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Mishanna ◙ Save me from myself

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► Feat MISHANNA



• Des têtes de bites de partout. Des femmes un peu trop pressées à mon gout, vêtue d'une fausse fourrure qui ferait dégueuler les riches. Des étudiants un peu trop étudiants, des modèles de réussite. Des mecs en costume qui me donnent des envies de meurtres, des hommes d'affaires qui pensent connaitre le monde, qui pensent que toutes les femmes tomberaient à leurs pieds juste parcequ'ils ont de l'argent. Déjà, ils en ont surement pas autant que moi, j'ai pas l'air, mais vous tous, je vous rhabille, j'achète toute votre famille et je les fais travailler pour moi si je le désire, bande de petites merdes. J'sais pas vraiment pourquoi je suis encore là, sur ce parking, le cul contre la portière de ma voiture à fumer ma cigarette, je regarde les gens passés, je regarde le monde évoluer sous mes yeux, les gens être heureux. Bande d'enculés, vous n'avez pas le droit d'être heureux si moi je ne le suis pas. De l'égoïsme pur et dur, tout simplement. Vous n'avez pas ma vie bande de raclure, vous n'avez pas vécu un centième de ce que j'ai vécu, et vous pensez tout connaitre au monde. Venez dans ma tête, mettez vous un instant dans cet endroit sombre, et je ne pense pas que vous en ressortirez en vie, j'pense que ça vous marqueras, comme une cicatrice ouverte, une cicatrice qui ne veut pas se refermer, et ça, pour le reste de votre misérable vie. Je tire sur ma cigarette, une dernière latte et je la jette, j'prends pas le temps de l'écraser, de toute façon, rien ne va prendre feu, rien ne va exploser ici, à part peut-être moi quand, lorsque j'essaie d'ouvrir ma portière et que, comme un con, j'trouve le moyen de me la taper dans le front. Pute. J'm'énerve, il m'en faut peu dernièrement pour m'énerver, et le seul truc que je trouve à faire est de foutre un coup de pied dedans, puis deux, puis trois, jusqu'au moment où j'entends un mec me demander si ça va. "Ferme ta gueule toi !" Lui avais-je répondu froidement en me retournant. J'ai une gueule à aller bien putain ? Et là, je sens un petit attroupement, genre deux trois personnes qui me regardent comme si j'étais une bête de foire. "Vous avez un problème à tous être là comme des cafards ?" Ils cherchent quoi ? A me faire encore plus péter un câble ? Ils veulent quoi, que je leur éclate la gueule à tous ? Pas de probème, j'suis ultra chaud. Folie quand tu nous tient. •


