La saint-valentin ? C'est so 2016. (Ashleigh)

Cherchant une place sur le parking, cela faisait déjà cinq bonnes minutes que tu tournais en rond. Tu n'en revenais pas du monde qu'il pouvait y avoir en ce jour. Qui vient au zoo pour la saint valentin ? Apparemment tous les couples de Boston ! Tu hallucinais complètement. Cette fête amoureuse n'étant déjà pas ta favorite, du tout, mais en plus y avait clairement plus romantique non que venir voir des animaux pour une telle fête. L'amour c'était clairement plus ça. Voilà pourquoi avec Marin vous aviez décidé de venir mettre votre nez dans la bulle de bonheur de ces personnes. Enfin de bonheur c'est un bien grand mot. Vous, vous y croyez pas à l'amour, aux relations qui durent et à la fidélité pendant des années. T'as grandit dans cette environnement qui prônent la famille parfaite mais qui est très loin de l'être, pour preuve tu as découvert que ta soeur n'est que ta demie soeur et qu'en plus elle a une soeur jumelle. La fidélité et l'amour ne sont plus que des mots, loin d'être réels et fiables. Vous voulez donc montrer aux gens, surtout aux couples, qu'il ne faut pas prendre les choses pour acquis, que la tentation est partout et que c'est si facile de s'y faire prendre. Séductrice dans l'âme et emmerdeuse professionnelle, avec toi ces couples vont être mal barré. Et tu en rigoles d'avance, car si pour les nanas ça serait une bonne douche froide, toi c'est certain que tu auras le sourire aux lèvres de tes actions démoniaques. Enfin une place ! Tu te gares vite après avoir piqué la place à un couple justement. La journée commence bien. Fière, tu sors de ta voiture et ose un sourire provocateur à ce fameux couple. Marin te connaît, il sait que la ponctualité c'est pas ton fort alors pas besoin de le prévenir ni de courir à toute allure pour le rejoindre. C'est quelques minutes après que tu arrives devant le guichet et que tu le vois, sourire aux lèvres, les yeux pétillants, près à faire des mauvais tours. J'en reviens pas du monde, j'ai galéré pour trouver une place, si bien que j'en ai piqué une à un couple qui attendait pour la prendre. Un petit rire presque diabolique, tu fais une accolade à ton ami. T'es en forme j'espère ? Parce que toi t'as la patate comme jamais. 20 $ pour venir passer la saint valentin ici, tu parles d'un romantisme dis tu en crachant ton venin. Tu adores les animaux mais franchement c'est clairement pas la meilleure idée pour ce 14 février. Décidément, tu comprendras jamais les personnes en couple. T'es bien mieux célibataire, à batifoler à droite et à gauche.

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Prenant ton temps malgré ton retard, tu sais que Marin ne va pas s'étonner de pas te voir arriver à l'heure. Au contraire, si tu te pointais dans les temps c'est surement là qu'il s'inquiéterait. Tu le repères au loin près d'un couple tandis que tu t'avances vers lui, un sourire aux lèvres bien présent, pensant aux conneries que vous êtes sur le point de faire. A sa hauteur, tu jettes un regard au couple qui était avec lui. Un regard presque hautain, genre qu'est ce qu'ils foutent avec ton pote, genre venez pas le polluer avec votre amour à deux francs, avant de te tourner vers lui pour raconter ta petite aventure sur le parking. Forcément, le winthrop peut qu'approuver ton geste, lui même aurait fait pareil si ce n'est pas pire. Ben franchement, une photo de toi je dis pas non, j'ai de la place de libre dans mon album des singes le taquines-tu comme toujours. Tu plaisantes parce que Marin il aurait plutôt sa place dans ton album des beaux gosses de l'université en fait. Tu rigoles alors quand il évoque le fait qu'on pourrait te regarder de travers suite à ton vole de place de parking. Ca serait pas la première fois qu'on te regarde ainsi, ni la dernière. Tu avais jamais apporté d'importance à ces regards et avec le temps tu n'y faisais plus attention tellement tu en subissait entre les filles à qui tu piques les mecs, celles dont tu casses leurs coups, ceux que tu rejettes car ils sont pas à la hauteur de ton physique et tes attentes etc. Une petite accolade et tu t'informes sur sa forme et sa motivation. Déterminée, tu