Happy B-day ► Matthaël

Matthaël ♥

♣ Happy B-day ♣

Allons nous gaver d’amour jusqu’à en crever.

23 janvier 2017

Silencieux, je regarde l'heure, j'ai fait semblant toute la journée d'avoir oublier quel jour on était pour lui, pour lui faire une surprise, comme lui m'en avait fait une pour mon anniversaire quelque mois plus tôt. Sauf que j'avais été tenté de lui dire, plus d'une fois, pour qu'il sache que je n'avais pas oublié... De peur qu'il me le reproche à un moment où un autre, mais pour le moment ça avait été. Conduisant alors qu'il est assis à côté de moi, on est supposé regagner mon appartement après la fin de nos cours ou bien devrais-je dire examen en vue de la période. Je sais que ce n'est pas très sérieux, mais j'ai prit soin de me renseigner et il n'a pas d'examen demain, contrairement à moi, mais c'est un cours assez facile, un examen sous forme de qcm et j'ai prit de l'avance ce week-end pour pouvoir être tranquille ce soir. Le regardant en coin, je me demande s'il a réalisé qu'on ne va pas dans la bonne direction, qu'au contraire, on s'éloigne de mon appartement pas si éloigné que cela du campus. "J'ai une course à faire, j'espère que ça ne te dérange pas." M'excusais-je rapidement pour le laisser croire que ce n'était pas pour lui qu'on s'éloignait de mon appartement... Mensonge, encore un. Depuis que je suis rentrée de chez mes parents, j'ai cette impression que je ne fais que lui mentir et cela m'agace un peu, mais dans les deux cas, c'est pour la bonne cause non.

Arrivant ainsi vers la zone portuaire de Boston après de longues, très longues minutes en voiture, je m'arrête sur le parking. "Tu m'accompagnes ?" Le questionnais-je alors, espérant surtout une réponse positive, parce que s'il vient à me dire non maintenant...Je crois que je suis pas dans la merde.

Rei©

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MatthaëlHappy B-day

Un vague sourire et je secoue la tête à sa question.

- Non, du tout, lui assurais-je.

Aussi con que ça puisse paraître, ça m'aidera peut-être à décrocher un peu des cours et des examens pour profiter de ma soirée avec lui. Je veux relaxer et sortir un peu de mes bouquins, profiter du fait que je n'ai pas d'examen demain et que je n'aie pas réellement besoin de mettre un cadran. Le sien sonnera sûrement - je me perds entre nos différentes plages horaire - mais je pourrais me lever tranquillement et être avec lui avant qu'il ne parte et que je ne me replonge dans mes révisions. Une petite pause. C'est un petit cadeau qu'il m'offre pour mon anniversaire. Je ne sais pas s'il sait. Qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire, je veux dire. Et je me doute que si je ne lui dit que demain, il m'en voudra un peu parce qu'il aura voulu fêter ça. Il a pas être mal. Je ne compte plus mes anniversaires que je n'ai pas réellement célébrer, même si Jason essaie toujours de le souligner. ...parfois avec quelques jours de retard parce qu'il est trop perdu dans son boulot. Cette année, il m'a appeler à la bonne date, me joignant miraculeusement sur une pause entre deux examens et même si je soupçonne que Shirley y est pour beaucoup, ça ne m'empêche pas d'apprécier. D'ailleurs…

- Jason et Shirley nous invite à manger dimanche, si ça te convient, laissais-je savoir au blond alors qu'il est occupé avec la circulation.

Je ne précise pas pourquoi et s'il me demande, je le lui dirai, mais sinon… pas ce soir. Demain peut-être. Faut juste que je trouve le bon temps pour ne pas qu'il se lance avec l'idée que c'est un copain indigne parce qu'il n'a rien fait. Au contraire, je suis particulièrement choyé. Il est attentionné, bon cuisinier, charismatique et talentueux, sans parler qu'il a un sourire à me faire fondre et un regard qui me tire des frissons à lui seul. Et j'ai encore rien dit à propos du lit. Alors voilà, très mal résumé, ça donne ça. Du coup, il a rien à se reprocher, loin de là.

Il gare la voiture sur un espace de stationnement et avant de sortir me demande si je l'accompagne. Rigolant doucement, j'hoche la tête.

