Le cadeau parfait - JALEY

ft. Harley Fox-Anderson

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❝ Le cadeau parfait ❞

C’était important, enfin. Tout devait être parfait. C’était… Le jour de notre anniversaire et je devais assurer. Ca fait quelques semaines que je suis sorti de l’hôpital et fort heureusement j’avais eu encore le temps d’organiser les choses. Je tourne en rond dans l’appartement, j’attends que mon époux rentre et dans un élan. Je fourre-tout dans mon sac à dos. Je veux pas qu’il se doute de quoique ce soit et je ne veux pas briser le sens du mot « cadeau » Alors, quand il arrive enfin. Je m’avance vers lui, entourant sa taille de mes bras en posant mes lippes sur le sommet de son front. « Bonjour, on ne reste pas. On est déjà en retards. » Le problème, c’est que quelques fois Harley prenait du temps à rentrer, sans oublier son boulot qui ne lui permettait pas vraiment de partir à l’heure chaque jour. Je le pousse à l’extérieur, en prenant mon sac à dos que je pose sur mes épaules et je l’incite à descendre jusqu’à ma voiture que j’ouvre. « Ne pose pas de question. Entre, et on y va ! » Je suis stressé, et je crois que cela se sent à travers mes paroles. Ma blessure ne me fait plus mal, même si j’ai encore la cicatrice et qu’aux mots du médecin celle-ci viendrait à rester pour toujours. Je pénètre dans la voiture, mes mains sur le volant. Je démarre la voiture, je marque la rue sur le GPS. Met la radio, afin de cacher mon stresse en tapotant le volant du bout de mes doigts. « Alors le boulot ? Il t’a emmerdé ton chef ? Et t’as des devoirs pour ce soir ? J’ai déjà terminé les miens j’ai fait de l’avance pour la semaine. » Je pince mes lippes l’une contre l’autre. En abordant un faible sourire.

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Le cadeau parfait.

Jaley

Je suis en retard. Je devais être rentré un peu plus tôt à la maison aujourd'hui, mais en sortant du boulot, j'ai été chercher le cadeau de James qui n'était évidemment pas prêt.. J'ai dû attendre quelques longues minutes avant de pouvoir sortir de là avec. Et je sens que James va me demander où j'étais.. Je lui donnerais le cadeau comme explication, il comprendra. Cependant, quand je rentre à la maison, j'ai à peine le temps de dire que je suis là qu'il vient déjà me prendre dans ses bras et me dire qu'on s'en va directement. Je fronce alors les sourcils sans comprendre. « Hein ? Mais.. Attends je voudrais quand même me changer.. On va faire quoi ? » Mais même pas le temps de me changer. Il me pousse vers l'extérieur et je soupire en passant une main dans mes cheveux. J'aime ses surprises, le problème n'est pas là. Mais je sors du boulot, je transpire et je ne suis pas très.. attirant. Alors j'aurais aimé avoir le temps de me changer, de me faire une toilette. On arrive à sa voiture et j'ouvre la bouche pour lui poser d'autres questions, mais il m'arrête encore une fois pour me demander d'entrer sans poser de questions et je l'arrête. Je pose une main sur sa nuque et le rapproche pour l'embrasser en mêlant ma langue à la sienne assez fougueusement. Je me recule après quelques longues secondes un peu à bout de souffle en passant ma langue sur mes lèvres. « Je voulais pas partir sans mon baiser. » Dis-je en souriant alors que j'entre dans l'habitacle du véhicule. Je pose mon sac à mes pieds et m'attache, et James démarre rapidement, ma main se faufile dans ma poche pour la refermer tandis qu'il me pose quelques questions. « Ca a été aujourd'hui. Il m'a un peu lâché, puis il est parti une heure après mon arrivée alors c'était cool. J'ai quelques devoirs mais c'est pour la semaine prochaine alors ça peut attendre. Dis, pourquoi t'es aussi stressé chou ? »