hausses les sourcils avec un air démoniaque, qui en dit long sur tes intentions et qui répond à sa question retournée. En position dans la file d'attente, le français te fait l'honneur de t'offrir la place non sans en sortir une plaisanterie. Jamais. Et venant de toi mon amour ça me touche mon petit coeur. La main sur le coeur, la bouche en cul de poule et la voix mielleuse, tu imites à merveille un couple culcul la praline, ce qui te fait rire d'ailleurs. Foutage de gueule assuré, tu te donnes toi même envie de vomir. Tu le laisse finalement acheter vos places, tout en te plaignant du bas prix pour un moment romantique. Les gens se foulent vraiment pas la patte pour leur bien aimé. Tu sais que quand j'ai dit à Denys que l'on passait l'aprèm au zoo, il a cru qu'il se passait quelque chose entre nous ? Tu rigoles aussitôt. Non que Marin est repoussant, mais que ce soit lui ou toi, vous êtes contre l'amour, l'affection et le statut de couple. Hormis du sexe, voilà tout ce qui pourrait se passer entre vous, mais aux paroles de Denys il avait cru que c'était plus que ça entre vous. Quel comique ! Tu t'approches des baies vitrées avec ton complice, regardant à travers la vitre pour voir des porcc épic sous vos yeux. Tu aimes tous les animaux c'est vrai, mais celui là c'est pas forcément ton préféré. Tu peux entendre des couples échangés sur les animaux disant des "oooh qu'il est beau" ou des "t'as vu chéri ?" et tu mets ton doigt dans la bouche en regardant Marin. Trop d'amour tue l'amour. On fait quoi ? Genre tu rentres dans ce couple, tu renverses la boisson de la nana sur elle et tu étales bien tes mains sur elle tandis que je fais diversion avec son mec ? T'avais pas envie d'attendre. L'action c'était maintenant. Plus vous allez faire chier les gens, plus tu allais passer une bonne journée.

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La mather arrive comme à son habitude à la traîne mais je m'en fichais bien. Du moment qu'elle ramenait son cul pour me suivre dans mes folles idées, j'étais carrément heureux. De plus sa présence était un réel rayon de soleil auquel je m'attachais à la longue. Je savais que j'allais m'éclater de toute manière, et j'avais hâte de commencer notre petit jeu. De sentir ce pouvoir innocent, de détruire l'impensable. Je ne détestais pas les couples mais plutôt leurs manières d'êtres, de se tenir, de penser que tout peut être éternelle alors que c'est juste une mascarade. Du maquillage mal appliqué, un buisson mal taillé ou bien encore une voiture mal garé. C'est gênant, irritant voir même frustrant n'est-ce pas ? Exactement ce que je pensais au plus profond de moi. Et je ne faisais pas partie de ses gens innocents ne voulant plus d'amour à cause d'un trop plein ou bien encore à cause d'une rupture douloureuse. Non, c'était dans mes gênes. Encré au plus profond de mes veines. « De singe ? » Répondis-je en souriant, tout en haussant un sourcil feignant d'avoir mal entendu sa réponse. « Dans celui de tes rêves les plus fou ouais ! » Continuant de plaisanter, j'accompagnais mon geste en secouant mes cheveux telle une pub de L’Oréal avec le beau slogan en dessous qui va bien. Je le vaux bien. Je pariais qu'avec moi en égérie, ils pourraient aller loin.

A l'intérieur du zoo, il était presque impossible de se déplacer, m'énervant quelque peu pour la simple et bonne raison que je ne supportais pas une telle promiscuité avec ce genre de personne. Heureusement pour moi, la mather avait le don de me changer les idées. « Je savais que ça te ferais de l'effet. En même temps, personne ne me résiste. » Mes chevilles gonflaient tellement que j'étais partie pour voler et certainement atterrir à l'autre bout du monde. Je riais clairement de l'imitation de ma complice. Ash avait un sens de l'humour aussi stupide que le mien, et ça avait du bon. « Il manquerait plus que tu sois orange et je t'épouse de suite. » Incroyable mais vrai, l'image de Trump arrivait dans mon esprit sans qu'elle n'y soit réellement invitée. Après tout, c'est notre petite beurette à nous, lui aussi. « Tu l'emmènerais où toi, ton copain si t'en avais un ? » Simple question par curiosité, juste pour prendre