- T'as voulu faire cette course pendant que j'étais dans la voiture, alors t'as pas le choix : t'endures ton petit ami qui te suis partout, laissais-je tomber comme si c'était une corvée, me moquant doucement.

Même si c'est que pour cinq minutes, je préfères encore aller avec lui que de rester dans la corvette à l'attendre. Riant encore, je sors de l'habitacle et vais le rejoindre, glissant naturellement mes doigts en les siens, le laissant guider nos pas puisque je n'ai aucune idée de ce qu'il est venu faire dans le coin.
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23 janvier 2017

Je lui souris légèrement quand il accepte mon petit détour cachottier. Je continue de regarder la route, faisant attention à la direction que je prends pour ne pas me tromper de chemin, non pas que je ne connais pas la destination, mais disons plutôt que c'est un chemin que je ne prends pas si souvent que cela, allant plus dans le centre ville que sur les quais. Je le regarde alors rapidement en coin alors qu'il me parle du souper chez son frère pour dimanche. "Il n'y a pas de soucis. Je n'ai rien de prévu." Je lui souris doucement, ne cherchant pas à poser plus de questions, pour jouer le c'est normal d'aller cher ton frère, il n'y a pas d'occasion spéciale à fêter, alors que je sais parfaitement pourquoi il y a cette invitation là, mais ça me surprend dans un sens qu'il ne me dise pas que c'est son anniversaire. A-t-il réellement envie de le fêter ? Si cela se trouve, je vais faire une belle bourde en lui souhaitant et lui fêtant alors qu'il le déteste peut-être ce jour pour X ou Y raison...

Arrivée à destination,garé sur le parking entre diverses voitures, je coupe le contact et me tourne vers lui le questionnant maintenant pour savoir s'il est désireux de m'accompagner. Je suis soulagé quand il me répond oui, même si je ne le montre pas. J'aurais réellement été dans la merde si jamais ça réponse avait été négative, parce que je ne sais pas du tout comment j'aurais pu le faire sortir de la voiture alors. "Alors viens." Je lui souris et sort de la voiture, attendant au cul de celle-ci en lui tendant la main pour qu'il la saisisse. "Tu sais, ça ne me dérange pas le moins du monde que tu m'accompagnes." Je souris, continuant de faire semblant pour qu'il ne capte pas, qu'il ne réalise pas encore ce qu'il se passait, ce que j'étais entrain de faire alors que je l'entraîne vers le ponton et donc vers quelque bateau amarré. C'est pas réellement ici que je vais pouvoir acheter quelque chose, sauf peut-être faire une commande de poisson... Ou pas, parce qu'il ne s'agit nullement de bateau de pèche. Je passe alors devant lui, sans lui lâcher la main pour monter dans un des bateaux. A-t-il réalisé de quoi il s'agissait ? Probablement... Après tout c'est assez visible. Alors une fois à bord, je me tourne vers lui. "Joyeux Anniversaire Matthy." Soufflais-je doucement en attendant que l'un des serveurs nous installe à la table que j'ai réservé. Un repas, une balade en mer et après la plage, s'il le désire, s'il ne fait pas trop froid. J'espère que cette idée lui plait... Il me semble que pendant le séjour aux Hamptons, il avait eu cet attrait pour la plage alors, j'espère qu'il est toujours là...

Rei©

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Me rappelant l'invitation que Shirley m'a lancé cet après-midi lorsqu'elle m'a appeler pour me souhaite un joyeux anniversaire, j'en fait par à Saël. S'il pense que son horaire peut le supporter, ça me ferait plaisir qu'il accepte. J'aime bien ces moments. Du temps passé avec des gens que j'aime et où on peut être nous-même, sans conditions. Je peux passer la soirée à moitié couché sur Saël à regarder la télé et la seule chose que mon frère dira, c'est que je prends beaucoup de place sur le canapé pour un crevette. Il serait pas à l'aise de tenir une conversation avec moi si j'avais besoin de conseil intime, mais ça, ça date pas d'hier. Ça n'empêche pas que si on veut s'embrasser, on peut sans avoir besoin de le faire à l'ombre. C'est chouette. Et si Jaysaël se sent à l'aise avec ce qui me reste de famille, ça me fait d'autant plus plaisir. Souriant à sa réponse, je passe ma main à sa cuisse pour une caresse, sans m'attarder pour ne pas l'empêcher de conduire alors qu'il dirige la voiture vers les quais.

