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We push and pull like a magnet do, although my heart is falling too.
feat. artwald
« Tu crois qu'on arrivera un jour à être heureux ? » Je regardais ma soeur, le mascara coulant sous ses yeux, les cheveux légèrement en bataille, avec une crème glacée dans les mains. Elle prit une nouvelle bouchée et finit par se morfondre de plus en plus. Je la regardais, en essayant de trouver les mots justes face à sa situation. « Alex...tu n'es pas obligé de l'accepter, tu sais ? » « Bien sûr que je suis obligé. Je suis l'héritière de la couronne, je dois penser avant tout au pays. » Pour moi, c'était confus. Comment pouvait-on lui demander de penser aux pays si elle était incapable de penser à soi-même ? D'accord, notre grand-mère nous avait toujours dis que diriger c'était faire des concessions, des compromis et prendre pas mal de responsabilités. Mais de là à devoir se plier à un mariage arrangé...c'était indigne de notre monarchie. Elle reprit une cuillère, et je déposais mes bras autour d'elle. Haussant les épaules et déposant un léger baiser sur son front, j'ajoutais : « Mariage arrangé ou pas, on finira par être heureux, j'en suis certain Alex. » ***
Je la regardais, dans l'attente d'une réponse à ma proposition. Si elle acceptait, ça allait être une promesse, envers moi, envers elle, envers nous. Parce que ma question était lourde de sens. Si elle l'acceptait, ça ouvrait des possibilités monstrueuses entre nous. C'était la promesse qu'un "nous" était entièrement possible. On allait devoir des concessions mais peut être qu'en essayant, on allait pouvoir se surprendre, non ? Je me demandais simplement où ça allait nous mener, parce que je n'étais pas le genre d'homme qui était fidèle, ou qui se contentait d'une seule personne. J'étais pas non plus le genre de personne à tout programmer, à tout penser, mais...avec elle, j'avais simplement envie d'essayer. Quant à elle...malgré le fait que je la cottoie tous les jours, je ne savais pas ce qu'elle pensait ; je ne savais pas si elle allait me répondre par l'affirmatif.
« Oui » dit-elle en regardant nos mains entrelacés. « Je te promets d'essayer du moins. » Un sourire se dessina sur mes lèvres, et mon pouce lui caressa doucement sa paume. « C'est tout ce que je demande » murmurais-je en guise de réponse. A vrai dire, c'était vrai. Je voulais simplement essayer. Parce qu'on était tous les deux dans le même cas ; on s'attirait et prétendre le contraire n'était plus possible. Surtout si elle restait mon infirmière, qui habitait à la maison. Non, depuis ce baiser, je ne supportais plus le fait d'être loin d'elle. Son regard toujours sur moi, elle se pencha alors et déposa un doigt sur la chaise « Tu vas devoir me laisser te prouver que ceci...n'est pas un problème même si je compte bien t'en faire sortir assez rapidement. » Elle me contempla et obnubilé par sa beauté, je la laissa faire lorsqu'elle se glissa doucement vers moi, s’assit sur moi, et déposa sa main sur ma joue. Je frissonna entièrement, et je finis par me laisser à son jeu, et déposa mes mains autour de sa taille. « C'est toi qui t'impose cette barrière, Arthur » Elle chuchotait, mais je l'entendais à peine trop perturbé par sa présence bien trop proche, son visage bien trop près, ces lèvres bien trop...Ne tenant plus, j'approchais mes lèvres aux siennes, et les déposa sans lui demander son avis. Je la sentis sourire une seconde, et me rendis mon baiser. Un doux baiser, qui finit par se transformer à un petit baiser fougueux. Ses mains se glissant dans mon cou, mes mains glissant le long de son buste. J'en été électrifié. Putain, c'était trop bon. Trop...nouveau. Devant s'éloigner pour respirer, je collais mon front contre le sien, et souffla: « Woaw... » Oh, j'en avais embrassé des filles, mais celle-là. Elle m'éblouissait simplement. Elle aller redeposer ses lèvres sur les miennes, mais je me recula légèrement pour qu'elle vienne un peu plus contre-moi. Je souris et finit par ouvrir grand les yeux: « OH ! J'avais presque oublié ! » Je me reculais entièrement d'elle, et tourna la tête vers le bureau. Elle me regarda intriguée en remettant son t-shirt en place. Je me pencha un petit peu, et ouvrit le premier tiroire. Je saisis la première enveloppe, avec écrit Oswald dessus, et je lui souris tout en la regardant de nouveau. « Joyeux Anniversaire. » Je lui tandis l'enveloppe pour qu'elle la saisisse. Elle avait peut être oublié le mien, mais le sien, oh comment pourrais-je l'oublier ? J'avais longtemps penser à ce qui lui ferait plaisir réellement. James avait été une évidence, et j'avais finis par trouver : des places pour Disneyland. J'avais seulement hésité sur le nombre de place. Deux. Trois. Quatre ? J'avais penché pour quatre histoire qu'elle puisse inviter qui elle veut. J'avais simplement espérer faire des ses invités. Ce soir en lui tendant l'enveloppe, je savais que ce n'était plus possible. J'avais promis.
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