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Misha & Oksanna

Mon sac de courses sur l'avant bras, lunettes de soleil sur le nez, je sors du supermarché à toute vitesse. Depuis quand est-ce que je dois faire mes courses moi ? Depuis que je me lève pour aller à la douche et que je me rends compte que j'ai oublié de recommander du shampoing au livreur que je paie pour m'apporter mes courses toutes les semaines. J'ai jamais vraiment aimé devoir aller chercher mes achats moi-même, principalement car j'aime pas croiser du monde. Cela fait probablement un peu prétentieux, mais ça ne sert à rien de se mentir. Personne n'aime se mêler au peuple. Ils parlent trop fort, ils bousculent, ils sentent pas bon parfois. C'était vraiment quelque chose qui me mettait de mauvaise humeur et qui me donnait envie de me cloîtrer chez moi pour le reste du mois. Je suis donc soulagée d'être passée rapidement à la caisse et de pouvoir filer jusque chez moi et me rappeler la prochaine fois de ne rien oublier sur ma liste pour le livreur. Une erreur que je ne ferais pas deux fois, c'est certain. Filant jusqu'à South Station où j'ai donné rendez-vous à mon chauffeur, j'essaye de ne pas prêter attention aux bruits qui m'entourent pour ne pas perdre de temps, jusqu'à ce que j'entende une voix que je connais trop bien. Alors, comme une idiote, je tourne la tête en direction des exclamations et voir au loin Misha, entouré d'un attroupement de personnes. Je reste quelques secondes immobile en plein milieu de l'allée, hésitante. Je sais bien qu'à cet instant je ferais mieux de m'en aller, de pas me mêler de ses affaires ni même lui venir en aide. Après tout, lui aussi m'a abandonnée quand j'avais besoin de lui. Je le vois perdre de plus en plus son sang froid et je finis par lâcher un soupire en levant les yeux au ciel. C'est pas vrai. Me voilà en train de marcher vers lui, poussant les personnes pour me frayer un chemin jusqu'à Misha. Je peux voir sur leurs visages qu'ils sont effrayés, d'autres choqués. Je suis même presque à parier qu'ils sont sur le point d'appeler la police. Misha, toujours le chic pour se mettre dans des situations pas possible. « Poussez-vous ! Laissez-moi passer ! » que je lance aux dernières personnes sur mon chemin. Quand j'arrive enfin à passer, je manque de trébucher sur Misha. Je relève les yeux vers lui et, si la situation n'étais pas aussi grave, je me serais probablement fichue de lui. Il a le front tout rouge et je suis prête à parier que c'est le bout d'une bosse qui commence à pousser sous la ligne de ses cheveux. « Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » je demande en regardant autour de moi, interrogeant d'abord la foule, puis me retournant vers Misha pour jeter un coup d'oeil à son visage. J'aurais aimé pouvoir être indifférente face à une telle scène, mais je n'arrive pas à faire taire mon inquiétude pour lui.

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• Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ma tête, je ne sais pas ce qui a bien pu sauter, dérailler ou disjoncter, mais putain, je suis dans la merde. Je le sais, je le sens, comme une odeur que j'arrive à reconnaitre parfaitement quand elle pointe le bout de son nez. Je ne suis plus vraiment moi même, sur les nerfs, je peux péter à la moindre remarque, à la moindre réflexion qui pourrait me déplaire, et putain, c'est mauvais, je le sens en moi, je sens cette haine, ce gros bordel dans ma tête, ces cases qui ne veulent pas s'assembler, j'ai l'impression que tout va finir par exploser, qu'à dépasser les limites, je ne retrouverais plus jamais un minimum de paix. Quelle merde. Comme une impression de déjà vu, le temps c'est arrêté l'espace de quelques secondes lorsque j'ai regardé autour de moi. Rien de beau, juste un monde pourri, des personnes moches, des stéréotypes, des clichés tout droit sortie d'un vieux film qui n'a pas marché dans les années quatre vingt dix. Je n'arrive pas à voir du bonheur quelque part, tout le monde est bien trop pressés, comme si leur vie était tellement importante qu'il n'avait pas le temps de sourire. Ne souriez pas, restez triste bande d'enculés, rester dans votre petite vie qui vous stress tant, dans votre routine qui donnerais envie de mourir à un cancéreux, vous n'êtes pas intéressant, vous êtes tout ce qu'il y a de plus emmerdant ici, et merde, car je vous comprends, je sais ce que c'est, d'avoir une vie avec un but  qu'on atteindra jamais, un but qui c'est envolé, et, à part airer, je ne fais rien de plus, moi aussi... Mais on est différent, on ne se ressemble pas et on se ressemblera jamais, je m’énerve, rapidement comme à mon habitude, prêt à écraser mon point dans la gueule du premier qui oserait faire un pas de trop vers moi. Je suis prêt, j'suis complètement prêt pour ça, limite je n'attendais que ça, sauf que... Sa voix, je l'entends, j'entends sa voix se rapprocher, et je la vois... Putain. Pourquoi elle est là ? C'est ça qu'elle voulait ? Voir comment j'étais devenue ? Voir que dans ma tête, tout était partie en couille et que j'étais surement bon à enfermer ? Et bien, voilà qui est fait... "Rien, y'a rien !" Y'avait juste moi qui était en train de vouloir démonter la gueule à tous les gens sur ce parking, rien de bien grave, une routine en fait. Je me retourna pour ouvrir la portière de ma voiture, en faisant attention de ne pas me la prendre dans la gueule cette fois ci, et j’attrapai le paquet de clope qui se trouvait à l'intérieur, en allumant une, je m'adressa à cette mini foule. "Vous avez cinq secondes pour dégager si vous voulez pas finir sous les roues de ma voiture." Et le pire dans tout ça, c'est que j'en étais capable, j'voulais juste qu'Oksanna n'assiste pas à se spectacle. •

