Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €


ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander

4 participants
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

     
feat. Alicia Vikander
avatar ©️ Wiise

     
Esmeralda Preston
Nom Preston, le nom de ton défunt mari. Certains te demandent parfois pourquoi tu le gardes, tu réponds que tu es veuve, pas divorcée.Prénom(s) Esmeralda, un prénom qui ne laisse pas vraiment le doute quant à tes origines gitanes, tu l’as toujours porté fièrement, surtout après, ou malgré, la sortie du Disney Le Bossu de Notre-Dame qui a remis au goût du jour le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo et son personnage de la gitane. Tu n’as peut-être pas ses yeux d’émeraude ou sa foisonnante chevelure d’ébène, mais comme elle, tu ne manques pas de caractères. Anya, ton second prénom, t’as attiré quelques moqueries après la sortie d’un autre dessin animé, pas de Disney cette fois-ci, puisque c’était le surnom de l’héroïne. Encore une autre femme forte, mais qui a su s’élever malgré l’adversité. Toi tu as plutôt l’air de suivre le même destin tragique que la première…Âge Tu as fêté tes vingt-six ans l’été dernier, néanmoins tu as la chance que les ans et les épreuves n’aient pas trop marqués ton corps, pour l’instant en tout cas. Date de naissance Tu es née le vingt-deux juillet dix-neuf cent quatre-vingt-dix en plein été, dans une chaleur étouffante.Lieu de naissance Comme si être née en plein mois de juillet ne suffisait pas, tu as poussé ton premier cri en Catalogne dans un petit village non loin de Barcelone.Statut amoureux Depuis le dix-sept janvier deux mille quinze tu es veuve, cela fait deux ans à présent, mais la douleur est toujours là, emplissant l’immense vide que sa mort a créé dans ton cœur.Orientation sexuelle Tu n’aimais que lui, Travis.  Aujourd’hui ton cœur est mort.Classe sociale On ne peut pas dire que tu aies passé ta vie à rouler sur l’or, mais vous n’aviez pas besoin d’argent pour être heureux dans ta jeunesse. Après ton mariage avec Travis tu t’es un peu élevée dans l’échelle sociale, grâce à ton époux et à sa famille, sans pour autant faire partie de la haute société. Mais ce statut vous convenait à tous les deux, vous étiez heureux ensemble et c’est tout ce qui vous importait. Aujourd’hui tu es toujours dans la classe sociale moyenne grâce à ton travail mais aussi grâce à ce que tu as touché à la mort de ton mari entre ce qu’il t’a légué et le montant de l’assurance décès. Tu serais prête à rendre tout cet argent et plus encore si cela te ramenait Travis.Job Tu es assistante professeure d’informatique à Harvard afin d’obtenir ton doctorat.Depuis combien de temps ? C’est, techniquement, ta troisième année, bien que tes deux années précédentes n’aient pas été suivies dans leur entièreté, mais tu y reviendras plus tard.Choix de groupe Citizens

