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Electrique - Annalynne

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 Sorti fraichement de l’hôpital, me voilà en sortie avec quelques amis de la Eliot. Pas de sermon sur l’imprudence d’une telle chose, sur le fait qu’il fallait mieux que je me repose, que je me rétablisse et me remette de cette opération et de ses suites compliquées, non, s’il vous plait, je n’avais pas le temps pour ça. J’avais l’impression d’avoir mis ma vie en pause ces derniers mois. Cette fichue tumeur avait semé un dawa pas possible dans mon existence, et comme après une tempête ravageuse, me voilà à devoir tout reconstruire. Toutes ses relations finement acquises avec le temps, ces liens stratégiques avec les gens de mon milieu, de mon monde, qu’il allait falloir retisser doucement. J’en avais gros sur la conscience : accusations farfelues, spéculations folles, coups de gueule injustifiés, j’avais même menacé de faire virer certains de la Eliot House, quand dans mes délires parano, je les avais cru impliqués dans un complot imaginaire me menaçant… Je détestais ce sentiment, me sentir coupable, en faute, redevable envers les autres. Et comme les excuses n’étaient pas mon fort, c’est à coup de boissons que j’avais choisi d’acheter leur pardon. Des tournées offertes dans un club de striptease branché, qui pouvait dire non à cela ? Comme d’habitude, Cole Windingham choisissait la facilité, préférant sortir le chéquier que de me lancer dans une croisade de pardons à la chaîne qui pourtant auraient été justifiés. Téléphone en main, quelques coups de fils pour rameuter les troupes, j’eus le regretter d’entendre ce cher Alan décliner l’offre. Je m’en voulais un peu de ne pas avoir été très présent pour lui, le pauvre avait vu sa fiancée le lâcher devant l’autel et moi et mon cerveau délirant avions un peu été aux abonnés absents pour ce pauvre bougre. « Ce n’est que partie remise, maintenant que je suis remis sur pied, on aura l’occasion de se voir plus souvent. » soufflai-je à mon ami avant de raccrocher. Nouveau costard pour l’occasion, j’ajustai mon nœud de cravate avant de filer en direction du Nirvana, rejoindre la bande que j’avais convié là bas. Coin VIP réservé pour l’occasion, champagne, whisky et cognac de renom à volonté, danseuses plus séduisantes que jamais, j’avais sorti le grand jeu. Sauf qu’au cours de la soirée, entre deux discussions animées et éclat de rire, l’un de mes invités fit remarquer que le champagne venait à manquer. Je fronçai les sourcils, contrariés. Je fis la réflexion à la danseuse qui haussa niaisement les épaules en me répliquant que ce n’était pas elle qui était en charge des boissons. « Gourdasse… » ronchonnai-je dans ma barbe, me levant du confortable sofa avec un agacement certain. Je quittai alors le carré VIP pour prendre la direction du bar, énervé, interpellant avec un ton particulièrement impérieux la demoiselle derrière le comptoir, une brune qui me tournait alors le dos et que je n’avais pas encore reconnu donc : « Hey, vous là !  Vous connaissez le sens de –à volonté- ? » Non parce que c’était bien beau de payer cette option une blinde si il fallait à chaque fois que je me déplace au bar pour aller nous ravitailler, ça allait vite me gonfler moi.  
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Cole et Annalynne.

 
Jamais je n'aurai pensé qu'un jour je pourrais me retrouver à détester cet endroit. Pourtant à présent, je devrai encore plus apprécier, après tout, même si je ne suis plus la digne héritière d'Omnicom, mes fonctions au sein du club m'ont donné un semblant de pouvoir. Mais de tout je me lasse au fur et à mesure que le temps passe. Ce même temps qui me rappelle, sans cesse, que Clay ne fait plus vraiment parti de ma vie. Qu'il ne foutra sûrement plus jamais les pieds ici. Tout me déplaît dans mon quotidien qui s'en devient toujours plus incertain, je ressasse mes envies, délient mes volontés, me heurte avec violence aux sentiments que provoque son absence. Quand je lui ai laissé Tobias ce soir, ça m'a encore plus marqué, surtout quand ses yeux se sont posés sur mes épaules où ne se trouvent plus les boucles que j'ai coupé. Une seconde, j'ai failli lui dire, que ça aussi, c'était de sa faute, que chaque fois que je les effleurais je me remémorais les fois où il les avait caressé, attrapé, et dans nos moments charnels agrippé. J'ai vu dans son expression cette lueur qui porte à la frustration, un brin peut-être de déception, et j'ai comprit dans ses mots prononcés seulement pour ne pas me vexer que lui aussi croit un peu que j'ai perdu la raison. Un ça te va bien juste pour ne pas provoquer plus mon chagrin.

