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I Miss You. Did You Miss Me ? ♥ River & Tyler

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Le Summer Camp était terminé depuis un peu plus d’une semaine à présent et, bien que les multiples activités et défis qui avaient réuni ou, au contraire, confronté les équipes tout au long de l’été me manquaient, j’étais tout de même heureux de revenir à Cambridge pour une nouvelle année qui allait s’annoncer riche en événements, j’en étais persuadé. Mais pour le moment, les cours n’avaient pas encore commencé et nous profitions tous de ces quelques jours de répit pour se préparer à entamer cette année qui allait très certainement être remplie de fêtes et de délires en tout genre, mais aussi et surtout, de cours devenus un peu plus dur et demandant un peu plus de travail à fournir puisque, qui disait nouvelle année, disait que l’on grimpait tous d’un niveau – sauf les redoublants qui, malgré leur statut de losers de l’année, allaient devoir fournir tout autant de travail que les autres, voire même plus !

Je me promenais tranquillement sur le campus, les mains dans les poches de mon jean dans une pose totalement décontractée, lorsque je repérai une personne que je connaissais bien, très bien même, puisque nous avions la chance – du moins, de mon côté – d’avoir la majorité de nos cours en commun puisque nous faisions les mêmes études majeures. Cette personne était River Lewis, un mec que je trouvais ultra méga canon et que j’aimais draguer en tout situation, en particulier lors de nos cours dans le but de le déconcentrer, ce qui fonctionnait à chaque fois. Malheureusement pour moi, il était non seulement hétéro – ce qui restait encore à prouver –, mais il avait également une copine avec laquelle il sortait depuis à peu près un an d’après ce que j’avais pu comprendre. Bien sûr, ce n’était pas ce genre de futilités qui m’arrêtaient d’habitude, mais ce type-là était spécial. Je ne savais pas encore en quoi exactement, mais il avait réussi à me faire tourner légèrement la tête, et je devais bien avouer que ça m’effrayait un peu, mais à part mon meilleur ami, personne ne le savait et ne le saura jamais.

- Riveeeeer !!! m’écriai-je, avant de courir vers lui dans le but de lui sauter dans les bras.
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River avait passé d'excellentes vacances. Il était parti quelques temps avec sa copine, mais surtout, il avait revu sa mère et son père. Bien qu'il ait souvent eu honte de leur comportement un peu trop tiré des années hippies à son goût, il les aimait et les revoir lui avait fait chaud au cœur. D'autant plus que le temps à New York, où ils ont séjourné tous ensemble, avait été somptueux et Google, bien que le museau grisonnant de vieillesse, s'y était donné à cœur joie dans le jardin de leur demeure secondaire. Une maison digne de la maternelle Lewis : le moindre rayon de Soleil avait été converti en énergie grâce à des panneaux solaires et la moindre goutte de pluie stockée dans un puits. Il fallait avouer que la famille était assez riche pour se permettre de telles installations et que le père de River ne refusait rien à son épouse, d'autant que cela ne faisait pas de mal, au contraire !
Mais à présent, ces vacances en famille n'étaient plus qu'un souvenir car c'était avec des documents en main que le jeune homme se rendait à l'Université. Il lui manquait encore quelques documents afin de finaliser son inscription et le délai était court ! Malheureusement, il n'avait reçu le courrier l'en informant qu'à son retour et avait été fortement énervé. Il faut dire qu'il était persuadé d'avoir donné toutes les pièces justificatives demandées. Encore une raison de préférer Yale. D'ailleurs, levant les yeux au ciel, il se demandait pourquoi il avait eu l'idée de changer d'université.... Mais ce n'était qu'une pensée passagère, bien évidemment, car il avait mûrement réfléchi sa décision, elle n'avait aucunement été prise sur un simple coup de tête. Ce fut donc de bon matin qu'il prit la direction de sa faculté, mais les transports ayant de grave soucis de circulation du fait de manifestations se déroulant en ville (des gars de green peace, décidément sa mère devait l'avoir suivi à Cambridge), il lui fallut bien deux heures pour arriver à destination. Ce fut ensuite chose aisée de régler l'affaire qui l'avait mené au secrétariat. D'ailleurs, il fut accueilli de manière très aimable de quoi lui redonner le sourire.
Prenant ensuite le chemin du retour, prévoyant de revenir dans la semaine pour régler ce qu'il restait à régler sur le campus, il s’apprêtait à envoyer un texto à sa copine, afin de lui donner rendez-vous lorsqu'une voix familière l'interloqua.
Oh non. Pas lui. Levant les yeux vers l'endroit d'où provenait le cri, River reconnut aussitôt le Winthrop qui s'approchait de lui vivement. Tyler Davis. Comment pouvait-il bien le qualifier ? Comme un gars plutôt sympa, qu'il appréciait parce qu'il le faisait souvent rire, mais surtout comme un gars lourd. Cet étudiant ne cessait de le draguer, combien même River lui avait répété des centaines de fois déjà qu'il n'était pas intéressé car il avait déjà trouver l'amour et que, sexuellement, il n'éprouvait aucune envie de coucher avec un homme. Enfin... Un jour, il avait un peu douter du fait que Tyler ne lui faisait aucun effet, mais il avait suffi d'un cours de russe (c'est-à-dire d'un peu de distance) pour noyer profondément ce doute.
Alors que son interlocuteur s'apprêtait visiblement à le serrer contre lui, comme un ami transis de ne pas l'avoir vu depuis des lustres, River fit un petit pas sur le côté, l'observant alors foncer droit dans le mur qu'il longeait.
« Fais gaffe où tu marches, Tyler. »finit-il ensuite par prononcer, sarcastiquement. Puis, souriant ensuite légèrement, question de ne pas trop casser la joie de son interlocuteur, après tout heureux de le retrouver, il finit par ajouter : « Alors, comment vas-tu ? Tu as passé de bonnes vacances ? » Le jeune homme se souvenait que le Winthrop avait dit qu'il irait au Summer Camp organisé par Harvard, mais il n'en était plus bien certain.
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Dès que je l’avais vu, je m’étais mis à courir vers lui pour lui sauter dans les bras. C’était d’ailleurs dingue de me rendre compte, maintenant qu’il se trouvait devant moi, à quel point il avait pu me manquer cet été. Après tout, je n’avais pas eu l’occasion de l’embêter durant deux très longs mois, il fallait donc absolument que je me rattrape, et cela commençait par un accueil digne de ma proie favorite : la course au ralenti, bras tendu vers lui, avec, une fois arrivée à sa hauteur, un petit bond dans l’espoir qu’il me rattrape. Mais ces deux longs mois de vacances avaient dû effacer de ma mémoire l’habituel comportement de River à mon égard et je me pris le mur qui se trouvait juste derrière lui en plein poire, alors qu’il avait osé faire un pas de côté pour m’éviter.

