That awkward moment ☆ Wilhelm

Imperfections make you more beautiful. — Non mais qu'est-ce qui me prend? Rentrer par effraction dans la maison ennemie de ma propre maison. En soit, moi j'ai pas de problèmes avec les mathers hein, j'ai quelques amis. Mais sans plus, je ne vais pas me prosterner devant la porte pour autant. Pourquoi je fais ça? Ma bague. Cela vous étonne hein? Je vous explique. Aussi simple que ce soit, dans les vestiaires de la piscine, j'ai sympathisé avec une mather que je venais de rencontrer. Son nom? Merde j'ai déjà oublié. Elle a pas arrêté de complimenter mon bijou, une bague de valeur très importante vu qu'elle appartenait à ma mère qui est décédée. J'ai été faire un petit tour aux toilettes, je suis revenue dans les vestiaires et impossible de retrouver ma bague. D'habitude je m'en sépare jamais mais j'ai toujours peur avec le chlore. Et vous savez ce qui est encore plus drôle? La mather avait disparue. Du coup, je la soupçonne très fortement d'avoir volé ma bague. Folle de rage. Je me suis embarquée dans un truc pas net. J'avais mis une casquette pour cacher mes yeux et je me suis démerdée pour grimper le long de la gouttière jusqu'à une fenêtre ouverte. Je faisais une grimace en sentant cette odeur d'herbe. A priori, il n'y a personne. Je rentrais dans la chambre telle la souplesse de chat et malheureusement je ne tombais par sur mes quatre pattes. J'ai fait un boucan pas croyable avant de toucher le sol. Merde, je crois que je suis pas discrète du tout.

Vivre à la mather house s'était super, il y avait une bonne ambiance, ils étaient comme une famille. Le seul bémol, c'est qu'il y avait des soirées régulièrement si ce n'était pas tous les soirs alors forcement Wilhelm avait beau être accro à ses études et faire très attention, il avait parfois du mal à dire non à un verre ou deux, ou même à un joint. Du coup, quand il remontait à sa chambre, comme ce soir, il était pas super clair. Il avait bu quelques shooters, il avait tiré à plusieurs reprises sur un joint et il se demandait comment il allait bien pouvoir reprendre ses révisions là où il les avait laissé. Surtout qu'en rentrant, il avait devant lui un spectacle plutôt bizarre qui se jouait au niveau de sa fenêtre et c'est arrêté au niveau de la porte qu'il regardait une jeune femme s'introduire dans sa chambre d'un air dubitatif. Disons qu'elle n'avait pas l'air super souple et que du coup, elle avait encore plus l'air bourré qu'il ne l'était. « Tu as besoin d'aide peut-être ? » demanda le jeune homme en ne comprenant pas vraiment le pourquoi du comment. « Ou peut-être que tu veux que je sorte pour que tu puisses fouiller ma chambre ? » C'était étrange comme pratique quand même.

Imperfections make you more beautiful. — Oui oui je sais je fais des trucs fous mais cette bouffonne m'a quand même volé. Vous n'allez pas me faire croire qu'il y a eu soudainement un courant d'air assez puissant dans les toilettes pour faire glisser la bague dans le fond de l'évier. J'ai rien contre les verts hein, mais ça, ça me met en rogne. Alors je me la suis jouée totally spices à m'infiltrer dans une chambre avec une casquette, sauf que l’atterrissage n'avait rien d'une super héroïne. Le pire, c'est que quelqu'un était là. Je me relevais lentement en frottant l'arrière de ma tête qui avait pris un coup et je regardais le jeune homme, comme si tout était normal. « Je ne fais que passer, cette... nana a volé quelque chose qui m'appartient. » j'ai rien cassé chez lui, tout est en ordre, j'ai juste emprunté sa fenêtre. Il ne va pas appeler les flics ou le président des bleus pour ça non ? Imaginez le doyen. N'importe quoi. « S'il te plaît, laisse-moi passer ou je crie au viol. » dis-je du tac au tac en essayant de me frayer un chemin jusqu'à la sortie mais le jeune homme bloquait la porte à ne pas bouger d'un poil.