Mais voilà, il est bien présent, plus fort que tous les autres, et parfois, il prend même le dessus sur la haine que je ressens à son égard pour ce qu'il m'a fait. Et lorsque je regarde les bouteilles qui me font face je m'insurge du bordel que ma remplaçante a laissé la nuit dernière que j'ai passé dans le bureau a régler les détails de cette soirée dans le côté réservé aux vip. Ou plutôt à ceux qui pensent l'être sous prétexte qu'ils ont payé. Occupée, donc, à remettre de l'ordre dans ce merdier alcoolisé, je me laisse surprendre par une voix qui d'avance – au ton employé – ne me plaît pas. « Hey, vous là !  Vous connaissez le sens de –à volonté- ? » Une fraction de temps, je ferme mes poings, respire lentement pour ne pas exploser. Il faut croire que c'est bien trop de fois que je me contiens, et pour cela, j'en veux à mes parents de m'avoir éduquée de cette façon, pour avoir donné à mes convenances une trop grande appréciation des apparences. Sans me retourner, d'abord, je me permets de lui rappeler. « Ne manquerait-il pas un s'il vous plaît ? » Connard qui vient juste mater. Je commence à en avoir marre de ses pervers qui pensent pouvoir me parler comme si j'étais un foutu objet. Remontée comme une bombe, je me décide à lui faire face. En un hoquet de surprise, je reste figée. L'image ne fait qu'un tour dans mon esprit. Cole. Ici, face à moi. Vestiges de mon prestige. Je reste sans mot dire, parce que je ne suis pas stupide, j'sais parfaitement qu'il va lancer à mon encontre des hostilités, après tout, c'est son meilleur pote que sur l'autel j'ai largué. Allez vas-y, essaie de m'atteindre, tu verras comme je suis blindée.  
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  Exigeant, pressant, désagréable. Vous savez ce client riche insupportable et éternel insatisfait, pour qui vous pourriez vous mettre en quatre qu’il aurait encore à redire sur la qualité du service ? Et bien oui, c’était moi. J’étais ce genre de type, le pire c’est que je n’avais même pas conscience du manque de courtoisie de ma requête ni même du ton autoritaire que j’avais employé. La silhouette de la demoiselle resta figée une fraction de secondes, de dos, et je manifestais un peu mon impatience, tapotant mes doigts nerveusement sur le bois du comptoir. Ce n’est que quand son petit sermon résonna que je compris que peut être, ma requête avait manqué de forme. Sauf qu’on ne donnait pas de leçon à Cole Wildingham, même quand j’étais en tord. Alors en toute mauvaise foie, plutôt que de le prononcer simplement, ce –s’il te plait- qu’elle exigeait de moi, je répliquai, bougon : «  S’il te plait ou s’il ne te plait pas. C’est du pareil au même non ? Je paie, tu exécutes c’est comme ça que ça m… » Je me stoppai en la voyant faire volte face vers moi, surpris, tout autant qu’elle aux vues de son expression. Passé l’étonnement, un petit sourire en coin se dessina sur mes lèvres alors que je détaillais la barmaid avec un œil bien plus intéressé soudain. Pas le même œil lubrique avec lequel je matais les serveuses et danseuses de l’établissement non… Mes prunelles criaient plutôt un –tiens tiens, finalement cette soirée va être autrement plus intéressante que prévu- « Annalynne, quelle surprise de te trouver ici… » Annalynne Malcolm. La grande Annalynne Malcolm. Réduite à servir derrière un comptoir dans un club de striptease. Parce que là ça y est, mon cerveau se faisait tout un scénario. La dernière fois que je l’avais vue, si on oubliait l’épisode bourrelet et beignet, elle était quand même en train d’essayer une robe Vuitton s’il vous plait. La classe. La grandeur. Le succès. Et là, je la retrouvais à jouer les serveuses de bière ? L’abandon d’Alan devant l’autel me sautait donc aux yeux comme unique raison de cette déchéance. « Je vois que le célibat ne te réussit pas… Tu n’as pas très bonne mine. » commentai-je, acerbe avant de me permettre d’ajouter : « T’as même du vendre tes cheveux pour rembourser la Vuitton c’est ça ? » La Vuitton, le traiteur, les arrhes que leurs familles avaient du verser pour la salle où devait avoir lieu la réception post noces… Elle était endettée jusqu’au cou, après son mariage avorté, pour en être réduite à bosser ici ? 