- Fais gaffe où tu marches, Tyler, me prévint-il, alors qu’il était déjà trop tard puisque le mal était fait (et j’avais très mal !), et je pus déceler son sarcasme habituel – qui, lui, ne m’avait pas du tout manqué – dans sa voix.

Etendu sur le sol comme une loque et gémissant de douleur (car je m’étais quand même pris un mur en béton de plein fouet), je me relevai difficilement sous le regard indifférent de River. Quel sans cœur ! Il agissait très souvent de cette manière avec moi, et je me faisais l’effet d’un masochiste en revenant à chaque fois. Mais d’un autre côté, tout cela m’amusait. River était devenu une sorte de défi personnel que je m’étais lancé et je ne m’arrêterai que lorsque ce petit jeu entre nous me lassera, ce qui n’était pas d’actualité pour le moment.

- Alors, comment vas-tu ? Tu as passé de bonnes vacances ? prit-il tout de même le soin de me demander, bien que je doutais fortement que ça l’intéresse.

- Mais je ne peux qu’aller bien maintenant que je t’ai vu, fis-je sur mon habituel ton charmeur, en entourant ses épaules d’un de mes bras. Et j’ai passé de superbes vacances. Mais il manquait quelque chose, là-bas, dans le Vermont… Toi.

Quel beau parleur je faisais, n’empêche ! Pour un peu, je m’embrasserais. Mais je n’étais pas très sûr que mes belles paroles réussissent à charmer River. Il ne l’a jamais été jusque-là, je ne voyais pas pourquoi cela changerait – à moins que ces vacances loin de moi lui aura montré qu’il tenait à moi ? Ouais… Là, je rêvais pas, je délirais…