Alors qu'il se gare, je me demande un moment ce qu'il est venu faire ici. Et lorsqu'il me demande si je l'accompagne, je lui lance avec humour qu'il n'a plus le choix de me supporter, maintenant qu'il m'a traîné jusque là. Sortant de la voiture, je le rejoinds à l'arrière de celle-ci, attrapant avec plaisir la main qu'il m'offre. Nos doigts enlacés, je le laisse nous mener où il a besoin et rit doucement à sa remarque. L'obligeant à stopper un instant, je le regarde dans les yeux.

- Je sais, murmurais-je, amusé.

Je pose mes lèvres sur les siennes, lui volant un baiser. Je ne m'inquiète pas si ma présence lui est insupportable. Je sais que non. Et si, parfois, il a besoin d'être seul pour une raison ou une autre, il me le fait normalement savoir assez facilement, sans que je ne me sente de trop pour autant. Ça arrive parfois. On est pas obligé d'être collé l'un à l'autre. Même si je reconnais que ces derniers temps, avec les examens et les répêts pour les enchères… on passe un peu moins de temps ensemble. Et même si j'étais pas super enthousiasme quand j'ai su que sa partenaire était une blonde, le fait que je ne la connaisse pas m'a calmé assez vite. Normalement, quand les filles lui tournent autour, je le sais rapidement. Parce qu'étrangement, elles ne se gênent pas pour le faire devant moi, la moitié du temps. Mais bon… Et puis, je suis curieux de voir ce qu'ils nous réservent pour leur numéros.

Et présentement aussi, je suis curieux, mais de savoir où il me traine comme ça! Il vient faire quoi au milieu des bâteaux? Parce qu'à moins de venir voir celui de l'un de ses amis, où qu'il me lance soudainement qu'il s'en est offert un… je vois pas. À l'aise, il monte dans l'un des bâteaux, m'entraînant à sa suite et ce n'est qu'une fois les pieds sur le pont à ses paroles que je ne réalise réellement ce qu'il vient faire. Ce qu'on vient faire plutôt.

- Je vais devoir m'acheter un dictionnaire de synonymes, marmonnais-je en serrant ses doigts entre les miens.

Où il devra apprendre à accepter que je dises qu'il est simplement adorable. Je suis touché. Vraiment touché. Il n'était pas obligé de faire ça. Et moi qui se questionnait tantôt à savoir s'il était au courant ou non qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire! J'ai ma réponse!

- Merci, murmurais-je glissant ma main libre à sa joue avant de l'embrasser. Merci beaucoup! Je suis tombé sur un mec romantique, constatais-je avec amusement.

Je suis choyé.
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23 janvier 2017

Je lui adresse un léger sourire quand il me répond et me laisse stopper par ses soins pour répondre à son baiser avec peut-être un peu trop de tendresse pour le lieu on se trouve. bien que dans un sens avec le cri des muettes en fond, c'est un beau tableau non ? Je recule ensuite doucement, laissant mon regard s'attarder dans le sien un instant avant de m'écarter d'avantage pour reprendre notre route, lui jetant des petits regard en coin pour voir s'il a comprit ou pas... Et visiblement non, c'est uniquement quand, à bord du bateau, je lui souhaite un joyeux anniversaire qu'il semble réaliser le pourquoi on est là. Je penche un peu la tête, surpris par ses propos qu'il vient de marmonner. "Un dictionnaire de synonyme ?" Le questionnais-je alors sans comprendre de quoi il parle, mais surtout, pourquoi il me dit ça maintenant. Est-ce une nouvelle façon de dire merci ? C'est assez étrange... Mais quand il fini par réagir, à nouveau, de façon un peu plus compréhensible pour moi, je continue de lui sourire et l'attire contre moi pour lui voler un rapide baiser après ses paroles. "Je n'ai jamais caché que je l'étais... Puis je pensais que tu le savais déjà..." Soufflais-je doucement en laissant les doigts de ma main libre glisser sur sa clavicule, là où se trouve son tatouage, identique au mien. Un tatouage pour deux, notre cadeau de Noël. Je lui souris un peu, même si c'est ce tatouage qui a foutu la misère dans ma vie familiale, mais ça, ce n'est pas grave... Du moment que je suis toujours avec lui et je ne compte pas le laisser comme ça. Je tiens trop à lui.