     
Avez-vous étudié à Harvard ?
Très vite tu as montré un intérêt pour les ordinateurs et tout ce qui s’y rapportait. Mais avec la vie que vous meniez ta famille et toi, on ne peut pas dire que les choses aient été simple pour suivre cette voie. Tu as surtout appris en homeschool et de manière un peu autodidacte, tu as eu toujours un esprit curieux, maniaque, critique et tu cherchais toujours à comprendre ce qui t’échappait. Quand arrivèrent les années collèges, tes parents t’envoyèrent au collège, comme ils l’avaient pour ta sœur aînée et le ferait ensuite pour ton petit frère. Cependant suivre une scolarité quand on changeait autant d’établissement ce n’était pas vraiment évident, pourtant tu as réussi. Tu as ensuite fait le choix de t’émanciper pour suivre une scolarité plus « classique » pour le lycée, un choix pour lequel ta famille t’a toujours soutenue, essayant de venir te voir aussi souvent que possible. C’est là que tu as réellement commencé à t’épanouir dans ton domaine. Ayant toujours eu des envies de voyages –gitane un jour, gitane toujours– d’abord en restant en Europe tu choisis de faire le lycée à Londres, tu voulais tout savoir sur l’informatique, encore plus que ce que tu découvrais parfois par hasard. C’est pendant cette année que tu as rencontré celui qui allait devenir ton mari et il a littéralement changé ta vie. Tu n’as pas abandonné l’informatique, bien loin de là, mais plutôt que de viser des postes mettant en avant tes talents avec un ordinateur, tu t’es découvert un goût pour le partage, tu souhaitais faire part de tes connaissances, transmettre un héritage. Laisser une marque dans ce monde. Tu as passé six années à Londres, y faisant tout ton lycée ainsi que tes trois années de licence dans le professorat, avant que ton mari et toi ne décidiez de partir pour les Etats-Unis. Un peu sur un coup de tête, tu dois bien l’admettre, mais tu avais toujours rêvé de voyages, et lui d’y vivre. Alors vous n’avez pas vraiment hésité. Vous êtes partis sans le moindre regret et avec beaucoup d’excitation pour cette aventure qui s’ouvrait à vous. Il se voyait déjà arrêtant tous les malfrats qui croiseraient son chemin et toi, enseignant dans une des universités de l’IVY League. Vos pas vous menèrent tout d’abord à Rhodes Island, à Providence plus précisément. Votre première année là-bas fut une année sabbatique pour toi, ce qui permit à Travis de se consacrer à son travail et toi à vous installer tout en cherchant la meilleure école pour poursuivre tes études. C’est donc tout naturellement que tu as choisi une université de l’IVY League, Brown à Providence, pour faire tes deux années de master. Avant que ton mari ne soit muté à Boston après janvier 2013, il s’y est installé en premier avant que tu ne le rejoignes à l’été. D’une IVY League à l’autre il n’y avait qu’un pas. Ayant fini ton master tu as simplement fait une demande pour faire ton doctorat dans une sorte d’alternance en assistanat d’un professeur d’informatique. Au vue de tes excellents résultats à Brown et les circonstances qui ont entrainé ton changement d’université, ton inscription à Harvard a été facilité par l’équipe administrative de l’université de Brown.

