IVANKA ZAKHRAOV ► elizabeth henstridge

« T'attends quoi pour tirer ? » Je l'avais en face de moi, ce visage sournois. Celui qui avait détruit ma vie a tout jamais... Serrant mes doigts autour du pistolet. Malheureusement pour lui, il n'avait pas choisi le bon moment pour m'emmerder. Braquant le canon vers le bas, je lui tirais une balle dans la jambe. Son cri de douleur, me faisait sourire de plus en plus. J'étais en voyage a Londres pour affaire puisque je savais que mon paternel y était pour une nouvelle affaire. Le voyant se tordre de douleur sur sol, il ne cessait de m'envoyer balader. « Tu crois vraiment que je vais te tuer comme ça ? Sans te voir souffrir ? » M'agenouillant en face du garde du corps, j'avais ce regard malsain, celui que j'avais tout le temps lorsqu'on s'attaquait a ceux qui me tenaient a coeur. Ma main glissait le long de sa jambe pour atterir jusqu’à sa blessure. Lorsque mes doigts entraient dans sa plaie, je rigolais de plus belle quand il tentait de m'attaquer. « Allez Rafael, tu dois savoir pourquoi je fais ça... C'est pour ton bien. » Me redressant sur mes jambes, je ne le laissait pas dire un mot de plus avant d'en finir. Mon boulot, je ne l'échangerai pour rien au monde. Mon père m'ordonnait de le faire et afin de posséder l'héritage familiale, je le faisais. Sauf que malheureusement pour moi, il n'était pas au courant que son garde du corps n'était plus présent. Par sa faute, j'avais perdu l'être le plus cher de ma vie et pour quel prix ? « Comment as-tu put Ivanka ? Si tu n'étais pas ma fille, je te torturerais pour ce que tu viens de faire. » Roulant les yeux suite aux paroles de mon père, je calais mon dos un peu plus dans la chaise qui se trouvait en face de ce dernier. « Tu aurais suggérer quoi ? Que je laisse cette crapule s'en tirer sans rien faire ? Il s'est attaqué a l'homme que j'aimais. Toi, on peut dire que tu étais lâche de n'avoir rien fait quand maman est décédée. » Erreur fatale de ma part. Son poing partit en direction de mon visage, ce qui fit en sorte de m'envoyer valser loin de lui. Étant par terre, le visage en sang, je grimaçais avant de poser mes doigts sur le sang qui coulait. Le laissant quitter la pièce, je me redressais lentement en étant légèrement étourdie. La seule personne avec qui j'avais une bonne relation au sein de ma famille, c'était bien ma mère. J'était au courant que mon père avait eut plusieurs relations avec d'autres femmes, qu'il avait eut d'autres enfants partout sauf que la seule femme de sa vie c'était ma mère. Cette dernière est décédée il y a maintenant un an, je suis au courant qu'il pleure la nuit lorsqu'il se retrouve seul. C'est un homme qui l'a assassinée pour attaquer mon père de plein fouet. Il refusait que je lui en parle puisqu'il n'a rien fait, ne montrant aucun sentiment a cet égard. Je suis au courant qu'il est temps de partir vers Boston, afin de faire un nouveau contrat.

Ce que je me souvient de mon arrivée à Boston, tout est flou. Disons que ce n'est pas le genre d’événement que j'aime parler. Moi qui déteste être en présence d'autres personnes en plus, des étudiants. Je ne suis pas le genre de femme à socialiser avec autrui dans l'unique but de me faire des amis. Par contre, je suis étudiante, je fais un choix d'étude afin de me spécialiser mais surtout, pouvoir avoir une fausse couverture dans les magouilles que je fais à Boston. Mon cabinet est secret, plusieurs personnes travaillent pour moi et il est hors de question qu'une personne puisse venir tâcher mon dossier. Comme je suis douée pour jouer la comédie, certaines personnes ne se doutent absolument pas que je suis une vraie tueuse à gage. Harvard c'est comme une jungle, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Je suis silencieuse comme une tombe.