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Happy B-day ► Matthaël

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Matthaël

♣ Happy B-day ♣

Allons nous gaver d’amour jusqu’à en crever.


23 janvier 2017

Non, vraiment, j'ai cette impression de balbutier tellement je galère à trouver mes mots pour ne pas le froisser avec les mots et thermes que je pourrais bien employé là tout de suite... Je le regarde alors, me détendant quand bien même un peu quand il ne semble pas le prendre mal et qu'il me répond. Je souris un peu, de façon moins crispée. "Oh tu sais, tu n'as pas à m'offrir grand chose. "Je souris légèrement. "Un baiser et ça pourrait me suffire." Je souris alors. "Bon... J'en suis pas certain vu comment ça fini souvent entre nous." Je rigole un peu, mal à l'aise. Aborder un tel sujet ici, comme ça, devant tout le monde... Je crois que je rougis même un peu. Moi qui avait peur de le mettre mal à l'aise, c'est moi qui fini avec le rouge au joue, la bonne blague... Je suis trop émotif quand ça le concerne en fait.

Je le charie alors un peu quand il me parle de son frangin et de sa mémoire, je ris un peu plus quand il me rappelle le surnom peu glorieux qu'il lui donne. "Je devrais peut-être t'appeler comme ça aussi. Ma p'tite crevette, c'est vrai que ça te va bien." Je lui tire alors la langue, plaisantant, car je compte bien laisser ce surnom là à son frangin, préférant l'appeler Matthy comme je le fais depuis le début de notre nous officieux. "Je sais, vous êtes un peu comme Junior et moi." Parce que je ne peux pas dire Oliver sinon, ça risque de vite devenir incompréhensif et je ne sais pas s'il connait le premier prénom de mon frère, alors autant garder Junior, ce qui est vachement plus clair, aussi bien pour lui que pour tout autre personne.

A sa question, j'acquiesce, parce que lui fêter sa fête est pour moi quelque chose d'important, parce qu'il est important pour moi, même si pour lui, ce n'est pas grand chose, mais disons qu'on a des occasions comme ça qu'il ne faut pas manqué, déjà qu'on a pas pu faire les fêtes de fins d'année ensemble... Alors autant ne pas manquer également son anniversaire ! Je l'écoute alors et ris un peu à ses propos. "Pour mes bras, il faudra attendre un peu, mais là, je pense que le stress des examens, tu l'as un peu, beaucoup ?, oublié non ? Ou bien, je me suis complètement trompé dans l'organisation de la soirée ?" Le questionnais-je alors, cherchant quand même à savoir si ça lui plaisait au fond étant donnée que ce n'était pas exactement ce qu'il désirait de base... Faut dire que j'ai un peu tendance à en faire trop parfois... Surtout pour lui, suffit de voir à chaque fois que je fais quelque chose pour lui, je ne me contente pas d'une chose...

***

"En effet, je pense que personne aurait pu le deviner." riais-je aussi. "sauf si depuis le début, c'était ton but ! Avoue que t'as été fan de mon plan et que tu es tombé amoureux de moi à ce moment là parce que mes lignes étaient tellement belle que tu as décidé de tout faire pou que je succombe à tes charmes !" Bonjour le scénario de malade absolument pas plausible, mais assez hilarant quand même. Je ris à ma connerie, espérant qu'il va y rire aussi, parce que là, c'est quand même une belle ânerie que je viens de sortie.

Avec ma main libre, je me masse un peu la nuque en entendant ses paroles sur mon plâtre. "Ah ouais... Mon Platre... M'en parle pas. Junior m'a piqué une crise parce qu'on s'était amusé avec Dante, Baptiste et Andrew a le cassé avant la soirée qu'on avait organisé pour vous remercier de nous avoir invité... Je crois qu'il m'avait jamais autant sermonné !" Je ris alors. "Mais avoue que si j'aurais pas fait ça, on se serait pas éclater comme ça dans ta chambre ensuite... Même si j'en garde que de vague souvenir contrairement à toi."

