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En parlant avec Sullivan, j'avais parfois l'impression de parler avec le père dont j'avais toujours rêvé même si seulement 8 années nous séparaient. Il était si posé dans ses paroles et semblait si attentionné que je voyais en lui une grande sagesse.
"Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne ferai rien sans bien réfléchir avant. Je sais que la maternité à mon âge est une chose très difficile à mener et je ne prendrai jamais le moindre risque pour me retrouver dans une mauvaise passe. Je tiens à l'équilibre de mon fils, il est ce qui est le plus important pour moi et je ne ferai rien sans avoir tout calculé par rapport à lui."
Aaron n'était certes pas un enfant désiré mais sa présence était un merveilleux cadeau pour moi. J'aurais pu dire que ma vie était parfaite mais il me manquait une compagnie masculine pour être en plein équilibre moral, et aussi pour le bien d'Aaron qui aurait bien eu besoin d'une compagnie paternelle à temps plein. A défaut il voyait régulièrement son père, j'espérais seulement qu'il ne serait jamais déboussolé par les changements de garde constants...
"Dans ce cas..."
Sullivan avait beau se vouloir rassurant, son comportement n'en était pas moins étrange, mais allez comprendre les hommes... Il y a bien longtemps que j'ai arrêté d'essayer de les comprendre !
Je le suivais tout de même du regard lorsqu'il était en route vers la sortie. Près de la porte, je l'avais abandonné pour remettre Aaron dans son landau et retourner moi-même dans mon studio. Juste après l'avoir bien calé, un chahut attira mon attention, deux étudiants se poursuivaient tels deux gamins. J'étais persuadée que le petit allait se réveiller quand j'entendis quelqu'un tousser. Mon oreille habituée me fit immédiatement comprendre que ce n'était pas une toux banale mais plus celle d'une détresse respiratoire. Je cherchai rapidement du regard qui était la victime et je vis rapidement Sullivan. Prenant les rennes du landau, je mis celui-ci contre le mur avant de m'approcher du professeur. La première chose à faire était de le mettre en confiance.
"Sullivan, doucement, ça va aller, laissez-moi faire."
Du mieux que je pus, j'approchais un tabouret pour le faire s'asseoir dessus, ça éviterait déjà qu'il risque de tomber. Je le fis se redresser un peu et posai ma main sur son thorax pour voir d'où venait le problème.
"Détendez-vous, je suis là."
Je posai mon autre main sur son épaule pour le rassurer et massai doucement sa poitrine pour l'aider à retrouver un rythme. J'accompagnai le mouvement des mots "inspirez", "expirez" pour que tout s'arrange.
"Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne ferai rien sans bien réfléchir avant. Je sais que la maternité à mon âge est une chose très difficile à mener et je ne prendrai jamais le moindre risque pour me retrouver dans une mauvaise passe. Je tiens à l'équilibre de mon fils, il est ce qui est le plus important pour moi et je ne ferai rien sans avoir tout calculé par rapport à lui."
Aaron n'était certes pas un enfant désiré mais sa présence était un merveilleux cadeau pour moi. J'aurais pu dire que ma vie était parfaite mais il me manquait une compagnie masculine pour être en plein équilibre moral, et aussi pour le bien d'Aaron qui aurait bien eu besoin d'une compagnie paternelle à temps plein. A défaut il voyait régulièrement son père, j'espérais seulement qu'il ne serait jamais déboussolé par les changements de garde constants...
"Dans ce cas..."
Sullivan avait beau se vouloir rassurant, son comportement n'en était pas moins étrange, mais allez comprendre les hommes... Il y a bien longtemps que j'ai arrêté d'essayer de les comprendre !
Je le suivais tout de même du regard lorsqu'il était en route vers la sortie. Près de la porte, je l'avais abandonné pour remettre Aaron dans son landau et retourner moi-même dans mon studio. Juste après l'avoir bien calé, un chahut attira mon attention, deux étudiants se poursuivaient tels deux gamins. J'étais persuadée que le petit allait se réveiller quand j'entendis quelqu'un tousser. Mon oreille habituée me fit immédiatement comprendre que ce n'était pas une toux banale mais plus celle d'une détresse respiratoire. Je cherchai rapidement du regard qui était la victime et je vis rapidement Sullivan. Prenant les rennes du landau, je mis celui-ci contre le mur avant de m'approcher du professeur. La première chose à faire était de le mettre en confiance.
"Sullivan, doucement, ça va aller, laissez-moi faire."
Du mieux que je pus, j'approchais un tabouret pour le faire s'asseoir dessus, ça éviterait déjà qu'il risque de tomber. Je le fis se redresser un peu et posai ma main sur son thorax pour voir d'où venait le problème.
"Détendez-vous, je suis là."
Je posai mon autre main sur son épaule pour le rassurer et massai doucement sa poitrine pour l'aider à retrouver un rythme. J'accompagnai le mouvement des mots "inspirez", "expirez" pour que tout s'arrange.
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