Ses idées étaient confuses, surtout en voyant une grande brune dans sa chambre alors qu'il venait d'ouvrir la porte. Il se souvenait très bien n'avoir invité personne et cela ressemblait bien plus à une effraction qu'à une groupie en manque. Ça le faisait sourire pour le moment, mais seulement parce qu'il avait bu de l'alcool. Parce qu'en réalité, il n'aimait pas tellement voir un intrus parmi ses affaires et il détestait qu'on vienne fouiner dans ses intimités. - et pourtant, il avait des colocataire - Il demanda finalement le pourquoi du comment tournant cela à la dérision en demandant simplement à la jeune femme si elle avait besoin d'aide. Peut-être pour trouver la sortie ? « Je ne fais que passer, cette... nana a volé quelque chose qui m'appartient. » - « Tu sais qu'il existe une porte d'entrée ? » demanda t-il alors en fronçant légèrement les sourcils balançant son pouce par dessus son épaule comme pour montrer derrière lui sans pour autant se retourner. « S'il te plaît, laisse-moi passer ou je crie au viol. » Il pouffa de rire en la regardant, la trouvant tout simplement pathétique pour le coup. « Tu peux toujours crier, le chantage ça fonctionne pas avec moi. Par contre, je pense que tu vas repartir de la même façon dont tu es arrivé ici.. » confia t-il à la jeune femme en désignant la fenêtre.

Imperfections make you more beautiful. — Il faut toujours que je me mette dan des situations les plus farfelues les unes que les autres. Je me sens conne devant ce gars mais inutile de le montrer. Je vais garder la tête haute, montrer comment je crache mon venin et récupérer ce qui m'appartient. Je vais passer outre sa tête de déterré. Il a l'air saoul ou défoncé, mais pas dans son état normal. Okay Willa, pas d'inquiétude devant un mec ivre. Je soupirais en croisant mes bras lorsqu'il me montra la porte d'entrée. « Et si c'était elle qui m'avait ouvert la porte elle me l'aurait claqué au nez. » c'est pour ça que j'ai préféré m'infiltrer en mode surprise, débarquer sans qu'elle s'y attende. Puis, j'ai pas beaucoup de potes mathers à par Jules et Ezio. Je fronçais les sourcils lorsque le jeune homme me fit comprendre que je devais me barrer par la gouttière. Monter ça va, mais descendre... Il n'oserait pas. « Tu ne vas tout de même pas pousser une demoiselle par la fenêtre ? » sinon là je crie vraiment au viol et je lui refais son portrait avec mes ongles.

« Et si c'était elle qui m'avait ouvert la porte elle me l'aurait claqué au nez. » - « Et ce n'est pas mon problème » Wilhelm s'en tapait pas mal des petites affaires de la jeune femme. Déjà, elle avait de la chance que la chambre du jeune homme soir si basse dans les étages, dieu sait où elle aurait pu atterrir. La mather house avait une forme particulière, c'était une tour et il riait en imaginant la jeune femme se prendre pour spider man. Enfin, il riait tout seul du coup et devait certainement passer pour un con, mais ce n'est pas très grave. « Tu ne vas tout de même pas pousser une demoiselle par la fenêtre ? » Le brun haussa les épaules, un sourire moqueur aux lèvres. « Pourquoi pas ? » Bien sûr que non, il ne le ferait pas, mais il avait envie de la faire flipper un peu. « Tu as su monter, tu vas savoir redescendre. » Elle aurait dû réfléchir avant de venir comme ça. Qu'elle idée de vouloir s'introduire chez les mathers et de se faire passer pour une reine de cette manière. Puis, crier au viol ici ? Elle attira d'autres mathers et ils me croiront moi, pas elle.

Imperfections make you more beautiful. — Pourquoi faut-il que je tombe sur un mec aussi désagréable ? Mentalement je veux dire, le physique ça passe. Il est roux, je suis pas fan des roux mais je dois quand même avouer qu'il doit surement avoir un nombre de conquête incalculable vu sa belle gueule d'ange. Pourquoi faut-il que les mecs bien foutus soient tous cons ? C'est une malédiction. « T'es pas sympa. Je suis désolée d'être entrée dans ta chambre, j'aurais peut-être dû te demander avant. » dis-je ironiquement, plus pour rigoler. Faut le mettre à l'aise, il est tendu comme pas possible et il va vraiment me jeter par-dessus la fenêtre si ça continue. Mine de rien, je me permettais de me balader dans sa chambre en touchant à quelques trucs. Toujours aussi curieuse moi. « Mais je bougerai pas tant que je n'aurais pas ce que je veux. » je croisais les bras et je posais mes fesses sur son lit, comme si c'était le mien. Dans la vie, faut se battre pour avoir ce qu'on veut et je suis prête à ne pas me laisser faire, même si c'est de la folie pure et simple.