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«  S’il te plait ou s’il ne te plait pas. C’est du pareil au même non ? Je paie, tu exécutes c’est comme ça que ça m… » Et je suis à la limite de lui dire de fermer sa gueule, qu'il ne sait strictement pas à qui il est en train de s'adresser, et que s'il tape trop sur mon système nerveux, je pourrai parfaitement le faire virer. Ce club, il est à moi, et il me plaît de le contrôler selon mes envies, meurtrières ou pas. Mais lorsque je me retourne, c'est un tout autre jeu qui se met en place, bien que l'idée de le faire dégager est toujours présente, soit dit en passant, c'est d'ailleurs, totalement plus cuisant. « Annalynne, quelle surprise de te trouver ici… » Et sa mine s'en devient de plus en plus réjouit. Pour le coup, j'accuse un soupir, qui s'apparente au dégoût, et ce n'est pas peut dire, puisque c'est, à la vérité, la seule chose qu'il m'inspire. Parce que je ne me leurre pas une seule seconde, la surprise, elle n'est pas bonne dans le sens où il est ravi de me revoir, mais comme il ne m'a connue qu'en tant qu'héritière et fiancée de l'un de ses meilleurs amis, là, il doit se délecter de cette déchéance que mon état lui procure. « Je vois que le célibat ne te réussit pas… Tu n’as pas très bonne mine. » Je suis fatiguée, connard, et au fond du gouffre, mais je te promets que je le vis bien. Mère célibataire et le reste … Je me mens tellement que l'espace d'une seconde ça trouble ma vision. Peut-être que finalement je ne suis pas prête pour ce combat. Je ne suis plus qu'à moitié moi. « T’as même du vendre tes cheveux pour rembourser la Vuitton c’est ça ? » La Vuitton, je l'avais presque oubliée. Et cette sensation lorsque le tissu avait effleuré ma peau, et ma perdition … J'en déglutis. Cette robe elle est le synonyme parfait de tout ce que j'ai perdu, de tout ce que j'ai pu croire vrai et faux à la fois. De mes choix. De mes stupidités aussi, malgré moi. Annalynne Malcolm qui a choisit l'amour pour ne finir qu'avec du vent. Je suis d'un ridicule qui glace le sang. Une main portée à mes cheveux coupés, avant de soupirer, je me cherche ma contenance, mon assurance. M'approche du bar, sur lequel je m'accoude légèrement. Plante mes prunelles noircies dans les siennes. « Non. » Je tranche franchement, certaine de mes prochains dires. Factice. « Ca ne te plaît pas ? » Comme si j'en avais quelque chose à faire, la réaction de Clay m'a suffit, je m'irrite encore de sa déception, pour ce que ça peut lui foutre ce que je fais à présent. « J'avais envie de changement, tu vois, nouvelle vie, tout ça ... » En un sens en fait, c'est presque vrai, bien que ce ne soit pas Alan que je suis en train de pleurer. « Sans boulet à traîner. » Et là, je parle clairement de son pote. D'ailleurs … « Alan va bien ? » De ce que j'en sais, oui, dernièrement à Ibiza, et peut-être sur une autre île à présent. Il fait la une de ces presses people que j'ai orné de mon visage plus d'une fois, avant que je ne me retrouve réduite à néant. « Ah et, tu bois quoi ? » Que tu dégages de mon bar pour aller t'amuser avec tes petits copains, gamin.    
