(sam) comment ça, je suis maladroite ?

comment ça, je suis maladroite ?
— with sam

Allez, vas-y, il faut que tu t'amuses ! Il faut que tu sortes Holly, arrête d'étudier et va rencontrer des nouvelles personnes ! Voilà ce que me disent mes amis et même mes parents. Non mais vous le croyez vous ? Des parents qui poussent leur fille à sortir plutôt que réviser ? Je l'avoue, me noyer dans mes bouquins m'empêchent de penser au pauvre petit coeur brisé que je suis. Un meilleur ami pour qui j'ai encore des sentiments qui me repousse, un petit ami qui me quitte et s'en va étudier ailleurs sans crier gare. Voilà la vie sentimentale minable qui définit Holly Connor. Alors oui, je devrais tourner la page et m'amuser, mais je n'en ai pas vraiment le coeur pour être honnête. J'ai pas envie de retomber dans ces histoires de sentiments qui finiront encore une fois par me faire du mal. Mais ce soir là, sans vraiment comprendre ce qui m'a pris, j'ai décidé de sortir le nez de mes bouquins d'histoire, d'enfiler une jolie petite robe et d'aller dans mon pub préféré : le 21st Amendement. Arrivée là-bas, je me faire servir un cocktail, je m'assoie à une table et.. je m'ennuie. Tellement qu'une demie-heure plus tard, je décide d'aller reposer le cocktail à moitié bu sur le bar et m'en aller. Je me lève de ma chaise, je me tourne vers le bar quand tout à coup, je cogne quelqu'un tellement fort que mon verre se renverse sur ma robe mais aussi sur la chemise du garçon que je viens de percuter. « Oh mince ! », que je grogne en regardant ma robe. Une soirée gâchée, une robe aussi. J'ouvre mon sac pour chercher un mouchoir en me confondant d'excuses, « Je suis vraiment désolée je regarde pas assez devant moi.. » que j'explique en sortant un mouchoir pour moi et un mouchoir pour ma victime. Je lève le regard et là.. « ...on se connait j'me trompe ? » C'est le gars que j'ai cogné pendant la manifestation non ? Bah décidément, il a vraiment pas de chance..

Tu avais reçu un sms plus tôt dans la journée d'un de tes amis, te prévenant qu'ils comptaient se rendre au 21st Amendement et que tu avais l'obligation de te joindre à eux et que tu n'avais aucunes excuses. Ils te connaissaient très bien et ils savaient que t'étais du genre à te trouver une excuse pourrie pour pouvoir rester dans ta chambre à jouer à la playstation. T'adorais sortir mais, y a des fois ou t'aimais bien aussi rester chez toi tranquillement mais, ils en avaient décidés autrement pour toi ce soir, visiblement. Du coup tu t'étais habillé pour l’événement, simple, chemise a carreaux, pantalon en jean, chaussure en cuir un peu montante et tu t'étais coiffé, pas de bonnet pour ce soir.
Cela faisait déjà une bonne demi-heure que tu te trouvais dans ce fameux pub que tu appréciais tout de même mais, tu avais soif, beaucoup trop soif. Du coup, tu t'es levé pour aller au bar et récupérait une bière, parce que t'adores ça et que t'es pas spécialement fan de tous les autres alcools. Tu t'éloigne du bar pour rejoindre tes amis quand tu sens qu'on te fonce littéralement dedans et tu sens du liquide froid traverser ta chemise, tu grimages même tellement c'est froid et que tu ne t'y attendais pas. Tu récupère par réflexe ta chemise là ou c'est mouillé pour la décoller ta peau et tu souris, rien de bien grave de toute façon, ça arrive. Tu entends la personne se confondre en excuse et tu lèves alors tes yeux pendant que celle-ci fouille dans son sac et en sort un mouchoir. « Je suis vraiment désolée je regarde pas assez devant moi.. » elle lève enfin les yeux sur toi alors que tu restes silencieux, tout sourire. « ...on se connait j'me trompe ? » Evidemment que oui, c'était juste la deuxième fois en peu de temps qu'elle te rentrait dedans, à croire qu'il y avait un message caché derrière tout ça. « Non non, tu te trompes pas. La dernière fois qu'on s'est vu, t'avais pas apprécié mon nez je me rappelle.... Ma chemise te plaît pas, cette fois ? " tu réponds en souriant en coin, c'était impressionnant, elle était vraiment maladroite mais Sam trouvait ça de plus en plus mignon. « Deux fois en peu de temps, t'as un message à me faire passer ou quoi ? » tu disais, finissant par rire. Tu essuyais ta chemise avec le mouchoir qu'elle t'avait gentiment proposé, même si c'était un peu trop tard.


