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Carmiprad ► you give love a bad name

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Il y a toujours un moment où le chemin bifurque.
Chacun prend une direction différente en pensant que les chemins finiront par ce rejoindre.

Quelle idée j'avais eu de prendre une colocation déjà... Un appartement tout seul, ça aurait été beaucoup mieux pour moi, mais non, je me l'était joué en mode sociable et j'avais décidé de prendre une colocation n'ont pas avec une personne, mais six personnes... La misère. Et surtout l'impossibilité d'avoir la paix, chose que je cherchais en ce moment et pour cela, j'avais atterit ici... Chez Kyla, ma copine, mais non, là non plus c'était pas possible d'être tranquille, entre trois enfants, présent uniquement pour me rappeler que j'étais coupable de l'accident que j'avais eu et qui avait tué celui qui aurait porté mon nom... Trois enfants présent dans la vie de Kyla et dans la mienne pour le moment. Et un colocataire à la jeune femme aussi... A croire qu'en réalité, je ne peux pas être tranquille, je ne peux pas être seul dans le silence, car même en restant enfermé dans la chambre de la brune, non, je les entends parler, rire, crier... Et cela ne fait que remuer sans cesse le couteau dans la plaie. Je soupire, alors que je me lève du lit de Kyla que je squatte encore alors que tout le monde est levé. L'épaule toujours en vrac, le bras coincé dans l’attelle, je sors de la chambre simplement vêtu d'un jogging, parce que seul, je suis pas encore capable d'enfiler un t-shirt. Déjà pour le jogging j'ai bataillé là... Le coloc est d'ailleurs déjà partit, Kyla bientôt aussi avec les trois monstres, du coup, je vais enfin être tranquille parce que je ne compte pas aller en cours non plus. Rester ici, m'isoler, ouais, c'est le mieux, sauf qu'alors que j'attrape une tasse dans le placard avec ma main valide, j'entends une phrase. "Tonton Cole sera là ce soir ? Il revient quand ? " Je serre les dents et par la même occasion l'anse de la tasse entre mes doigts. Rester calme, ne rien dire. Je reste silencieux, me concentrant sur la tasse de café que je voulais me servir juste avant. Faire abstraction de ce qui m'entoure, c'est ça que je dois faire, tout simplement et finalement quand je me retourne, il n'y a plus Kyla ni les enfants. Tant mieux. Je soupire alors, me décontracte un peu, ce qui soulage légèrement mon épaule. Mais cette phrase que la petite à prononcer, j'arrive pas à me la sortir. Il vient donc ici ? Kyla et lui ? Ils se parlent encore ? L'a t-elle réellement oublié ? Je dépose la tasse devant moi sur le plan de travail et écrase mon poing sur celui-ci pas trop loin de la tasse. "Fait chier !" Parce que je me suis réellement fait avoir, parce qu'elle se fout de ma gueule, comme Eilenn avant elle... J'ai cru quoi hein ? Que j'pourrais réellement être tranquille ? Qu'une fille pourrait réellement m'aimer ? La blague ! Je serre les dents alors que j'appuie ma tête contre le placard juste devant moi. Me calmer, je dois me calmer, pas penser à ça.S'il y a un jeu, c'est toi qui le contrôle. C'est tout. Suffit d'y mettre fin maintenant... Je respire, lentement, profondément, pour me calmer, pour reprendre contrôle sur moi, sur mes émotions même si en cette période obscur, c'est plus que compliqué et surtout, je n'avais pas besoin de ça... Je vais lui montrer que ça ne m’atteins pas. Que je suis le maître de cette satanée partie. J'aurais jamais dû m'attacher.