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HJ : Excuse mon temps de réponse, j'ai eu des grosses semaines au boulot Electrique - Annalynne 927261665
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Si au départ c’était passablement agacé, et ouvertement imbuvable, que j’approchai du bar et de l’employée qui s’y trouvait, lorsque la demoiselle se tourna vers moi pour me faire face, mon attitude changea du tout au tout : large sourire amusé, ton moqueur, je voulais clairement profité de ma position de supériorité, et fanfaronner sur la déchéance de l’ex fiancée de ce cher Alan. Voilà à quoi ça ressemblait, donc, de dire NON au grand Alan. On se retrouvait à servir derrière un comptoir dans un club de striptease. Joli… Je détaillais un instant ses traits, ne manquant pas de souligner son teint blafard, ajoutant une remarque sarcastique sur la disparition de ses longues mèches brunes, une coupe qui, si j’avais été dans un autre état d’esprit, j’aurais qualifié d’élégante, lui donnant un air plus mature, plus assuré, plus femme fatale qu’elle ne l’était déjà, mais non… Je n’étais pas d’humeur à flatter, bien au contraire. Et ce fut donc feu la robe de mariée Vuitton que je remis sur le tapis. Soupir de la brune. Amusement à peine masqué chez moi. Et elle s’avança pour se planter devant moi, coude sur le comptoir, yeux dans les miens, regard assassin et un –non- qui l’était tout autant. « Je n’ai pas dit ça. » répliquai-je quand elle m’accusa de ne pas être un adepte de sa nouvelle coiffure. « Je ne pensais pas que tu étais ce genre de femme. Laisser un événement de ta vie influer sur ton apparence… Tu me vois donc surpris. » Mais visiblement, c’est sans regret, malgré la condition, que je pensais alors encore, très précaire dans laquelle elle se trouvait, qu’elle regardait son passé et les choix opérés. Elle évoqua le boulet qu’elle ne trainait plus avant de me questionner sur Alan. Lien évident qui fit apparaître un rictus contrarié, solidarité masculine oblige, sur mon visage. « J’imagine qu’il va bien. En tout cas ce n’est pas lui qui se retrouve à éponger la bière sur un comptoir. » Mon regard fixa un instant le bois sur lequel elle était accoudée, espérant ainsi que lui rappeler son faible statut la ferait redescendre sur terre. D’ailleurs, elle me demandait ce que je voulais boire. « Un cognac… » Et me rappelant de sa réflexion première tout à l’heure, lorsqu’elle me tournait encore le dos, j’ajoutai : « S’il te plait. » Avec un petit sourire qui trahissait complètement combien cette formule de politesse était hypocrite et tout sauf sincère et spontanée. « Tu danses aussi ? » Oh, mon dieu, réponds moi que oui. Rien que de l’imaginer montant sur ce podium me faisait jubiler.
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« Je n’ai pas dit ça. » Je réprime une envie d'aller glisser dans mes cheveux mes phalanges afin de constater à nouveau du changement effectué. Après tout, si ça me plaît à moi ? Si ça m'a permit l'espace d'une demi heure d'oublier toute la colère, la peine, qu'est-ce que ça peut bien lui faire. Et bien que ma confiance a prit un sacré coup, ces derniers temps, il n'en reste pas moins que je sais parfaitement l'effet que je peux faire aux gens. « Je ne pensais pas que tu étais ce genre de femme. Laisser un événement de ta vie influer sur ton apparence… Tu me vois donc surpris. » Toujours impassible, je ne peux nier que cette réplique là, elle est bel et bien compliquée à encaisser. Parce qu'il a raison, parfaitement raison, je suis une femme de pouvoir, de contrôle, je l'ai toujours été, même pour annuler mon mariage, je l'ai une fois encore prouvée. Et là ? Merde, je suis d'un pathétisme flagrant, et ce n'est pas pour me plaire que cette constatation soit de prime abord née de sa langue. Bordel, ce que ça me dérange. Mais je fais semblant, je feins, comme la plupart du temps. « Je suis une femme pleine de surprise. » Je mens, surtout, comme je respire.