 


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Misha & Oksanna

Je sais bien que j'aurais du écouter la voix de la raison, mais quant il s'agit de Misha, c'est toujours plus compliqué que ça. Même après ce qui s'est passé entre nous, même après son départ et mon coeur brisé, je finis par faire un pas vers lui, accourir dans sa direction tandis qu'il est sensiblement en besoin d'aide. J'aurais pu le laisser là, le laisser se ridiculiser, se prendre des coups, se faire embarquer par la police quelques minutes plus tard. Je suis sûre que la situation aurait vite dégénéré et que je suis plus ou moins arrivée à temps. Avant que cela ne vrille. En soit, je lui rends service. J'essaye de me convaincre que c'est juste ma curiosité qui me pousse à fendre la foule, mais au fond, je sais que c'est plus que ça. Je suis pas comme tous ces passants, à me demander qui peut bien être ce fou. Parce que je le connais le fou, je sais qui il est, de quoi il est capable. Et surtout pourquoi il est dans cet état. Ce fou, c'est Misha, mon ex - ça fait mal -, celui avec qui j'avais prévu de passer toute ma vie. Personne ne le connait donc mieux que moi. Cherchant à mieux cerner la situation, je lui demande ce qu'il se passe, ce qui lui est arrivé au visage. Il a l'air d'être blessé. Quelqu'un s'en serait pris à lui ? Serais-ce la raison de sa colère ? J'ai pourtant du mal à y croire. Si quelqu'un lui avait fait ça, ce quelqu'un giserait probablement à ses pieds à l'heure qu'il est. J'essaye de l'observer de plus près mais le voilà qui se retourne pour aller farfouiller dans sa voiture. Sérieusement ? Je viens l'aider et lui il joue les grosses brutes qui a pas besoin d'aide. Il va finir par me rendre dingue, si ce n'est pas déjà le cas. Je me tourne vers la foule, toujours attroupée autour de nous pour voir si quelqu'un pourrait répondre à mes questions, mais les voilà qui sursautent tous alors que Misha les somme de s'en aller. Il en vient même à les menacer, ce qui était plus ou moins inutile car je pense qu'il leur faisait déjà assez peur comme ça. « Mais qu'est-ce qui te prends ?! » je lui demande, ne comprenant pas son comportement. Ma voix n'est pas douce, elle se fait même plutôt autoritaire. La dernière fois qu'on s'est vus, il est venu me donner des explications alors que j'en voulais pas. Cette fois-ci, j'en veux et il a intérêt à me les donner. « Il s'est passé quoi pour que tu sois dans un tel état ? » je demande à nouveau. Je supporte pas de le voir dans un tel état. A vrai dire, j'ai déjà beaucoup de mal à le voir tout court. Mais là, c'est pire que tout. Pire parce que je vois bien qu'il ne va pas bien, et parce que je peux pas m'empêcher de me sentir mal à ce propos. D'avoir mal au coeur pour lui, alors qu'en réalité, je rêverais d'être totalement indifférente. J'aimerais pouvoir me dire que c'est son problème, ou que c'est bien fait pour lui. Ne pas me sentir mal, ne pas vouloir lui venir en aide. Ca me rend dingue qu'après tout ce qu'il s'est passé, tous mes efforts pour l'oublier, je sois encore là à essayer de le sauver le lui-même, à vouloir le protéger du reste du monde. Comme s'il était encore mon petit-ami. Malgré tout, je me rends compte que lui et moi on sera toujours liés et ça fait mal à mon égo.