     QU'EST-CE QUI A VOUS A POUSSÉ À ENSEIGNER À HARVARD ?
Si tu as choisi d’apprendre dans une IVY League c’est avant tout pour leur réputation, tu ne vas pas te mentir. Votre premier emménagement à Providence n’a pas été un hasard, même si tu n’avais pas encore vraiment regardé les programmes des universités, vous vouliez une ville comportant une université qui faisait partie de l’IVY League, au cas où… Evidemment votre second déménagement, vous ne l’avez pas exactement choisi, mais par chance, il y avait également une IVY League. Harvard fut le choix évident quand vous avez dû venir à Boston, ton transfert ayant été facilité entre les deux universités. Cela dit les deux premières années ont été un peu compliquée pour toi, raison pour laquelle cette année au lieu d’avoir fini tes études et de chercher un poste de professeure tu as seulement entamé ta seconde année pour ton doctorat.
Comme mentionné précédemment, si tu t’es tournée vers l’enseignement c’est en grande partie grâce à la rencontre de Travis lors de ton emménagement à Londres. C’est grâce à lui que tu t’es rendue compte que tu voulais faire plus pour les autres, laisser ton empreinte en aidant les formant les générations futures. C’est à son contact aussi que tu t’es rendu compte que tu aimais parler de ta passion et la partager, avant tu ne pouvais pas en parler avec ta famille qui n’y comprenait absolument rien. Tu avais tes camarades de cours, mais ils en savaient tous plus ou moins autant que toi, ce n’était pas spécialement intéressant, alors qu’avec lui, il s’y connaissait un peu, mais comme tout un chacun, sans plus. Lui expliquer, lui apprendre, c’est ce qui t’a fait comprendre que tu aimais ça et qui t’a décidé à en faire ton métier.
APRÈS LA BOMBE.
Vous n’étiez pas à Boston lors de cet événement tragique, mais vous en avez entendu parler, toi d’autant plus que les rumeurs allaient vite d’une IVY League à l’autre. Tu dois bien admettre que quand tu as appris que Travis y était muté –à cause de ce foutu incident d’ailleurs– tu n’étais pas spécialement ravie. Tu souhaitais aider et tu étais fière de son métier, mais savoir que vous alliez vivre dans cette ville, que tu allais finir tes études dans l’université même où la bombe avait explosé t’angoissait légèrement –le contraire aurait d’ailleurs été inquiétant. D’autant plus que vous aviez commencé à parler de fonder une famille, la violence de cet événement dont vous aviez suivi les informations à la télévision n’avait rien pour te conforter dans cette idée. Bien sûr c’était sans compter sur lui et sa capacité à te rassurer, si vous étiez ensemble rien de mal ne pourrait vous arriver. Comme il avait tort…
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Tu te souviendras le restant de tes jours de cette sombre période. Les choses étaient difficiles à l’université, l’ambiance était tendue, tout le monde se méfiait de tout le monde, ton mari t’avait acheté un taser et une bombe au poivre dont tu ne te séparais jamais et tu avais également toujours un couteau papillon que tu avais depuis des années mais qui n’avait toujours été qu’un souvenir de famille jusque-là. La situation n’a fait qu’empirer, ton époux était stressé, étant policier il était sur l’enquête avec ses collègues, faisait des heures supplémentaires pour tenter d’assurer la sécurité des étudiants. Jusqu’à ce jour tragique.
Tu n’avais pas cours ce jour-là, une chance diront certains, mais pas pour toi. Tu aurais aimé être là, tu aurais voulu être présente le jour où ton mari a perdu la vie. « Une balle perdue. » voilà ce qu’on t’a dit. « Mort en service », « Mort avec honneur », « Mort dans l’exercice de ses fonctions », « Mort en protégeant des innocents », ils pouvaient bien rajouter ce qu’ils voulaient derrière, le résultat était le même, il n’était plus, tu te retrouvais seule face à ta douleur. Tu oscillais entre douleur et rage. Certains jours tu étais prostrée chez vous, dans votre chambre, dans votre lit où s’est attardé quelques jours son odeur, maintenant cette illusion dans laquelle tu t’étais enfermée, t’imaginant qu’il allait bientôt passer le seuil de votre porte, venant t’embrasser comme il le faisait chaque jour. Mais il n’arrivait jamais. Puis il y avait les autres jours, ils étaient moins nombreux en comparaison, où tu envoyais tout en l’air, déchaînant ta rage sans retenu. Ces jours-là tu aurais été capable de tout et surtout du pire, tu en voulais au monde entier de t’avoir enlevé le seul être qui avait donné un sens à ta vie et qui t’avait permis de survivre à ce que vous aviez vécu courant janvier deux mille quatorze.
Si ta colère s’est un peu apaisée, la douleur, elle, est toujours bien vivace. Si tu as repris les cours un an plus tard, entamant cette année ta deuxième année de doctorat, revenir à Harvard fut une épreuve difficile, mais le contact avec les élèves et le soutient de quelques-uns ainsi que de certains dans le corps enseignant ont eu un effet bénéfique sur toi. C’est grâce à eux si tu as fait la paix avec toi-même, cessant de culpabiliser pour quelque chose sur lequel tu n’avais eu aucun contrôle, et tu as pris sur toi de pardonner aux autres, bien sûr, mais aussi et surtout à toi-même. Ta psychologue t’affirme que c’est une grande étape que tu as franchi, que tu as fait le plus dur, tu aimerais la croire, mais une part de toi en doute fortement au vue de la douleur qui t’arrache le cœur.
ANECDOTES
Tu ne peux pas te passer de thé, tu bois aussi du café et tu dois bien admettre que tu ne refuses jamais un bon chocolat chaud, mais le thé, c’est sacré. Une bonne journée ne peut commencer qu’après une bonne tasse de thé. Même en plein été. Même s’il fait cinquante degrés. ▲ Tu n’as jamais fumé une cigarette de ta vie et tu ne comptes pas t’y mettre un jour. ▲ Tu n’as jamais touché à la drogue non plus, à moins de considérer le chocolat comme une drogue… si oui, alors tu es complètement accroc. ▲ Cela va paraître sans doute cliché mais tu sais lire l’avenir dans les lignes de la main, dans le tarot et parfois dans les feuilles de thé. Par contre oubliez les boules de cristal et autres conneries de ce genre, tu fais de la divination « à l’ancienne ». ▲ Tu as eu quelques aventures avant de rencontrer celui qui allait devenir ton feu mari, mais jamais rien de sérieux, des amours d’adolescente en somme. Depuis sa mort, le néant, tu n’as toujours pas surmonté ton deuil, tu n’es plus en colère, tu n’en veux plus au monde entier, mais la douleur est encore bien présente. ▲ Tu as rencontré ton mari à dix-sept ans, vous vous êtes mariés quatre ans plus tard, il est mort l’année dernière. Il était ton premier, ton unique grand amour et tu sais qu’il le restera éternellement. ▲ Le test MBTI a révélé que tu étais ENFP autrement dit : enthousiaste, imaginative, énergique, créative, chaleureuse, orientée vers l'avenir, individualiste, perspicace, attentionnée, optimiste, concentrée sur les possibilités, ouverte, toujours à la recherche de nouveautés, spontanée et espiègle. Même si certains traits de caractères sont moins visibles depuis deux ans, tu peux difficilement contredire ce résultat. ▲ Tu as déjà hacké plusieurs sites gouvernementaux de divers pays, tu ne citeras pas de nom, on ne sait jamais qui nous espionne. Depuis tu es d’ailleurs devenue quelque peu paranoïaque, mais tu te soignes. ▲ Est-il besoin de préciser que, du coup, tu n’es pas trop branchée réseaux sociaux ? Oui ? Ah. Eh bien tu n’es pas très branchée réseaux sociaux, la montagne d’informations que ces petits malins en retire est effarante. ▲ Tu parles couramment trois « dialectes » espagnols, bien que tu détestes ce terme : le castillan –ce que le reste du monde appelle vulgairement l’espagnol ; le catalan –majoritairement parlé en Catalogne, là où tu es née ; et le caló –appelé aussi le Romani espagnol, autrement dit le parlé tsigane. Tu parles également très bien anglais –en ayant vécu six années à Londres il parait que c’est mieux– et tu as quelques notions de portugais et de français.