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MatthaëlHappy B-day
Alors que la gêne semble le gagner, je choisis de l'aider, prenant sa remarque à mon égard, à savoir que je suis plus "sensible" que lui, à la légère. En certaines occasions, je suis probablement plus délicat que lui également. Sauf quand je peins, mais ça, il sait que c'est dangereux - et salissant - de se tenir près de moi lorsque j'ai des pigments pleins les mains. L'option de cadeau qu'il me propose me fait sourire, bien que ça m'agace un peu, comme si, c'est lui qui devait toujours faire les grandes démonstrations, alors que je ne lui demande pas plus que ce qu'il vient de me proposer au final. Son dernier ajout fait toutefois craquer mon agacement et la légère teinte que prend ses joues achève toute résistance.

- Je n'ai pas besoin de plus que ça non plus, tu sais, lui fis-je remarquer en un murmure à l'oreille.

***

Lui rappelant le surnom que mon frère me donne lorsqu'il me taquine au sujet de mon empathie manquante envers mon aîné, je grimace lorsqu'il affirme qu'il devrait peut-être l'adopté.

- Non merci, sinon je t'appelle mon lapin en sucre, le menaçais-je, montrant à mon tour le bout de ma langue.

Honnêtement, je ne serais pas capable de le surnommer "mon lapin en sucre" au quotidien ou même "mon lapin" tout court. Déjà, là, pour déconner, ça me prends un certain contrôle. Normalement, c'est automatique, ça me file un frisson désagréable et c'est limite si j'ai pas la chair de poule. J'y peux rien, je déteste ce genre de surnom mielleux. En particulier quand ça m'est adressé!

À sa comparaison de ma relation avec Jason avec celle qu'il a avec Oli, j'hoche la tête.

- Amour fraternel oblige : on s'emmerde, mais on s'adore. Mais tu es le plus vieux de vous deux. De mon côté, Jason et moi, on a six ans d'écart et c'est lui l'aîné. Tu le protèges, Jay me protège. Vous en faites parfois trop et on a un don particulier pour vous tomber sur les nerfs, mais personne ne pourrait s'interposer entre les deux frères.

On se cherche constamment des poux, mais on ferait tout pour l'autre. Les vacheries peuvent pleuvoir, la plupart du temps, on en pense pas la moitié. Et si quelqu'un d'autre répètent une de ces vacheries, on est les premiers à leur tomber dessus. Relation classique.

Le changement de sujet me rends un peu mal à l'aise, mais je choisis tout de même de lui expliquer, même si je sais que la réponse ne lui plaira peut-être pas vraiment. Je ne sais pas si je lui aurais dit, je balançais encore avant qu'il ne m'emmène ici et que la question ne soit plus à soulever. ...jusqu'à ce qu'il ne la pose. Cependant, son rire me soulage et j'hoche la tête à sa nouvelle question. Ma main serrant un peu plus la sienne, je lui offre un grand sourire.

- Tu as très bien fait, lui assurais-je. C'est beaucoup plus que ce que j'avais penser, mais c'est énormément apprécié Saël.

***

À son explication, je le fixe un moment, les yeux ronds avant qu'il n'éclate de rire et que je le suive. C'est quoi cette histoire!?

- Je sais pas d'où tu sors tout ça, mais j'adore, affirmais-je lorsqu'on se calme tranquillement.

Et cette légèreté avec laquelle on peut échanger, j'adore aussi. Le fait qu'on puisse se dire des trucs du genre et qu'on ne passe plus notre temps à se casser la tête. En fait, les conversations plus lourdes et plus sérieuses m'assomment ou me rendent mal à l'aise. Je ne me sens pas bien, alors j'ai tendance à les fuir, même si certaines sont inévitables.

Un sourire étire mes lèvres alors qu'il mentionne que Junior lui a fait une crise lorsqu'il a retiré son plâtre. Les yeux rieurs, je ne peux m'empêcher d'imaginer la scène. Il étudiait en médecine, faut pas s'étonner qu'il l'aie sermonner. À la suite cependant, je penche la tête sur le côté, ne sachant pas trop si je dois prendre ça comme un reproche ou comme un regret de sa part. La bouteille de vodka qu'il trainait ce soir-là était déjà bien entamée lorsqu'il avait cogné à ma porte, il est donc normal qu'il en aie oublié des bouts.