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elis 'darwin' kamprad & kyla carmichaël-jobs ; carmiprad#12
Le réveil a sonné hyper tôt, beaucoup trop tôt. Je suis complètement fatiguée, usée et j'ai l'impression de m'être transformée en robot. Darren m'a rapidement aidé avec les jumeaux avant de partir pour les cours. Ouai, je crois qu'il est allé en cours parce qu'il n'a pas le choix. Je soupire légèrement et il est sept heures quarante cinq quand Aliénor me suit partout avec son manteau à la main. "Tonton Cole sera là ce soir ? Il revient quand ?" Je déglutis difficilement, regarde Darwin qui est dans la cuisine et soupire doucement. " J'en sais rien mon coeur, il est occupé tonton Cole, faudra voir avec papa quand il reviendra " Lançais-je en enfilant la veste à la petite. " Lève le menton " Je remonte la fermeture au maximum, bonnet sur la tête, capuche sur les oreilles et on file tous les quatre en direction de la crèche. Est-ce que Darwin a entendu ? Je pense bien mais qu'est-ce que j'y peux au juste moi ? C'est leur tonton à ces gosses et les dernières fois qu'elle m'a vu en Angleterre, c'était avec lui. Elle m'a même raconté qu'elle a eu des fleurs de sa part. J'ai pas osé de lui dire que ces fleurs m'étaient destinées mais bon... De toute façon, y a plus rien à dire sur cette relation. Cole et moi c'est fini, c'est enterré mais je suis comme ça, j'ai toujours un lien avec mes ex petit ami. Je parle toujours à Royce, toujours à Dimitri même si là, pour le coup, c'est de moins en moins. Je dépose les enfants, embrasse leur front, file les purée de carottes préparées la veille et je fais demi tour pour rentrer à la maison. Je me demande comment je vais retrouver Darwin et j'appréhende un peu. Je devrais pas, c'est mon petit ami et il sait bien que je tiens bien trop à lui non ? Avec tout ce qu'il s'est passé... Je monte les étages à pieds, perchées sur mes talons hauts et j'ouvre rapidement la porte. " Darwin ? " Demandais-je en enlevant ma veste et la posant sur le dos du canapé. Je le vois, debout face à sa tasse de café. " Ça va pas ? " Demandais-je innocemment. Il s'est fait mal, les gosses le soulent ? Y a tellement de choses possibles.
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Elle revient, comme si de rien était après a voir déposer les enfants et moi, je n'ai pas bouger, toujours devant cette tasse de café dont je n'ai siroté qu'une seule gorgée au final. Il doit être froid maintenant, mais là, après avoir fixer la surface sombre de la boisson pendant de si longue minute, je suis calme. Trop calme pour que ça soit naturel en réalité. Je me retourne vers elle, calmement, m'appuyant contre le plan de travail pour lui faire face. "Pourquoi ça n'irait pas ?" La questionnais-je alors calmement ? Ah oui, parce que tu m'as prit pour un con pendant tout ce temps, parce que tu as chercher à me faire croire que tu n'aimais plus Cole, qu'avec lui c'était bien fini, mais à croire que non, vu que tu le vois dans mon dos, devant des gamins. Voilà ce que j'aimerais lui dire, mais ça ne franchit pas mes lèvres, parce que tout cela c'est trop doux dans un sens, ça ne fait que montrer de la jalousie, une putain de jalousie que j'espérais ne plus éprouver, plus après ce qu'il s'était passé avec Eilenn... "J'en ai marre Kyla. J'ai fini de jouer." Soupirais-je alors simplement, mon regard posé sur elle. "Toi et moi.C'est fini." Lançais-je alors de la façon la plus impersonnel du monde, arborant ce putain de masque que je me suis façonné et que je n'avais plus porté devant elle depuis de longues, très longues semaines. Ce putain de masque qu'elle avait fait tomber pour découvrir qui j'étais réellement, l'artiste refoulé, le sentimental, le garçon fragile... Non pas ce connard qui largue sa copine froidement comme je viens de tenter de le faire. Je me redresse pour ne plus être appuyer contre le plan de travail et me dirige vers sa chambre récupérer mes affaires. Et même si je tente d'avoir l'air calme, je suis tendu, mes muscles me tirent et l'épaule à ma douleur se ravive d'avantage.