en note dans mes prochains plans dragues mais aussi pour voir si ma mather favorite avait l'âme d'une romantique ou non. Et puis on va pas se mentir, je la voyais mal aussi dégoulinante avec un mec. Même avec le plus beau gosse d'Harvard. « Sérieux ? » Répondis-je en ne pouvant réprimer un sourire en coin. Denys ? Qu'est-ce que tu me fais ? Ça t'inquiète ? Intéressant. « S'il t'envois un message, prend une photo de ton avant-bras replié, histoire de le faire flipper. Il va croire que c'est un cul. » Deux ans d'âge mental, bonjour. Mais je le vivais bien. Avançant malgré la foule, je réprimais des grimaces de dégoût. C'est alors qu'Ash remarquait un couple, une bonne proie. Je m'arrêtais de regarder l'animal que les baies vitrées voulaient bien refléter pour les regarder eux. « Je suis d'acc'. Preum's. » Dis-je tout excité en lui envoyant un clin d'oeil avant d'entamer ma marche vers la jeune femme. Mon but. Et puis, après une relooking extrême, je voyais du potentiel en elle. Enfin, peut être. Je leur rentrais dedans, m'agrippant avec douceur aux bras de la jeune femme pour l'emmener doucement à l'écart. Bien sûr, surprise, elle ne réagit pas tout de suite que son haut blanc est immaculé de sa boisson et pire qu'une transparence apparaît à mes yeux. Un peu à la manière d'une encre magique je regarde un instant son décolleté avant de rejoindre ses yeux. « Woaw, je suis carrément désolé. » Répondis-je tout d'abord en feignant la gêne, le malaise. Piquant discrètement une serviette à l'un des gosses qui passait par là avec sa glace au chocolat, je l'épongeais maladroitement sur sa poitrine. Elle me sent vulnérable, et c'est un bon point pour ensuite rebondir plus fort. « Vous êtes tellement belles, que j'ai sans aucun doute pas su vous louper. Euh.. je.. » Jetant un coup d'oeil rapide vers la jolie blonde, je l'as voyais aussi à l'oeuvre. Encore quelques minutes. Quelques petites minutes.

@Ashleigh H. Strauss

T'as toujours été taquine avec tes amis et surtout tes amis hommes. Marin n'y fait donc pas exception quand il évoque une photo de lui que tu pourrais ne pas vouloir. Le coup de l'album des singes c'était juste easy et un classique, mais c'est toujours aussi con à sortir. Puis sa réplique ne se fait pas attendre, contrant sur l'opposé de ta remarque. Il se classe dans le livre des rêves les plus fous et ça te fait sourire, puis rire quand il se la joue en mode mannequin pour cheveux comme dans les pubs l'oréal. Que dans mes rêves alors. Ouais car vous avez jamais couché ensemble alors est ce qu'il est bon au lit ? Tu sais pas vraiment, mais ton petit doigt te dit clairement que oui. Tu l'imagines bien chaud bouillant, ne donnant pas du tout dans la douceur ou délicatesse. Entre faire l'amour et baiser, y a une bonne nuance. Lui tu le voyais dans la seconde catégorie, sans hésitation. Il te taquine également concernant l'achat des billets qui te font si plaisir mais surement pas autant que si on te paye un bon mcdo. La modestie n'est pas de rigueur vu les compliments qu'il s'envoie à lui même, mais on n'est jamais mieux servi que par soit même. Ca tu l'as compris depuis longtemps, tout comme le winthrop. Tu le laisses faire et tu t'amuses déjà à te foutre de la gueule des couples clichés, imitant une voix qui t'est agaçante, accompagnés de surnoms typiques mais écouerant. Ca te fait rire, mais quand il évoque ta couleur de peau qui ne lui convient pas pour t'épouser, tu hausses un sourcil, surprise et ne comprenant pas. Orange ? Rien que ça ! Moi qui attendait tellement que tu me fasses ta demande. La voix un peu triste, tu joues la fille déçue. Le mariage, quelle drôle d'idée. Tu étais déjà pas très couple et stable, mais alors le mariage encore moins. Y avait pas plus faux que ça. Pas plus impensable. C'était une perte de temps à tes yeux, tout ça pour finir à divorcer dans les cinq ans à suivre ou pour finir tromper et faire semblant que tout va bien ? Non, pas pour toi, vraiment pas. Et là Marin s'interroge sur tes intentions si toi tu étais en couple. Le joker c'est possible ? C'était dur de te projeter, t'es pas la nana la plus romantique. Les roses, les limousines et tout le plan