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• J'aurais aimé être une autre personne. C'est triste à dire, mais j'aurais aimé ne pas avoir tous ces problèmes, avoir une putain de petite vie calme, une vie sans toutes ces emmerdes qui m'ont poussé à devenir fou. Du moins, fou, je ne sais pas si c'est vraiment le mot, mais je suis certain que quelque chose à disjoncté en moi, je suis certain que quelque chose à pété, et que je ne pourrais pas le réparer seul, me réparer seul. Malheureusement, j'suis complexe, putain je suis vachement complexe. Quand quelque chose pète dans le cerveau d'un humain, il devient un légume, il bave, on doit s'occuper de lui, personnellement, à s'occuper de moi, je suis loin d'être devenue un légume... Je suis violent, un peu trop violent même, j'ai de la haine à revendre, je pense d'ailleurs que si ma haine se transformait en ambition, je réussirais facilement à devenir le président de la Russie. J'ai besoin d'être calmé, j'ai besoin d'une personne qui puisse m'aider à me retrouver, qui puisse me faire face sans avoir peur de moi, qui puisse me mettre une ou deux claques quand je dépasse les bornes, qui n'ai pas peur de me péter la gueule et de me dire les choses franchement, j'ai besoin d'une personne qui me connaisse plus que je me connais moi même, et cette personne c'est Oksanna. J'aurais aimé ne pas lui faire du mal, j'aurais aimé m'y prendre autrement, mais je suis bien trop con pour réfléchir. Elle était la seule à pouvoir me faire sortir de cette merde, et j'étais conscient que lui demander de l'aide c'était un peu trop demandé. J'veux dire, je l'ai abandonné, encore, et je reviens avec un putain de sourire sur les lèvres en lui demandant de m'aider, quel connard je fais. J'aurais aimé qu'elle ne soit pas présente aujourd'hui, j'aurais aimé qu'elle ne me voit pas dans cet état-là, qu'elle n'assiste pas à cette putain de scène on je deviens fou, encore. "Rien, il me prend rien, j'me défend c'est tout." Je me défend contre ma portière qui vient de me mettre un coup et je m'énerve par la même occasion contre les gens autour de moi ? C'est en quelque sorte ça, ouais. Elle finit par me demander ce qu'il c'est passé pour que je sois dans cet état-là. Sérieusement ? Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Je tire sur ma cigarette, crachant la fumée vers le ciel, et je répond après avoir regardé la foule dégager. "J'me suis pris ma portière dans la gueule, j'me suis énervé, et t'as tous ces connards qui sont venue me regarder comme si j'étais une attraction, alors je leurs ai montré qui était le mâle..." Je soupire. Putain, ma vie est vraiment devenue aussi merdique que ça ? "J'suis désolé que tu assistes à ça... J'suis pas moi même ces derniers temps." Désolé que tu puisses voir à quel point je suis tombé bien bas. Que tu puisses voir le malade mental que je suis devenue. Comment elle a pu tomber amoureuse de moi ? •

 