- Je me souviens parfaitement bien de la soirée, affirmais-je finalement, mon regard envers lui se voulant tendre. Et possible qu'elle se serait passé autrement si tu avais encore eu ton plâtre. J'aurais probablement été un peu plus inquiet de te voir bouger de tel ou tel manière. Là, j'avoue qu'à un certain moment, ça m'est un peu sorti de la tête qu'on était blessés.
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♣ Happy B-day ♣

Allons nous gaver d’amour jusqu’à en crever.


23 janvier 2017

Je ne peux m'empêcher de sourire un peu quand il me précise qu'il n'a pas forcément besoin de plus. "Je sais." L'informais-je doucement. Je sais qu'il n'a pas besoin de plus, mais moi, j'ai envie de faire plus pour lui, de lui montrer que je l'aime réellement, que je veux et que je cherche à lui faire plaisir, je veux pouvoir le surprendre, l'empêcher de me trouver trop prévisible par exemple... J'avoue que je me fixe la barre assez haut, mais rien n'est trop bien pour lui, parce que je l'aime et on dit bien qu'en amour on ne compte pas... D'accord, j'avoue que maintenant, je dois quand même ne plus trop abusé étant donné que j'ai plus mes parents derrières moi, mais j'ai encore pas mal d'argent sur mon compte en banque vu que ça fait quand même plus de sept ans que j'économisais pour leurs remboursé la fac et avec mon ancien boulot au côté d'Andrew, je touchais vraiment pas mal, faut dire que la prime de risque était assez élevé... "Je veux juste te surprendre en fait, et apprendre à te connaître d'avantage encore, et je crois que ce genre de petite soirée surprise le permette." Je lui souris alors doucement, caressant doucement le dos de sa main avec mon pouce. De la tendresse, voilà ce que j'ai pour lui à cet instant.

***

"Mon lapin en sucre ?" Répétais-je après lui. "T'es sérieux là ?" Parce que niveau surnom débile, je pourrais faire pire s'il me cherche... Mais on sait toujours dit entre nous pas de surnom mielleux comme ça, alors on ne va pas commencé, même si j'avoue que parfois, j'ai envie de laisser échappé un mon coeur ou un amour parce que c'est clairement ce qu'il est pour moi... Il est mon amour, mon coeur, mais j'évite de le faire pour ne pas le froisser, pour ne pas le vexer et au final, j'affectionne le fait de l’appeler Matthy, puis comme personne d'autre ne l'appelle de la sorte, ça me va encore plus. C'est un peu mon privilège à moi... Même si je suppose qu'il y aura probablement un jour un autre personne qui cherchera à l'appeler comme ça... J'espère juste que ça n'arrivera jamais en réalité.

Je l'écoute alors continué de comparer nos relations avec nos frères respectif et j'acquiese. "En même temps, Judi' il fallait réellement que je le protège par le passé..." Lui précisais-je pour ma défense, parce qu'il ne l'avait pas connu avant la fac, quand il était le souffre douleur à l'école, qu'il était mi de côté à cause de sa maladie... Mais maintenant, ça allait mieux pour lui, il avait eu droit à un autre coeur et là, il parcourt le monde, profitant de sa nouvelle vie en quelque sorte. Je souris un peu à cette pensée, même si j'avoue avoir envie de tirer les oreilles de mon petit frère pour le manque de nouvelles quand même.

Je ris un peu, quand tu me réponds et me précise que tu apprécies ce début de soirée en tête à tête. "Et attend, tu n'as pas encore tout vu." parce que si pour le moment on est sur le bateau, qu'on va manger, etc. J'ai quand même en tête après de faire une balade sur la plage avec lui, en espérant qu'il ne fasse pas trop froid ou trop venteux... mais je sais qu'il affectionne la plage, alors autant y faire un tour après et profiter tout les deux. Je souris alors et continue mes caresses sur sa main, laissant mon regard se perdre un peu dans le sien.

