La saint-valentin ? C'est so 2016. (Ashleigh)

Nous nous retrouvions, les deux teignes, les deux anti-amour ou saint-valentin à courir dans le parc en voulant échapper assidûment au garde grassouillet qui nous poursuivais. Le vent s'engouffrais dans nos cheveux alors que nous prenions des virages, encore et encore, bousculant même parfois quelques touristes ou amoureux. Y'a bien longtemps que notre plan était tombé à l'eau. Enfin, presque, la fin était juste unique en son genre et inattendue. Elle était malade cette meuf. A rendre jaloux son copain parce qu'elle-même l'était. Une putain de psychopathe et je m'y connaissais un peu puisque mes études étaient centrés principalement sur la psychologie. Le souffle court, les jambes dans le coton, nous nous arrêtions dans les toilettes grâce à Ash qui avait eu le coup d'oeil. Et c'était plutôt bien choisis car malgré le monde en dehors, presque personne ne s'y trouvait. C'est donc appuyé contre le mur de carrelage blanc que je reprenais mon souffle et mes esprits. C'est alors qu'un rire nerveux et surtout incontrôlable se répercutait tout contres les parois de la pièce. J'étais mort de rire. Impossible de m'arrêter, dû moins jusqu'à ce que la mather finisse pas engager de nouveau la conversation. La douleur de ma main disparaissait progressivement mais celle de mon arcade avait été la raison de plus à mon arrêt immédiat de mon hilarité. « Tu cours vite ça va.. pour une fille. » Répliquais-je en lui envoyant un clin d'oeil. Loin de là, l'idée d'être misogyne mais, ce genre de réplique pouvait la faire réagir et ça me plaisait de l'emmerder un peu. « Ouais j'ai soif. Je suis partant! » Je souriais de nouveau en m'imaginant la scène stupide qui s'était passé il y a quelques instants déjà. Ma rancoeur me tuera un jour, à coup sûr. « J'espère qu'il va morfler, ce con. Sans rire. Rhaa, rien d'en parler, j'ai envie de le dégommer. » La haine que j'éprouvais pour cet inconnu était bien réelle et si la sécurité n'avait pas été là, je crois que j'aurai pu lui refaire le portrait. Le feu en moi se propageait dans mes veines à la vitesse des secondes, mais je devais me calmer. La journée n'était pas encore terminée. Posant avec délicatesse cette boules de papier froide qu'elle avait concocté pour moi, je grimaçais en la regardant dans les yeux. « Et c'est la que tu me dis que tu ferais tout pour moi, et que j'ai le droit à un coupon gratuit spéciale massage. » Répondis-je en plaisantant à moitié, si jamais je rentre à la maison ce soir, j'appelle de suite la masseuse. Petite plaisir de riche. « Merci. On y va ? » Je lui pris avec douceur ce qu'elle avait dans les mains pour me l'appliquer là où une bosse naissait malgré moi. « T'imagines si c'est toi qu'elle aurait embrassé.. Le mec vous aurait regardé tranquillement, j'en suis sur. » Qui a dit qu'être une femme n'apporte que des désagréments ? Parfois, c'est tout l'inverse et en cet instant, je le comprenais. « Bon tu me montres cette photo. Si j'ai de la chance c'est elle qui me fera le massage. » Le regard plein de malice, j'imaginais une jolie brune du style Adriana Lima poser ses mains sur mon dos et me décoincer les noeuds présents. Le rêve. Avançant à travers les différents enclos, nous suivions la sortie en restant aux aguets au cas où, il faudrait de nouveau se remettre en route.