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elis 'darwin' kamprad & kyla carmichaël-jobs ; carmiprad#12
"Pourquoi ça n'irait pas ?" Pourquoi t'as posé la question au juste Kyla ? Ah, parce que ça t'intéresse, parce que tu t'intéresses réellement au bien être de Darwin. " Bah je sais pas, tu regardes ta tasse comme si c'était le dernier Picasso alors bon... " Je tente d'ironiser la chose, de détendre l'atmosphère que je sens déjà bien trop tendue, bien trop insupportable. Ça ne fonctionne pas, bien entendu. Je me baisse légèrement pour faire glisser mes bottes-cuissardes le long de mes jambes et les mettre à leur place près de la porte d'entrée. "J'en ai marre Kyla. J'ai fini de jouer." Je me tourne et fronce les sourcils. " De quoi ? " Lâchais-je en me redressant et marchant vers lui. Qu'est-ce que c'est que ce délire ? "Toi et moi. C'est fini." Je le regarde se redresser et bats des cils à plusieurs reprises. " C'est une blague ? " Lâchais-je en le regardant filer vers ma chambre. Ah non mon coco, là je crois pas. Je crois pas que ça va se passer comme ça. Ça fait pas trois semaines que tu me fais vivre un enfer à être froid comme la glace pour me larguer comme une pauvre mettre au milieu de mon salon. Je ne crois pas non. " Darwin, tu te fous de ma gueule là ? Tu me largues ? Et pourquoi ? J'peux savoir pourquoi ? J'peux savoir ce que j'ai fais ? " Lâchais-je en accélérant le pas en direction de ma chambre. Ouai, j'ai fais quoi, ouvre ta putain de bouche pour me donner la liste de mes erreurs. Oh wait, mes quoi ? " Mais qu'est-ce qu'il te prend sérieux ? " Lâchais-je en le regardant chercher ses affaires entre les draps. Sauf qu'il ne me calcule pas. Alors j'élève la voix. " Kamprad j'te parle ! " Finis les chéri, bébés, amour. Non non, là tu te tournes et tu me parles sinon je t'assomme et bien comme il faut.
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Elle ne me prend pas au sérieux, ai-je l'air de plaisanter ? Non ? Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi je perdrais du temps et de la salive à expliquer cela. Alors je ne calcule pas sa question et me dirige tout simplement vers sa chambre pour récupérer mes affaires, cherchant toujours à garder le contrôle sur moi, sur mes sentiments, sur ce que je suis entrain de faire, la douleur ne m'aidant pas réellement à cela.

Elle me suit, je n'en attendais pas moins dans un sens. Je mène à nouveau la danse, pas de Cole en surprise là, non, c'est moi qui maîtrise et pas elle, parce que j'ai repris les rennes contre son gré en faisant une chose qu'elle ne me pensait pas capable de faire et que je n'ai foutrement pas envie de faire... mais elle se fout de ma gueule, alors autant que je mettes un terme à cela avant qu'elle ne me brise d'avantage que je ne le suis. Elle s'énerve toute seule pour avoir une réponse, alors que moi de mon côté je cherche mon t-shirt pour tenter de l'enfiler, mais me stoppant après avoir mit mon bras valide et ma tête dedans. Je tire sur le bas de celui-ci pour le faire glisser sur mon épaule et laisser le tout ainsi. J'ai l'ai con habillé comme ça mais soit. Je me tourne vers elle,alors qu'une nouvelle fois, elle hausse le ton, m'appelant par mon nom de famille. Je la fixe aussi calmement que je peux le feindre. "J'en ai marre de faire semblant c'est tout." Lançais-je alors, peut-être un peu trop vivement, alors prends un instant pour me calmer, pour reprendre le contrôle. "Semblant de t'aimer, d'être bien avec toi. T'étais qu'un moyen pour moi d'atteindre Cole." Lançais-je alors. Faire mal avant d'avoir mal. C'est la meilleure technique. On le dit toujours, la meilleure défense, c'est l'attaque et c'est clairement ce que je fais. La blesser avant qu'elle ne me blesse en me disant qu'elle entretient à nouveau une liaison avec Cole. Mais si seulement elle savait à quel point ça me tue de lui dire ça, parce que merde, elle a su briser la glace, elle a su me faire l'aimer... parce que je l'aime putain !



