It's time to explore (Haytam)

Je comprends son appréhension et même ses craintes. Pourtant il ne devrait pas en avoir. Pas avec moi. C'était attendrissant et loin d'être nul du moins à mes yeux. Je lui laissais alors le choix de prendre la fuite. Je m'attendais d'ailleurs à ce qu'il le fasse en s'apprêtent pour qu'on partent se balader. Mais non. Venait-il de me donner le feu vert ou pas?J'avoue que je ne savais pas. Mais le mot profiter n'était il pas une invitation. Mes yeux étaient plantés dans les siens. Mes mains rejoignant les siennes. J'attirais alors le jeune brun hors de la salle de bain. Je souriais tout en marchant à reculons jusqu'à ce que mes jambes butent contre le lit. Toujours debout je vins rencontrer ses lèvres dans un doux et bref baiser. Je m'allongeais alors sur le matelas, l'attirant au-dessus de moi. On a tout notre temps... dis-je doucement avant de retourner conquérir ses lèvres une fois encore. Mes mains posées sur ses épaules partirent à la conquête de sa peau dans son dos. Je recherchais ce tendre contact qui faisait chavirer mes émotions. Lorsque nos bouches se séparèrent, j'approchais mes lèvres de son oreille en lui susurrant... Je t'aime. J'avais confiance en lui. Comment être déçue quand les battements de mon cœur s'accélère dès qu'il est près de moi? 

J’la suivais jusqu’à notre lit du moment, j’la regardais s’allonger et me guider pour me positionner au dessus d’elle. J’m’arrêtais, planter mon regard dans le sien alors que j’étais au dessus d’elle. J’pouvais pas m’empêcher d’me mettre à rire, j’avais l’air si con comme ça, à douter de moi, on dirait un gamin. J’voyais son incompréhension traverser ses doux yeux de biche, j’prenais alors une longue respiration et j’tentais de tourner ça d’une façon comique, du moins j’essayais. « J’ai l’air débile comme ça, pourtant j’ai intérêt d’être à la hauteur sinon tu vas m’en faire baver, j’en entendrais parler même quand on sera vieux. » Ouais ma phrase pouvait lui sembler débile mais dans mon crâne, Jenna et moi c’était pour longtemps pour ne pas dire toujours. J’étais naïf, jeune et surement très con mais un con follement amoureux de sa meilleure-amie depuis de longues années. Je m’approchais d’elle alors qu’elle tentait de m’attirer dans ses bras et je l’embrassais aussi passionnément que j’pouvais, ce qui n’était pas très difficile étant donné le désir que j’ressentais à son égard. J’me détachais un instant d’elle et j’la regardais alors qu’elle venait de prononcer des mots dont j’ignorais tout ou presque avant d’être avec elle. « Si tu savais à quel point je t’aime demoiselle Pharell. » J’passais une main bienveillante sur son visage tout en me mettant à sourire puis j’venais voler un nouveau baiser à ses lèvres. Ouais, Jenna m’avait appris bien des choses, notamment à dire ces fameux mots magiques que j’croyais interdit.

Son corps lover au-dessus du mien me donne des frissons. Sensation délicieuse et le baiser fougueux me torture d'avantages. L'entendre me dire ses trois petits mots me transporte. Il ne les dits pas souvent mais, ça leur donne plus de saveur. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement. Quand on sera vieux, j'expliquerai à nos petits enfants combien leur grand père était le plus incroyable des hommes que je n'ai rencontré. Et je pensais mes mots car même s'il était parfois bizarre, il était le plus doux et le plus loyal des hommes. Ma main vint attraper sa nuque, l'attirant pour un nouveau baiser. Doucement je me décale de sous son corps, le forçant à prendre ma place. Sans hésiter je viens prendre place à califourchon sur lui. Mes prunelles se fixent aux siennes et je me saisi de ses mains pour les poser sur ma fine taille. Je me doute que je le mets un peu au supplice mais, c'est plus fort que moi. J'aime ce contact, j'aime sentir la chaleur de ses mains sur ma peau. Je lui souris et me penche, venant de ma bouche effleurer son cou. Suis-je cruelle de le pousser un peu à bout? Avec lui je ne joue aucun jeu, je laisse juste s'exprimer mon désire pour lui. Mes sensations s'emballent et le souffle court je relève mon visage pour l'observer alors que mes mains parcourent doucement son torse. Si tu veux arrêter c'est maintenant où jamais... dis-je avec tendresse ne cherchant pas à le brusquer.

J’me voyais vieillir avec Jenna, l’épouser, fonder une famille avec elle, avoir une maison, c’était la seule personne qui me comprenait réellement qui me donnait envie de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, et croyez-moi, pour moi, il y a une grosse différence. « Et ils ne te croiront pas. » J’me mettais à sourire, j’étais content qu’elle dise ça car ça représentait bien plus pour moi qu’elle ne l’imaginait. J’déposais un baiser tendre sur ses lèvres, j’me sentais prêt, tout simplement parce que je n’avais plus peur, que j’voulais faire ça pour elle car bordel c’était la bonne. J’étais tout le temps indécis, jamais sûr, en même temps les relations humaines c’était pas vraiment mon fort mais avec Jenna, tout était différent… J’me décalais pour m’allonger à sa place afin qu’elle vienne se poser à califourchon sur moi. Mes mains venaient effleurer sa peau douce et j’profitais de ses tendres baisers. J’sentais une chaleur étouffante mais agréable envahir chaque parcelle de mon corps. J’la regardais alors qu’elle était inquiète pour moi, c’est dingue, d’habitude, si j’en crois les gens autour de moi et le cinéma, c’était le contraire non ? C’était le mec qui demandait à la fille si ça allait. J’étais ridicule bordel… Mais j’devais pas penser à ça sinon j’allais tout foirer. En guise de réponse, j’passais mes mains derrière sa nuque et je l’attirais vers moi afin qu’elle se colle et je lui volais un énième baiser passionné.

M'imaginer vieillir à ses cotés, fonder une famille. C'était une sensation étrange mais, délicieuse. Jusqu'ici je n'y avais jamais vraiment pensé seulement avec lui c'était différent. J'étais tellement bien et c'est ce qui me conduisais à le pousser ce matin. J'avais envie de lui depuis un moment déjà. Et là encore plus. En grimpant au-dessus de lui, je l'aguiche de mes doigts parcourant son torse. Lui qui n'aime pas montrer son corps a très vite prit une aisance face à moi. Cela me réconfortais tellement. Sa main glissant dans ma nuque en guise de réponse, m'attire vers lui. Nos lèvres se mêlent et s'affrontent de manière lascive. Je saisi ses mains les posant sur mes reins et j'accentue les choses en glissant mes lèvres dans son cou. Ces dernières viennent à la rencontre de son oreille. J'ai envie de toi, bébé... vins-je lui murmurer tendrement. Je relève alors la tête, plantant mes yeux dans les siens. Je l'incite à se relever un peu, restant assis sur le lit. Mes mains viennent frôler la peau de son dos. Je le regarde en me mordillant la lèvre inférieure. Je me colle alors contre lui, l'embrasse à nouveau. Je repousse les limites, sans le diriger.