how can I hope to ever find you now? - KESSTERBERG

Les oiseaux chantaient, le soleil caressait ta peau, le ciel bleu te berçait, tu te sentais bien. Tu respirais l'air de cette nouvelle ville, t'humais l'odeur de ta nouvelle vie. C'était le grand saut, la petite fille était tombée du berceau. Bien que dans le fond Nour, ça faisait longtemps que t'avais perdu ton innocence de petite enfant. Fallait bien avouer que depuis ton arrivée, tu te sentais bien ici Kessler. C'était différent, peut-être que c'était également le goût de la liberté, l'indépendance qui avait fini par sonner. T'avais mille et un projet, t'étais prête à tout terrasser, prête à terminer première, prête à apprendre, prête à tout ce qui t'attendais. Et pour ça, il te fallait étudier sans relâche. Tu t'étais dirigée vers la bibliothèque impressionnante de l'univers d'Harvard, et tu te sentais comme un poisson dans l'eau parmi tous les ouvrages. Tes yeux bleus traînaient sur les couvertures parfois insignifiante, parfois majestueuse. Tu venais te saisir de ce livre sur les flux migratoires et t'étais partie t'installer à l'une des nombreuses tables qui se trouvaient ici. Le temps ne comptait plus, tu ne voyais pas les heures passer, t'étais comme une statue dans un musée. Seulement durant ces minutes qui pour certains, seraient interminables, tu apprenais, tu étudiais. T'inscrivais des notes sur ton ordinateur, t'allais tout reprendre ce soir au propre. Puis l'heure sonnait, la bibliothèque fermait, tu devais t'en aller. T'allais déposer l'ouvrage à son emplacement, puis tu prenais la porte de la sortie. Seulement c'était pas une fin de journée d'études comme les autres, non, t'avais l'impression de voir un fantôme du passé. Tu clignais des yeux, tu regardais autour de toi, t'étais pas certaine, c'était pas possible, quoi que si finalement. Tu portais ta main à tes lèvres, soudainement angoissée. Et si ? Tu t'étais arrêtée quelques instants, mais tu reprenais ta marche, un pied devant l'autre et tu disais simplement ce prénom que t'avais pas prononcé depuis quelques années. "Pluton ?". T'avais l'impression d'être dans une autre dimension, pour tout avouer.

How can I hope to ever find you now? — Il est clair que je ne m'étais pas du tout mis en tête que mon passé allait me rattraper une fois que j'allais passer devant cette bibliothèque, après un cours qui avait terminé tardivement. Je ne m'étais pas dit une seule fois que ce fameux passé allait me rattraper un jour. Que j'allais avoir ce visage face à moi une nouvelle fois dans ma vie. Mais c'était pourtant ce qui s'était passé ce soir, quand je me suis rendu jusqu'à l'arrêt de bus pour aller jusqu'à Boston et rentrer chez moi. Un cours qui a fini tardivement, un itinéraire différent de d'habitude et c'était tout ce qu'il avait fallu pour que je sois en total mindfuck ce soir. “Pluton ?” Mon prénom, on ne pouvait pas se tromper. J'étais forcément celui qui était visé. Et je m'étais arrêté dans mon élan, n'osant pas me retourner pour voir qui m'avait interpellé de cette manière. Mais je le faisais finalement, bien que je le savais inconsciemment, j'avais reconnu cette voix. Je la reconnaitrais entre mille en fait. « Nour » disais-je, fataliste, en me retournant pour lui faire face. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle n'avait jamais mentionné vouloir venir à Harvard quand elle était à Stockholm. Sa soeur avait du lui dire mes intentions mais moi j'avais jamais eu vent de ses intentions à elle. Et même à elle en fait je lui avais dit, les mois qui ont suivi la mort de sa soeur. Bordel.. qu'est-ce qu'elle faisait là ? « Tu... t'étudies ici ? » demandais-je surpris.

