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casey buchanan & isaiha buchanan

Je le regarde et me retiens de ne pas lui faire du mal. Je ne dois pas frapper mon frère, c'est mal. Et pourtant c'est pas l'envie qui m'en manque. La rage et la colère que je ressens depuis des semaines - pour ne pas dire des mois - est à deux doigts d'exploser. " Je devrais me reprocher quoi ? De m'intégrer ? D'avoir des amis ? De vivre ?! " Non parce que je ne nous avais mis en danger tous les deux, loin de là même pour tout dire. J'avais pas introduit des monstres dans nos vies, il ne s'était pas fait tabasser par ma faute et tout ce qui va avec. Putain, il vivait dans la peur par SA faute ! J'ai rien à faire là dedans moi et même si j'avais toujours été du côté de mon frère, j'avais un peu de mal là, pour le coup. Je souffrais bien trop, beaucoup trop. Je sursaute quand je l'entends réellement monter le volume de sa voix mais je ne dis rien. J'espère bien qu'il ne le vit pas bien, peut être que ça le fera réfléchir à deux fois la prochaine fois. J'étais horrible avec lui, j'en étais bien consciente mais... Mais putain que j'allais mal. Et si j'avais fais mon maximum pour accepter les choix de mon frère, ceux qui touchaient à ses drôles d'addictions, j'avais du mal. Je voulais le sortir de là mais j'avais besoin de me sortir de la merde dans laquelle je me trouvais d'abord. Parce qu'on ne peut pas sauver quelqu'un en étant soi même à la dérive, c'est infaisable. Et quand je l'entendais se questionner sur la possibilité de rentrer, j'avais envie de lui crier que ce n'était qu'un lâche s'il faisait ça. " Ils savent qui je suis Isaiha ! Ils s'en prendront à moi quoi que tu fasses ! " Il pouvait essayer, on s'en sortirait pas comme ça, en un claquement de doigts. " J'essaye de faire le maximum de vidéos pour gagner de l'argent et nous sortir de cette merde. Je suis entrain de me dégoûter de ce que j'aime pour nous sortir de la merde ! " Mais c'était pas fructueux. Forcément, quand on fait la fête toute la nuit et qu'on suit des cours toute la journée, c'est pas facile. Je l'écoute et là, c'est la fin. Le peu de fondations que j'avais s'écroulent. Et je me retiens de pleurer. " T'as raison ouai. Je vais me casser d'ici " Crachais-je en éteignant le feu et laissant tout en plan en le dévisageant. " Évite de faire craquer la lowell à nouveau à cause de tes soucis " Crachais-je méchamment en filant vers ma chambre. Un sac, je fourre quelques habits dedans et le passe sur mon sac. Je vais vomir, je le sens. " Et éclate toi bien avec ta pote en Angleterre " Lançais-je en le dévisageant.

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Isaiha avait toujours été très patient que ce soit avec Casey ou même avec le reste du monde. Il était du genre à ne jamais perdre son calme, restant toujours si posé. Pour certains, cela pouvait être interprété comme un manque de personnalité, pour d’autre, une indifférence aux autres. Dans la réalité des choses, c’était beaucoup plus dû à une volonté farouche d’éviter le conflit. Isaiha n’aimait pas élever la voix, il préférait s’imposer avec calme mais comme l’eau tranquille d’un lac, il pouvait devenir aussi virulent que les rapides d’une rivière. Là, Casey le poussait à bout. Il voulait bien reconnaitre ses torts mais qu’elle se lave des siens, c’était trop pour lui. C’était la première fois que les jumeaux se confrontaient avec une telle violence et le pire dans toute cette histoire, c’est que finalement, Isaiha en avait besoin. Lui qui n’extériorisait que rarement ses sentiments, se lâchait complétement, admettant sa peur, son impuissance. « Et bien arrête de m’aider ! Si je suis un tel problème dans ta vie, si je suis à l’origine de tes peurs, de ton dégout des choses qui te passionnent, laisse-moi tranquille ! Je te demande rien Casey, je n’ai plus envie de te demander quoique ce soit… Reprends ta petite vie, retourne vers tes amis qui pensent plus à boire et faire la fête qu’à autre chose. Tiens, tu devrais encore mieux t’intégrer en devenant alcoolique… Mieux que ça, pourquoi tu ne sauterais pas sur le premier venu, cela te ferait peut-être du bien » s’écria-t-il en se sentant déjà coupable de ses paroles mais que voulait-elle qu’il lui dise ?! « C’est ça, casse toi » grogna-t-il blessé qu’elle puisse se servir de ce qui s’était passé à la Lowell contre lui. Casey savait pourtant combien cela l’avait traumatisé de se retrouver dans cet incendie. Il en portait encore des stigmates. « Va te faire foutre… c’est pas comme cela qu’on dit dans ce monde si magique ? » dit-il avant de la regarder filer dans sa chambre. Il avait tellement envie de la secouer à cet instant précis que ses mains le démangeaient. « Au moins, elle, elle me juge pas responsable de tous les maux de la Terre ! » marmonna-t-il avant de claquer la porte de sa propre chambre, le cœur à la fois colérique mais triste. Il regrettait cet esclandre, cette grossièreté avec laquelle il s’était adressé à sa sœur. Ce n’était pas lui…