@S. HOLLY CONNOR

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— with sam

Je ne suis pas du tout d'humeur à faire ce genre de chose, malgré ce que les gens disent. Il faut que je continue de faire des rencontres, il faut que je me force à sortir, que seule une nouvelle rencontre me fera oublier Lincoln et toute cette merde avec Avery. C'est facile à dire, mais ça l'est moins à faire. Et si j'ai pas envie de ça ? Si j'ai envie de rester libre ? Je ne veux plus qu'on me brise le coeur, on l'a trop souvent fait ces dernières années et j'en ai assez d'être une victime. A vrai dire, je déteste ça, être la victime. J'suis une femme forte, une femme indépendante et j'ai pas besoin d'un homme pour être heureuse. C'est ce que je me dis quand je me lève dans le but de quitter cette endroit, mon verre à la main. Et bien entendu, maladroite comme je suis, je renverse ce même verre pas fini sur un inconnu qui risque de me détester. Un de plus, un de mois.. quelle importance ? Je m'excuse, je sors des mouchoirs même si je sais très bien que ça n'est pas ça qui va effacer nos vêtements tachés et quand je lève le regard, je crois reconnaître tout de suite ce gars. Ce...nez ? « Non non, tu te trompes pas. La dernière fois qu'on s'est vu, t'avais pas apprécié mon nez je me rappelle.... Ma chemise te plaît pas, cette fois ? " Je passe ma main sur ma bouche et je ne peux pas m'empêcher de sourire jusqu'aux oreilles, « Mais oui, j'ai failli te défigurer à la manifestation ! » Je ris doucement et je passe ma main sous son menton pour lui faire tourner la tête de profil, « Mh ça va, pas de séquelle de mon premier passage » Il avait un peu saigné mais rien de très grave et ça se confirme ce soir. « Deux fois en peu de temps, t'as un message à me faire passer ou quoi ? » Je souris en coin et je sors mon paquet complet de mouchoir, [color=darkred]« Fais gaffe, les gars qui subissent ma maladresse finissent toujours par tomber raide dingue de moi »e dis en plaisantant avant d'éponger aussi mon mouchoir sur ma robe. Je grimace et je le regarde, [color=darkred]« J'suis vraiment désolée.. » Je sais que je l'ai déjà dit mais je le redis une deuxième fois. « Comment j'peux me faire pardonner pour la chemise ? » Je ne pense pas qu'elle soit foutue mais bon, c'est nul quand même, je crains à mort.