- Et toi, alors ? Qu’as-tu fais de beau pendant ces deux longs mois sans moi ? Je suis sûr que je t’ai affreusement manqué ! Allez, ne sois pas timide ! Avoue !
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River observa un temps Tyler au sol. Il ne se l'était pas pris doucement le mur, mais plutôt de manière violente et en pleine face, encore un peu et il aurait pu se casser le nez. Mais enfin, s'il avait décidé de sauter dans les bras de River, il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même car notre jeune homme n'était pas du genre à se laisser enlacer comme cela. D'abord une enlacée, ensuite un baiser, puis un viol ! Cela ne l'étonnerait même pas que Tyler puisse avoir pensé à ce genre de funeste dessein puisqu'il le draguait avec tant de hargne et depuis leur toute première rencontre. Mais, cependant, River l'appréciait. C'était quelqu'un de jovial qui n'avait pas froid aux yeux et aucune peur de s'assumer, cela se voyait très peu ces temps-ci. Alors il s'intéressait tout de même -très peu, mais tout de même – à lui. Certainement Tyler n'avait-il pas lésiné pendant les vacances afin de faire des rencontres intéressantes et plaisantes. River avait entendu dire qu'ils étaient six par chambre au Summer Camp, y a de quoi fouetter du chat !
Évidemment, le Winthrop ne se fit pas attendre pour jouer le charmeur et notre étudiant ne put que sentir son bras se poser contre ses épaules, dans son dos. Il concéda cependant à ce geste de familiarité accrue, bien qu'il ne se sente pas du tout en sécurité à ce moment-là. Mais Tyler avait ce petit quelque chose dans le regard, cette petite étincelle qui l'avait fait douté un jour de sa sexualité, mais surtout cette petite lueur qui lui donnait envie de ne pas trop le malmener.
« Oh, je t'ai manqué ? Quel dommage. J'aurais cru que t'aurais au moins emmené tes peluches pour te tenir compagnie, elles te supportent très bien, elles. Enfin... ils t'ont pas interdit de les prendre, si?» finit simplement par affirmer notre cher étudiant en relations internationales d'une manière très hautaine et encore plus sarcastique que ce dont il avait été capable auparavant. Il aimait jouer ce jeu-là, lui parler gentiment afin d'ensuite mieux le rembarrer dans son coin. Mais l'autre commençait à avoir l'habitude.
« Dis-moi, t'as pensé à mettre du déo ce matin ou tu sors d'un cours de gym ? » ajouta ensuite River en s'écartant, se défaisant de l'étreinte de son « ami ». Évidemment, c'était de la taquinerie, un argument de plus afin de prendre ses distances. En vérité, son interlocuteur n'empestait pas la transpiration -enfin pas tant que ça (a). Alors qu'il lui lançait un regard neutre, River finit par reprendre la parole, on lui avait posé une question, c'était la moindre des politesses que d'y répondre et avec précision.
« Quant à moi, j'ai passé d'excellentes vacances, avec June. On a passé presque tout l'été ensemble. C'était vraiment plaisant, on a beaucoup profité l'un de l'autre.... » déclara-t-il en souriant. « Et pour tout te dire, jusqu'à revoir ton visage aujourd'hui, j'avais complètement oublié ton existence. » C'était un demi-mensonge car il avait en effet passé d'excellentes vacances en compagnie de sa petite-amie, avec qui il était vraiment devenu très proche et avec laquelle il s'était permis d'envisager une future vie commune, bien qu'il lui soit encore trop tôt pour parler d'emménager dans le même appartement durant l'année universitaire, mais.... Il était faux d'affirmer que Tyler ne lui avait pas manqué, qu'il n'avait jamais pensé à lui, au contraire. Il s'était surpris à se demander quand est-ce qu'il le reverrait, s'il serait dans le même groupe de travail... Et pas seulement parce qu'il voulait éviter ce gros casse-nouilles !
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- Oh, je t'ai manqué ? s’étonna-t-il de manière tout ce qu’il y avait de plus fausse, mais je préférais ne pas y faire attention. Quel dommage. J'aurais cru que t'aurais au moins emmené tes peluches pour te tenir compagnie, elles te supportent très bien, elles, railla-t-il sur un ton que je trouvais encore plus sarcastique que ce dont il avait l’habitude, comme si les vacances lui avaient permis de recharger ses batteries de moqueries à bloc pour m’en faire profiter cette année. Enfin... ils t'ont pas interdit de les prendre, si ?

Il était en train de me parler de vraies peluches ou c’était simplement une métaphore astucieuse pour parler de mes innombrables conquêtes ? Parce que si cela était réellement une métaphore, je devais lui tirer mon chapeau – inexistant, certes, mais tout aussi allégorique que ce qu’il venait de déclarer – pour cette image on-ne-peut-plus représentative de mes coups d’un soir. Par contre, s’il parlait de véritables peluches, il devait alors très certainement avoir reçu un très fort coup sur la tête durant ses vacances dont j’ignorais encore la ou les destination(s), car cela faisait longtemps que je n’en avais plus. Et puis, j’avais beau être gay, je n’étais pas vraiment le genre de mec à posséder des peluches dans sa chambre, même pour faire joli – surtout pas pour faire joli !

- Dis-moi, s’interrompit-il tout à coup, en jetant un regard en biais vers mon aisselle. T'as pensé à mettre du déo ce matin ou tu sors d'un cours de gym ?

- Qu… Quoi ? bégayai-je, me sentant un peu honteux par la remarque qu’il venait de me lancer.

Et alors qu’il s’écartait de moi d’un air dégoûté, je levai un peu plus le bras dans le but de sentir mon aisselle qui sentait encore bon le déodorant que je m’étais vaporisé ce matin – c’est-à-dire, il y a quelques heures à peine. Une main sur l’une de mes hanches, je pointai un doigt accusateur vers lui, un air de faux reproche sur le visage.

- Petit coquin ! m’amusai-je à le réprimander. Je sens tellement bon que tu te sens obligé d’inventer des excuses bidons pour t’éloigner de moi afin d’éviter que tu ne me sautes dessus. Mais ce n’est pas la peine, voyons ! Je ne le dirai à personne que tu en pinces pour moi !

Oui, oui. En plus d’être beau parleur, j’étais prétentieux. Mais il ne pouvait décemment pas penser que je sentais mauvais, alors que la publicité de la célèbre marque de mon déodorant vantait les mérites de leur produit en affirmant qu’il attirait toutes les filles – bien sûr, cela fonctionnait également sur les mecs en cas d’utilisation sur un homosexuel. Il n’y avait donc qu’une seule explication à sa remarque désobligeante : il aimait tellement mon odeur qu’il avait fallu qu’il prenne les devants pour s’éloigner de moi.