T'avais jamais imaginé l'revoir un jour Pluton, après tout le monde était assez grand pour que vous restiez à des kilomètres loin de l'autre. Fallait bien avouer que t'avais appris avec les années, au travers de tes voyages, que le monde n'est pas si grand qu'il n'y paraît. Peut-être que t'aurais dû t'enfuir sous les eaux qui recouvraient la terre, peut-être qu'ici bas tu resterais seule à jamais. Mais il était bien trop tard, et la réalité était effective, Pluton se trouvait devant toi. Quand t'y repensais, t'avais déjà entendu parler de son souhait de venir étudier à Harvard, mais est-ce que tu l'avais vraiment notifié comme quelque chose d'important ? Non, jamais. Tu t'étais arrêtée à quelques pas de lui, un peu trop loin mais déjà trop proche. Tu baissais les yeux, gênée après toutes ces années. "Oui, j'ai fait ma rentrée il y a trois semaines". Tu serrais ton sac, t'allais péter les jointures de tes mains mais tant que ça t'aidais à supporter c'face à face, c'était l'important. La dernière fois que tu l'avais vu, lui et ses cheveux de corbeau, c'était lors de ta première jouissance. Tu rougissais à cette pensée, tu n'étais qu'une gamine à l'époque. Tu relevais les yeux sur celui qui avait été un tout pendant plusieurs mois. "Tu, t'as l'air d'aller bien" que tu bafouillais. Tu te sentais un peu stupide, tu ne savais pas quoi dire. Les années avaient fait le travail sur son visage, bien plus mature, plus âgé, plus marqué. Pluton était beau, plus qu'il ne l'avait jamais été. Ça faisait combien de temps que tu ne l'avais pas vu ? Plus de deux ans, et que le temps passe vite. Tu soupirais. "Ça m'fait plaisir de te voir". En fait, t'étais pas certaine de cette dernière phrase, c'était un peu un mélange de pleins d'émotions que t'arrivais pas réellement à décrypter.

How can I hope to ever find you now? — Je pense que c'était la surprise de la soirée et je ne m'y étais vraiment pas attendu. Faut dire que c'était pas le genre de choses à laquelle on pensait quand on souhaitait juste rentrer chez soi. Et puis ça faisait des années que je n'avais pas vu la plus jeune des Kessler. La dernière fois.. c'était inoubliable, certes, mais le lendemain elle était partie avant d'avoir pu lui dire au revoir. Bien sûr, j'avais été triste parce que c'était la petite soeur de la fille que j'aimais. C'était celle qui avait su le plus m'aider lors du deuil quand sa soeur est décédée d'un accident de voiture avec leur mère. C'était un réconfort mutuel qu'on avait pu se donner. « Oh.. » C'est vrai que y'avait eu la rentrée et que par conséquent, c'était presque normal. Mais je savais pas du tout qu'elle envisageait cette école et maintenant que j'étais sur le fait accompli, je me rendais compte que je devais m'y faire. Elle sera là, et ce sera la normalité. « Je.. ouais, enfin ouais. Toi aussi » Elle sortait de la bibliothèque et je supposais par la fatigue sur son visage qu'elle devait y être depuis le début de la journée pour étudier. Ouais, y'a de grandes chances la connaissant. « Je.. moi aussi » Bordel, j'arrête pas de bafouiller et c'était limite gênant. Je n'étais pas des plus timides à la base mais là, c'était Nour et vu la dernière fois qu'on s'est vu, oui, c'était étrange. « J'ai.. pas pu te dire au revoir, la dernière fois » Les pieds dans le plat, clairement.