Le serveur arrive d'ailleurs et je me tourne pour lui faire face et lui adresser un sourire. "J'ai fais une réservation sous le nom Castellan pour deux." Lui adressais-je simplement pour qu'il nous conduise assez rapidement à notre table. Après tout, j'avais réservé assez à l'avance pour avoir un table tranquille et surtout avec précision de l'anniversaire pour le dessert à la fin. Même si on est que deux, mais au moins, il aura aussi son gâteau. Alors suivant le serveur, je ne lâche pas la main de mon blond, comme si j'avais peur qu'il fuit pour je ne sais quelle raison.

Rei©

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Dîner surprise sur un bateau. Il m'a eu. Je ne m'y attendais pas et il ne semblait non plus s'attendre à ma réaction, puisque j'affirme qu'il faut vraiment que je songe à m'acheter un dictionnaire de synonymes.

- Parce que tu n'aimes pas que je te dises que tu es adorable et que je ne connais pas d'autres termes pour le dire, précisais-je, amusé.

J'ai beau me casser la tête, c'est le seul mot qui vient. Ensuite, pire selon lui probablement, c'est "mignon". Même si je ne considère pas que c'est réellement le qualificatif que je cherche. À défaut de continuer à chercher comment m'exprimer avec des mots, j'optes pour une méthode qu'il comprendra parfaitement : je l'embrasse. Le remerciant également, j'en profite pour le taquiner légèrement, affirmant qu'il est romantique et ça réponse me fait rire doucement.

- Je le sais, t'inquiètes pas, affirmais-je. C'est juste très agréable de le constater quand tu fais des choses de la sorte, expliquais-je. Ou que tu m'offres des fleurs comme cet été, lui rappelais-je. Je me considère choyé. Je suis bien avec toi, c'est tout, fis-je avec un doux sourire tandis que ses doigts passent sur ma clavicule, par-dessus mes vêtements.

C'est tout, mais c'est beaucoup. Je n'ai pas eu une relation avec aucun autre où c'était ainsi. Et même si ça a fait de la montagne russe au début, je ne regrette pas. Pas plus que ça ne m'a réellement dérangé de garder notre relation à l'ombre quand ses parents étaient en ville. Je n'ai pas besoin qu'il se prenne la tête avec eux pour moi. C'était difficile parce qu'on était séparés, mais c'était un moment à passer. Et puis, on avait fini par trouver une solution. ...un peu bancale peut-être, mais bon. Et là, c'est revenu comme on aime. Tous les deux et sans placards. Et je suis fier d'être avec lui.

Ma main toujours dans la sienne, je le suis alors que le serveur nous guide jusqu'à la table qu'il a réservé. Prenant place, je le regarde tendrement faire de même et une fois qu'il est assis, je me permets de parler.

- Je n'étais pas certain que tu saches que c'était aujourd'hui, en fait, laissais-je entendre. Je ne me souviens pas te l'avoir dit.

Je lui en ai peut-être parler et je ne l'ai simplement pas enregistré. Ça serait mon genre avec ma mémoire de poisson rouge.

- Je ne fais pas beaucoup de cas de mon anniversaire, expliquais-je. Mais j'apprécie énormément que tu te sois donné du mal pour le souligner.

Glissant ma main jusqu'à la sienne, j'enlace de nouveau nos doigts, y faisant une légère pression pour appuyer mes paroles. Un autre merci, mais muet.
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23 janvier 2017