drague bidon qui va avec, non merci. Tu cherchas donc pas plus longtemps, réfléchir c'était inutile à cette question. Au septième ciel. Un clin d'oeil et un sourire remplit de malice, c'était une réponse digne de toi. Une réponse qui ne pouvait pas étonner ton ami. Le sexe. Le sexe. Et encore le sexe. Voilà ce qui régissait ta vie "sentimentale". Et toi ? curieuse de savoir la réponse que lui allait te sortir. Les billets en possessions, tu lui fais pars de la remarque de ton meilleur ami quand il a su que tu serai avec Marin pour l'après midi. Ce dernier fut surprit et sortit une connerie digne de la personne qu'il est. Tu hoches donc la tête pour approuver que oui t'es sérieuse. Denys a même cru que tu couchais avec lui, glissant même de ne pas ajouter le français à ton calepin des hommes qui passent dans ton lit. Toi tu avais fait abstraction de cette phrase, aveuglée du sous entendus que ça pouvait avoir venant du mather. Je lui envoi directement le tien c'est mieux non ? Tu vas pas faire ta prude à être gêné de me montrer tes fesses le taquines tu en riant. T'es conne et folle, mais c'est comme ça qu'on t'aime. Tu proposes finalement un plan à ton complice pour attaquer un premier couple. T'as repéré un bon duo tout mielleux, la nana ayant une boisson dans les mains. Parfait. Pas besoin d'en dire plus, Marin est partant et alors qu'il s'avance vers eux, tu restes en retrait, histoire de faire comme si vous n'êtes pas ensemble, que vous ne vous connaissez pas. T'écartant un peu, quand il rentre dans la fille et l'écarte avec lui, tu en profites pour aller vers le mec de la nana. Un coup d'oeil à Marin, tu reposes ton regard sur le jeune homme. Excusez moi, je viens de me faire voler mon sac, est ce que je peux vous empruntez votre téléphone s'il vous plaît ? Je dois rejoindre une amie mais je n'ai plus de téléphone dis-tu la voix paniquée, le regard perdue et feignant la fille paumée. Bonne comédienne, manipulatrice et menteuse pro, tu sais que ça va être facile. Tu surveilles Marin du coin de l'oeil tandis que le jeune homme te tend son téléphone. Tu fais semblant de composer un numéro et tu appelles cette fausse amie, lui laissant un message sur son répondeur. Alors que ce dernier tente de rejoindre sa copine, tu poses ta main sur son bras pour le retenir. Attendez, vous savez où se trouve l'endroit avec les girafes ? Toujours au téléphone, tu fais celle qui doit rejoindre sa copine là bas. Tu connais bien le zoo, tu sais que c'est limite à l'opposé de là les girafes, il va donc lui falloir un petit moment pour qu'il t'explique comment y aller, un petit moment en plus pour Marin à jouer ses cartes. Un sourire colgate, tu fais la fille émerveillée devant la gentillesse du jeune homme. La victime éprise de son sauveur, les yeux remplit de petites étoiles. Tu raccroches pour qu'ainsi il termine son explication, lui rendant le smartphone, frôlant bien ses mains afin de créer un contact non voulu mais qui aura son petit effet.

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Je regardais Ashleigh en souriant. Que dans ses rêves. Bien évidemment. De toute manière, je me voyais mal coucher avec elle. Parce qu'on est trop similaire, je pense qu'il existerait une certaine incapacité entre nous et ce même sexuelle. Et quand cela arrive, la vie nous offre tout autre chose comme l'amitié et sa qualité, sa présence si importante. J'avais toujours eu un faible pour les pauvre idiotes parce que -même si cela m'échappait-, elles avaient toujours ce don d'être incroyablement sexy ou bien tout juste agréable à regarder. Et puis les gens de ma trempe, c'était différent, j'en faisais mes amis. Je n'étais pas entrain de dire que la mather était moche, non loin de là, mais les petites idiotes sexy étaient juste ma came au lit. Stupide mais véridique. Pas de jugement. C'est alors qu'elle se mit à rire et se moquer des couples autour de nous. Elle était douée pour imiter parce que je reconnaissais incroyablement ce que je voyais. Dans une autre vie, elle aurait fait une parfaite Juliette. A coup sûr. « T'as cru que j'allais me mettre à genoux pour toi ? Tss, même pas pour te lacer les chaussures. » Dis-je en