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elis 'darwin' kamprad & kyla carmichaël-jobs ; carmiprad#12
Je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe et je crois que je préfère en rire qu'en pleurer. C'est une blague, il a été piqué par une mouche pendant la nuit et il pète un câble. C'est bien ça non ? Il a eu du mal à dormir, il en a marre des mômes et puis, voilà. Il va dormir, se calmer et arrête ses bêtises parce que bon, c'est des bêtises tout ça. Les mots qu'il me balance ne sont que des blagues sans nom, il va se mettre à éclater de rire et me dire " Désolée bébé, j'avais envie d'être chiant " Ouai j'y crois, j'espère, je croise les doigts et... non. Il est sérieux. "J'en ai marre de faire semblant c'est tout." Je déglutis difficilement et m'appuie sur le chambranle de la porte avant de vaciller. C'est une blague, c'est qu'une putain de blague. Je sens mon corps trembler mais je sers les poings pour me contrôler. Allez Kyla, tu bosses au F.B.I., c'est pas les mots d'un abruti qui vont te faire du mal un ? Sauf que si. Parce que je me suis terriblement attachée à lui, trop rapidement. Et je repense à ce moment où ma Kalista d'amour m'avait dit de ne pas m'attacher parce que j'allais finir par souffrir. La bonne blague, je l'avais pas cru la petite russe mais j'aurais du et pas qu'un peu. Parce que là, je me sens flancher, je me sens m'effondrer même si mon corps ne bouge pas. "Semblant de t'aimer, d'être bien avec toi. T'étais qu'un moyen pour moi d'atteindre Cole." J'ouvre la bouche et sens les larmes piquer, menacer de rouler le long de mes joues. Plutôt crever que de pleurer. Oh non, plus jamais. Never ever again. " T'as pas... C'est pas vrai " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Non, c'est une blague. Je reste convaincue que c'est une putain de blague, que je vais me réveiller tout ça quoi. " C'est n'importe quoi, tu mens " Lâchais-je en le regardant et me redressant légèrement. " T'as toujours été là. T'as été là quand ça allait pas à cause de lui, à cause du texto... tu mens. Arrête de mentir ! " Lâchais-je plus sèche qu'en colère. " Et donc quoi ? Tu te rends compte qu'il en a rien à foutre de nous voir en couple alors tu te dis que t'as râté ton plan ? " Et y a peut être pas que ça que t'as raté mon beau. J'ai le coeur qui s'effrite mais je me retiens de pleurer. Hors de questions. Sois forte Kyla, pleure pas devant lui. Il ne le mérite pas, il s'est moqué de toi.
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Elle ne me croit pas ou plutôt refuse de me croire, elle a raison, elle ne doit pas le faire... Ne le fait pas s'il te plait... Retiens moi, traite moi de menteur, mais ne me laisse pas gagner là s'il te plait. Conflit raison passion. Non, ce n'est pas un roméo et juliette des temps modernes ou que sais-je autre drame amoureux que l'on a pu voir et étudier au lycée... Là, c'est la réalité, aussi cruelle soit-elle, aussi cruelle puis-je être avec cette fille que j'aime dans l'unique but qu'elle ne me blesse pas en m'annonçant qu'elle fréquente à nouveau son ex. Je suis un salaud, tout le monde à du lui dire par le passer et maintenant elle le réalise probablement, sauf qu'elle est la seule à savoir qui je suis réellement au fond, l'unique qui peut me dire Darwin arrête de mentir maintenant. Ne joue pas avec moi et avoir raison, la seule qui pourrait me briser d'avantage également et dans un sens, c'est ce qui a été fait ce matin, à cause des mots de cet enfant. Cole, il revient quand... Donc il est déjà venu ici, quand j'étais pas là, pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'elle le voit encore hein ? Je dois arrêter de penser à ça, de me torturer. C'est évident. Je ne suis qu'un gamin moi, pas comme lui, pas comme Cole. Les filles préfèrent toujours les mecs plus âgé, Eilenn me l'a bien fait comprendre...