« J’imagine qu’il va bien. En tout cas ce n’est pas lui qui se retrouve à éponger la bière sur un comptoir. » Mais c'est qu'il a du mordant ce soir, qu'il le défend son petit copain qui broie tous sauf du noir. Je nous ai rendu un service à lui et moi, ce jour là. Allons Cole, soyons sérieux cinq petites minutes, tu crois qu'il m'aimait ? Qu'il aurait voulu d'une vie toute entière à mes côtés ? Et toujours ce foutu picotement quand je pense à Clay, je pensais que c'était le flic, qui portait en lui cette volonté. Je n'en reviens pas d'à quel point j'ai pu me tromper. Et j'en reste sans mot dire, peut-être pour éviter le pire, me contente après quelques secondes de silence, de lui demander ce qu'il veut boire, et espère le voir déguerpir. « Un cognac… » A tes ordres … quand j'ai des envies de le traiter de connard. Je me retourne et marque un temps d'arrêt lorsqu'il ose prononcer. « S’il te plait. » A l'évidence, l'insulte, je n'aurai pas du m'en priver. « Tu danses aussi ? » C'est en un mouvement sec que je pose le verre sur le bar, perdant un tantinet la maîtrise dont je faisais preuve. Ce n'est pas tant le fait qu'il me prenne pour une stripteaseuse, non, loin de là même, parce que c'est un métier qui ne m'a jamais rebuté, au contraire, puisque je suis mère maquerelle de l'endroit. C'est sa condescendance, son dédain, cette satisfaction qu'il semble retirer du moment. Je me contiens, lorsque je commence finalement à servir, et demande, un brin perverse. « Pourquoi, ça t'intéresse ? » Je ne suis pas dupe, Cole c'est la version masculine de la fille la plus facile au monde, un réel souci pour garder sa braguette fermée de ce que j'en sais, de ce que Kyla m'en dit, de ce que j'en ai vu, danser pour lui ne serait même pas un défi, c'est au quart de tour qu'il partirait. « Alan appréciait. » tellement faux, que je ne peux réprimer une envie de rigoler. Cependant, il faut tout de même clarifier la situation. « Je ne danse pas. » Je supervise, et parfois à la nuit fini lorsque plus personne n'est là, j'improvise. Parce que qu'on se le dise, je l'ai en expertise, l'art du striptease. « Surtout pas pour les petits cons en manquent de sensation. » Comme toi et tes copains, je préfère de loin laisser ce loisir à ma ribambelle de catins.  
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   De sa réplique surement, elle sauvait les apparences. Elle le faisait plutôt bien d’ailleurs. Et puis la coupe la sublimait en fait, je devais avouer que malgré toute la rancœur que je pouvais avoir contre la brune, solidarité masculine oblige, elle avait ce petit côté mutin qui ressortait encore plus ainsi. Bref elle se réclamait pleine de surprises, alors qu’on le savait tous, un tel changement capillaire n’était pas anodin. "Une femme qui se coupe les cheveux est une femme qui s'apprête à changer de vie" dixit Coco Chanel. Ca reflétait donc pour moi, toute l’influence qu’avait eu la rupture de ses fiançailles.

Je remettais tout là dessus d’ailleurs. Les cheveux oui, mais aussi la situation. Anna derrière ce comptoir, serveuse dans un club de strip… Et j’en jubilais, pensant la prendre en pleine descente aux enfers, m’imaginant oh combien elle devait regretter la vie dorée qu’elle aurait eu si elle était restée aux côtés de mon ami. Une vie arrangée oui, mais une vie dorée. Je réclamai un cognac ajoutant la formule de politesse d’usage avec un sourire faux, m’amusant à la détailler, à scruter ses courbes et à l’imaginer là bas, sur l’un de ces podiums, comme ces filles devant lesquelles je bavais quelques minutes plus dos. Je finis même par lui demander si elle dansait alors qu’elle posait mon verre devant moi. Je l’attrapai, l’amenant lentement à mes lèvres qui s’ourlaient d’un sourire amusé en entendant sa réponse. « Peut être… Elles sont un peu fades, celles que la direction nous a collé ce soir. » commentai-je avec un petit regard vers la zone VIP que je venais de quitter. Mes prunelles se reportèrent sur elle, brillant de cet éclat salace. Alan avait su apprécier ses danses, selon elle. Je me souvenais aussi qu’elle s’était vantée de pratiques controversées, comme le fait de se faire attacher, ce qu’à l’époque, bien sûr j’avais remis en question. Mais la vérité c'était que si Annalynne était insupportable, je ne pouvais lui enlever la qualité d’être dotée d’une sensualité sans égal. Elle avait ce truc, qui faisait que j'étais presque déçu de savoir qu’elle ne faisait pas partie de la troupe des danseuses. La pique suivante me fit lever l’index et fronçai les sourcils avec un petit air réprobateur : « Tut tut, c’est pas une façon de parler des clients, ça, jeune fille. Il serait dommage que cette conversation remonte jusqu’aux oreilles du patron. » Patronne pour le coup. Et elle était devant moi. Cette info je ne l’avais pas, sans ça, je fanfaronnerais moins. Y’avait un truc qui m’intriguait, malgré tout et qui me fit reprendre avec curiosité : « Qu’est-ce qui n’a pas collé ? Pour Alan et toi ? » De l’argent des deux côtés. De bonnes familles des deux côtés. Un intérêt commun.  La recette d’une grande union et d’un mariage réussi en soit. Cole ou l’ignorance même en matière d’amour et de sentiments…

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Cole et Annalynne.