- Quant à moi, j'ai passé d'excellentes vacances, avec June, se fit-il un devoir de spécifier en répondant à ma curiosité sur ce qu’il avait fait pendant les vacances, et j’avais presque l’impression qu’il avait fait exprès de préciser la présence de sa copine dans le but sournois de me faire grincer des dents – ce qui fonctionna à merveille, je devais malheureusement bien l’avouer… On a passé presque tout l'été ensemble. C'était vraiment plaisant, on a beaucoup profité l'un de l'autre... ajouta-t-il avec un sourire que j’aurais voulu lui arracher des lèvres tellement il m’agaçait en cet instant. Et pour tout te dire, jusqu'à revoir ton visage aujourd'hui, j'avais complètement oublié ton existence, finit-il par m’achever et, si nous avions été dans un film à l’eau de rose, j’aurais été le personnage qui s’enfuit en courant, les larmes coulant à flot sur ses joues, parce qu’il aura été éconduit par le beau prince charmant – qui ressemblait plus à un crapaud à mes yeux pour le moment.

Et j’avais beau ne jamais me vexer de quoi que ce soit, laissant toujours couler les insultes ou autres remarques méprisantes sur moi telle de l’eau sur ma peau, je devais une nouvelle fois avouer – et je trouvais que cela faisait beaucoup trop d’aveux en une seule journée – que sa remarque m’avait très légèrement blessé, et étant donné que cela ne se produisait que très rarement, je n’avais donc pas l’expérience nécessaire pour arriver à le cacher. La seule chose qui me restait à faire pour éviter de me retrouver dans une situation gênante s’il venait à le remarquer était de reprendre rapidement le contrôle de mes émotions en main, ce que je réussis à faire sans trop grandes difficultés.

- Et où êtes-vous allés ? lui demandai-je, un sourire éblouissant apparaissant de nouveau sur mes lèvres, avant de rajouter rapidement : Si ce n’est pas indiscret, bien sûr ! D’ailleurs, c’est assez bizarre qu’elle ne soit pas déjà là, ajoutai-je en regardant aux alentours dans le but de vérifier si elle n’était pas dans le coin à nous observer discrètement. D’habitude, dès que je pose un doigt sur toi, elle se rue sur moi en hurlant comme une hystérique ! Ce n’est pas à Google qu’il faut acheter une laisse, mais à elle ! m’exclamai-je en rigolant, mais je n’étais pas très sûr que mon humour vaseux lui fasse rire.