     
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
story of my life
Dans certains aspects ta vie ressemblerait presque à un conte de fée, la petite gitane qui réussit malgré tout, par l’éducation, à s’élever socialement, qui rencontre son prince charmant qui la remet dans le droit chemin, un amour pur et sincère. Si on s’arrêtait là, oui, ta vie serait merveilleuse. Malheureusement, c’est après votre arrivée à Boston que tout a dégénéré. Mais commençons par le début.

Tu es née dans un petit village près de Barcelone, le nom n’a pas vraiment d’importance puisque tu n’y a pas vécu. Tu es issue d’une famille de gitans aussi ta jeunesse tu l’as passée sur les routes d’Espagne, du Portugal et un peu dans le sud de la France. Ta scolarité en a un peu payée les frais, les premières années ce fut des cours tous ensembles, chaque enfant de votre groupe avait quelques heures de cours par jour donnés par des adultes de votre cercle familial. Vous n’aviez pas beaucoup d’argent mais vous étiez tous ensemble, vous étiez aimés, et c’est tout ce dont vous aviez besoin.
À partir des années collège, vous étiez scolarisés dans les établissements des villes que vous traversiez. Ce n’était pas l’idéal, vous changiez trop régulièrement de professeurs, de cours, de matières même parfois. Mais c’est là que tu t’es découvert un amour pour l’informatique et une facilité effrayante dans ce domaine, tu as dévoré tous les livres qui te tombaient sous la main à ce sujet, tu passais autant d’heures que possible sur les ordinateurs du collège. Tu avais trouvé ta voie, ton avenir.

C’est pour ton entrée au lycée que tu as réellement commencé à prendre ton envol, t’émancipant de ta famille pour faire le cycle complet dans un même établissement, décidant par la même de partir pour Londres, afin d’y découvrir une nouvelle manière de vivre, une nouvelle culture en plus de tes études. Tu avais pu obtenir des aides pour tes études et tu avais choisi de faire au pair pour que cela ne te reviennes pas trop cher, tu avais déjà l’expérience des enfants puisque vous viviez en communauté avec ta famille, et que les aînés s’occupaient des plus jeunes. Malgré la double charge que cela apportait tu as réussi à poursuivre avec brio tes années lycées obtenant ton diplôme avec mention, rien que ça. Tu étais devenue une éponge à savoir, tant tu étais passionnée par ce que tu faisais. Malheureusement c’est à cette époque que tu as découvert que la vie n’a rien de facile quand on doit se débrouiller seule et cela même en étant logée chez l’habitant. N’oubliant pas ton héritage tu t’es mise à proposer la bonne aventure et autres prédictions aux gens les plus crédules. Il faut dire que certains sont prêts à payer des fortunes pour ce genre de chose. Mais c’est aussi à cette époque que tu as commencé à voler, des bijoux, des vêtements, toutes ces petites choses qui passaient inaperçues. Tu t’es également découvert un certain talent pour le pickpocket. Une sale manie dont tu ne t’es jamais vraiment débarrassé.