Spoiler:

Si vous aviez prévu de faire chier votre monde -et surtout des couples-, vous n'aviez vraiment pas prévu de devoir vous enfuir en courant, dans ce zoo, un mec de la sécurité derrière vous, essayant de vous rattraper. Ni de finir dans des toilettes pour vous cacher et surtout reprendre votre souffle. Mais bordel ce que c'était encore mieux que ce que tu avais pu imaginer en venant le rejoindre. Tu aimais ça l'aventure, le risque, le danger et faire la conne. Depuis déjà presque dix ans tu avais commencé à te rebeller et enchaîner les merdes, finissant parfois au poste de police a quelques reprises. Ce qui t'avais plu c'était de voir la tronche de ton père quand il venait te chercher, soudoyant les policiers pour pas que ça se sache et fasse de la mauvaise pub à votre famille. Ça avait été ta façon à toi de le faire payer pour protéger un peu trop ta soeur et te délaisser, trouvant un bon compte là dedans vu que tu avais prit goût à toutes ces bêtises. Tu te chargea une fois dans les toilettes de prendre quelques feuilles de papier et les mouillées pour le winthrop, non sans rebondir sur sa remarque avant votre course poursuite. Remarque qu'il répondit par une taquinerie. A sa hauteur, il eut droit à un léger coup de poing sur l'épaule. Tu lui proposes d'aller boire une bière en réconfort, tout en lui appliquant le papier froid sur son visage, pour lui faire du bien au coup qu'il venait de se prendre mais aussi pour le calmer. Lui qui se mettait à nouveau en pétard rien qu'en parlant du gars en question. Tout à fait et une pipe avec aussi non ? Un sourire étira tes lèvres. Aucune gêne de lui sortir une telle chose, après tout le sexe était peut être un sujet tabous pour certaines personne mais surement pas pour vous. Il proposa alors d'y aller quand un homme rentra dans les toilettes, te jetant un regard de haut en bas. Regardant avec plus d'attention autour de toi, tu compris que c'était le repère des hommes, mais ça t'importais franchement peu, comparé à cet inconnu. Tu veux ma photo ? lui lançais tu pour qu'il détourne le regard et continue son chemin. Toi tu reportais le tien sur ton ami qui se plaignait que si c'était toi qu'elle avait embrassé il aurait surement rien dit. Peut être qu'il m'aurait même proposé de les joindre pour un plan à trois et tu rigoles, tout en prenant la sortie des toilettes pour ensuite sortir de ce zoo. Sur tes gardes, tu surveillais que l'homme de la sécurité ne soit pas dans le coin, puis un sourire de malice se dessina sur tes lèvres. Marin était intéressée par cette mather que tu lui avais parlé. Attrapant ton téléphone, tu cherchais une photo d'Agathe et toi dans tes photos. Une enfin trouvé, une où on la voyait très bien, tu lui rendis ton smartphone. Alors ? Je t'ai pas menti hein, elle vaut le détour. S'il la trouvait pas bonne, ni sexy, ni qu'il avait envie de la rencontrer, tu allais te questionner sur sa sexualité, a coup sur. Agathe est clairement une belle femme et sa personnalité pourrait que plaire à Marin, a 100%.

Je ne m'étais encore jamais autant amusé dans un zoo, vraiment et ce même si j'y avais passé de très bons moments durant mon enfance. C'était mon lieu préféré et ce jusqu'à mes seize ans, ce moment où j'ai découvert que les bars à prostitués existaient vraiment et que je pouvais vraiment quand je le voulais perdre ma virginité avec une poule de luxe. Rien que de sentir que je pouvais le faire était vraiment cool. Heureusement pour moi, j'avais perdu ma jolie fleure avec une nana française et tout ce qu'il y avait de plus normal. J'aurai pas assumé aujourd'hui d'avoir fait ça pour la première fois avec ce genre de femme, même si les grands rois de France dès leur plus jeunes âges avaient ce genre de privilège. Mais ce genre d'époque recelait de mauvaises idées, après tout on ne se lavait qu'une fois par an. Des dingues. Revenant sur terres, je restais là, à reprendre mon souffle en regardant la mather reprendre des forces. Un coup de chaud m'avait envahit, si bien que je dé-zippais ma veste pour que l'air froid de ce mois de Février puisse m’envahir tout entier. Grimaçant légèrement en regardant mon reflet dans le miroir au dessus du lavabo, j'avouais que ça me donnait un côté tout à fait dur à cuir et peut être que c'était ce genre de chose parfois qui plaisait aux femmes. Me recevant un coup dans l'épaule, je souriais à la mather fier de mes conneries dites à hautes voix. « Une pipe ? J'osais pas te le demander.. Mais si tu insistes. » Riant quelque peu, la jeune femme avait toujours eu le don d'être très à l'aise avec moi, ce que j'aimais particulièrement. Bien