Un léger rire franchit mes lèvres, probablement un peu nerveux à cause de ses paroles. Je chercher à calmer un peu cette gêne qu'il vient de provoquer en moi à cause d'un simple mot. « Non, je n'aime pas ça... » Je le laisse alors venir m'embrasser et je ne peux m'empêcher de faire un petit commentaire une fois le baiser fini, mes lèvres toujours proches des siennes, oubliant un peu l'endroit où l'on est. « Tu peux toujours me le dire de cette façon. » Je souris avant d'effleurer à nous ses lèvres et de me reculer réellement. Après tout, on est quand même en public et il faut qu'on pense à s'installer pour manger. Pourtant, quand il me complimente une nouvelle fois sur le fait que je sois romantique, je le charie un peu avec ça, sur le fait que je ne m'en étais pas caché. Je caresse doucement sa clavicule en disant cela. Mon regard revient se poser dans le sien avec douceur, ma nervosité face à son 'adorable' c'étant envolé. « Je trouve ça normal d'agir de la sorte avec toi, même si j'avoue que t'offrir des fleurs, je sais pas trop si ça se fait entre homme... » Parce qu'il ne faut pas oublié que c'est ma première relation homosexuel, que j'ai toujours été avec des filles avant et que les filles, ça aime les fleurs, mais les mecs... J'ai parfois l'impression d'agir avec lui comme s'il était une fille pour le coup, même si ce n'est pas volontaire, même si je ne le vois pas comme un membre de la jente féminine, c'est juste que j'ai pas réellement de références, je ne sais pas du tout ce qu'un mec peut offrir à un autre quand ils sont en couple et j'avais pas mal cogité pour les fleurs et le chocolat quand on s'était disputé. Puis là, c'est vrai qu'un souper comme ça, je ne sais pas non plus si c'était réellement un bon plan...Mais en même temps, j'en ai besoin, passer une soirée comme ça, aux yeux du monde avec lui pour réellement me dire que j'ai fait le bon choix malgré le conflit avec mon père...

Le serveur arrive alors et je lui indique le nom de la réservation que j'ai réalisé à mon nom pour nous deux. Appréciant le contact de nos mains, j'affirme un peu la prise malgré moi, pour être sur qu'il ne fasse pas demi tour et ne parte pas en quelque sorte, comme si soudainement il ne voudrait plus de cette soirée pour son anniversaire. Mais en même temps, je le vois mal me planter comme ça, puis, ça doit lui plaire non ? Il m'a bien dit aimer la mer quand on était au Hamptons c'est pour ça que j'ai pensé à cet endroit.
Maintenant assis en face de lui, je laisse sa main se glisser à nouveau dans la mienne, entralant nos doigts, mon pouce caressant doucement le dos de sa main. Je ris d'ailleurs un peu quand il prend la parole. « Tu sais, j'ai le numéro de ton frère et de ta belle-soeur dans mon téléphone, du coup, j'ai pas réellement besoin d'avoir eu cette information de ta part... Puis... » Posant mon regard dans le sien, j'esquisse un petit sourire. « Janvier, c'est aussi le mois où on s'est rencontré pour la première fois, monsieur le perdu. » Je ris légèrement, lui rappelant un peu l'épisode de l'hôpital où il avait débarqué complètement paumé dans la chambre que j'occupais. J'avoue, même si je n'aime pas me rappeler cette période là de ma vie, que je voudrais l'oublier, je ne peux juste pas, on oublie pas comme ça sur demande. Je lui souris alors encore un peu quand il continue à me parler, se défendant un peu sur le fait de son non intérêt à son anniversaire. Je le regarde alors, une petite lueur de défi brillant au fond de mes yeux. « Alors, l'année prochaine, ça sera encore pire pour toi. » Je le provoque un peu, pour qu'il comprenne que je me vois avec lui encore l'année prochaine, mais surtout que je compte pas zappé son anniversaire et ne pas en faire un jour spécial.

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Son commentaire me fait sourire alors que je relâche ses lèvres. Je peux lui dire comme ça. En l'embrassant, au lieu de prononcé le mot "adorable" qu'il déteste tant. Je note à nouveau à haute voix que je dois être tombé sur l'un des mecs les plus romantique que j'aie connu et il me charrie un peu. Cependant, je suis surpris à son questionnement.

- Les fleurs, c'est que pour les femmes? Lui demandais-je laissant entendre mon étonnement. J'en peins et en dessine parfois et je ne crois pas t'avoir entendu me dire que c'était trop féminin, lui fis-je remarquer.

J'utilise souvent les fleurs pour faire un accent de couleurs ou de douceur lorsque je fais un portrait, que le sujet soit une fille ou un garçon. Et si je lui montre assez souvent ma tablette - en grande partie parce que j'adore m'appuyer sur lui pour dessiner - et mes toiles, je n'ai pas le souvenir qu'il aie soulevé ce point. Sauf que ça peut aussi venir d'ailleurs son questionnement.

- Je ne vois pas le problème à en recevoir. Tu n'apprécierais pas si je t'en offrirais où ça te mettrait mal à l'aise, le questionnais-je, penchant la tête sur le côté, réellement curieux de connaître sa réponse.