Surtout que j’étais en train d’attaquer sa copine, et je savais malheureusement que trop bien à quel point il en était amoureux… C’en était même gerbant…
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Tyler ne releva même pas sa remarque sarcastique, en même temps, elle était proche de celle qu'aurait pu faire un petit enfant pour taquiner son grand-frère. Sauf que River ne voulait pas de Tyler pour grand-frère, il était trop pédant. En plus, il était certain qu'il ne pourrait rien lui apprendre à part à séduire les hommes et trouver des blagues vaseuses et salaces à lancer en pleine face de la ville entière. De plus, vu les gestes que son interlocuteur avait à son encontre et la drague dont il faisait preuve, Tyler n'avait aucunement l'intention de le voir comme un frère.
« Petit coquin ! » s’amusa-t-il à le réprimander, de façon enjouée et avec sa façon d'être habituelle, le montrant du doigt comme s'il était le plus grand des furibonds de sa classe et qu'il devait aller au coin. « Je sens tellement bon que tu te sens obligé d’inventer des excuses bidons pour t’éloigner de moi afin d’éviter que tu ne me sautes dessus. Mais ce n’est pas la peine, voyons ! Je ne le dirai à personne que tu en pinces pour moi ! »
River leva les yeux au ciel, en riant. « Prétentieux ! » s'exclama-t-il en s'écartant davantage. S'il y avait bien une chose qu'il ne désirait pas faire en ce moment, c'était lui sauter dans les bras et l'embrasser à en perdre haleine... Tout d'abord parce qu'il avait une petite-amie et qu'il n'avait aucune envie de la tromper, car il l'aimait. Enfin une femme qui ne voulait pas que de son argent, mais qui l'aimait pour ce qu'il était en tant qu'homme. Ensuite, parce qu'il voulait à tout prix se persuader que le Winthrop ne l'attirait nullement. Même si au fin fond de lui, il savait qu'il y avait quelque chose qui clochait dans cette sûreté. Peut-être n'était-ce pas vraiment sûr en vérité. Hochant la tête, il tenta de chasser l'image qu'il avait de lui-même embrassant Tyler, c'était... dégoûtant !
River envoya un simple sourire à son interlocuteur après lui avoir raconté rapidement ses vacances. Il n'avait pas donné beaucoup de détails, mais il avait pris le soin de souligner le fait qu'il les avaient passé avec June. Et aussi, de le détromper au sujet des pensées qu'il avait pu avoir pour lui... D'ailleurs, il remarqua une sorte de déception dans les yeux de son ami, comme si celui-ci aurait aimé l'entendre dire qu'il avait pensé à lui. Et pas seulement par vanité. C'était une déception certaine et sincère. River n'osa pas relever ce fait, se taisant, attendant que le jeune Winthrop reprenne la parole. En fait, il s'était presque senti gêné et poussé à s'excuser, mais il n'en était pas question. Pas question du tout. Il ne fallait pas que Tyler puisse croire que le jeune homme avait de quelconques doutes quant à ses sentiments ou son attachement pour lui. Jamais.
« Et vous êtes allés où ? » La voix de son interlocuteur avait de nouveau retenti et River se sentait de nouveau serein. Il chercha quoi répondre, avant de ne reprendre : « Et bien, nous sommes restés un peu ici, puis on est allés à la plage, mais aussi voir mes parents, lors d'un voyage à New-York. C'était juste génial... Et je crois que je n'ai pas besoin de te faire un dessin quant à les diverses activités que l'on a pu entreprendre... » Il avait dit les derniers mots un peu plus forts. Encore une façon de prouver à son interlocuteur qu'il ne l'intéressait pas, mais surtout de se prouver à lui-même qu'il ne pouvait aucunement être attiré par un homme. Cela lui paraissait impossible. Même par un homme si charmant et si amusant que Tyler. Il n'avait rien d'homophobe, mais il ne se sentait pas homosexuel, voilà tout.
Il envoya un simple sourire à l'homme se tenant face à lui, mais les propos qu'il entendit par la suite ne lui plurent vraiment pas. Pour qui se prenait-il ?
« Je ne te permets pas ! June n'est pas un chien ! » s'exclama-t-il simplement en faisant un bond en avant, comme s'il allait péter le nez à Tyler. Mais il n'en fit rien, il était contre la violence... Mais l'envie était présente. « Toi par contre, t'es vraiment qu'un sale canidé en chaleur, c'est toi qu'on devrait attacher!Mieux, ton maître aurait dû te castrer pendant qu'il était encore temps ! Et pour ta gouverne, Google n'a jamais eu de laisse, il est bien mieux dressé que toi!» Ce n'était vraiment, vraiment pas gentil. Mais le jeune homme l'avait énervé. Il n'aimait pas qu'on s'en prenne à June, même sur le ton de l'humour, car il ne trouvait cela absolument pas drôle. River finit par pousser un soupir, en faisant quelques pas pour s'éloigner... Il avait cependant conscience qu'il était allé un peu loin. Tyler était un être humain, pas un chien. Et il n'aurait jamais dû lui dire ce genre de choses, c'était se rabaisser. Se retournant donc d'un coup, il lui envoya un sourire timide.
« Excuse-moi, je me suis emporté. » souffla-t-il. Cependant, il n'avait plus l'attention de perdre son temps et il sortit son portable, prêt à envoyer le dit-texto que sa copine aurait déjà dû recevoir.
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- Prétentieux ! m’accusa-t-il avec un petit rire auquel je répondis.

Je savais parfaitement que je l’étais, je n’avais donc aucunement besoin de démentir ce fait, quand bien même on me le reprocherait – ce qui n’était pas le cas ici. Par contre, River s’écarta un peu plus de moi et je me mis à me poser de réelles questions sur mon odeur corporelle qui ne me semblait pourtant pas si forte que ça. Je pris mon T-shirt entre mes doigts et l’écarta de ma peau dans le but d’y plonger le nez dedans, mais une fois encore, je ne sentis que la douce odeur du déodorant que j’avais mis ce matin et celui-ci ne sentait pas mauvais – du moins, c’était ce que je pensais. Peut-être que River n’aimait pas cette odeur. Ou peut-être simplement que j’en avais trop mis – ce qui ne m’avait pourtant pas semblé être le cas, mais je pouvais me tromper. Dans tous les cas, je me dis qu’il fallait que j’en mette moins la prochaine fois, et s’il réagissait tel qu’il le faisait maintenant, cela voudrait donc dire qu’il faudrait que je me rachète un nouveau déodorant.

- Eh bien, nous sommes restés un peu ici, répondit-il à ma question qui n’avait finalement pas l’air si indiscrète que ça – du moins, il n’en fit pas la remarque. Puis, on est allés à la plage, mais aussi, voir mes parents lors d'un voyage à New-York. C'était juste génial... commenta-t-il, et il suffisait que je l’entende évoquer ses vacances avec June et ses parents pour savoir qu’il avait passé un très bon moment… Et je crois que je n'ai pas besoin de te faire un dessin quant aux diverses activités que l'on a pu entreprendre...

- Oui, vous avez couchés ensemble tous les jours et à tout heure de la journée, c’est bon, j’ai compris, soupirai-je d’exaspération.

Après tout, il n’avait pas besoin de me rabâcher sans cesse ses nombreuses activités sexuelles de l’été. Je savais qu’il couchait avec sa copine – encore heureux pour lui, sinon, je serais en train de me demander ce qu’il foutait avec elle – puisque c’était la signification même d’un couple, il était donc inutile de me le rappeler à chaque fois, alors que je tentais désespérément de ne pas les imaginer au lit tous les deux. A croire qu’en fait, c’était lui qu’il tentait de rappeler à l’ordre en se forçant à se souvenir des nuits torrides qu’il avait passé avec June pour son convaincre de son hétérosexualité. Ma présence le perturberait-elle ?