T'as jamais été une fille du passé, t'as toujours regardé devant toi parce que le reste était une perte de temps. Et malgré le temps agréable que tu avais passé avec le brun, jamais tu n'avais pris le temps de regarder en arrière. Est-ce que tu regrettais d'avoir fais l'amour avec lui ? Jamais, parce que cette nuit avait été magique pour toi. Certaines personnes te penseraient immorale étant donné qu'il avait été l'unique petit-ami de ta soeur, seulement t'avais appris à ne pas te cramponner à ce qu'il y avait eu avant. C'était pas pour autant que tu souillais la mémoire de ta soeur, mais à l'époque, t'avais eu besoin d'aide, de réconfort. Et dans les étapes du deuil, Pluton avait été là pour toi comme tu l'avais été pour lui. Tu sentais bien la gêne qui s'immisçait entre vous deux, c'était si présent que tes joues venaient rougir. Tu souriais timidement, te plongeant dans un certain silence. T'avais envie d'en savoir plus maintenant, sur ce qu'il était devenu, ce qu'il avait fait. Peut-être qu'il avait une copine maintenant, peut-être qu'il avait un tatouage, peut-être qu'il était devenu musulman et quoi d'autre encore. Puis si Pluton était là, tu pensais au fait que Neptune devait être présente également. La famille Westerberg avait été pour toi un énorme tout, puis la vie en avait fait qu'un petit rien. Tu baissais les yeux face aux paroles de l'étudiant, t'étais pas certaine de vouloir avoir cette discussion. "Je... je sais, mes grands-parents sont arrivés plus tôt que prévu, on est partis directement en direction de l'aéroport". Et tu te souvenais de cette larme qui avait roulé sur ta joue, cette unique larme qui pleurait le souvenir de la nuit de jouissance partagée qui faisait déjà partie du passé. Pluton qui durant une soirée de pleine lune avait été cet amour inespéré. Tu relevais les yeux sur lui, tu te mordais un peu la joue pour faire face à ses yeux que t'avais pris le temps de regarder des heures durant. "J'espère que tu, tu m'en veux pas" que tu soufflais, presque inaudible.

How can I hope to ever find you now? — Était-ce normal que mon cœur se mettait à battre la chamade ? Non mais, je faisais face à une personne du passé. La petite sœur de mon ex. Une conquête aussi par la même occasion, même si je n'aimais pas tellement donner cette étiquette. Nour, elle était plus qu'une conquête à mes yeux. Elle a été ma bouée de sauvetage quand j'étais au plus bas. Grâce à elle, j'ai remonté la pente, j'ai retrouvé le sourire. Je me suis tout simplement senti revivre. Et il y eu cette soirée. C'était en rien une conquête Nour, elle était devenue plus. Mais elle est partie, me laissant alors meurtri, devant continuer à vivre le deuil de mon ex, mais également le deuil de notre relation à nous. C'était dur, j'avais eu du mal pendant plusieurs semaines mais je m'y étais fait. C'était logique, au final. Il n'y avait plus que son père et elle. Être à Stockholm devait trop leur rappeler femme et enfant, mère et sœur. « Oh... okay » Au moins, je savais qui blâmer à présent. Même pas le temps d'avoir sa nouvelle adresse, pour ensuite lui demander son numéro et continuer de parler. Non, on avait totalement coupé les ponts et maintenant, on était comme deux idiots l'un face à l'autre. « Non... enfin oui, mais non » Je n'étais pas clair, je le savais, et sûrement qu'elle était perdue avec tous mes propos mais je l'étais aussi. J'aimais le fait de la voir face à moi mais je lui en voulais de m'avoir abandonné, même si je savais pertinemment que c'était la meilleure chose à faire pour sa famille. Alors oui, je lui en voulais, mais je n'avais pas le droit de lui en vouloir alors je ne lui en voulais pas. « Je.. tu m'as manqué Nour » Toi et ta présence. Toi et ton sourire. Toi et ton regard qui me transperçait de bien des façons.