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Misha & Oksanna

Je reconnais que trop bien cette lueur dans ses yeux. Cette flamme qui brûle dans le creux de ses pupilles. Il est comme un fauve en cage, comme un animal sur le point d'attaquer, de devenir fou. Agressif, mais également apeuré. Parce qu'il a peur de lui-même, peur de ce qu'il pourrait faire. Il sait qu'il va trop loin, qu'il perd le contrôle et que ça le met en danger. Il a beau essayer de se défendre, il ne fait qu’aggraver son cas. Je connais cette lueur, car je l'ai vue à de nombreuses reprises. Je l'ai vue lorsqu'il se faisait embarquer par les hommes de la mafia russe au mariage de mon père. Je l'ai vue lorsqu'il m'a promis qu'il nous vengerait. Je l'ai vue aussi plusieurs mois plus tôt, lorsqu'il s'est battu avec ce type dans un bar. Nous n'étions même pas encore ensemble. C'était le soir où nous nous sommes embrassés. Le soir où j'ai vu à quel point il était complexe. Où j'ai vu ses faiblesses, ses forces, où j'ai compris que je ne pouvais pas ne pas lui pardonner pour être parti des années plus tôt. Et nous revoilà, à nouveau séparés, à nouveau dans une situation délicate. Alors je m'efforce de rester méfiante, de ne pas tomber dans le panneau. Mon propre panneau qui me pousse à tomber sous le charme de ceux qui ont besoin d'aide, besoin d'être réparés. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de venir vers lui, de me faire du soucis pour lui, d'essayer de comprendre ce qu'il s'est passé. Je devrais le détester et pourtant, je me rends compte que c'est hors de mes moyens. J'ai besoin de savoir qu'il va bien, ou en tout cas qu'il va aller mieux. Qu'il ne va pas faire de bêtise qui me fera regretter de ne pas l'avoir à nouveau accepté dans mon quotidien. Foutue culpabilité. Alors je lui demande ce qu'il s'est passé car j'ai du mal à comprendre la situation. Lui qui s'énerve contre une foule amassée autour de sa voiture. Il me répond qu'il ne faisait que se défendre. Je plisse les paupières, ne comprenant toujours pas où il veut venir. Puis je regarde autour de moi, avant de reposer mon regard sceptique sur lui. « Euh, tu te défends de quoi au juste ? » je demande en grimaçant d'incompréhension. Non parce qu'il va falloir m'expliquer. Je vois pas de menace autour de nous. A moins que cette menace ne soit partie et qu'il soit tout simplement en colère car on a blessé son ego. Après tout avec lui, tout est possible. Il finit par m'expliquer qu'il s'est cogné à la portière de sa voiture et qu'il a perdu son sang froid, puis une histoire de mâle ou je ne sais quoi. Je suis franchement mitigée entre l'envie de me foutre de lui ou bien de le secouer pour être aussi à fleur de peau. « Sérieusement ? Ta porte de voiture ? » je répète, toujours pas sûre de le suivre. Bon d'accord, en réalité je peux comprendre. Je peux comprendre que se faire mal puisse engendrer une certaine colère. Mais de là à vouloir se battre avec tout Boston. Enfin, c'est de Misha dont on parle. Il soupire et s'excuse pour son comportement. « Ouais, je peux voir ça. Même si t'as toujours eu des problèmes pour gérer ta colère. » je lui fais remarquer, sans que ce soit pour autant un reproche. Ce n'est qu'une constatation. « Qu'est-ce qui t'es arrivé en Russie ? » je finis par lui demander avec sérieux, les bras croisés sur ma poitrine. Si j'avais fait face à quelqu'un d'autre, je lui aurais proposé d'aller consulter quelqu'un. Mais encore une fois, c'est de Misha dont on parle. Si je lui sors un truc pareil, il serait capable de dire que c'est un truc pour les fillettes puis partir comme un fou, limite vexé que je puisse lui parler d'un tel truc. Mieux encore, il aurait limite écrasé quelqu'un sur son passage pour prouver que c'est un dur.