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— with sam

Je regarde si son nez n'a pas trop souffert mais je me doute que ça n'est pas le cas. En fait, je suis juste en train de le taquiner parce que je suis comme ça: une fille taquine. Attention, pas une allumeuse parce que ça n'est pas du tout mon genre. Disons que j'aime beaucoup le dicton "qui aime bien, châtie bien" et je l'applique dès que je le peux. Je ne connais pas tellement Sam, je l'ai juste cogné une fois (romantique, right?) mais le feeling passe bien alors je serais bête de m'enfuir comme une enfant. « C'est pas mon nez qui en garde des séquelles. » Je le regarde en souriant légèrement, je mordant la joue en ne sachant pas entièrement comment je suis censée le prendre. Oui, il me met un peu mal à l'aise faut bien le reconnaître. Peut-être parce qu'il me plait et que c'est vraiment pas de ça dont j'ai besoin en ce moment. Tout ce que je veux, c'est me faire pardonner pour cette chemise que je viens de lui tâcher. Et aussi pour le nez de la dernière fois. « On peut déjà sortir d'ici pour discuter dehors ? Puis, si on passe devant un MacDonald, je veux un cheese. » Je souris et je repose mon verre sur la table derrière moi, attrapant de ma main libre ma veste sur la chaise sur laquelle j'étais assise trente secondes plus tôt. « On est en Amérique, bien sûr qu'on va passer devant un McDo », que je dis en plaisantant alors que je le laisse m'entrainer dehors. Mine de rien, malgré le petit vent frais, ça fait du bien de prendre l'air. Je lâche sa main pour enfiler ma veste et je tourne la tête pour le regarder, « Bon, Holly, c'est le moment d'en savoir un peu plus sur toi. Tu étudies quoi à Harvard ? » Je souris un peu et je croise les bras pour garder ma veste fermée histoire de ne pas attraper froid et choper la crève, « L'histoire, c'est un peu une passion depuis toujours.. »  Une obsession même, mais on va éviter de lui dire ça et de lui faire peur. « Et toi alors ? » Je secoue la tête et je remue le doigt face à lui en me reprenant, « Non non attends, je vais deviner. » Je le regarde et je ris doucement : ça a l'air plutôt évident. « P't'être du sport ? »  Ca m'étonnerait pas.. Vu sa carrure, il en fait forcément mais est-ce que ça veut dire qu'il étudie ça ? « Tu viens d'où ? Pas du Massachusetts en tout cas.. » Il n'a pas l'accent des Américains d'ici, son accent semble assez neutre. Heureusement pour moi, on me dit souvent que je n'ai pas trop l'accent du Colorado et heureusement, je déteste cet accent.

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— with sam

C'est vrai que parfois, la matière que les étudiants étudient se lie sur leur front. Pour Sam, ça me paraît plus ou moins évident qu'il fait du sport : on a pas des bras pareils sans faire de sport et je n'ose même pas imaginer les tablettes de chocolat qu'il doit avoir. Quant à moi, ça ne se devine pas forcément que j'étudie l'histoire : du moins, pas quand on me connait depuis en tout dix minutes comme Sam : parce que quand on me connait un peu mieux, on se rend compte que l'histoire occupe une place assez importante dans ma vie. L'histoire, ça nous entoure vingt quatre heures sur vingt quatre, quand on marche dans la rue, quand on décide de voter pour telle ou telle personne aux présidentielles. C'est notre quotidien et ça me passionne. « C'est trop facile ! Mais c'est pas ma matière principale... t'a pas tout deviner. » Je lève les sourcils en le regardant, surprise que ça ne soit pas sa matière principale. J'hausse les épaules et j'annonce, « Je déclare forfait alors, c'est quoi ta matière principale ? » Parce que je n'en ai absolument aucune idée pour le coup. Je lui demande d'où il vient et il me répond, « Non, en effet. En faite, je suis né à Tokyo. » Je le regarde, assez surprise et je n'ai pas le temps de réellement réagir qu'il continue ses explications, " Je suis pas bridé parce que mes parents sont des américains expatriés au Japon, ce qui explique ceci. " J'hoche al tête en souriant, « Je suis allée au Japon une fois, c'était vraiment magnifique ça doit être génial d'avoir grandi là-bas.. » Tokyo est une ville qui m'en a mis plein les yeux. La culture Japonaise et leur histoire est également assez passionnante.  « Toi, j't'imagine bien venir ... du Texas ! Ouais, j'te vois bien en tenue de Cow-Boy. » J'explose de rire et je secoue la tête, « Non, même si t'es pas tellement loin ! Je viens de Denver, dans le Colorado » Je souris en coin et j'ajoute, « Et je suis une très bonne cavalière, les Cow-Boy là-bas ont tous peur de moi » De moi et de ma maladresse je présume. On arrive devant un McDo et sans lui demander, j'ouvre la porte pour qu'on entre alors que je lui demande, « Et pourquoi t'as décidé de quitter le Japon pour tes études ? Tu voulais venir aux Etats-Unis ou c'est juste parce que.. c'est Harvard ? »  Harvard reste Harvard, la meilleure université du monde mais il faut avoir le cran de quitter ses parents et surtout son pays pour aller à l'autre bout du monde.