 
Voir Cole ce soir aurait certainement pu être l'une de ces choses qui sont capables de me donner le cafard. Une foutue piqûre de rappel, qui vient s'insinuer dans mes veines pour me fredonner « tu vois, tout ce que t'as loupé. » parce qu'il est le parfait reflet de mon égoïsme, de ma précédente grandeur, de ma noirceur et mon incapacité à avoir un quelconque baume au cœur. Mais à défaut d'accentuer mon aigreur, je me contente de me dire que bien qu'Omnicom ne soit pas encore à moi, bien que mon père ne me parle plus, bien que j'ai fait cela pour Clay et que cela se résume finalement à du vent … Je touche du bout des doigts cette étrange liberté à laquelle j'ai toujours voulu goûté. Plus aucun homme pour m'enclaver, si ce n'est celui auquel j'ai donné la vie. Alors je me fais encore plus forte que ce que je ne le suis afin d'affronter ce bourreau qui se révèle être bien un piètre acteur dans ce jeux là. J'ai connu bien plus difficile que toi. A la question de s'il pourrait être intéressé, sa réponse me tire un semblant de sourire, parce qu'il ne réalise pas de la portée de ses dires. « Peut être… Elles sont un peu fades, celles que la direction nous a collé ce soir. » Seconde fois de la soirée où je dois me retenir de lui cracher en plein visage un « connard ». La direction est en face de toi, et ne la titille pas trop, parce qu'il semblerait que tu sois bientôt interdit de séjour au Nirvana.

Et quand je lui fait comprendre finalement, que je ne me risquerai pas a danser pour sa petite bande et encore moins pour lui. Il se pense meilleur que moi en levant ses phalanges afin de préciser. « Tut tut, c’est pas une façon de parler des clients, ça, jeune fille. Il serait dommage que cette conversation remonte jusqu’aux oreilles du patron. » Mais quel con. Et je dois sincèrement me forcer afin de ne pas lui rire au nez. Puisqu'il semble tellement l'apprécier le patron, ou tout du moins l'ancien, celui là même qui a bien voulu me léguer l'endroit, à tel point que je suis en train de me demander s'ils ne se sont pas une ou deux fois enfilés … Merde ça me donne envie de dégobiller. C'est sur une teinte de défit que je lui dis. « T'as qu'à essayer. » De te plaindre, de me faire appeler, ce pourrait devenir drôle, infiniment même lorsque sur son visage je vais pouvoir lire la surprise de la révélation de mon véritable emploi. Même si être serveuse et seulement ça ne m'a jamais dérangé, c'est juste que là, j'ai envie de lui faire ravaler ces airs de suffisance mal joués. « Qu’est-ce qui n’a pas collé ? Pour Alan et toi ? » Sérieusement ? De mon pouce et mon index, je viens pincer ma lèvre inférieure tout en l'observant. Ce qui n'a pas collé ? La vérité est simple, tout aurait pu coller entre lui et moi. Mon père n'est pas complètement sénile, il avait tout calculé. Même si je ne voulais pas de ce mariage, c'était un foutrement bon pedigree. Et je crois, en fait, que ce n'est même pas la faute de Clay, parce que bien que je l'ai choisit plutôt que l'autre, je ne peux m'en prendre qu'à moi. C'est ça, c'était mon choix. « On en est à ce point toi et moi ? » Railleuse quand je prends la peine de me servir un verre de vodka. « A se faire des confidences autour d'un verre ? » Ce qui n'a pas marché ? Attends mais … « T'étais où le 16 juillet dernier ? » Pour avoir raté ce moment ? Parce que c'est pleine jusqu'aux dents que je suis venue tout annuler. Comment t'as pu le louper ?  