grimaçant, tout en la taquinant. « Mais c'est vrai que j'ai un coup de coeur pour les beurettes en général. » Dis-je en passant le bout de mon ongle de pouce près de ma gorge pour le faire glisser d'un bout à l'autre. Les filles trop maquillées c'est la peur assurée le lendemain sur l’œiller. Et tout ça en rimant, quel poète je fais franchement. Je rigolais d'elles, mais en même temps, je n'en avais jamais rencontré une au point, où quand tu lui claque une bise, elle laisse un bout d'elle orangée sur ta peau. J'ai cette chance de pas connaître encore ça. C'est alors que ma question dérangeant -peut être- sortie de ma bouche, et piqué d'une curiosité qui me ressemblait j'attendais sa réponse. Et celle-ci ne se faisait pas attention. « Pas mal, pas mal. » Dis-je en ne pouvant que lui faire une mini révérence pour sa réponse si bien choisit. Le sexe, rien de mieux. On évite les conneries de sentiment qui nous frôle pour finalement ne passer qu'un temps. Les disputes, les conversations gênantes, tout ça quoi. C'est alors que la jolie mather me renvoyait la balle. Me demandant à mon tour de répondre à ma question. Merde. J'avais pas vu la balle revenir dans ma direction pour le coup. J'en avais vraiment aucune idée. Je ne suis jamais tombé amoureux, j'ai jamais été attaché à quelqu'un à ce point-là. « Je pense au zoo. » Répondis-je ironiquement en ne pouvant me débarrasser d'un large sourire tellement j'étais le pire escroc du monde. Ou alors le mec qui se foutait royalement de tout les gens à deux en ce même lieu. « Tu sais, faut bien qu'elle rende visite à sa famille. » On monte dans le niveau de l'humour de merde. J'ai de nouveau cinq ans et ne peut m'empêcher d'en rire. Le dossier Denys arrivait. J'étais presque étonné de les voirs si proche l'un de l'autre. Sans parler du message que le mather m'avait envoyé en me demandant de faire attention à elle. Je suis pas con. Denys en pince pour Ash, non ? Je souriais comme un con en gardant précieusement cette information. Fallait que j'en parle avec lui, peut être que je me faisais des idées après tout. « Ouais j'avoue, on fait ça après parce que montrer mon cul c'est pas ce qui me dérangerait mais bon. Ça ruinerait mes chances avec les meufs qui traînent. » C'est alors que les actions s'en suivis, moi avec la demoiselle, Ash avec le jeune homme. D'ailleurs, la jolie rousse que j'avais arrosé se demandait bien assez vite où était son copain. Merde. C'est alors qu'elle vit la jolie blonde proche de son copain, la jalousie se lisait sur son visage. Les yeux arrondis, elle scrutait Ash en détail. Hum. Je peux encore placer quelques cartes. « Je sais que c'est présomptueux mais.. » La fin de ma phrase n'avait pas encore été prononcé qu'elle m'attrapait le col de ma veste et m'embrassait. Hein ? J'ai loupé un épisode, non ? D'habitude ça ne se passait pas aussi facilement. Mais là, j'étais entrain de me faire ventouser. Paniqué sur le moment, je pose simplement mes mains sur sa taille, m'immiscent petit à petit sous son tee-shirt. Je vais me faire défoncer pas tard. Une main se posa sur mon épaule, me faisait valser de l'autre côté me délectant de ma nouvelle conquête. Un visage masculin s'offrait à moi et une demi seconde plus tard son poing atterrissait sur mon oeil droit. Sans suivis une dispute mais encore sonné je restais là, à regarder ces deux cons s'engueuler. Je vais me le faire.

La pseudo proposition du mariage te fit sourire, tu étais contre ceci et tu voyais mal ton ami te faire une telle demande. Tu le voyais mal faire ce genre de demande à n'importe quelle fille d'ailleurs. Tu le voyais déjà pas se mettre en couple alors avoir la corde au cou ? Surement pas. Tu me brise le coeur. Ta main droite sur la poitrine, les yeux qui clignotent plusieurs fois de suite, tu renifles légèrement pour faire la meuf triste et peinée. Tes yeux sont légèrement humide et brillant, preuve que tu vas te mettre à pleurer. C'est du fake mais tu as tellement l'habitude de savoir faire semblant de pleurer que ça peut passer pour des vraies larmes, sauf si le winthrop te connaissait pas assez pour savoir que t'es pas le genre qui pleure, surtout pas pour des conneries comme