- Je ne te permets pas ! s’écria-t-il tout à coup, choqué par ma petite taquinerie. June n'est pas un chien !

Et je reculai d’un pas, les mains levées en signe de reddition, car j’avais cru l’espace d’un instant qu’il allait réellement me frapper pour m’être moqué de sa petite amie. Pourtant, ce n’était qu’une plaisanterie – certes, un peu vaseuse – qui n’était même pas vraiment méchante ! Mais apparemment, le mâle défendait sa femelle contre toute menace extérieure, et j’étais semblait-il une menace. En tout cas, l’attitude que je trouvais excessive de River m’avait légèrement fait peur, je devais bien l’admettre. Surtout que je ne comprenais pas pourquoi il avait agi de la sorte, alors que c’était loin d’être la toute première fois que je le provoquais. D’habitude, il était plutôt passif face à mes moqueries en tout genre, et pourtant, j’avais déjà fait pire que de comparer sa copine à un chien !

- Toi, par contre, t'es vraiment qu'un sale canidé en chaleur, m’attaqua-t-il durement, totalement énervé par ce que j’avais pu dire. C'est toi qu'on devrait attacher ! Mieux, ton maître aurait dû te castrer pendant qu'il était encore temps ! continua-t-il sur le même ton, et je me demandai bien de qui il voulait parler en disant « mon maître ». Et pour ta gouverne, Google n'a jamais eu de laisse, il est bien mieux dressé que toi !

Eh bien… Je n’avais pas besoin de lui poser la question pour savoir qu’il aimait réellement et sincèrement sa copine, et une sorte de grondement se produisit dans ma poitrine à cette pensée. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais ce dont j’étais sûr, ce que je n’aimais pas du tout ça. Et je n’eus pas le temps de trop réfléchir à ce sentiment nouveau sur lequel je ne pouvais pas encore mettre de nom, que River s’éloignait déjà, semblant vouloir me fuir une bonne fois pour toute. Et ayant déjà prouvé à de multiples reprises mon masochisme certain, je le suivis, laissant tout de même une certaine distance entre nous au cas où l’envie soudaine de me refaire le portrait qui l’avait envahi quelques minutes auparavant ne refasse surface tout aussi soudainement. Il s’arrêta d’ailleurs tout à coup, se retournant brusquement vers moi, et, si j’eus un mouvement de recul de peur qu’il ne se jette à nouveau sur moi, je fis rapidement rassuré en voyant le petit sourire timide qu’il avait aux lèvres.

- Excuse-moi, je me suis emporté, s’excusa-t-il dans un souffle.

- Pas grave, répondis-je alors avec un haussement d’épaules, comme si tout cela m’était bien égal – ce qui était à moitié vrai. Et puis, tu as raison : Google est mieux dressé que moi.

Mais ses parents à lui ne l’avaient pas envoyé dans des camps de guérison en apprenant son homosexualité et il avait très certainement grandi entouré d’amour, ce qui n’était pas mon cas. Mais je n’étais pas sûr que ce soit la meilleure chose à dire après ce qu’il venait de se passer. Surtout que je le voyais déjà me rire au nez en déclarant qu’il n’en avait absolument rien à foutre de ce que mes parents avaient pu me faire subir ou non, avant de rejoindre sa copine à laquelle il semblait envoyé actuellement un texto. Mais c’est qu’il était accro, ma parole !

