insolite que le jeune homme peut vivre, a tendance à me réjouir. Ce sont des moments comme celui-là qui nous rappelle ce que c’est d’être vivant, qu’aucun jour ne ressemble au précédent, ni au prochain qui se lève à l’horizon. Sur le coup ce genre de mésaventure nous énerve, nous met mal à l’aise, mais par la suite, cela devient un souvenir mémorable, nous faisant rire aux éclats…Comme quoi la vie n’est pas si mal au fond. « Donc en gros… tu as joué les travestis dans l’hôtel ? » dis-je en riant, imaginant très bien le jeune homme affuté d’une robe, le genre à fleurs, que l’on peut mettre l’été. « J’espère que ce n’était pas des vêtements très important alors… Ou alors il s’agissait d’une fan, une admiratrice qui voulait obtenir quelque chose qui t’appartenait… peut-être qu’elle a pris des photos de toi quand tu es sorti. » dis-je en riant. Ce genre de personne existe vraiment, enfin plus pour les célébrités je pense, mais ce serait le comble pour un détective d’être lui-même observé et suivi sans même sans être aperçu. Il Faudra que je tente l’expérience un jour tiens, pour mettre son talent à l’épreuve. Tandis que mon calme olympique risque d’être à son tour mis à l’épreuve avec son animal de compagnie. Je ne l’ai jamais vu, mais les photos de furet sur internet, ne me donne pas spécialement envie d’en prendre un dans mes bras, alors si je le vois grimper sur Bona durant le repas. « d’accord…. Je ferai un effort…..il est blanc non ? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils. Avec des yeux rouge qui vous fixe et vous font bien peur j’imagine. Je secoue doucement la tête. C’est un animal comme un autre, comme Haribo, comme… le chat de Jay, les chiens d’Abby, en plus petits même.

« Oh après si ton cadeau est un strip-tease, je ne m’en plaindrai pas non plus tu sais. » dis-je en riant, même si je me sentirai quelque peu…Frustrée de ne pas pouvoir toucher son corps pendant son show. Je pense que ça doit être ça le plus horrible pour les hommes venant au Nirvana : ne pas avoir le droit de toucher, seulement de regarder. On n’explore un corps pas seulement avec la vue pour ma part, le toucher, la sensation que cela procure peut-être aussi importante que l’image pour ma part. « Pourtant quand tu passes la nuit avec moi, tu dors non ? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils. Je ne me rappelle pas m’être réveillé une nuit et ne pas l’avoir trouvé à mes côtés. « Oui, enfin des fois je suis encore au boulot jusqu’à 2h/ 3h du matin, alors si tu veux m’appeler je suis là. Après si un jour je suis dans la merde au soir, je saurai que je peux t’appeler sans risquer de te réveiller. » dis-je avec un petit sourire, même si je doute que cela arrive un jour. Même lorsque je ne me sens pas bien en pleine nuit, je préfère prendre mon mal en patience, prendre plusieurs médicaments et attendre que ça se passe plutôt que de filer aux urgences pour un rien. « Mais ça doit avoir des bons côtés tout de même de ne pas dormir, tu peux faire tellement de choses. » dis-je avec un autre sourire accroché aux lèvres. On perd un temps fou à dormir. Entre mon travail, les cours à la fac et les heures de sommeil dont j’ai besoin, le temps de bosser mes cours n’est quasiment pas présent dans ma vie malheureusement. Je hausse légèrement un sourcil aux dires de Bonaventure, ne comprenant pas vraiment ce qu’il veut dire par rapport à sa femme, bientôt ex-femme je l’espère.. « comment ça ? elle a un nouveau copain ? Qu’est-ce que tu as fait ? » demandai-je finalement, à voir son sourire, il doit être l’auteur de quelque chose de mesquin dont lui seul à le secret. « Bah a part des planques… il y a quoi d’autres ? » demandai-je en riant légèrement, ne m’y connaissant absolument pas, mais pour moi, être détective, c’est prendre la maîtresse d’un homme et ce dernier en pleine action en photo… « Et dans le FBI c’est à peu près le même boulot ? » demandai-je en haussant un sourcil. Arrêté des meurtriers ce n’est pas vraiment la même chose que détectives, alors concernant l’expérience, j’ai un peu de mal à tout saisir. « tu as encore beaucoup d’année d’études ? » demandai-je. Le Quincy a tout de même déjà au moins…7 ans d’études derrière lui non ? je m’interroge déjà si je vais continuer après cette année pour ma part. « Oui mais…j’aime de tout mon chat. Si on mangeait un peu plus souvent ensemble, tu verrais que je ne suis pas une femme compliquée. » répondis-je en portant à mes lèvres un amuse-bouche, salé. « c’est à quoi ? Au saumon fumé ? ? » demandai-je, sans en être vraiment sûr, sentant bien le goût du poisson, sans pour autant être certaine qu’il s’agit du saumon. « C’est super bien présenté quand même et très bon, je doute que ce soit du surgelé. » donc oui pour moi il s’est vraiment cassé la tête pour se diner. « tu as gardé ta chambre à la Quincy tout de même . »



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