#iwhae

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❝ Le cadeau parfait ❞

Je sais que je devrais lui poser la question du pourquoi il était si en retard. Mais honnêtement, je ne peux pas. Je n’arrête pas de penser à son cadeau. Je l’ai préparé il y a bien longtemps et j’attendais cela depuis quelques jours. Tout était bien organisé. Tout était même parfait. Je prends sur moi, pour l’écouter tout en écoutant la voix venant du GPS. Nous étions tout prêts et il manquait plus que quelques minutes pour y arriver. « Je suis pas stressé, c’est juste que je n’aime pas être en retard. Tu le sais. » Il le sait ça, et c’est la vérité. Je n’aime pas être en retard. C’est vraiment un truc que je ne supporte pas. En posant ma main sur sa cuisse je la serre entre mes doigts tout en lui offrant quelques regards. « Tu as besoin d’aide pour tes devoirs ? Je pourrai être ton prof sexy. » Je dis ça en pensant à sa meilleure amie qui a signalée le fait d’avoir un prof sexy et que grâce à cela elle étudiait parfaitement bien. Ce qui n’est pas étonnant dans l’ensemble. Je racle ma gorge, en roulant à une vitesse normale. La radio laissait une douce musique qui réussissait à abaisser mes épaules et à me sentir mieux. Je ne sais pas vraiment comment il va réagir…En fait, je flippe qu’il pense que j’abuse, que je n’ai pas à faire ça sans lui donner une quelconque chance de donner son avis. Mais, je crois que je connaissais ces goûts du moins. Je l’espère. Je m’arrête. Devant un bâtiment. Un magnifique bâtiment. Je souris, deux personnes se trouvant devant l’entrée. « C’est ton cadeau. » Dis-je en sortant de la voiture, tout en venant ouvrir la portière afin de t’inciter à avancer vers les hommes. « Bonjour, je suis James Fox-Anderson. Voici mon époux. » Ils sourient. « Bonjour, je suis Luc et Filippe. Veuillez nous suivre. » Je prends la main d’Harley. Pour avancer en direction de l’intérieur. Il sait, juste en voyant. Il sait ce que c’était.

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Je me demandais bien pourquoi nous étions en retard, il ne m'avait parlé de rien ces derniers temps qui pourrait me donner un quelconque indice sur cette surprise. Peut-être que ça n'en était simplement pas une, peut-être qu'il m'emmenait juste au restaurant. Je ne suis pas certain qu'il m'emmène juste au restaurant.. Il me l'aurait dit sinon. Enfin, dans la voiture, mon cerveau réfléchit à vive allure pour trouver ce que ça pourrait être, pourtant je ne vois toujours pas. Je ne sais rien, et ça me met un peu le stress, bien que je sois tout excité à l'idée de recevoir une surprise. « Je le sais, oui, mon lapin. » Je lui souris, en repensant au bon nombre de fois où on a dû speeder pour ne pas être en retard, ou arriver trop à l'avance. Je suis pareil aussi, je déteste être en retard, alors j'arrive toujours au moins vingt minutes à l'avance sur le lieu de rendez-vous. Je sens sa main contre ma cuisse et je souris de nouveau en posant ma main sur la sienne afin de serrer ses doigts, alors que je remonte légèrement sa main. Mes dents attrapent ma lèvre inférieure tandis que je lui lance un regard assez coquin. « Mh oui mon prof sexy.. Comme ça tu pourrais m'aider sur mes cours de langues vivantes, ou d'anatomie, comme tu veux.. » De l'imaginer en professeur sexy me provoque un long frisson dans tout mon corps, et je ne peux m'empêcher de me tortiller légèrement à cause de celui-ci. Je serre ses doigts, les caressant tout le long du trajet, jusqu'à ce qu'on arrive devant un grand bâtiment devant lequel étaient postées deux personnes. Je lève alors un sourcil lorsqu'il m'indique qu'il s'agit de mon cadeau, et je sors de la voiture tout en avançant vers les deux hommes. Je leur souris agréablement, hoche la tête en me présentant. « Bonjour. Je suis Harley Fox-Anderson. » Luc nous demande de le suivre et lorsque je vois l'intérieur, je m'arrête net. Nous sommes dans une galerie. Une galerie, c'est mon cadeau. Putain de merde. Je suis trop choqué, je suis planté comme un piquet à l'entrée, j'ai perdu mon sourire et ma tête valse à droite, à gauche, partout pour observer l'intérieur alors que ma respiration s'est coupée sous le choc. Je ne sais même pas comment réagir. Alors je tourne mon regard surpris sur James avant de suivre la visite sans dire un mot, osant à peine respirer, sentant mes membres se mettre à trembler légèrement et une vague de chaleur m'envahir.