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• La folie était quelque chose d'assez étrange et pas encore vraiment compris par tout le monde. Certaines personnes utilisaient ce mot sans vraiment le connaître et l'exploiter jusqu'au bout. Il y avait fou et fou, c'est à dire, le fou qui va juste être heureux de vivre et qui va s'amuser à sauter sur un canapé ou sur un lit jusqu'au moment où il va chuter et se faire mal à la tête, ce qui provoquera chez lui une sensation étrange qui lui remettra les idées en places, c'est à ce moment-là qu'il se rendra compte qu'il doit arrêter ça. Ensuite, nous avons le fou, mais le vrai fou, celui atteint d'une maladie tel la schizophrénie ou bien la paranoïa ne s'en rendra pas compte, pour lui, le monde sera contre lui, et le fait de se cogner brutalement la tête dans un mur ne le fera point changer d'idée, il pensera toujours que le monde lui en veux, qu'on est après lui et que pour ça, il doit faire ce qu'il fait, c'est à dire, être fou... Personnellement, j'avais peur de finir par devenir fou, pas le fou heureux, le fou malheureux, celui qui pense que le monde est un complot et qu'on finira tous par se faire enculer. Jamais je ne peux être tranquille, jamais ma vie ne pourra être poser, paisible. A chaque fois, il faut qu'une merde vienne toquer à notre putain de porte blindé, et que tout nous pètes à la gueule. Une peur qui était devenue réalité au cours de ces derniers mois passés en Russie. Un pétage de câble et bim. Plus rien n'avait de sens pour moi, j'étais devenue ce fou, ce fou solitaire qui passent son temps à péter des câbles, le cœurs rempli de haine, aucune étincelle de joie ou de bonheur, ça n'existait plus, j'avais complètement oublié ce que c'était, seul la vengeance était présente, la folie... J'ai l'air con, j'ai l'air d'être un abruti, si je suis revenue ici, c'est pour avoir l'aide d'Oksanna, car elle était la seule personne sur cette putain de planète à pouvoir m'aider, à pouvoir me soigner, et là... Elle me voyait en pleine action de folie, en plein délire. Putain, mais pourquoi j'étais devenu comme ça ? Elle avait l'air surprise que toute cette scène n'ai débuté qu'à cause de moi me prenant la portière de ma voiture dans la gueule. Et bien non, c'est loin d'être une blague. Mais je ne dis rien, j'vais pas aggraver mon cas. Sauf que là.... Elle me demande ce qui c'est passé en Russie, le regard perdu dans le vide, je me concentre sur elle avant de reprendre la parole. "Je te l'ai dit la dernière fois..." Je n'avais pas menti, en Russie, tout était partie bien trop loin, je n'avais rien pu contrôler... "J'ai laissé ma colère et ma haine prendre le dessus, j'ai cherché des coupables, et j'ai eu aucune pitié pour obtenir les informations que je voulais." J'étais pas une bonne personne, j'étais bon à enfermer... •

 


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Misha & Oksanna

Dès ma première rencontre avec Misha, j'ai compris qu'on serait liés. Que nos existences tourneraient en permanence l'une autour de l'autre. Au départ, je ne peux pas nier que ça m'a fait peur. Parce que j'ai jamais été du genre à aimer qu'on me dise quoi faire, qu'on prenne des décisions pour moi. L'idée qu'une chose telle que le destin puisse exister. J'avais envie de pouvoir tout choisir, avoir un contrôle total sur ma vie, mes sentiments. Me rapprocher de Vitaly, le frère de Misha, ça a été ma façon de garder la situation sous contrôle. D'être maître de mon avenir. Mais plus j'ai résisté, plus cela m'a échappé. Misha est parti, Vitaly est mort et je me suis retrouvée seule contre mon gré. Puis j'ai retrouvé Misha, je voulais lui en vouloir de m'avoir laissée et je lui ai pardonné. Et maintenant, j'aimerais à nouveau le détester pour avoir fait ce qu'il a fait, et je m'en sens incapable. Comme si à nouveau, tous mes efforts étaient vains. Je le regarde et je reconnais ce regard, ce besoin qu'on lui vienne en aide. Ses démons qui le hantent et qui m'ont toujours attirée. Probablement parce que je me bats avec les mêmes démons, parce que je suis la seule à le comprendre. Car moi aussi, j'ai eu des envies de meurtre lorsqu'on m'a pris mon bébé, lorsqu'on a essayé de s'en prendre à ma famille, à mes proches, aux gens que j'aime. Lorsqu'on a brisé mon couple. Car c'est ce qui s'est passé. La mafia russe ne m'a pas seulement blessée physiquement, elle s'est aussi attaquée à mon couple, à mon avenir, mon bonheur. Alors quand Misha me parle de sa colère et de sa haine, je ne peux que le comprendre. Regretter de ne pas avoir été à ses côtés lorsqu'il a cherché à nous venger. La différence entre lui et moi, c'est qu'il a assumé ses pulsions et que j'ai préféré les étouffer, certainement jusqu'à ce qu'elles finissent par surgir au mauvais moment. Que je devienne soudainement folle sans prévenir. Dans le fond, je ne vaux pas mieux que Misha. Nous sommes semblables lui et moi. « Et pourtant, te voilà toujours en train de souffrir. » je me permets de constater. Il a laissé sa colère prendre le dessus et c'est encore le cas. Malgré ses efforts, il n'a pas réussi à faire disparaître sa souffrance. « Est-ce que tu as eu les réponses que tu cherchais ? Est-ce que ça t'as apporté quelque chose de partir ? » je lui demande. Je sais que dans un sens, ce n'est que remuer le couteau dans la plaie. Certainement lui rappeler qu'il est parti pour de mauvaises raisons, que tout cela n'aura pas pu l'aider à calmer sa colère mais plutôt l'accentuer. Mais j'ai besoin de savoir. Parce que ma colère a moi me pousse à lui faire prendre conscience de son erreur, mais si c'est probablement déjà le cas. Parce que j'ai besoin d'être confortée dans l'idée que c'était une bonne chose qu'on ne parte pas à deux, que cela n'aurait servi qu'à me briser davantage à moi aussi.