- C’est pour cela que lui n’oserait jamais faire ça, m’exclamai-je, avant de lui piquer son portable et de me mettre à courir comme un malade à travers le campus, bousculant les personnes ayant le malheur de se trouver sur mon passage.
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River était réellement satisfait de voir que Tyler était exaspéré par le fait de l'entendre sans cesse lui parler de sa copine. Mais c'était bien là le but. Lui faire rentrer de force dans le crâne qu'il était hétérosexuel et en couple et que, de ce fait, il n'avait aucun intérêt à se coller à lui car cela ne changerait rien, il ne parviendrait jamais à le faire craquer. Il voulait juste que Tyler cesse son jeu de dragueur invétéré et qu'il le laisse en paix, vivre sa propre vie et fonder un avenir avec June. Cette dernière l'aimait vraiment et il avait peur de gâcher tout cela pour des malentendus ! D'autant qu'il n'était plus très sûr qu'un jour, il ne céderait pas aux avances du jeune Winthrop. Il avait ce quelque chose dont le regard. Et ce quelque chose était vraiment intrigant, voire même éblouissant.
L'étudiant ne put s'empêcher de remarquer que Tyler avait entreprit de le suivre, sans le lâcher d'un pas, bien qu'il ait été plus intelligent que d'habitude, gardant une distance de sécurité. Et alors que notre jeune Dunster écrivait un texto à la femme à qui appartenait son cœur, il sentit qu'on lui arrachait le mobile des mains, violemment. C'était Tyler et celui-ci ne perdit pas son temps avant de se mettre à courir, victorieux. Non décidément, ce mec méritait des baffes et beaucoup de baffes, des tonnes de baffes jusqu'à ce que son visage finissent par ressembler aux fesses rougies d'un nourrisson. Dès lors que River eut comprit ce qui arrivait, il eut à peine le temps de lancer un regard noir à son interlocuteur qu'il se lança à sa poursuite.
« Reviens, et rends-moi ça tout de suite ! » s’exclama-t-il toujours en courant, bousculant maladroitement les personnes ayant le malheur de se trouver entre lui et le voleur de portable. Il le siffla même comme un chien. Après tout, cela pouvait marcher sur un canidé en chaleur, n'est-ce pas ? Et son adversaire dans la course poursuite n'avait pas nié ne pas être un chien, au contraire. River était vraiment sportif, car il faisait du roller à haut niveau depuis des années. Il n'eut donc pas beaucoup de mal a arriver à la hauteur de son prétendant, pensant que cette proximité suffirait à le faire s'arrêter. Mais celui-ci ne sembla pas s'arrêter, au contraire. Ce fut donc le moment de décider de prendre le taureau par les cornes. River sauta donc sur Tyler, le plaquant au sol, à la manière d'un super flic. Il attrapa ensuite ses mains afin de se saisir de son téléphone portable, tentant de lui ouvrir les doigts.
« Lâche ça tout de suite ! Sale gamin ! »s'exclama-t-il en faisant le nécessaire, mais Tyler avait vraiment beaucoup plus de force que ce qu'il aurait cru au premier abord. Mais c'était un gamin lui aussi, à agir ainsi, au lieu de s'expliquer comme un adulte ou d'ignorer le comportement puéril de son interlocuteur. Il l'écrasa encore plus au sol, et alors qu'il continuait de faire ce qu'il pouvait pour reprendre son bien, un étudiant attira son attention, riant comme un imbécile.
« Et Tyler, tu sais que pour copuler y a des chambres ? » s’exclama-t-il en direction de l'homme au sol. Palissant soudainement, River se releva, lâchant le fugitif qu'il avait eu tant de mal à intercepter. Manquerait plus que ce genre de plaisanteries parviennent au oreilles de June ou à d'autres. River n'avait aucune envie que Tyler puisse croire que quelqu'un les trouvait bien ensemble, que quelqu'un pouvait même penser que c'était une dispute de couple !
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- Reviens, et rends-moi ça tout de suite ! s’exclama River, avant de se mettre à ma poursuite et j’accélérai le rythme de ma course de peur qu’il ne me rattrape.

Après tout, s’il avait failli me foutre son poing dans la gueule seulement parce que j’avais fait une blague vaseuse à propos de sa petite amie, je ne savais pas du tout comment il pouvait réagir au fait que je lui vole son portable sous son nez, alors qu’il était justement en train d’écrire un message à ladite petite copine. Et je ne voulais pas le savoir. Il fallait donc pour cela que je coure le plus vite possible ! Le problème – oui, parce qu’il y en avait un – était que je n’étais pas un professionnel de la course. J’avais beau faire un peu de jogging une fois de temps en temps pour entretenir mon beau corps d’athlète – et ma santé, soit dit en passant –, je ne m’appelais pas Usain Bolt. De plus, j’étais un gros fumeur et mes poumons me le rappelaient très souvent à l’ordre.

Désemparé, je pus voir River me rattraper petit à petit, jusqu’à ce qu’il arrive à ma hauteur et qu’il se jette sur moi tel un fauve se jetant sur sa proie – pour une fois que c’était pas moi le prédateur… Nous tombâmes tous les deux brutalement sur le sol, mais je n’eus même pas le temps de penser à la douleur que la chute avait provoqué qu’il fallait déjà que je bataille avec lui pour garder son portable qu’il tentait désespérément de récupérer.

- Lâche ça tout de suite ! Sale gamin ! s’exclama-t-il, tout en essayant d’écarter les doigts de ma main qui tenait avec force le mobile.

S’il avait de bonnes jambes pour courir, moi, je possédais la force, et je ne comptais pas lâcher prise aussi facilement ! A moins que j’étouffe sous son poids… Parce qu’il avait beau avoir un corps svelte – et sexy –, il n’en était pas moins léger comme une plume. Je tentais donc de me défendre autant que je le pouvais, écrasé par le corps de River, situation à laquelle j’aurais parfaitement pu profiter si je n’avais pas été occupé à autre chose.

- Et Tyler, tu sais que pour copuler y a des chambres ? railla tout à coup un étudiant qui passait par là et que je ne reconnus pas tout de suite – mais de toute façon, on me connaissait assez sur le campus pour que n’importe qui puisse faire ce genre de remarque.

Une remarque qui me fit rire d’ailleurs, mais ce ne fut pas le cas de mon adversaire au sol qui, comme effrayé par le commentaire que le jeune homme venait de faire, s’écarta brusquement de moi dans le but de se relever, oubliant totalement son portable que je tenais toujours fermement dans ma main droite. Je me relevai alors à mon tour, un peu déçu qu’il abandonne aussi facilement – j’aimais bien, moi, avoir son corps tout contre le mien !

