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feat. carter & arthur
Ses lèvres sucrées étaient attractives. Bien trop attractives pour que j'arrête de les embrasser. J'étais totalement perdu dans l'alcool, et je laissais mes sentiments fougueux reprendre le dessus. Ca faisait bien des lustres que je n'avais pas toucher une femme ; depuis l'accident à vrai dire. J'étais en manque, j'en avais bien conscience. Il avait suffit d'une séance à la Piscine pour que j'ai mon esprit tordu qui imagine des choses avec Oswald. Alors oui, j'étais bien en manque. Et j'aurai probablement arrêter ou repousser Carter si ça n'avait pas été le cas. Mais ces frissons, ce bas ventre qui se contracte me dictait bien plus qu'un simple baiser. Je désirais cette femme, que je n'avais jamais désiré autrefois. Simplement parce qu'elle était à Roman, c'était notre devise. Bro over Hoes. Mais ma bouche contre la sienne, j'étais incapable de m'en séparer. Le baiser devient plus fougueux, presque trop électrique. Finalement, entre deux respirations, elle déposa son front contre le mien, probablement tout aussi partagé que moi. Ecouter notre tête qui nous hurlait de nous arrêter, ou écouter notre coeur qui avait simplement envie d'oublier. D'oublier nos soucis personnelles, de se fier à notre instinct, de se sentir bien - ultra bien le temps d'un moment. « On devrait...» « S'arrêter...? » soufflais-je à contre-coeur. Peut être que ce n'était pas Carter que je désirais mais juste me perdre dans une femme un soir, sentir ce bien-être, cet extase d'être désiré, de me perdre dans ce désir charnel, des cries, des souffles accélérées. Mais...était-ce une bonne chose ? « Juste ce soir ? » finit-elle par murmurer dans un murmure presque douloureux. Je soupirai, à bout. Caressant sa joue, par tendresse ou par intimité - c'était avant tout une amie, et non pas une vulgaire inconnue que j'avais envie de baiser. Je mordis ma lèvre inférieure, et finit par avouer: « Mon corps tout entier te dit oui, Carter... » Ma main sur sa joue, passa sur sa nuque, puis sur son épaule. Finalement, à contre-coeur, je concluais « ...Mais ce serait mal. Roman, c'est comme mon frère. On devrait pas...» Son bonheur passait sans doute avant le mien. Et même si j'avais envie de me sentir heureux ce soir, je saurai que demain, la culpabilité et la honte allait finir par reprendre le dessus. © MADE BY SEAWOLF.
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