Je l'écoute alors, chercher à faire ma défense, elle a raison et tord en même temps... Je continue de la regarder et hausse les épaules, ce qui me tire une grimace. Putain de non verbal à la con qui fait souffrir, putain de rôle que je ne veux plus jouer... Je veux la prendre dans mes bras, lui dire que je suis désolé, mais je ne peux pas, parce qu'elle se fout de moi. C'est qu'une comédie au final, et la haut, ils doivent bien rire. "Tu crois que c'était juste nous voir qu'il devait faire ?" Je feints un sourire amusé, même si à y regarder de plus près, il tire plus d'un sourire triste qu'autre chose, mais quelle différence pourrait-elle faire à cet instant alors que je piétines le peu de sentiments qu'elle peut avoir pour moi ? Que je piétine également mes propres sentiments ? L'ouragan Darwin, pour tout ravager, à votre service. "Tu crois que le texto, il vient d'où ? De Tate ? Réellement ? La blague, il n'est pas assez intelligent pour penser à un tel truc. Je hai Cole et je hai également Tate. Les monter l'un contre l'autre a été facile. Faire psychoter Cole aussi." Lançais-je alors que je lui dévoile tout ce que j'ai fait en début d'année, avant de tomber amoureux d'elle, avant de m'ouvrir à elle, parce que même si elle n'aurait pas été là, j'aurais agit comme ça... Mais là tout ça, ce n'est qu'un moyen de la repousser, de lui faire croire qu'elle ne peut pas me blesser en me disant qu'elle voit encore Cole en cachette, que tout les deux sont toujours attiré l'un par l'autre. "Puis, tu crois réellement que je n'aurais pas remarqué qu'il venait ici pendant que je n'étais pas là ?" Jalousie. Elle prend le dessus. Il ne faut pas, mais lancer comme je suis, quitte à révélé ce que j'ai fait, je lâche le reste également. Putain, pourquoi cette môme à lâcher ça ? Pourquoi elle a dit qu'il venait ici... Pourquoi ? Pour tout détruire ? Comme si je ne me suffisais pas à moi-même pour ça...



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elis 'darwin' kamprad & kyla carmichaël-jobs ; carmiprad#12
Je tombe des nues à chaque fois qu'il ouvre la bouche. J'ai le coeur qui ne fonctionne plus très bien je crois. J'ai mal, j'ai terriblement mal et je commence même à avoir envie de vomir. J'ai envie de vomir sur cette histoire qui n'était qu'une mascarade. Pour lui du moins parce que de mon côté, dès que je lui ai ouvert mon coeur et mon appartement, c'était fini. J'aurais du me protéger, j'aurais du me barricader derrière des murs de douze kilomètres de haut, derrière les immondices que notre cher président Trump veut faire construire entre les USA et le Mexique. Ouai, j'aurais du me planquer mais je ne l'ai pas fais, c'était trop difficile bien entendu. Trop difficile et trop peu moi et aujourd'hui, j'en paye les pots cassés. Naïve. Au final, j'avais fais la leçon à Madisson mais c'était moi la conne de l'histoire. "Tu crois que c'était juste nous voir qu'il devait faire ?" Je le regarde, je regarde ce sourire qui habille son visage et je déglutis difficilement. " Et c'était quoi ton but ? " Demandais-je, comme si je voulais encore m'achever un peu plus. C'est comme s'il avait sa main dans ma poitrine et qu'il serrait mon coeur. Et là, j'étais comme une idiote à le regarder, à retenir mes larmes et à lui crier dessus ARRACHE ! MAIS ARRACHE LE ! Putain que je voulais crever à ce moment même. Littéralement. Je veux m'effondrer mais le peu de calme qui me reste se manifeste. Fais pas ça Kyla, fait vraiment pas ça, t'es plus forte que ça. "Tu crois que le texto, il vient