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• Et si nous vivions dans un monde ou les sentiments n'y auraient plus leurs place ? Un monde perdu, où tout ce que nous connaissons a disparu, ou tout ce que nous avons eu la chance de voir naître, de voir grandir, n'en faisait plus partie ? Et si tout ça était le présent, si nous, jeunes adultes encore en pleine crise, nous devions faire façe à ça ? Comment est-ce que nous pourrions réagir ? Comment est-ce qu'on ferait pour s'en sortir ? Est-ce qu'on jouerait à cache cache avec la vie ? Est-ce qu'on serait perdu à jamais, sans savoir quoi dire ou quoi faire ? Comment pouvons nous vivre, vivre pour de vrai, quand on ne connait plus les sentiments ? Quand on ne sait pas ce que c'est d'aimer, de détester, d'avoir peur, d'être heureux. Comment pourrions nous nous en sortir si on serait comme des putain de robots, formaté à faire ce que l'on nous a appris, sans prendre de vrai décision, sans réfléchir vraiment par soit même. Comment est-ce qu'on ferait putain ? Est-ce que quelqu'un va pouvoir me le dire ? Est-ce que quelqu'un a une réponse à me fournir, ou alors, je devrais rester dans l'ignorance pour le reste de ma vie ? Comme vous, rester comme toi, ou encore toi là bas, rester à ne pas me poser de question, car un jour j'ai entendu que c'était mal de réfléchir par soit même, que c'était pas de se faire son propre avis. J'ai jamais prétendu tout connaitre, j'ai jamais eu cette arrogance, cette façon de me mettre en avant pour me vendre. Ce que je connais de la vie, c'est grâce aux épreuves que j'ai traversé, c'est grace aux personnes qui m'entourent que je suis devenu la personne que je suis aujourd'hui. Épreuves bien trop difficile à traverser seul, j'avais tout laissé tombé, mes sentiments, les gens que j'aimais, ceux qui m'aimaient, j'avais tout laissé derrière moi et j'avais laissé ma haine me guider, je m'étais perdu, devenant la définition de la violence et de la folie. J'ai emprunté le mauvais chemin, j'ai emprunté la mauvaise route et je m'y suis perdu. "Non..." Un simple non. Est-ce que ça m'a apporté quelque chose ? Non. Est-ce que ça m'a apporté des réponses ? Non plus. J'me suis laissé emporté, sans réfléchir, j'me suis laissé guider par la haine. Je tire sur ma cigarette, je regarde le ciel, je regarde mes pieds, puis je la regarde, elle, celle avec qui je me voyais un futur, celle que j'ai aimé à vouloir en crever. "J'ai pas su gérer... Sérieusement, j'ai cru que j'allais pouvoir y arriver, que j'allais pouvoir faire le mec fort devant toi, que j'allais pouvoir enfouir tous mes putains de sentiments, mais ça a pas marché longtemps. J'suis devenu fou, j'te jure Oksanna, si j'vais voir un psy, je finis en asile ! J'sais plus quoi faire, j'sais même plus si je peux me faire confiance, tous les matins j'me réveil et tout me claque en pleine gueule, j'arrive plus à gérer tout ça." J'ai aucune idée de comment faire, j'ai aucune idée de comment m'en sortir, et surtout, si j'allais m'en sortir... •