Pluton avait été l'amant d'une nuit, le premier qui t'avais caresser la peau si tendrement. Ses baisers t'avaient marqué d'une façon que tu ne soupçonnerais jamais, ses mains t'avaient fait redécouvrir les courbes de ton corps d'adolescente. Tu pouvais te souvenir de cette nuit comme si c'était hier, te remémorer l'odeur de son parfum que t'avais humé avec tant d'engouement. Certaines n'ont pas eu ta chance, cette première fois avait été mémorable, douce et brûlante de désir. Elle s'était consumée lentement, dans des frissons de plaisir. Pluton avait été cet homme, et il aura toujours une place particulière. Tu ne le réduisais pas simplement qu'à un acte sexuel, parce que le brun avait été le pilier de ton deuil. Encore aujourd'hui, et pour toujours et à jamais, la douleur ne s'effacerait jamais. Seulement à ses côtés, cela avait été plus supportable, non pas insurmontable. Tu sentais bien la déception dans sa voix, tu sentais bien que la vérité le rassurait autant qu'elle le dégoûtait. Vous vous étiez manqué à un petit rien, mais après tout, qu'est-ce que ça aurait changé ? Parce que toi Nour, tu te voyais pas maintenir un lien à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. T'étais déjà trop attachée, et c'était quoi une vie si tu devais attendre un homme qui ne serait jamais totalement à toi ? Tu te sentais coupable d'une certaine manière, mais la vie pouvait être aussi douloureuse que joyeuse, tu l'savais bien. Puis parfois, le malheur était indépendant de notre volonté à tous. T'avais pas envie de t'excuser pour tes actes manqués, pour tes choix du passé. A l'époque, c'était arrivé comme ça et dans l'fond, tu savais bien que c'était la meilleure solution. C'était pas sans souffrance, bien entendu. Puis ses mots te retournaient l'coeur, t'avais presque envie d'les vomir et ça te donnait mal à la tête. Tu baissais les yeux, parce que t'avais un relent de vérité qui venait s'exploser sur ton visage d'enfant. "Et tu me manques toujours". Parce que l'avoir là devant toi, c'était pas comme avant, c'était pas vous, ce petit nous que vous avez commencés à construire au fil des jours. Est-ce que les choses pouvaient redevenir comme avant ? T'en avais aucune idée, sachant pertinemment que cette nuit avait tout bousculé entre vous.

How can I hope to ever find you now? — Ce serait mentir que de dire que je ne pense pas du tout à elle. Il m'est arrivé à de nombreuses reprises de me demander ce qu'elle devenait, si elle était tombée amoureuse, si elle était avec un homme qui la respectait. Est-ce qu'elle aussi, pensait à moi ? Est-ce que ça l'a blessée de partir comme ça, comme une voleuse ? Est-ce que la nuit partagée a signifié quelque chose pour elle ? C'était autant de questions sans réponses qui me trottaient la plupart du temps le soir dans la tête, quand je suis en tête à tête avec mon plafond. Ouais, ça me travaillait mine de rien, et ça faisait deux ans. Deux ans qu'elle s'en était allée. Deux ans que je n'avais pas eu de nouvelles de sa part. J'avais encore du mal à me faire à l'idée qu'elle était face à moi ce soir, ici, à Cambridge. Sur le campus d'Harvard. Elle était là et je ne savais même pas aligner deux mots pour communiquer. Un vrai boulet. Et puis je me mettais à communiquer de façon très directe, mettant les pieds dans le plat, d'une manière sûrement un peu trop inattendue pour la jeune femme. C'étaient nos retrouvailles après tout. Et moi, je parlais directement de ce jour là. Et du fait qu'elle me manquait. Et sa réponse me retournait. Fuyant son regard, observant les passants, je sentais que j'avais mon coeur qui battait un peu trop rapidement pour le coup. Et ce fut pire quand j'osais enfin la regarder. « T, toi aussi » Oui, évidemment que tu me manquais encore et toujours. Je ressentais un manque permanent depuis deux ans. Il y a toi, il y a ta soeur. Il y a tout un monde, un univers qui me manque. C'était affreux mais j'avançais, parce que je n'avais pas tellement le choix en fait. C'était ma vie à présent et je devais m'en accommoder. « T'as.. envie de manger un truc? » Non mais parce que moi, j'ai la dalle et que j'irai bien chercher un truc à manger. Me poser avec toi aussi, ça pouvait le faire.