***

Partant dans un délire alors de conspiration sur le fait qu'il serait tombé amoureux de moi dès notre rencontre en janvier dernier à cause de mon plan, j'éclate de rire ensuite et il fait de même, heureusement, parce que s'il n'aurait pas rit, je me serais sentit réellement con, déjà que là, j'ai sortit une connerie plus grosse que moi... Mais une fois qu'on reprend un peu notre sérieux, il me questionne. "Je sais pas, mais j'avais envie de lâcher une connerie, vu que t'as jamais voulu reconnaître que je te plaisais à New York." Ouais, New York, ou j'avais tenté de lui retourné le cerveau entre des arbres en carton pour qu'il avoue que je lui plaisais alors qu'à ce moment là, on se connaissait à peine... En réalité, j'avais besoin de savoir que je pouvais plaire à quelqu'un et ce quelqu'un, c'est devenu lui par le plus grand des hasards. J'aurais pu demander à quelqu'un d'autre, mais non, c'est tombé sur lui parce qu'il m'a entraîné hors du théâtre pour fuir la répétition et voilà comment ça a commencé au final... En y repensant, c'est clairement étrange... Puis on en vient à l'épisode de la chambre, pendant ce même voyage... Quand j'ai débarqué chez lui à moité bourré, que l'on a fini dans le même lit et il m'explique que lui, il se souvient de tout les détails... "J'étais pas trop pitoyable ?" Le questionnais-je alors, parce que j'étais sous l'effet de l'alcool, mais aussi que ça a été ma première fois avec un mec, que je sais pas du tout comment ça a été, enfin, si dans les grande ligne, mais je sais pas comment je me suis réellement comporté avec lui à ce moment là... J'ai juste des flashs, des souvenirs éclairs, de baisers, de vagues paroles, de changement de positions, mais c'est décousus, sans queue ni tête même si je sais le résultat que ça a donné et comme on a jamais réellement parlé de cette soirée après, du moins bien en détail comme on semble s'apprêté à le faire là... Oui, on en a parlé aux Hamptons, mais brièvement.
 

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MatthaëlHappy B-day
Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça? Me surprendre, me connaître… c'est pourquoi il fait tout ça. Pourquoi il en fais souvent des masses alors qu'il sait apparement qu'il n'en a pas besoin. Je ne suis pas le genre de mec qui a constamment besoin d'être impressionné ou pour qui on doit dépenser des fortunes pour le rendre heureux - si tant est que ce type de personne puisse être heureuse - mais, rendu à ce stade, s'il me dit qu'il le sait, je crois que c'est un peu lui qui a besoin de le faire que ce soit par habitude de ses anciennes relations, soit simplement de par qui il est. Et devoir choisir lequel des deux, j'hésite un peu. Je dirais probablement un mélange : il veut me faire plaisir et de ce que j'en ai compris, il ne compte pas ses gestes pour les personnes auxquels il tient. Ce qui rend la situation d'autant plus charmante, m'indiquant une fois de plus à quel point je peux compter pour lui.

***

Lorsqu'il me demande si je suis sérieux pour l'histoire du "lapin en sucre", je ne peux m'empêcher de le regarder, mi-amusé, mi-inquiet. Si on se lance dans une compétition de la sorte, j'en sortirai automatiquement perdant.

- Je serais incapable de te surnommer de la sorte et je crois que tu me connais assez pour le savoir, affirmais-je.

Je n'aime pas les surnoms mielleux et là, c'est encore pire que ça.

- La seule dénomination du genre que j'utilise, c'est "petite chérie" et c'est loin d'être affectif, expliquais-je en prenant une gorgée. Une "petite chérie" c'est souvent une fille nombriliste, imbue d'elle-même et qui croit que ses caprices sont les règles fondamentales de l'univers, précisais-je.