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❝ Le cadeau parfait ❞

Au début, j’avais réellement peur de la réaction de mon époux. Je sais qu’il aurait aimé, mais dans un sens je suis un peu mitigé sur le fait que peut-être il préférait choisir cela lui-même plutôt que de mettre mon nez dedans. Mais, en détournant mon regard des hommes qui montraient la salle. Je pouvais dès lors lire à quel point il était choqué, surpris d’un tel cadeau. Mais aussi toute la joie pouvait se lire sous ces traits. J’étais soulagé. Mais il ne savait sans doute pas qu’il y avait un plus, que j’allais bien au-delàs de tout ça et qu’il m’a fallu un nombre incalculable de joues pour pouvoir assurer ainsi et surtout pour lui préparer une telle surprise. Les hommes désignent la beauté du lieu, en ajoutant que c’était une des plus grande dans ce quartier et que les visites seraient très nombreuses. Cela dépendra des événements qu’Harley ferait et son besoin. Alors que j’étais derrière, en tenant la main de mon mari. Je scrutais les alentours en m’assurant que tout soit parfait. Jusqu’au moindre petit détail. La salle était vide, certes. Mais que la peinture soit parfaite, que le sol n’aille pas de tâche et surtout que le lieu soit visible et bien placée. J’abordais un large sourire quand nous nous pénétrions dans une petite salle où était un bureau. Sans doute pour peintre ou marquer les ventes. Ils se tournent vers Harley, les sourcils froncés. « Il faudra un nom, à votre salle d’exposition. Vous êtes le propriétaire. Il nous faudra votre signature. » Ils sont assez gentils, du moins. Je gardais un œil attentif aux choses. « Vous avez un agent. Nous savons que c’est quelque peu compliqué de rentrer dans ce monde. Il va simplement vous aider à organiser vos événements, ainsi que la publicité. Il ne se mettra en rien entre vous et votre art. » J’hochais la tête, en m’adossant contre le mur. J’avais même lâché la main d’Harley, parce que c’était lui qui devait gérer la situation. « Tout est déjà payé. » Ajoutais-je dans un petit murmure.

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En réalité, j'étais assez choqué de la situation. Je n'aurais jamais imaginé que James m'offrirait une salle d'exposition.. Et tout allait très vite. Nous visitions la salle, nous en faisions le tour, et je regardais absolument partout, laissant mon regard émerveillé toucher les plus petits détails. C'était absolument dingue, et je ne savais même pas comment réagir à tout ça. Je ne savais pas si je devais sauter partout, pleurer, ou encore m'évanouir. Parce que je le sentais, mon corps réagissait violemment à la surprise. Mais là, tout était bloqué. Je ne savais seulement pas quoi dire, ni quoi faire. Je ne faisais que tenir la main de mon amant jusqu'à ce qu'il retire la sienne, me donnant pleinement la liberté de visiter à ma guise. Nous pénétrons ensuite dans un bureau, et mes yeux continuent de balayer tous les coins et recoins de cette salle pour en apercevoir le plus petit détail. Mais quelque chose retient mon attention, la phrase de l'homme à vrai dire. Je me tourne vers lui, les yeux écarquillés. « Propri.. Propriétaire ? Quoi ? Tout ça, c'est à moi ?.. » Je n'en revenais simplement pas, de posséder un bien comme celui-ci, que James m'offre un bien comme celui-ci. Je reste muet pour le reste, complètement. Je ne sais pas quoi dire, je suis trop choqué. Je m'approche à pas lents du bureau, laissant le bout de mes doigts le parcourir pensivement. Cette chaleur que je ressentais tout à l'heure refait surface bien plus violemment, et les larmes me montent aux yeux, tandis que j'essaie en vain de les retenir. J'éclate alors en sanglots, des sanglots heureux, et je me jette dans les bras de mon mari que je serre du plus fort que je peu, le visage enfoui dans son cou. « Putain de merde.. T'es tellement parfait.. C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait.. Merci, merci, mille fois merci James.. Mon amour.. Je t'aime tellement.. » Murmurais-je difficilement entre mes sanglots.

