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séraphin de fay & casey buchanan
Non non ça va ne t'inquiète pas, ça me dérange pas d'en discuter.Je souris légèrement au jeune homme et je suis contente que mes questions ne l’importunent pas alors que ça pourrait. Je suis la première à lui crier dessus quand il veut trop en savoir.. Mais bon, c’est parce que j’essaye de le protéger non ? J’ai pas envie qu’il s’inquiète pour moi, pour ma famille même si pour le coup, je m’ouvre petit à petit à lui. Ça fait du bien de parler et j’espère juste qu’il ne nous jugera pas, ni mon frère ni moi. Ça me briserait le coeur quand même… Mais bon, Raph n’est pas comme ça, il ne juge pas et puis… Je sais pas, on s’entendait bien tous les et même si je regrette tout ce qu’il s’est passé, même si j’ai changé, peut être que lui non. Ou pas autant que moi. Après tout, il m’a tendu la main là…Mes parents étaient en mission au Pakistan et on voyageait tout le temps avec eux, sauf qu'elle a attrapé la tuberculose pendant notre séjour.La première question que je me pose est simple : c’est où ce putain de Pakistan au juste ? Et puis, après je me dis que, comme avec Denys et Katmandou, le lieu n’est pas très important, c’est les conséquences du voyage qui ont de l’importance." Tu as du avoir peur … " J’imagine même pas la catastrophe oui… J'étais déjà paniquée à l'âge que j'avais alors plus jeune… Bon après, il fallait dire que je n'avais pas forcément le même vécu que toutes les personnes qui m'entourent… Quoi que. Lorsqu'il s'agit de perdre un être cher, qu'on ai dix ans ou vingt-cinq, ça ne change pas grand chose pour ne pas dire absolument rien.Je crois au karma, pas forcément d'un point de vue religieux, mais je pense que toutes les personnes faisant du mal finissent par avoir ce qu'elles méritent.Je lui souris légèrement, terminant de désinfecter mes genoux et mains et soupire un léger" J'espère que tu as raison " Parce que lorsque je vois ce qu'on traverse depuis trois mois, j'ai juste envie de leur faire payer fois mille. Isaiha est une victime. Il s'est fait prendre au jeu - c'est le cas de le dire - mais il n'est pas mauvais. Ce ne sont que des billets vers à l'effigie d'anciens présidents américains, pas la vie de centaines de personnes. Je ne comprends pas trop l'escalade de ces problèmes, ça me dépasse un peu et puis, j'ai mes propres problèmes alors ce n'est pas toujours facile. C'est dans ces moments que je me dis que je ne suis pas si bien intégrée que ça ici, que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. Je suis loin d'être parfaite et infaillible, que voulez vous… Et puis, y a un an de ça, j'avais une robe longue jusqu'à mes chevilles, j'étais fiancée et je ne m'étais jamais retrouvée en culotte, dans les bras d'un garçon entrain de pleurer. Ma vie avait sacrément changer et même s'il y avait de gros points noirs, je n'en changerais pour rien au monde. Je sens ses bras autour de mes épaules et je tente de me concentrer pour arrêter d'hoquetter, de pleurer de plus belle et tout ce qui va avec.Tu veux rester ici quelques temps ?Je déglutis difficilement. J'ai envie de dire oui. Je n'ai aucune envie de me retrouver seule dans mon appartement mais bon… Et s'ils me retrouvaient ici, s'ils s'en prenaient à lui aussi, par la même occasion ?Je suis pas Rambo, mais je sais être très dissuasif avec mon T-Rex quand je veux.Je me redresse légèrement, quittant ses bras et ris légèrement quand je vois ce dinosaure entrain d'essayer de taper des mains." Ça fait peur les dinosaures alors bon… " Lâchais-je en passant mes mains sur mon visage pour essuyer les larmes." Je veux bien rester ce soir oui… Mais je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse " Lâchais-je avec un léger sourire en coin." Je dois être toute bouffie à force de pleurer mon dieu " Soufflais-je en me cachant légèrement du jeune homme. Je dois ressembler à un chou de Bruxelles, ça doit vraiment pas être beau à voir." T'aurais un short à me prêter ? J'ai vraiment le courage de remettre mon jeans " Soufflais-je en ôtant le bout de jeans noir de mes chevilles. Ouai, puis c'est pas très confortable, par la même occasion. Je lui souris légèrement, ramène mes genoux près de ma poitrine et tire sur mon tshirt pour me cacher en dessous. Les larmes coulent un peu le long de mes joues mais les sanglots ont cessé. Je pose ma joue sur mes bras, croisés sur mes genoux et baille doucement. Exténuant de péter un câble…
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