En gros, c'est quelqu'un qui m'est insupportable. Alors s'il m'entends parler à une fille en ces termes, faudrait pas s'étonner que je lui dises plus tard que je ne suis pas capable de la cadrer et que je ne veux pas la voir. Ce n'est pas encore arriver avec quelqu'un de son entourage. Et bien heureusement!

Le sujet change et part sur nos relations avec nos frères respectifs. Quand il mentionne pour Judi, j'hoche la tête, me rappelant ce qui s'est produit pour les frères Scott-Castellan ces derniers mois. En fait, je dis "frères", mais ça a touché toute la famille.

- Je suis désolé si je n'ai pas pu être plus présent pour t'aider lorsque ton frère était à l'hôpital, Saël, dis-je en baissant légèrement la tête, mal à l'aise.

Je me sens coupable de ne pas avoir pu faire plus, mais je voulais l'aider à ne pas avoir de confrontation avec ses parents à mon sujet. Et il aurait suffit d'un regard de ma part porté sur Jaysaël pour s'apercevoir que j'en suis amoureux. Ça aurait probablement apporté des commentaires. Commentaires que Saël n'aurait pas laissé passé. Et ce n'était ni le temps, ni l'endroit pour que ça parte en éclat. Il n'était pas prêt non plus et je n'avais… je n'ai toujours pas besoin qu'il leur annonce qu'il est bisexuel ou encore qu'il est en couple avec moi. Ça se fera quand ça se devra.

- Comment se porte Oli d'ailleurs? demandais-je en penchant la tête. Il apprécie son tour du monde? souris-je.

***

Je ne sais pas d'où il sort son délire, mais j'adore. Ça me fait extrêmement rire, mais à son explication, je tique. Je n'ai pas voulu admettre que… Haleter son nom, ce n'est pas une preuve suffisante pour lui? Je ne sais pas plus comment je dois prendre ses commentaires suivants. Si je dois croire à un reproche ou non, le fait que je me souviennes parfaitement de la soirée alors que lui non. Je croyais pourtant qu'on avait réglé le fait qu'il ne m'en voulait pas de ne pas avoir arrêter l'épisode à plus d'un baiser. Il se lance dans l'idée que son plâtre qu'il portait pendant un temps nous aurait très probablement nuit durant nos ébats et même si je me souviens de la soirée, je dois reconnaître qu'à un certain stade, je n'avais plus conscience ni de ses blessures, ni des miennes. À sa dernière question, par contre, je comprends un peu plus ce qui le tracasse et un sourire doux étire mes lèvres.

- Non, absolument pas, lui assurais-je. Ce n'est pas parce que tu ne l'avais jamais fait de cette façon, que tu ne connaissais rien non plus, lui fis-je remarquer. T'avais déjà couché avant, tu savais quand même comment ça devait, en partie, se passer. Te guider pour les premiers pas, c'est loin de m'avoir déranger, affirmais-je encore. Je ne note pas, alors ne me demande pas de te comparer à quelqu'un d'autre, mais si ça peut te rassurer, je suis loin de croire que j'aie encore quelque chose à "t'apprendre", fis-je en faisant un signe de guillemets avec les doigts. J'adore nos nuits, Jaysaël, lui garantis-je en serrant sa main dans la mienne.

Nos nuits, nos jours, notre relation, lui...
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23 janvier 2017

Un hochement de tête pour lui dire que oui, je sais. Après tout, c'est quand même pour ça que je ne lui donne aucun autre surnom que Matthy, parce que je sais qu'il n'aime pas ça, et en expérience dans ce domaine là, je crois que j'en ai plus que lui. Pour une fois que je le bats dans quelque chose quand ça nous concerne nous uniquement. Je souris un peu à cette pensée là, aussi stupide puisse-t-elle être. Je l'écoute alors, concernant son explication sur sa façon de voir la petite chérie et je réfléchis un instant. "Tu l'as pas déjà dit pour une de mes exs ?" Le questionnais-je alors, parce que j'ai l'impression de l'avoir entendu déjà dire, mais je ne sais pas... J'en suis pas certain. Je me fais peut-être simplement des idées, mais vu que je sais qu'il a du mal avec la plupart de mes anciennes copines qui gravitent encore autour de moi, comme Mira ou Mecky il y a encore quelque temps... Puis Elizabeth aussi, depuis son retour.