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Que j’aimais le voir ainsi, il était déstabilisé. Et j’aimais ça. C’est peut-être con, et franchement macho. Mais j’aimais me savoir ainsi, je veux dire. Pouvoir le prendre dans mes bras, le rassurer. J’aimais savoir qu’il avait besoin de moi, c’est simplement ça. Qu’au fond il reste le jeune enfant que j’ai rencontré et qu’il n’a pas changé d’un poil. Il se jette dans mes bras, et d’un automatisme je le serre le plus tendrement possible en caressant sa colonne vertébrale. De ces paroles, j’en souriais. Réellement touché par ces propos qui ne me laissais pas indifférent. Et puis, je l’incitais à me regarder, nos visages face à face. Je caressais sa joue du bout de mes doigts alors que je vins poser mes chaires sur les siennes, les animant quelques vagues secondes pour qu’il puisse reprendre son souffle, même si d’un sens j’aimais le voir dans un état pareil. « Je t’aime aussi bébé, joyeux onze mois de couple et d’un mois de mariage. » J’avais pas l’impression d’être marié depuis un mois. On dirait que cela ne s’est jamais produit, et que dans ma tête ça fait même pas deux mois que je suis avec Harley. Mais ça allait bientôt faire une année, et c’était une fierté pour moi. Quand les deux hommes raclaient leur gorge, je lâchais un faible rire en levant les yeux au ciel. Tout en me redressant pour prendre la main de mon époux et de nous avancer vers les deux hommes qui nous présentaient les feuilles à signer. Je prenais ceux-ci dans ma main libre, avant de lire attentivement les lignes, chaque mot qu’ils avaient inscrit sur ces feuilles blanches. « L’agent de mon époux pourra se faire virer à tout moment, ou il a un contrat ? » Ce n’était pas formulé, et je n’aime pas avoir des imprévus. Ils assuraient qu’il n’avait aucun contrat cependant, il était lié et devait en effet passer les trois mois en compagnie d’Harley pour lui assurer un départ impeccable. J’hochais la tête, c’était bien. C’était suffisant, et puis cela est la décision d’Harley, pas la mienne. « Tu peux signer bébé. »

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Jaley

Je ne m'attendais tellement pas à ça.. C'était juste irréel, ce moment. Je n'arrivais simplement pas à y croire. J'avais tant de temps imaginé ce moment où j'aurais ma propre galerie que ça semblait être un rêve. Je devais rêver, ça ne pouvait être autrement.. Pourtant je savais bien que j'étais éveillé, je sentais le moindre toucher de mon mari contre mon dos, son souffle dans mon cou, sa chaleur qui m'emprisonne fermement. Je percevais chaque bruit qui résonnait dans cette petite pièce, et les paroles de mon amant se portant dans mes oreilles comme une mélodie douce et pure après un baiser animé auquel j'avais répondu avec tout l'amour dont j'étais capable. Mon corps contre le sien, mon sourire ne me quittait plus, je me sentais pousser des ailes et je serrais James encore un peu contre moi, jusqu'à entendre les deux hommes racler leur gorge. Je le lâche à contrecœur, en prenant sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts et l'observant d'un regard amoureux. Que je l'aime, cet homme. Je suis tellement dingue de lui, c'est complètement fou d'être aussi accroc à quelqu'un. Et pourtant je le suis. Il prend les quelques papiers qu'il faut signer entre ses mains pour les lire, et je me penche un peu pour les lire en même temps que lui. Je regarde ensuite les deux hommes, et lorsque mon amant m'autorise à signer, je me penche pour attraper le stylo qu'un des hommes me tendait et signe à chaque endroit où c'était nécessaire. Je pose ensuite le stylo sur le bureau, presque religieusement, car c'est un moment mémorable.. Et puis je me retourne vers mon mari, lui souriant de toutes mes dents, essuyant mes larmes. « Si c'est un rêve j'veux pas que tu me réveilles. » Dis-je alors dans un rire enfantin, tremblant de toute part, en ne réalisant pas encore l'ampleur de la chose. Je me rapproche de lui et embrasse sa joue tendrement. « J'ai aussi un cadeau pour toi.. »