Après tout, je ne lui ai jamais demandé. C'est vrai que son cadeau d'anniversaire était plus "typiquement masculin", mais son frère ayant sorti l'idée qu'on lui offre à deux des pass pour les matchs de baseball, j'avais tout de suite accroché sans réellement chercher plus loin, songeant que ça lui ferait plaisir. Après, y'a plus trop d'occasions "officiels" pour ça. Et sinon, maintenant que j'y songe, je n'ai jamais utilisé de fleurs sur les portraits que j'ai fait de lui, que ce soit des esquisses rapides ou des dessins plus poussés.

Le serveur arrivant, il le suit et j'emboite le pas, ma main fermement enserrée par la sienne. Une fois installés, je lui avoue que, en vérité, je ne savais pas s'il était au courant ou non qu'aujourd'hui était mon anniversaire. Quand il précise qu'il a les numéros de Jason et Shirley, je pouffe de rire.

- Même si t'as le numéro de Jason, c'est certainement pas lui qui a dû te le préciser. Il est plutôt du genre à allumer le lendemain, me moquais-je légèrement. ...mais, je dois reconnaître qu'il le souligne toujours, même si c'est avec un peu de retard, ajoutais-je en souriant doucement.

Un peu perdu, mais tout de même un gros nounours. Et lorsque c'est autour de Saël de me traiter de perdu, je marque un temps d'arrêt, fouillant dans ma mémoire, avant d'hocher la tête tranquillement.

- C'est vrai, c'était en janvier, acquiesçais-je. Ça devait à peine faire étrange de voir débouler un mec dans ta chambre te demandant de lui dessiner un plan, souris-je.

Un an déjà! Pas qu'on est ensemble, mais qu'on s'est vu pour la première fois.

- Tu t'ennuies pas trop de tes béquilles, toi? le taquinais-je.
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23 janvier 2017

Le sujet étant maintenant les fleurs et ma vision de celles-ci, il me questionne sur la réaction que je pourrais avoir si jamais il venait à m'en offrir. Je reste silencieux un instant, réfléchissant à comment lui répondre, comment formuler mes pensées pour qu'il comprenne sans mal le prendre. "Non, ce n'est pas que ça fait efféminés, sinon, je t'en aurai pas offert, c'est juste que.... Comment dire..." Je me masse un peu la nuque, mal à l'aise et surtout paumé dans la réponse que je suis entrain de lui donner. "Je sais pas en fait...Si tu venais à m'en offrir, ça me mettrait mal à l'aise oui. Parce que j'ai jamais été du côté de celui qui les reçois. Pour moi, ça me semble normal que je t'en offre, mais l'inverse je sais pas... T'es plus sensible que moi tu vois. Si je peux dire ça ainsi." Je ne sais pas si je fais bien de dire ça, de le formuler comme ça ou non, mais je sais pas comment le dire d'une autre façon sans risquer de possiblement le vexer en me faisant mal comprendre parce que là, je nage clairement. J'arrive pas à dire ma pensée profonde sur ça.

Prenant place à notre table, je m'installe en face de lui, sa main dans la mienne, je caresse le dos de la sienne de mon pouce avec douceur. Je lui explique alors que même s'il ne m'en avait pas parlé, je l'aurais su par son frère ou bien par sa belle-soeur, mais rapidement il démonte son frère. Je ris un peu à cela. "Quelle sympathie envers ton frangin dis donc." je le taquine bien entendu, je ne pense pas à mal, je connais bien la relation entre les deux frères Davis. "Si je ne t'avais pas fait la surprise, est-ce que tu me l'aurais dit que c'était ton anniversaire aujourd'hui ?" Une question simple, dont la réponse pourrait m'agacé si jamais elle était négative, parce que je n'aurais pas aimé ne pas pouvoir lui souhaiter en temps et en heure comme on le fait présentement.

Je lui rappelle alors qu'on s'est rencontré en janvier dernier, que donc ça fait un an maintenant que l'on se connait, enfin, disons plutôt que l'on s'est vu la première fois. "Assez étrange oui, mais plaisant au final, surtout quand on voit où on en est maintenant. Bien que je n'aurais jamais imaginé que l'on en arriverait là à l'époque." Je suis ensuite surpris par ses propos. "Mes béquilles me manqué ? On voit que tu me connaissais pas tant que ça à l'époque, j'ai dû me les trimbaler super longtemps parce que justement, j'arrêtais pas de les "oublier". Je supporte pas ça."