***

Je le fixe, fronçant les sourcils et serre pendant un instant sa main dans la mienne pour l'invité à relever la tête. "Matthy... Je t'en veux pas et je sais que t'aurais aimé être là, mais avec mes parents... Tu as fait ce que tu pouvais et je t'en veux pas." Je lui souris alors."Merci." Lui lançais-je alors doucement. "Merci d'avoir fait attention à ne pas créer de conflit à ce moment là, de m'avoir encore une fois attendu." Lui précisais-je alors pour qu'il sache pourquoi je le remerciais. " Et merci d'avoir été là quand je venais de voir, de m'apaiser comme tu as su le faire." Parce qu'il me rassurait, me réconfortait. Il était réellement présent pour moi, sauf que comme il n'était pas libre de ses gestes, c'était compliqué pour lui, c'est peut-être pour ça qu'il a l'impression de ne pas avoir été présent à cette période assez douloureuse, mais je peux assurer qu'il y était. Peut-être pas toujours physiquement, mais par texto, appel, il était là pour moi, qu'il y croit au non.

Il me questionne alors sur le voyage de mon frère et je souris. "Oui, il semble bien s'éclaté en vue des vidéo et des photos qu'il m’envoie. Je pense que s'il revient un jour étudier ici, plus d'un ne le reconnaîtront pas. Je pense que tout ça, ça lui a fait du bien et maintenant il est vachement plus ouvert au monde." Je souris, parce que ça me fait réellement plaisir de le savoir comme ça maintenant, parce que réellement il a changé, mais en bien, parce qu'il est plus épanouie. "Je te montrerais à la maison si tu veux." Lui parler comme ça aussi, lui dire on rentre ensemble, la maison, le chez nous... Cela fait tellement du bien aussi, être tout les deux, passer notre temps ensemble lui et moi, j'aime ça. J'aime cette proximité entre nous, notre relation... et lui surtout. Je souris, un regard tendre posé sur lui.

***

Mon regard toujours rivé sur lui, je l'écoute alors, ne comprenant pas trop le pourquoi de ce sourire maintenant présent sur ses lèvres. Je me mordille un peu la lèvres à ses paroles. "Ouais, mais je t'avais un peu laissé tout le boulot... Tout ce que j'ai fait au final, c'est clairement profiter de toi ce soir là." Soufflais-je, un peu honteux quand même, mais je ne regrette pas cette nuit, parce que sinon, on n'en serait pas là lui et moi, alors non je ne peux pas la regretter et ce peut importe comment elle s'est passé. Mais en monsieur perfectionniste, j'aurais aimé qu'elle soit mieux pour lui en fait. Que ça soit pas juste moi qui prennent du plaisir sur son dos. Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de rire un peu quand il estime ne plus rien avoir à m'apprendre. "Il y a une chose quand même..." L'informais-je alors doucement. "Le changement de rôle." Même si j'aime pas être en dessous, il le sait, mais bon, lui, peut-être qu'il aimerait de temps en temps faire l'inverse, je ne sais pas, je ne lui ai jamais posé la question, et ce même si on la déjà fait une fois comme ça aussi, quand j'étais en mode, je veux apprendre comment on fait, que je l'avais laissé faire... Chose qui au final, m'avait clairement mit mal à l'aise ensuite, mais c'était la première fois et depuis, on n'avait pas réellement recommencé. Je souris alors aussi quand il m'affirme aimer nos nuits. "Moi aussi Matthy." Et dommage qu'il y a cette fichue table entre nous, parce que je l'aurais bien embrasser là... C'est d'ailleurs là que le serveur vient avec nos plats (ou le menu, comme tu préfères, mais vu le temps qu'ils ont discuté, ils ont en théorie déjà commandé nan ?)
 

Rei©
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