ça. Ta tête abaissée, tu la relèves d'un coup, stoppant tes fausses larmes, essuyant tes yeux du bout des doigts puis faisant un sourire au jeune homme qui te demande où tu irais si tu avais un copain. T'as pas l'habitude de ce genre de questions. Des copains t'en a eut mais pas plus de trois mois et tu t'impliquais tellement que tu finissais par être larguée pour ton manque de sérieux, ou alors tu les jetais toi car tu trouvais bien mieux ailleurs et moins relou. La seule réponse possible est donc celle du 7ème ciel et du sexe. Tu attends alors la réponse de Marin, voir ce que lui s'apprête à répondre et il fait dans l'originalité... Tu rigoles. Encore plus à l'explication de pourquoi le zoo. Putain qu'il est con, mais putain qu'est ce que tu l'apprécies pour ça. On sera définitivement les pires petits amis au monde et ça te fait rire. T'es déjà pas mal pour le peu de durée dans tes relations passées. Est ce qu'un jour tu te poseras sérieusement ? Est ce qu'un jour tu finiras par tomber amoureuse d'un mec ? C'est ce que tes proches espère avidement pour toi, alors que c'est loin d'être ton soucis ni ta préoccupation première. D'ailleurs en parlant de mec, tu parles de Denys, tu sais qu'ils sont potes donc tu expliques à Marin que ton meilleur ami a cru qu'il y avait quelque chose entre vous. A mourir de rire. Marin et toi c'était juste impensable. Enfin tu disais ça avec Denys aussi et au final vous avez couché ensemble, mais bon. Il propose une taquinerie pour le mather et tu répliques à celle ci, bien que tu le feras pas. T'as pas envie qu'il le prenne mal. Quand vous parlez mecs en ce moment avec le grec, ça tourne assez bizarrement la discussion, mais tu mets ça sur le fait qu'il veut te protéger ou qu'il veut ton bonheur et que tu trouves un mec avec qui te poser, comme tous tes autres meilleurs amis. Plus aveugle que toi y a surement pas. Ou peut être que ça va les attirer à toi, qui sait. C'est une des parties principales qu'on regarde chez les hommes tu sais. Un beau petit cul bien moulant c'est important. Toi en tout cas ça te fait baver et te donne de bonnes idées pour la suite. Puis si tu veux je t'en présente des filles. J'ai une pote mather qui pourrait être mannequin tellement elle est bien foutue, faut tu la rencontre, peut être vous pourrez bien vous éclater ensemble. Coucou Agathe, si tu lis ça, je suis sur le coup (a). Mais avant de présenter la jeune femme à ton ami, vous prenez déjà deux cibles à qui jouer un mauvais tour. Marin s'attaque à la jeune femme, toi au jeune homme et la partie commence. Elle commence bien, chacun se débrouille à merveille. Tu jettes des regards à ton partenaire pour voir comment il s'en sort, également pour savoir si tu dois occuper encore plus le petit ami. Tu fais de ton mieux, tu sors des excuses en carton, tu vois du coin de l'oeil que la nana se jette sur le rouge pour l'embrasser, le petit ami qui part en furie vers eux et qui fout son poing dans la tronche de Perol, faisant ensuite une scène à sa meuf. Ca va ? tu demandes à Marin, avant de te tourner vers le couple qui se dispute. Non mais ça va pas, d'où tu frappes mon pote toi ? Tiens ta salope de copine en place plutôt. T'as envie de pouffer de rire. Votre numéro a bien fonctionné, ça a bien foutu la merde, même si Marin a été un dommage collatéral. Tu retournes vers ton ami, non sans lancer un regard hautain au couple. Ouais tu viens de traiter la nana, sous son nez, sans pression. Tu lui lances ce regard provocateur afin qu'elle ose te répondre quelque chose, mais elle ne fait rien. Vaut mieux pour elle si elle tient à son nez, parce que ça sera pas ses cheveux que tu vas tirer, plutôt son nez qui subira la foudre de ton poing. C'était pas toi qui aurait dû l'embrasser ? murmures tu à Marin, riant légèrement. Vous l'aviez pas vu venir celle là. C'était d'un comique, mais tu sentais que le jeune homme n'allait pas se laisser faire frapper sans rien faire en retour. Je t'offre une bière ? Eux c'est déjà fini leur journée et leur couple bidon. Ta façon de lui dire qu'il mérite pas de se faire casser la gueule, il vient déjà de se faire voler sa meuf par lui, le jour de la saint valentin.