Lorsque tu étais arrivée au Japon, les jours passaient lentement. T'étais dans un pays où tu ne comprenais pas la langue, t'étais toute seule pour affronter cette nouvelle école et cette nouvelle vie. Ton père était présent mais absent, dans une déchirure qui le rongeait au fur et à mesure. Ta mère n'était plus là pour te câliner le soir, ta soeur n'était plus là pour t'écouter sur tes histoires de coeur. Alors t'avais beaucoup pensé à lui, à Pluton. T'avais également pensé à Neptune, sa soeur jumelle qui était pour toi, une nouvelle figure féminine. Puis au fil des jours, t'avais appris à les oublier, d'une certaine manière. T'avais travaillé d'autant plus, tu ne dormais plus, t'apprenais. Et les études, c'était sans aucun doute ce qui t'avais sauvé de la démence. Seulement là t'étais sur le fait accompli, t'avais l'brun devant toi et tu pouvais pas t'empêcher d'penser qu'il te manquait. Vos discussions jusqu'à pas d'heure, vos rires partagés, vos câlins gênés, sa bouche que t'avais eu le plaisir de goûter. Après lui t'avais connu un homme, puis une fille, mais il était l'premier et c'était tout ce qui comptait. Tu baissais les yeux face à cet aveux partagé, tu connaissais pas l'issu de ces retrouvailles mais ça ne pouvait pas aboutir sur quelque chose de négatif. Du moins, tu l'espérais. Tu ne savais plus quoi faire, quoi dire. Malgré tout ce que l'on peut penser, deux ans, c'est long. Deux ans ça peut éloigner les gens, les faire évoluer, et parfois c'est tellement intense qu'on ne les reconnait plus. Est-ce que t'avais l'impression de connaître toujours Pluton ? T'avais pas cette prétention, mais t'espérais retrouver d'une certaine manière ce qui vous avez animés par le passé. T'allais lui proposer de boire un café quand le suédois te devançait. Tu l'regardais timidement, souriante. "Oui, oui je veux bien". En réalité tu n'avais pas très faim, l'ventre trop noué par les souvenirs qui jaillissaient. T'étais un volcan Nour, et l'irruption était imminente.

How can I hope to ever find you now? — Il y avait eu ce goût amer quand j'avais compris qu'elle s'en était allée, sans me dire au revoir. Il y avait ce coeur brisé comprenant que plus rien ne sera plus jamais comme avant. C'était triste de se dire qu'une page était tournée, et que la vie continuait, malgré le mal qui me rongeait tous les jours. Le mal, le manque, la tristesse. C'était un tout et j'ai du faire avec. J'avais Jupiter et Neptune avec moi, ils m'aidaient, c'était non négligeable. Mais.. ouais, c'était pas pareil. Avec Nour, on se comprenait. C'était pas la même perte, mais ça nous avait touché plus que les autres. Et maintenant, je ne l'avais plus. Elle était partie elle aussi. Et dès cet instant, je m'étais juré de ne plus me laisser avoir. J'apprécie les filles, oui, mais jamais au delà de l'engagement. Je m'y refuse, tout simplement. Mais là voir là, face à moi... Je pouvais pas rester inexpressif. Je ne pouvais pas non plus rester indifférent. Elle me faisait quelque chose cette fille. C'était mal mais.. je pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Elle était ma bouée de sauvetage à un moment donné et peut-être le sera-t'elle une nouvelle fois. Elle acceptait de manger un bout avec moi, ce qui me fit sourire, sincèrement. Alors je m'approchais d'elle et tendais ma main, dans le but qu'elle la prenne et me suive de cette façon. Ouais, peut-être que le contact était de trop, je m'en fichais, je le voulais. J'avais besoin d'un contact avec elle et de retrouver notre relation passée. « T'as une envie particulière ? » Histoire d'éviter le traditionnel McDonalds. Mais sûrement que ça allait finir là-bas si aucun de nous n'avait d'idée.