« T'es pas sympa. Je suis désolée d'être entrée dans ta chambre, j'aurais peut-être dû te demander avant. » - « Ou juste ne pas t'aventurer ici ? » Idiote. Wilhelm il s'en cognait de ce qu'elle avait perdu ou plutôt, ce qu'on lui avait volé. Sérieusement, ce n'était pas son problème et puis, fallait pas laisser traîner ses affaires non plus. Si seulement elle pouvait disparaître, parce que là, il avait mieux à faire que de s'occuper d'elle et en même temps, il ne voulait pas laisser l'inconnue vagabonder dans la mather house. « Mais je bougerai pas tant que je n'aurais pas ce que je veux. » D'accord. Il en avait marre. Il s'avança d'un pas précipité vers la demoiselle, attrapant ses poignets d'une main pour qu'elle arrête de toucher à tout et il serra, histoire de lui faire légèrement mal pour qu'elle comprenne qu'il ne rigolait pas. « J'te déconseille de me les briser gamine, alors t'es mignonne, mais tu vas dégager d'ici et me foutre la paix. » J'étais sympa, mais si elle veut vraiment que je la jette dans le couloir et qu'elle tombe nez à nez avec l'intégralité de la mh, c'était son problème désormais.

That awkward moment — Je fais rien de mal en soi, enfin c'était pas très grave. Je lui ai rien volé à lui. Je suis juste tombé dans sa chambre par hasard. Je lui ai même dit que je m'excusais mais ça ne changeait rien. Si moi je me montrais cool et décontractée, pas lui. Il fonça vers moi, m'immobilisa les mains d'une force qu'il n'avait pas l'air de contrôler. « Aie mais t'es malade ? » pleurnichai-je en me tortillant. Jamais un mec a utilisé la force avec moi. C'est pas violent mais le geste est là. Mon coeur se mit à battre vite. Qu'est-ce que je fais ? J'ai une idée mais elle est impardonnable. « Lâche moi sinon je te refais ton portrait, je suis la queen du kick boxing. » me vantai-je en serrant les dents. C'est pas un mec comme ça qui va me faire perdre mes moyens. Dommage que je suis un poids plume, j'aimerais bien être grosse et me laisser tomber sur lui pour l'étouffer. En plus quel gâchis. Pourquoi les beaux gosses sont toujours des enfoirés ? Duel de regards, on verra qui tiendra le plus longtemps.

Elle le gonflait, très clairement. Il avait juste envie de la voir repartir aussi vite qu'elle était arrivée pour juste être seul et s'effondre sur son lit. Il avait envie de dormir à cause du joint sur lequel il avait tiré et pourtant, il devait aussi réviser ses cours pour partir tranquille au moment du spring break. Sauf qu'elle était toujours là à lui casser les couilles. Alors histoire de lui faire peur un peu, Wilhelm attrapa les poignets de la demoiselle pour lui faire peur et montrer un peu d'autorité. Il serrait et peut-être que ça faisait un peu mal, mais ce n'était pas méchant non plus. « Aie mais t'es malade ? » Le mather ne pouvait pas s'empêcher d'esquisser un sourire en la voyant paniquer un peu. Non, enfin si, il était malade mais là, il allait très bien. Il ne restait plus qu'à la mettre dehors, sauf qu'il fut plutôt surpris de ce qu'il vint d'entendre. « Lâche moi sinon je te refais ton portrait, je suis la queen du kick boxing. » C'était elle qui était malade ? Les sourcils en l'air, la pression de ses mains diminua. « Du kick boxing ? Vraiment ? » demanda-t-il en se mettant à rire. Wilhelm, il n'est pas malade. Il est juste fou.