souvent, il est difficile de parler de sexe et encore plus avec certaines filles, mais là, c'était naturel. Normal. C'est alors qu'un type sortie de nulle part apparu dans les toilettes, regardant la blonde avec insistance. Il a jamais vu de fille ou quoi ? C'est alors qu'en levant les yeux, je découvrais le pourquoi du comment. Toilettes masculines. Oups. Après une réplique tranchante d'Ash, à mon tour je le regardais en souriant en coin comme si quelque chose d'intéressant s'était passée ici. Je laissais son imagination faire le reste. Parlant de l'action s'étant passé il y a quelques instants, j'étais carrément d'accord avec ce qu'elle disait. « Tu rigoles mais à tous les coups, ouais. J'espère que tu m'aurais laissé regarder au moins. Moi dans un coin avec des popcorns ? » Demandais-je en m'imaginant la scène. Si vraiment ça avait été jusque là, je crois que j'aurai pris des cours. J'ai une fois fait un plan à trois mais j'étais trop défoncé pour m'en souvenir. En parlant de fille, Ash voulait m'en montrer une et c'est d'après elle, une bombe atomique. J'attendais que ça d'être époustouflé, et c'est ce que j'étais quand la verte me posait son téléphone sous le nez. « Mais elle est canon ! Comment ça se fait que je l'ai jamais vu ? » Demandais-je en détaillant son visage d'ange. Nous continuons à marcher, quittant peu à peu la propriété. « T'as raison, elle me plait bien. » Et si c'était une mather, je sentais que nous allions très vite nous entendre.

Alors que tu prenais soin du jeune homme, lui déposant du papier mouillé et froid sur le visage pour apaiser la douleur du coup qu'il venait de se prendre, apparemment le mec avait tapé pas mal fort vu que Perol perdait la tête en te disant que tu devrais lui dire que tu ferai tout pour lui et que tu lui proposerait même un massage gratuit. La blague. Tu lui répondis aussitôt, du tac au tac, de façon ironique pour savoir s'il ne voulait pas une pipe avec. Ca pourrait être choquant venant d'une autre nana mais pas de toi. Il avait l'habitude, il te connaissait comme ça, au naturel, sans filtre, disant tout ce qui te vient par la tête. Le sexe n'étant pas du tout un sujet tabous pour toi comme pour lui. Tout comme lui envers toi, tu le connaissais bien et sa réponse ne te surprit pas, elle te fit même rire. Répondant rien, tu plaquas plutôt tes mains sur le haut de son pantalon, faisant genre de lui défaire les boutons et de baisser la fermeture éclair de son bas, comme si tu allais vraiment la lui faire sa pipe. Bien sur que non, c'était juste pour le surprendre te doutant qu'il n'allait pas s'y attendre à celle là. Mais ce fut surtout un inconnu qui vous dérangea, te regardant avec un air interrogateur alors que tu te chargeais de lui faire dévier le regard. Ouais tu es chez les toilettes pour hommes mais et alors ? Ou peut être que c'était un Marin en train de se rhabiller qui interpellait cet inconnu. Peut importe, qu'il pense ce qu'il veut c'était pas ton problème. Puis pour continuer dans le sujet, vous en étiez venus à la conclusion que si c'est toi que la nana avait emballé, son mec aurait pas réagit pareil. Tu pensais qu'il aurait même pu proposer un plan à trois et cette idée ravissait le winthrop, qui aurait aimé regarder. J'aurais été moins surprise si tu me disais que tu voudrais y participer. Un petit rire, il fallait être honnête, tu voyais bien Marin rejoindre une telle partie de jambes en l'air. Ou prendre la place du mec et le virer, au moins. Direction la sortie, tu cherches la photo d'Agathe et la met sous le nez du rouge. Comme tu le savais il bave devant cette beauté. Peut être car tu ne passes pas assez de temps à la mather ? Sa maison est la winthrop en même temps, mais quel gâchis. Marin est un très bel homme mais sans aucun doute que sa place est chez les mathers. D'ailleurs s'il venait à faire partie de votre maison, ça finirait encore plus en couilles vos soirées, la barre étant encore plus haute avec lui dans vos rangs. La prochaine fois je te la présente ou Denys s'en chargerait plutôt, mais tu l'ignorais encore ça. A la sortie du zoo, il fallut pas beaucoup de temps pour vous trouver un bar, que tu pointas du doigt pour interpeller le jeune homme. A l'intérieur tu pris commande de deux bières, tu offrais, trop gentille. Ton cadeau de saint valentin et c'était surement un des meilleurs cadeaux à recevoir à tes yeux, plutôt qu'un diamant ou une connerie du genre. T'as quoi de prévu ce soir d'ailleurs ? Tu le voyais bien se faire une petite soirée avec des potes ou alors aller se pécho une nana qui s'occuperait de lui donner tout le plaisir qu'il mérite.