- Ah… Il était tellement pressé de coucher avec moi, qu’il m’a littéralement sauté dessus devant tout le monde ! m’exclamai-je, tout en tournant la tête vers River pour lui lancer un sourire à tomber. Je t’ai pourtant dit que tu pouvais venir me voir dans ma chambre quand tu le voulais ! fis-je ensuite à l’attention de mon fuyeur en lui caressant tendrement la joue d’un pouce. Je suis populaire, qu’est-ce que tu veux ! finis-je sur un ton pompeux en direction de l’étudiant qui s’éloigna en riant.

Nous étions donc de nouveau en face à face, lui et moi, et j’avais un avantage certain : j’avais toujours son portable en a possession ! Niark niark !

- C’est ça que tu veux ? le narguai-je en lui mettant son bien presque sous le nez – je n’avais pas envie qu’il me le reprenne comme je le lui avais volé. Il va donc falloir me convaincre de te le rendre.

Un sourire éblouit mon visage. J’adorais faire ce genre de chantage ! En particulier, quand celui que je faisais chanter était aussi mignon.
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Le jeune étudiant n'aimait décidément pas la tournure que prenaient les événements. Il avait l'impression d'être pris pour un con, et Tyler profitait bel et bien de la situation. River ne put que soupire nonchalamment face aux propos de son interlocuteur, levant les yeux au ciel. Fallait vraiment être désespéré pour finir au lit avec ce type-là, il était vraiment trop con. Non, mais sérieusement, quel pédant ! Franchement, il devait avoir un ballet dans le cul, là. Et ce ne serait même pas étonnant que ce soit au sens littéral vu la perversité dont il avait toujours fait preuve. Lorsque Tyler lui caressa la joue, River poussa simplement un autre soupire.
« T'es vraiment qu'un attardé ! »s'exclama-t-il ensuite à son attention, ne tenant même plus en compte la présence de l'autre étudiant. Après tout, il ne le connaissait même pas, alors il ne risquait pas de s'en mordre les doigts car l'autre ne pourrait raconter cette scène à personne d'intéressant.
De nouveau, les deux jeunes hommes étaient seuls, se faisant face, comme dans les westerns. River lança un regard bien noir à son interlocuteur, prêt à relever le défi de récupérer son portable. L'autre voulait jouer, l'autre voulait de la persuasion ? Il en aurait. Certes, River n'avait aucune envie de le tabasser ou de lui faire du mal. Premièrement car cela ne réglerait pas sa connerie, au contraire, et secondement...il ne savait pas, il ne ressentait pas vraiment d'animosité envers Tyler en ce moment. Il y avait quelque chose qui lui dictait d'agir de manière plus pacifique, et ce n'était pas seulement son éducation. C'était quelque chose de plus fort, de plus intense, une sorte de boule au cœur. River décida cependant de ne pas trop y songer, afin de ne pas retomber dans la spirale infernale du doute au sujet de son interlocuteur, qui le narguait à quelques centimètres de lui. S'approchant alors doucement, avec un magnifique sourire, le jeune Lewis se stoppa à quelques millimètres de l'homme qui lui faisait face. Son regard s'adoucit, alors qu'il posa son pouce contre la joue de Tyler, la lui caressant doucement, puis la passant doucement dans sa nuque.
« Aller, sois sympa... »souffla-t-il. Non, ce n'était pas une tentative de prostitution, mais River savait pertinemment que s'il voulait récupérer son téléphone, il devait jouer le jeu de Tyler jusqu'au bout. Il n'avait pas le choix, même si cela lui donnait l'impression d'être qu'un gigolo... et un petit con digne de son ami. Approchant encore davantage son visage de celui de Tyler, River laissa leur souffle se mêler, et les idées monter dans la tête de son interlocuteur, avant de l'embrasser de façon on ne peut plus brutale, s'emparant de ses lèvres sans aucune retenue. Alors que son interlocuteur semblait surpris de l'action que venait de commettre River, celui-ci en profita pour s'emparer de façon virulente du téléphone en question et s'écarter brusquement.
« Je l'ai! » s'exclama ensuite le jeune homme, prenant ses distances. Mais voilà, il n'arrivait pas à être vraiment très heureux d'avoir récupéré son bien et son ton n'avait pas été enjoué. Il aurait cru qu'il se serait essuyé la bouche, qu'il aurait craché, qu'il aurait trouvé ce baiser dégueulasse, même en étant donné pour la bonne cause. Mais non. Il se rendit compte qu'il avait aimé le contact des lèvres de Tyler avec les siennes. Et cela l'effrayait tant qu'il resta là, à observer l'étudiant en japonais en silence. Ce ne fut que quelques secondes plus tard, qu'il s'essuya les lèvres avec le revers de s manche, pour garder bonne figure.
« T'allais quand même pas croire que j'allais te la sucer ! » s'exclama-t-il ensuite sur son ton railleur habituel, fourrant son portable dans la poche de son jean par peur de voir l'autre s'en saisir à nouveau.
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