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Je lui brise le coeur, pauvre chaton. La jolie blonde avait le don de joindre ses paroles à ses expressions m'offrant cette fois-ci presque de vraies larmes. J'étais bien le dernier à vouloir me marier, mise à part que cela devait unir deux personnes amoureuses, je n'aimais pas cette idée de se promettre à une seule personne. A une unique personne. Et dire au revoir à la baise d'une soirée, changer de femme le temps d'un instant. Se réveiller à côté d'un mannequin, puis la fois d'après une actrice. J'ai jamais bien compris cette envie de se réveiller aux côtés de la même personne, d'y être autant attaché. C'était étrange. Même si les bagues m'allaient parfaitement bien, celle-ci était d'un poids impossible à supporter selon moi. Même pour les rancards d'ailleurs, aucune idée, pas la moindre inventivité dans ce domaine-là. Pourtant les endroits où coucher j'avais pleins d'idées, et avaient pas mal essayé déjà de lieux originaux. « Là-dessus, je suis d'accord avec toi. On est une belle brochette de raté de ce côté-là. Mais heureusement pour nous, on est doué ailleurs. Et c'est le principale. » Dis-je en me justifiant presque devant une telle révélation absolument prévisible. Mais bon, heureusement pour nous, ça ne payait pas nos factures, ni nous aidait à terminer nos études. Non, là-dessus j'avais un cerveau plus développé et savait parfaitement comment gérer mes affaires. On ne sort pas avec deux filles sans prévoir. Et même si au bout du compte je m'étais fais avoir par les deux bombes sexuelles qui me servaient d'amuses bouches, j'avais tout de même tenu six mois sans que personne ne puisse capter ce qui arrivait. Trop fort, n'est-ce pas ? « Mais j'avoue que je trouve Den bizarre en ce moment aussi, peut être qu'il en pince pour quelqu'un. » Je posais ça là, on sait jamais si on peut recueillir des informations même avec elle. J'avais un doute mais parfois, en ce qui concernait les amourettes, j'étais le dernier à comprendre. Je pouvais me tromper. « Vraiment ? » Riais-je réellement cette fois-ci. « Les fesses c'est votre truc ? T'as raison la prochaine fois, je tenterai ça. Mais j'espère que tu sais courir parce que faut pas se faire chopper par les gardiens. » Rien que d'y penser, je me marrais tout seul. « MAIS, t'as intérêt à le faire avec moi. » Pas de raison que seul mes fesses prennent l'air, je veux voir les siennes aussi. « Une pote mather ? » Je m'arrêtais un moment, levant un sourcil pas très sûr. La dernière fois qu'elle m'avait présenté une fille, c'était catastrophique. Elle me vomissant dessus. Je peux pas faire plus court. « Mannequin, rien que ça ? Tu veux vraiment me la vendre. T'es proxénète maintenant, c'est ça ? » J'attendais que ça de voir. Parce que c'était comme jesaisplusqui, je ne croyais que ce que je voyais. En espérant qu'elle soit de plus drôle et pas trop du genre à repeindre mes chaussures d'une couleur verdâtre dégeu.

Plusieurs minutes après j'étais là, l'arcade en feu m’obligeant à reconnaître que demain une jolie marque ornerait mon si beau visage. Quel gâchis. Tout c'était passé si vite que je ne pouvais parer son coup et encore moins le comportement de cette fille. « Ouais. » Répondis-je à Ash, je bouillonnais intérieurement. Les regardant s'engueuler avant que la mather n'arrive et impose son légendaire respect. Cette fille est trop forte. Mais j'étais jaloux, il me donne un coup sans même avoir reçu le mien. Tu ne perds rien pour attendre. « Ouais, ouais, cette connasse s'est jeté sur moi. C'était pas prévu. » Mon poing se serait tandis que je ne quittais pas le brun des yeux. Et sans écouter la réponse de la blonde je tapais à mon tour l'épaule du mec et attendit patiemment qu'il se retourne pour lui en foutre une dans la mâchoire. Mes phalanges me font mal à leur tour. Ma tête est en feu. Mais je tente un dernier coup de pied quand les gardiens finalement se pointent. Merde. Je pris la main d'Ash avant de me mettre à courir comme si ma vie en dépendait dans une direction inconnue. C'est ça la vie. L'imprévu, la douleur et une éternelle course contre la montre. « Ash, j'espère que tu n'étais pas attachée à ce zoo. » Répondis-je en riant avant de grimacer à cause de la douleur de mon arcade. Règle numéro deux, ne jamais frapper un Perol. Ils sont fichtrement rancunier.