Rei©

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Plus sensible? Je le fixe un instant, me mordant l'intérieur de la joue, réfléchissant. Est-ce que je dois être froissé de me faire dire que je suis plus "sensible" que lui? Le coin de mes lèvres se retrousse tout seul. Nah, je suis pas insulté ou mal par rapport à ce qualificatif. Est-ce parce que je suis gay? Ou artiste? Ou simplement moi-même? Je sais pas, mais je le lui concède.

- C'est noté, soufflais-je, les yeux rieurs. Je devrai trouver autre chose à t'offrir qu'un bouquet si je veux te faire une surprise.

Le serveur arrivant, il décline la réservation et nous voici bientôt installés, sa main sur la mienne tandis qu'il note qu'il aurait quand même su pour mon anniversaire, ayant Jay et Shirl dans ses contacts sur son téléphone. À ma remarque sur le fait que mon frère est un peu tête en l'air, il me reproche - à la blague - un manque de sympathie.

- Tu parles du mec qui m'appelle "Crevette" depuis dix ans, soulignais-je, faussement vexé, prenant une gorgée d'eau. J'adore mon frère, Jaysaël, tu le sais, lui assurais-je plus sérieusement.

Je ne serais pas à Boston, pas à Harvard, si ça n'était pas de Jason. Depuis tout petit, il me protège et veille sur moi. Je ne pense pas que je pourrai, un jour, lui en vouloir réellement et longtemps pour une action. Et s'il venait à disparaître, je deviendrais probablement cinglé. Et c'est un peu pour ça que, autant j'admire sa dévotion pour son travail - même si je ne le pratiquerai jamais - autant ça m'inquiéte lorsqu'il est sur un dossier chaotique.

La question de Saël tombe et, un instant, je baisse la tête, me mordant nerveusement l'intérieur de la joue, avant de la relever pour croiser ses pupilles bleues que j'aime tant.

- Tu t'en serais voulu de ne pas le souligner, n'est-ce pas? le questionnais-je sans réellement attendre une réponse, jouant doucement de mes doigts dans la paume de sa main. Et c'est un peu ce qui me pose problème. Parce que je n'aurais pas voulu te rendre mal à l'aise en te le disant aujourd'hui et que tu cours pour trouver quelque chose alors que je n'y accorde pas d'importance. Mais d'un autre côté, je sais que tu n'aurais pas été heureux que je te le cache, expliquais-je avec une légère gêne. Mes plans pour mon anniversaire était simplement de passer une soirée tranquille avec toi, laisser un peu de côté le stress des examens et de la routine pour être simplement bien dans tes bras, dis-je encore.

Our little bubble, c'est tout ce que je souhaitais et, d'un sens, c'est exactement ce qu'il m'offre ce soir. À plus grande échelle. En version un peu plus folle. J'apprécie énormément ce qu'il a fait, organisé pour moi. J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop pour ma manière de penser.

Le sujet change légèrement et riant doucement en se remémorant notre première rencontre, j'hoche la tête.

- Je crois pas qu'il y aie quelqu'un quelque part qui aurait pu prédire ce qui s'est produit entre nous, ni comment ça a évolué, commentais-je.

Et l'effet bombe que ça a produit sur le campus quand notre aventure d'un soir s'est su en est une bonne preuve. Ça en a fait parler plus d'un! Même si certain aurait pu s'abstenir de gaspiller de la salive si c'était pour dire autant de conneries! Parce qu'à l'époque, ça lui a causer quand même bien des soucis. Depuis, je crois que ça s'est largement calmé.

Mon rire grimpe légèrement lorsqu'il explique pour ses béquilles.

- Au contraire, Saël, je te connais bien - même si à l'époque ce n'était pas tant le cas - et je sais que tu les avais en horreur! affirmais-je. Ton plâtre au poignet aussi, parce que, ça a beau ne pas être sur ma tête que tu l'as fracassé, je sais quand même que tu t'en es libéré sans l'accord des médecins, me moquais-je légèrement. Je te sais sportif, je sais que tu aimes bouger.

On ne se ressemble pas tant sur ce point, mais autant il me laisse passer des heures à dessiner, autant je ne l'empêche absolument pas de sortir ou de faire des activités. On a chacun nos intérêts et c'est loin d'être mauvais.
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