d'où ? De Tate ? Réellement ? La blague, il n'est pas assez intelligent pour penser à un tel truc. Je hais Cole et je hais également Tate. Les monter l'un contre l'autre a été facile. Faire psychoter Cole aussi." Je le regarde et porte ma main à ma bouche. " T'as pas osé me faire ça... " En fait, il avait raison, il s'était moqué de moi depuis le début, il ne m'avait jamais apprécié et il s'était retrouvé coincé dans cette relation. " T'as pas osé me faire ! T'as pas osé ! " Hurlais-je, perdant mon calme, avançant dangereusement vers lui, les yeux pleins de larmes. " Regarde moi droit dans les yeux et dis moi que rien de tout ça n'était vrai, que t'as juste voulu me voir m'effondrer mais que c'est fini, que tu sais que je tiens à toi " Parce que là, j'en avais rien à foutre de Cole, de ce qu'il avait voulu lui faire. Là c'était mon coeur qui était en jeu. Mon coeur et mon futur. "Puis, tu crois réellement que je n'aurais pas remarqué qu'il venait ici pendant que je n'étais pas là ?" Je le regarde et soupire. " Il est venu une fois, le jour de sa sortie à l'hôpital " Lâchais-je en fermant les yeux quelques secondes. " C'est un ami mais j'en ai rien à foutre de lui " Soufflais-je en reprenant une once de contenance. Juste de quoi le regarder droit dans les yeux et de lui dire. " Je l'aime pas, je l'aime plus " Et c'est grâce à lui. Mais faut pas trop rêver pour que je lui dise, pas alors qu'il va me rire au nez. Oh non, j'ai déjà donné dans les déclarations in extremis et j'étais pas prête de ne pas avoir de retour, pas du tout. " C'est comme la photo en fond d'écran hein. Personne l'a vu, personne sauf Cole, c'est ça ? " Ouai, on avait ça aussi à régler. Et j'avais déjà peur. Je m'étais mise à nue, j'avais fais tomber toutes mes barrières avec lui, pour lui. Et bien, vive le remerciement.
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Si j'avais osé... Mais si le texto avait été douloureux pour elle, que j'avais prit soin de lui envoyé, ce n'était pas pour lui faire du mal, non. Ce n'était déjà plus dans le but de la manipuler, je crois... Parce que déjà à ce moment là, je craquais pour elle, elle avait commencer à me faire tomber dans ses filets et j'ai voulu l'aider, à l'oublier, à tourner la page définitivement en lui montrant qui était réellement son ex, en lui envoyant cette photo pour qu'elle sache que ce qu'elle m'avait dit sur lui était vrai, que ce n'était pas que des hypothèses, des pensées d'une personne jalouse, des pensées que je nourris présentement, m'imaginant la brune en face de moi dans ce lit proche de nous avec lui, avec cet homme que je ne peux pas cadrer, que je hai plus que de raisons à cause du mal qu'il a fait à mon cousin, à cause de ce qu'il est tout simplement. "Si." Soufflais-je alors simplement en guise de réponse, alors qu'elle insiste pour savoir si je lui ai fait ça.Si, je l'ai forcé à voir la réalité en face, à voir que Cole se tapait une autre fille, qu'elle devait tourner la page pour elle, pour son propre bien... Non pas pour la blesser comme elle le pense. Je vois le vire à moitié plein, elle a moitié vide. Optimisme et pessimisme. On ne va pas pouvoir se comprendre sur ce point, pas comme ça, pas maintenant et de toute façon, je ne le désire pas et elle, probablement qu'elle ne le désire plus. Après tout qu'a t'elle jamais réellement désiré de moi ? Elle l'aimait lui, moi je n'ai été qu'un substitut et maintenant qu'il revient dans sa vie, j'ai qu'à tiré ma révérence, prendre mes clics et mes clac et partir tout simplement.