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    Fanfaronnant, fier comme un paon, en bon client qui arrosait régulièrement patron et employés de beaux pourboires, enfin fut un temps parce qu’entre crises de paranoïa, mon hospit, mon opération, cette fin d’année 2016 et ce début 2017 ne m’avaient pas compté parmi les fidèles des lieux, je me pensais encore en droit de la rappeler à l’ordre, de la rabaisser, de lui imposer un peu plus de respect, me faisant presque menaçant quant à mon intention de relation tout ceci au boss. Au fond de moi d’abord, je n’étais pas vraiment sérieux, cherchant juste à la faire flipper et la faire changer de ton. Je me disais que ce n’était pas une bonne idée. Regardez cette pauvre fille. Elle n’avait plus de situation, obligée d’éponger un comptoir et d’arborer un sourire éclatant all night long quand une bande de mecs frustrés venaient la reluquer derrière son bar. Parler au patron, ça voudrait dire la mettre en difficulté, lui faire perdre cet emploi, elle avait peut être besoin de ça pour boucler les fins de mois. Donc non, je n’envisageais pas vraiment de le faire, je bluffais, sauf que défiante, elle me répliqua d’essayer. Elle avait ce petit air agaçant, insupportable, mutin, qui vous poussez à bout. Alors, sèchement, perdant un peu mon sourire pour un air plus grave, plus sérieux, j’assurais : « Je vais le faire oui… » Attends que je choppe une autre employée… Je saisis à nouveau mon verre, pour une nouvelle gorgée et c’est sur un ton plus aimable que je m’essayais à un autre style de communication avec elle, me demandant sincèrement ce qui avait pu motiver cette annulation de noces devant l’autel. Elle s’étonna du ton, des confidences que je lui réclamais. « Oh ça va Anna, tu te doutes que j’ai eu la version d’Alan. J’ai le droit de vouloir entendre la tienne non. » Sauf que j’eus le droit à une question sur l’endroit où je me trouvais le jour J. « J’avais fait part de mes plus amples excuse à ton fiancé, il ne t’avait pas dit que j’étais retenu au Canada ? » Le summer camp. Je ne l’évoquais pas préférant parler évasivement. Je savais très bien que prononcer cash le nom du célèbre event étudiant c’était me voir récolter les railleries de la brune.

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Cole et Annalynne.

 
« Je vais le faire oui… » Et moi qui pensais avoir déjà eu mon quota d'imbéciles heureux pour toute une vie, j'en bats des cils, passe sur mes lèvres une langue reptilienne qui se veut provocatrice. C'est d'une envie fulgurante que je voudrai le voir se plaindre à n'importe qui d'autre ici du patron pour voir son visage se décomposer au moment où le patronyme Malcolm va tomber.

Mais la conversation se traîne vers quelque chose de plus commun, de celles que l'on peut avoir avec un ami, pour ce que j'en sais … des confidences demandées, et dieu sait que je suis si peu douée pour me montrer docile lorsqu'on en vient à me le demander. Dans les relations amicales comme les autres, arriérées, c'est sur l'oreiller que je sais le mieux me confier. Chose qui avec lui n'est même pas envisageable tant rien qu'en pensée s'est risible à souhait. « Oh ça va Anna, tu te doutes que j’ai eu la version d’Alan. J’ai le droit de vouloir entendre la tienne non. » Le droit ? Non, je n'appellerai pas ça comme ça. C'est à mon bon vouloir ce droit là, tu vois. « J’avais fait part de mes plus amples excuse à ton fiancé, il ne t’avait pas dit que j’étais retenu au Canada ? » Des glaçons viennent teintée dans le verre de ma vodka, je finis mon mouvement en apportant le verre à mes lèvres pour en boire une longue gorgée. Le liquide brûle quelque peu mon œsophage mais la sensation tend à me plaire. L'alcool ça fait des semaines que je le consomme trop, je le sais, sauf qu'il est devenu mon meilleur allié. Afin de pallier le manque que son absence peut causer. « Allez je veux bien te donner une exclue. » Qui n'en est pas vraiment une en fait, puisque c'est ne plus un bruit de couloir à présent. Annalynne Malcolm s'est faite engrossée par son amant. « J'étais pleine de quatre mois quand je me suis pointée. » Le jour J, « t'imagines bien que la Vuitton ne m'allait pas. » Un sourire carnassier. Avant de boire à nouveau, pour que les choses passent mieux, pour que j'omette mes maux. J'ai dit adieu à Alan, à ma fortune, à Omnicom, à mon ambition … A ce qui nourrissait le moindre de mes rêves. Mon essence presque naturelle. « Heureux ? » De savoir que l'amour peut aussi toucher une femme comme moi.  
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