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Ca serait mentir, si je n’avouerai pas à quel point j’ai peur de lancer de cette façon Harley. J’ai confiance en lui, je sais qu’il va vendre énormément de toiles, et surtout. Je sais qu’il va réussir. C’est son domaine après tout. Mais, dans le coin de ma tête, en profondeur. J’aimerai qu’il me demande conseil, à moi plutôt qu’un débile assistant qui va juste être là comme un chien. C’est con, est sans doute égoïste. Mais, je ne veux pas qu’il m’oublie. Je le regarde signer, avec un large sourire. Je mets mes mains dans le fond de mes poches alors que je scrute les deux hommes qui sont derrière Harley en étant plutôt satisfait de leur affaire. Cela ne m’étonne absolument pas, ils doivent être contents de ramener une somme immense à la maison. Quand il vint à terminer. Il m’avoue que lui aussi il a un cadeau pour moi. Je souris, en inclinant mon visage sur l’une de mes épaules. « C’est vrai ? C’est quoi… ? » Je demande aux autres de partir, le temps d’être seul avec lui. Après tout, c’était notre anniversaire et désormais cette salle n’était rien d’autre qu’à mon époux. Je m’avance vers lui, mes mains sur les hanches. Je viens poser mes lippes sur l’une de ces joues puis lentement sur le menton, le front. La nuque, descendant jusqu’à sa pomme d’Adam que je titille entre mes dents. Avant de me reculer. J’avais envie de lui poser de tonnes de questions, sur quoi il ferait, comment il veut procéder la chose et surtout s’il voulait de mon aide. Mais avant, je le regarde le plus tendrement possible en attendant mon cadeau. Je dois avouer, j’avais l’air d’un enfant excité. Et c’était le cas, j’avais hâte de voir ce qu’il allait m’offrir. Je savais que ça allait être quelque chose qui allait me tenir à cœur. « Ton cadeau, c’est toi tout entier sur ce bureau ? » Je signalais le bureau derrière lui, où il venait de signer les papiers. Je ne pu contrôler un faible rire en mordillant le coin de ma lippe inférieure.

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Le cadeau parfait.

Jaley

J'avais un agent désormais. De ce que j'avais compris, il était là surtout pour assurer le décollage de ma carrière. Et avec un local pareil, je n'avais plus qu'à installer mes peintures. Je le ferais avec l'aide de mon mari, parce que ça me semble important qu'il participe. Je veux qu'il y participe, c'est son cadeau, et je veux qu'il y ait un peu de lui dedans. Comme il y a un peu de lui en moi, parce qu'il fait partie de moi, depuis un an maintenant, et pour toujours, je le sais. Je demanderais alors toujours son avis, il a toujours été celui vers qui je me tourne quand je dois prendre des décisions, ça ne changera pas. Ca ne changera jamais. Alors que je l'informe que j'ai un cadeau pour lui, il se fait plus curieux et je souris un peu plus largement si cela est réellement possible. Les deux hommes partent et j'entoure son cou de mes bras, fourrant une main dans ses cheveux, l'autre sous son haut pour caresser son dos, en savourant chacun de ses baisers. « Mh.. » Dis-je dans un souffle alors que je tends mon cou pour lui en laisser l'accès. Puis je rouvre les yeux pour le regarder et mords ma lèvre en souriant, riant même à ses paroles. « Oui, aussi. C'est intéressant comme proposition.. » Lui dis-je d'une voix sensuelle et douce, en caressant le haut de sa colonne. Je délaisse alors ses cheveux pour fourrer ma main dans ma poche et en sortir une enveloppe que je lui tends en jaugeant la moindre de ses réactions. « Joyeux onze mois, et un mois de mariage, mon amour. »

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