Je ne peux m'empêcher de reculer quand elle s'avance vers moi, de peur de me prendre un coup et de souffrir d'avantage de mon épaule, chose qui pourrait me faire craquer. Trop de douleurs au final... Je la regarde, le coeur serré alors qu'elle à les yeux humides, qu'elle se retient de pleurer... Je voudrais la prendre dans mon bras valide, contre moi et lui dire pleure, je suis là, je t'ai mentit, je t'aime bébé. Mais je ne peux pas, parce qu'elle va retourner vers lui. C'est inéluctable et je ne peux pas lutter contre ça... Toute façon, vu ce que je suis... Un assassin d'enfant pas encore né, il est normal qu'elle fasse cela... Elle me parle alors me quémandant de lui dire ce que j'aimerais lui dire... Sauf que je ne peux pas, mes lèvres s'écartant l'une de l'autre alors que je la regarde. L'envie est là, parce que je ne supporte pas de la voir dans cet état, mais je reste silencieux, détournant la tête et le regard, pour ne plus la voir comme ça, parce que je ne peux pas la laisser reprendre le contrôle et me faire mal ensuite.

Je lui parle alors de Cole, de son passage ici, que j'ai bien compris ce que la petite à dit tout à l'heure. Mon regard se pose à nouveau sur elle et elle me répond, me donnant des explications, qui me font rire jaune malgré moi. Elle profite d'ailleurs que je parle de lui pour balancer l'histoire de la photo et je continue de la regarder, cherchant à rester impassible alors qu'elle me reproche un autre mensonge. Je reste une nouvelle fois silencieux, n'ayant rien à dire à cela... Parce que me défendre, je ne veux pas le faire, je ne peux pas sans lui dire que je tiens à elle, je ne peux pas faire ça et pourtant, j'en ai cruellement envie.



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Il ne bouge pas, il ne dit rien, il ne se passe rien. Il ne se passe tellement rien que j'ai envie de le secouer comme un pommier et de le gifler, par la même occasion. J'ai mal, j'ai tellement mal, j'ai envie de crier, d'hurler mais je me refuse de le faire. Il faut que je reste forte, il faut que je me retienne et me contienne. Il est hors de question que je craque devant lui. Je veux qu'il dégage, qu'il prenne ses affaires et qu'il se barre. Je veux qu'il sorte de mon champ de vision et j'ai envie qu'il reste. Pourquoi ? Tout simplement parce que je sais que lorsqu'il passera la porte d'entrée, je vais m'écrouler. Et pas juste à l'intérieur, non non, pour de vrai, pour de bon. Je vais tomber comme on voit les gens dans les films. Ces gens qu'on regarde de loin à qui on annonce une mauvaise nouvelle et qui tombe comme des mouches. Je ne cesse de lui dire qu'il n'a pas osé me faire ça mais sa réponse me tue. "Si." Si, il l'a fait. Si, il a peu fait cas de moi et ne s'est servi de moi que pour arriver à son but : faire du mal à Cole. Je rêve. On m'avait prévenu. Fais attention. J'avais dis à Madisson que tous les Eliots étaient les mêmes, sauf Darwin. Ouai, je l'avais vu à part mais au final, ce n'était pas le cas. " Arrête de mentir " Soufflais-je doucement en fermant les yeux. Mes mains sur mon visage, j'essuie les larmes que je force à faire couler histoire d'avoir le contrôle sur mon propre corps et mes propres émotions. " ARRÊTE DE MENTIR ! " Criais-je en me tournant pour claquer mes poings contre le mur qui tremble. Je deviens folle et son silence me brise. Ça me fait tellement de mal. Beaucoup trop de mal. Pourquoi ? Mais pourquoi j'ai baissé les armes putain ? Je souffle fortement et le regarde. " T'insinues quoi au juste ? Que je t'ai trompé ? Avec lui ? " Ouai, avec lui ? C'est surtout ça en fait, le pire dans cette histoire. Lui. Putain ! Mais je rêve ! Non, je suis en plein cauchemar, pardon, ne confondons pas tout. " Parles putain ! Mais parles ! " Fais moi comprendre les choses parce que là, je ne comprends plus rien à ma propre vie et c'est le début de la fin... Je suis perdue, je me tiens au mur pour ne pas sombrer mais je ne suis plus dans son chemin. J'ai pas envie de l'arrêter. S'il veut partir, c'est maintenant ou jamais. Jamais. Pitié. Pitié que tout s'arrête. Par pitié...
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