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— with sam

« Je suis en médecine vétérinaire. » Je le regarde et je souris légèrement : bien entendu, je n'avais pas deviné et je pense que j'aurais cherché un peu tout mais pas ça. Ca me surprend, mais agréablement. En général, les hommes qui aiment les animaux sont des gars qui ont une assez bonne image. Un gars qui dit "j'aime les animaux", on ne peut pas le voir comme un méchant. Et quand il me dit qu'il est né et a vécu au Japon, j'ai des étoiles pleins les yeux parce que je suis allée au Japon et que c'est un pays vraiment magnifique.. de ce que j'ai vu. Parce qu'on ne voit pas tout un pays quand on a été que dans une ville comme moi. Mais ce que j'ai vu, ça m'a plu. « Oui, j'ai adoré être là-bas. Même si j'ai la double nationalité, je me sens plus Japonais que américain. » J'hoche la tête, ça ne m'étonne pas, s'il a grandi là-bas. « Tu parles Japonais alors ? » Être bilingue, c'est méga pratique et il serait chanceux de parler couramment ces deux langues. L'Anglais est la langue la plus répandue, la langue un peu "internationale" et le Japonais, c'est un peu l'avenir : les pays asiatiques sont très prisés alors parler Japonais est forcément un plus. « Bah alors tu m'apprendras à monter un cheval ?! » J'hoche la tête de plus belle en rangeant une mèche de cheveux derrière mon oreille, « Bien sûr ! » C'est pas si difficile de monter à cheval. On fait la queue dans le McDo et je lui demande pourquoi il est venu jusqu'à Harvard pour faire ses études, « Au départ c'est uniquement pour Harvard, depuis que je suis entré au lycée je rêve de venir ici. En faite, mes parents étaient pas trop pour mais, j'ai passé les tests en secret avec mon meilleur ami déjà à Harvard, Pluton. Puis j'ai réussi et ... ils ont pas eu le choix que de me laisser partir. Heureusement l'excuse du "mais j'ai 22 ans, je peux faire ma vie! " a fonctionné.  Mais je pense qu'au fond, il y aussi le côté "racine", je voulais voir d'où mes parents venaient, même si ils viennent d'Arizona. Mais t'inquiètes, ma mère m'appelle tous les jours savoir comment va son chéri adoré, difficile d'être fils unique. » Je ris un peu, « L'Arizona ? C'est magnifique l'Arizona, tu as encore de la famille là-bas ? »  Sauf que pas le temps de répondre qu'on est déjà arrivés au comptoir. Je commande simplement un McFlurry et un cheese pour le monsieur à qui j'ai tâché la chemise et je pose un billet devant moi pour payer pendant qu'on prépare la commande. « Attends, tu as dit que ton meilleur ami s'appelait Pluton ? » Je ris légèrement, « Il a subit ma maladresse y'a quelques semaines si on parle du même.. disons que j'ai envoyé un sms à une pote qui venait de changer de numéro sauf que j'ai du mal rentrer son numéro et le sms est arrivé chez un certain Pluton. »  J'peux pas me tromper avec un prénom aussi peu courant. Et ça m'étonnerait qu'il y ait dix milles "Pluton" dans le coin. J'attrape notre commande une fois servis et on ressort du McDo, « Est-ce que tu me raccompagnes chez moi ? » Comme ça tu manges sur la route Et comme ça j'ai pas à marcher toute seule jusqu'à mon appartement. Sa compagnie est assez agréable après tout.