Je ne m'étais presque jamais battu dans cette vie, d'où les jointures rouges vifs que j'arborais en cet instant. D'habitude quand j'étais dans ma période de grosses conneries, j'étais déjà loin avant que quelqu'un puisse faire quelque chose contre moi. Et même si j'étais en ce moment même entrain de me demander si un abonnement à la boxe ne serait pas si débile que ça, je n'étais pas quelqu'un pour la violence. Enfin du moins, en vers moi. Quand on m’énervait, j'étais un autre. Un bipolaire de la colère. Un impulsif qui ne se refusait rien quand la bête était réveillée. Et je ne parlais pas de celle d'en bas. Je détestais qu'on me touche, qu'on m’abîme. Surtout par un con pareil. Ma fougue m'avait voulu peut-être, d'être poursuivi mais je ne regrettais rien. Les regrets sont pour les perdants. Serrant ma main, pour la seconde d'après l'ouvrir en grand, je laissais la jolie blonde s'occuper de mon arcade. Si Louve me voyait ainsi, elle serait carrément morte de rire. De fil en aiguille en parlant de pipe, -oui- nous arrivions à en rire, tellement que la mather s'abaissa, remontant ma fermeture éclair, s'apprêtant à commettre l'irréparable. Hop hop hop. (c'est pick-up) C'est quoi ce délire ? Surpris je recule instinctivement laissant apparaître chez la jeune femme un sourire du style "je me suis bien foutue de ta gueule". La garce. Elle m'avait véritablement fait peur pour le coup. J'étais pas prêt à entamer une telle relation avec elle. Même pour une gâterie. On mélange pas les potes et le sexe sinon ça fini toujours mal. « D'ailleurs pour en revenir à Den, ouais je crois qu'il en pince pour quelqu'un. Je sais pas qui, mais il est louche ce gars. » Répondis-je en remontant ma braguette en douceur pour ne pas risquer d'y mettre malencontreusement mon engin. Ma pauvre descendance ne s'en remettrait pas, à coup sûr. « Participer c'est surfait. Et puis si je film, je peux me faire de l'argent. Je suis un homme d'affaire avant la baise. » Répliquais-je presque du tac au tac à la jeune femme. Toucher un mec ? Très peu pour moi. J'ai déjà du en embrasser quelques uns parfois aux soirées à la con au lycée pour un action et vérité, c'est suffisant. Prendre sur soi, je connais plutôt bien. « Maintenant, j'ai au moins une bonne raison d'y passer.. » C'était uniquement pour sa réaction. Cadeau. N'empêche que je réfléchissais vraiment à ce changement de maison, et aux prochaines grandes vacances, j'opterais pour une demande. J'aimais les rouges. Mais soyons réaliste, le vert me va mieux au teint. Suivant la jeune femme à l'extérieur, j'étais assez étonné que personne ne nous arrête et heureusement. Moins de complication comme ça. Arrivant dans un bar assez chaleureux, je m'asseyais à côté d'Ash, m'avachissant presque dessus. Cette course m'avait exténué. « On devrait plus souvent fêter la saint valentin ensemble. » Riais-je en voyant notre bière arriver plus rapidement qu'une pizza à emporté. Je levais celle-ci vers la mather en voulant célébrer cette merveilleuse journée. « Cheez. » Très français. « Rien. T'as un plan ? » Je buvais une gorgée du breuvage et dieu que c'était bon. Doux. Tout ce qu'il me fallait justement.