 


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save me from myself
Misha & Oksanna

Je peux pas m'empêcher d'interroger Misha. Sur ce qu'il pense, sur ce qu'il ressent, ce qu'il a vécu en Russie. J'ai besoin de savoir, besoin de comprendre. En tout cas essayer. Dans le fond, la raison de son départ ne m'étonne pas tant que ça. Nous avons tous les deux été brisés par les événements. Si moi j'avais besoin de lui pour m'en remettre, lui avait certainement besoin de solitude, de faire ça seul, peut-être se retrouver avec lui-même. Faire sa vengeance dans son coin. C'est probablement ça qui fait le plus mal. On était un couple, un duo, une équipe. Misha et Oksanna, Oksanna et Misha. Invincibles, éternels. On aurait pu surpasser tout ça ensemble, main dans la main, comme nous l'avons toujours fait. Mais cela ne s'est pas passé comme ça. J'ai du faire face à tout cela seule, parce qu'il pensait peut-être ne pas avoir besoin de moi, ou bien parce qu'il s'imaginait que j'allais le ralentir, le retenir, me mettre en danger ou que sais-je. C'est ça le plus dur au final. J'aurais aimé l'aider, comme lui aurait pu m'aider. Je me suis sentie inutile, comme un poids mort. Alors j'ai besoin de lui demander si tout cela lui a vraiment servi. Une partie de moi espère qu'il a trouvé la paix, mais une autre espère qu'il se rend compte de son erreur, que cela n'a pas marché pour lui. Mon ego ne supporterait pas qu'il vienne me dire qu'il n'avait pas besoin de moi pour surmonter la pente. Il me répond alors un non, auquel je me force à rester de marbre. Je sais qu'il a plus à dire, que c'est pas tout. Je le connais, je sens qu'il en a gros sur le coeur, qu'il n'attend que de pouvoir se confier. Après quelques secondes de silence, il finit par reprendre la parole, m'expliquant à quel point il se sent mal, à quel point il espérait pouvoir aller mieux en vain. Mon coeur se serre à chacun de ses mots. Je lui en voudrais presque encore plus maintenant que je sais tout ça. Parce qu'il s'est aussi fait du mal en partant, parce qu'il aurait mieux fait de rester avec moi. Comment peut-on rattraper tout ça à présent ? Nous sommes deux fois plus brisé qu'il y a quelques mois. Incapable de se faire confiance à nouveau. On a pas pu préserver notre enfant ni notre couple. Deux bons à rien avec un trou béant dans le coeur. « Tu peux pas penser ça. » je commence néanmoins à lui dire. Parce que même si je sais qu'on va mal, je refuse de croire qu'on ira pas mieux un jour. « T'es pas fou Misha, pas plus que moi en tout cas. Avec ce qu'on a traversé, c'est normal qu'on ai du mal à gérer. Mais t'es quelqu'un de fort, tu vas t'en remettre. Tu dois t'en remettre. Parce que si t'y arrives pas, je vois pas comment moi je pourrais y arriver. » je lui dis en toute sincérité. Je le montre peut-être pas autant que Misha, je ne frappe pas ma voiture, je n'agresse pas les passants, mais moi aussi je souffre de tout ça. Misha lui, il a ce quelque chose au fond de lui qui le poussera toujours à aller plus loin. Il a failli mourir plus d'une fois, il s'en est toujours sortit. Misha fait partie de ces personnes qui ne lâchent jamais l'affaire, un vrai battant. Il m'a toujours inspirée et il a pas le droit de craquer aujourd'hui.

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CODES © LITTLE WOLF.
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