À cette époque, ton avenir était entièrement tourné vers l’informatique, t’imaginant déjà à la NSA ou toute autre agence gouvernementale à acronyme. Mais le destin avait d’autres projets pour toi… Quelques mois à peine après le début de ta dernière année de lycée, tu es tombée sur un jeune policier, Travis, ou plutôt, il t’est tombé dessus, la main dans le sac comme on dit. Cette fois-ci ce n’était qu’une petite connerie, un bijou fantaisie à deux livres il t’a laissé partir, te faisant la morale, que ce n’était pas bien, que tu valais mieux que ça, blablabla, tu n’as pas vraiment écouté ce qu’il t’a dit en vérité, tu étais trop subjuguée par son regard et son visage dans sa globalité pour prêter attention aux mots qui sortaient de sa bouche. Une bouche parfaite d’ailleurs.
C’est après ça que les choses ont « dérapé » mais, dans le bon sens du terme si on peut dire. Tu continuais à voler, mais dans le seul but de le revoir. Il n’a d’ailleurs pas été dupe et t’a finalement invité à déjeuner à la seule condition que tu arrêtes tes larcins. Tu as accepté, sans rien promettre cela dit, cette manie était bien trop ancrée en toi. Puis vous avez commencé à vous voir de plus en plus, il avait six ans de plus que toi, des projets d’avenir, monter en grade et devenir le plus jeune chef de police, toi ton ambition était plus ou moins de hacker le pentagone, et toutes les agences gouvernementales du monde. C’est grâce à ta relation avec lui que tu as revu tes ambitions à la hausse. Au départ tu ne voyais pas bien ce que tu aurais pu faire d’autres, tu n’y avais jamais réfléchis auparavant, alors il t’avait fait parler de ce que tu aimais, pourquoi tu aimais ça et il fallait souvent que tu lui expliques les termes techniques et c’est là que tu t’es rendue compte que ça te plaisait de parler de l’informatique, de lui expliquer tout, c’est pour ça que l’année suivante, tu as commencé ta licence pour devenir professeure.

Plus les heures de cours passaient, plus tu étais persuadée d’avoir trouvé ta voie. Pendant le même temps Travis et toi continuez à filer le parfait amour, choisissant même de vous installer ensemble dans un petit loft en plein centre de Londres. Vous y avez passé trois ans, trois années merveilleuse, tout n’était pas parfait, comme n’importe quel couple vous avez eu vos hauts et vos bas bien sûr, vos deux caractères ayant tendance à faire des étincelles, mais jamais rien qui ne conduise à l’irrémédiable rupture. Au contraire. D’une certaine façon chaque orage ne faisait que rendre votre couple plus solide encore. Vous parliez de votre avenir autant professionnel que personnel, de vos espoirs, de vos attentes de vos envies. Parfois, vous aviez des désaccords, mais souvent vous alliez dans la même direction. C’est donc tout naturellement que vous êtes parti ensemble pour les Etats-Unis sans l’ombre d’un remord, aussi emballé l’un que l’autre pour cette nouvelle aventure que vous entrepreniez main dans la main.
Les premières semaines furent difficiles bien sûr, un nouveau pays, une nouvelle ville, un nouveau logement, vous quittiez vos amis, vos familles –évidemment toi tu les avais quitté depuis longtemps, mais au moins vous étiez sur le même continent– ça n’avait rien d’évident, beaucoup de stress et de pression pour s’adapter à ces changements, les recherches et autres. Une des raisons pour laquelle tu avais choisi de faire une année sabbatique d’ailleurs. Une année pour vous installer tranquillement, de préparer vos plans d’avenir, le salaire de Travis ainsi que sa fortune familiale suffisant amplement à subvenir à vos besoin pendant ce temps. Malgré tout cela ne fut pas aisé pour autant, mais encore une fois vous avez surmonté ça, ensemble, ne faisant que renforcer votre amour l’un pour l’autre et consolidant un peu votre couple. Une fois bien installés dans votre nouvelle vie, vous avez commencé à parler d’avenir. C’est cette année-là d’ailleurs qu’il a fait sa demande en mariage tu avais vingt-et-un ans, lui déjà vingt-sept ans. Vous vous êtes mariés l’année suivante, le temps de tout préparer en parallèle de ta première année de Master pour ton professorat à l’Université de Brown.