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casey buchanan & isaiha buchanan

" Sauter sur le premier venu ? J'ai perdu ma virginité dans cet appartement sans même que tu t'en rendes compte ! T'as pas vu que y avait quelque chose de changé chez moi, que j'étais triste que l'homme que j'aime soit parti à l'autre bout du globe ! " Criais-je encore plus. " J'ai fini de t'aider, je vais m'aider maintenant ! " M'aider et me faire passer en premier. C'était tout ce dont j'avais besoin pour m'en sortir. Il pouvait juger mes amis, mes camarades Mather mais moi j'avais jamais jugé ses potes lowell, cette bande de troubadour hippie qui prenait tout à la légère. La bonne blague, voilà où tout ça l'avait mené. J'avais pas perdu la valeur de l'argent moi, en levant du coude un peu trop facilement. " Bah ouai, j'me casse " Crachais-je en filant vers ma chambre. Je ne savais pas trop où j'allais passer la journée ni où j'allais dormir ce soir. Demain, il ne serait plus là. Bon débarras. Et quand je l'entends m'insulter, je sors de ma chambre. Un demi tour de quelques secondes et je le gifle. C'est plus fort que moi mais je ne peux pas me retenir. comment a-t-il pu oser ?! C'est du grand n'importe quoi là pour le coup. " TOI VA TE FAIRE FOUTRE ! " Beuglais-je en fermant mon sac et le balançant sur mon sac. Je l'écoute et le dévisage une dernière fois. " Elle, elle s'est pas fait tabasser à cause de toi ! Si ça avait été le cas, elle t'aurait tourné le dos, chose que je n'ai pas fait avant maintenant... " Soufflais-je doucement. Le bruit de sa porte claquant me fit sursauter et je ne m'arrête pas là dans les claquements de porte, manquant d'arracher celle de l'entrée dans mon départ made in tornade.

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Apprendre que sa sœur n’était plus vierge était un choc pour Isaiha mais perdu dans sa colère, il prit les choses autrement. « Excuse-moi de ne pas te faire un test de virginité dès que tu passes les portes de cet appartement » cria-t-il encore plus fort pour se faire entendre. Il avait réellement envie de l’étrangler. Jamais, ils ne s’étaient autant écharpé. « Tant mieux parce que je n’ai pas besoin de l’aide d’une femme pour régler mes soucis » poursuivit-il tout en se sentant coupable de ne pas avoir assez soutenu sa sœur. Il savait qu’elle était triste mais il s’était dit que le temps effacerait le souvenir de cet homme, qu’elle s’était juste amourachée de lui. Sur ce coup-là, il avait véritablement jouer les autruches car pour la première fois de sa vie, Isaiha avait vécu uniquement pour lui. Il avait voulu être autre chose qu’un frère, qu’un fils. Il avait voulu être un homme tout simplement et sa relation avec Amanda l’y avait bien aidé. Malheureusement, sur ce chemin, il s’était perdu dans l’enfer du jeu. « Tant mieux ! » décréta-t-il quand elle lui répéta qu’elle se cassait. Il ne voulait plus se prendre la tête, il ne voulait plus faire face à ses reproches car Casey disait vrai : tout était de sa faute. Il n’avait pas d’excuse : s’il avait simplement parlé, s’il s’était confié à elle, elle aurait pu lui dire qu’il était sur une pente dangereuse mais sa fierté masculine l’y avait empêché. Macho, voilà bien un défaut dans sa cuirasse angélique. Le Lowell n’avait rien du prince charmant à cet instant, se montrant vulgaire au possible. « Qu’est-ce qui te prend ?! » cria-t-il en se frottant la joue. Là, elle dépassait les bornes ! Ses mots faisaient mal, trop mal pour qu’il ne fasse pas demi-tour et n’aille s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte. Si seulement il pouvait disparaitre, il le ferait. Isaiha sursauta en entendant la porte d’entrée claquer violement. Le pire dans cette histoire, c’est qu’elle lui manquait déjà.

TOPIC CLOS.

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