C'est la saint valentin, la fête des amoureux, forcément vous venez à discuter de sujets typiques de cette fête, comme où vous emmèneriez votre copain/copine si vous en aviez un. Question sérieuse de la part de Marin mais qui finit bien vite en déconnade. Enfin pas trop, parce que t'es sérieuse quand tu dis que toi ton petit ami ça sera au septième ciel que tu l'emmèneras. Le sexe y a que de ça de vrai. Tu reconnais que le winthrop tout comme toi, vous serez des pitoyables petits amis, mais au final ça ne vous dérange pas du tout. Comme on dit mieux vaux être seul que mal accompagné. Puis tu te suffit tellement que t'as pas besoin de quelqu'un pour te sentir aimer ou exister. Tu peux vivre bien et être heureuse sans que ce soit à travers les yeux d'une autre personne, hormis les tiens. Vous êtes doués niveau sexe et tu sais pertinemment que Marin aime autant que toi tester des lieux hors du commun. C'est votre petit kiff à vous, pour obtenir cette excitation, cette étincelle. Un simple lit, c'est trop basique, trop de routine pour ta part. Cependant, il continue au sujet de ton meilleur ami, qui en pincerait pour quelqu'un. T'es sérieux ? Il t'a dit quelque chose ? Balance ! Tu veux l'info si y en a une à avoir, parce que à toi en tout cas il t'a rien dit. Tu sais juste qu'il a encore son ex en tête, la preuve il t'a envoyé un sms ce matin pour savoir s'il devait lui écrire une lettre en ce jour. Etonnant s'il en pinçait pour une autre et qu'il envisageait d'écrire à son ex. Et voilà que vous dévier sur les fesses étant une des parties que vous aimez regarder vous les femmes. Nouvelle qui surprend ton ami, qui finit par te dire de le faire avec lui. Eclat de rire, tu hoches la tête pour approuver. Prévois un jour où j'ai pas de talons et je peux courir comme Usain Bolt. Tu sais très bien courir en talons aussi mais la vitesse ne sera pas du tout la même faut l'avouer. Tu décides finalement de lui vendre les mérites d'Agathe. Va savoir pourquoi mais tu les vois bien ensemble tous les deux. Ils ont une belle gueule et tu trouves qu'ils feraient un bon match. Pas question de parler d'elle en mode rencard, tu sais que si tu fais ça tu vas finir dans la cage des lions, jeté par Marin. Tu tiens un peu à ta vie alors tu fais agis de façon détournée. Tu lui proposes Agathe comme nana d'un soir ou comme plan cul, avec le sexe ça passera comme une lettre à la poste, il y verra que du feu. Je sais qu'elle est comme toi et que vous pourrez bien vous correspondre. Tu veux je te montre une photo ? Au moins il verra que tu n'en rajoutes pas des tonnes et ça lui donnera envie de faire la connaissance de la jeune femme. Sauf que tu trouves un couple avec qui commencé vos embrouilles. La photo attendra, now c'est l'heure de l'action et du drame. Et putain niveau action t'es servie. En une fraction de seconde Marin se retrouve avec un poing dans sa gueule, toi à gueuler sur le mec et à traiter sa meuf -ou ex- puis à son tour le rouge vient cogner le mec. T'avais clairement parlé dans le vent en fait, mais si ça avait été toi tu aurais fait de même, tu aurais répondu au coup qu'on te donne au lieu de laisser tomber. Le Marin il est chaud patate, prêt à lâcher un autre coup mais la sécurité arrive et... la main du jeune homme attrape la tienne, il vous entraîne à l'opposé de la sécurité, en courant. Regard en arrière pour voir la sécurité qui arrive près du couple, un d'eux continuant pour vous courir après, tu regardes à nouveau devant toi, morte de rire. Rire qui s'accentue à la remarque de Perol. Tu ne sais pas où vous allez, mais tu cours, tu suis le jeune homme, sans réfléchir. Cheveux au vent, tes poumons se remplissent d'air puis s'en libèrent, ton coeur qui palpite sous l'adrénaline de cette course poursuite. Ce que tu regrettes absolument pas d'être en compagnie de Marin pour la saint valentin. C'est pas comme ci c'est la première fois que tu te fais poursuivre par la sécurité ou des flics, et faut avouer que tu aimes toujours autant cette sensation de risque, d'interdit. Sur votre chemin tu vois des toilettes alors tu prends le relais, tu entraînes le français avec toi et tu le pousses à l'intérieur, comme pour vous cacher, le temps d'au moins reprendre votre respiration. Alors ? Je cours assez vite c'est bon ? Question dû à son affirmation quelques minutes plus tôt. Tu te diriges finalement vers les lavabos, te penche sur l'un d'eux et fait couler de l'eau dans ta bouche. Tu essuies d'un revers de main les gouttes qui restent autour de ta bouche et tu regardes Marin, tes mains appuyées contre le lavabo. On essaye de sortir d'ici et on va se boire un coup ? Vous l'avez bien mérité quand même. Tu attrapes finalement du papier pour s'essuyer les mains, plusieurs feuilles que tu passes sous l'eau, forme une petite boule avec et en direction du winthrop, tu viens déposer les feuilles sur son visage, là où il s'est prit le coup de poing. Ca évitera de trop gonflé. Qu'elle est gentille cette petite à jouer à l'infirmière.

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