L’année deux mille treize fut on ne peut plus mouvementée et le début de la fin… En janvier vous avez bien sûr suivi les événements qui se sont déroulé à Boston. On a demandé à ton mari d’y aller pour renforcer les effectifs de la police. Il y est allé presque immédiatement, mais n’a pas voulu t’imposer le changement d’université en plein milieu d’année, te laissant finir ta première année de master à Brown. La fin d’année fut compliquée, l’un comme l’autre vous aviez du mal à supporter la séparation. Ton arrivée définitive à Boston fut un soulagement pour vous deux. Vous ne vous sentiez complet qu’ensemble. Cette fois vous n’aviez pas eu à vous souciez du logement, la mutation ayant été exigée des supérieurs de Travis, ils ont facilité les démarches. Et tes résultats tout au long de ta première année, l’université de Brown s’est arrangée directement avec Harvard pour que tu puisses faire ta seconde année de Master avec eux au lieu de Brown comme il avait été prévu.

La fin d’année deux mille treize fut comme un rêve pour vous deux. Travis s’était parfaitement bien intégré dans son nouveau poste, tout se passait presque même mieux qu’à Providence, toi tu t’étais parfaitement adapté à Harvard, t’entendant parfaitement avec tes professeurs. C’était parfait. Et puis deux mois après ta rentrée, la nouvelle. Vous en parliez depuis quelques mois déjà, c’était la suite logique à votre couple : un bébé. Rien n’aurait pu vous rendre plus heureux, lui comme toi étiez aux anges. Cela compliquerait ta fin d’année, mais ce devrait être un bébé de fin juin, début juillet, si tout se passait bien, tu aurais dû pouvoir finir l’année scolaire sans trop de soucis. Oui, tu aurais dû. La vie en a décidé autrement. Tu as bel et bien fini ton année, difficilement, mais sans bébé. Tu as malheureusement été touchée par le virus H1N6, tu as été malade pendant des semaines, alitée, Travis veillant sur toi comme sur la prunelle de ses yeux. Le repos et les soins n’y ont rien fait, tu as perdu le bébé. Les semaines qui ont suivi furent les pires de ta vie. Ton mari était là pour toi, il ne t’en voulait pas, il te rassurait, te disant que vous étiez jeunes, vous auriez d’autres occasions –il avait tort, mais comment aurait-il pu savoir ? Plus que jamais il était présent à tes côtés, c’est grâce à lui si tu as trouvé la force de finir ta seconde année malgré tout, te poussant à ne pas te renfermer sur toi-même, occupant tes journées avec les cours pour éviter d’y penser. Puis l’équipe pédagogique d’Harvard a également été présent pour toi, t’aidant à surmonter cette épreuve. Malheureusement le pire était à venir…

La rentrée suivante tu commençais ton doctorat sous forme d’assistanat du professeur d’informatique. Tu t’entendais merveilleusement avec lui, et tu adorais les élèves dont tu avais la charge, certains n’étant d’ailleurs pas beaucoup plus jeune que toi puisque tu n’avais que vingt-quatre ans. Travis et toi reparliez d’enfants, de fonder une belle et grande famille heureuse. Puis vinrent les agressions à Harvard, tout le monde était sur les dents, l’ambiance était délétère, on se méfiait de tous, chacun devenait un suspect, ton mari t’avait même obligée à ne plus te déplacer sans un taser et une bombe au poivre, auxquels tu avais ajouté ton couteau papillon, un souvenir de ta famille restée en Europe.
L’apothéose arriva le dix-sept janvier deux mille quinze lors de la prise d’otages. Tu n’avais pas cours ce jour-là, tu étais donc chez vous, travaillant tranquillement sur ton mémoire, préparant tes cours suivant pour tes élèves, les informations en fond sonore. Tu as fini par t’interrompre pour suivre les événements, t’inquiétant pour tes collègues autant que pour les étudiants, mais jamais tu ne te serais attendu à ce qui a suivi. Evidemment que les policiers ont été appelé sur place pour gérer les différentes situations de crise, calmer les preneurs d’otages et limité les pertes humaines. Ce n’est que le soir que tu as appris. Tu t’inquiétais de ne pas voir rentrer Travis et de ne pas avoir de nouvelles, mais tu te rassurais en te disant que ce devait être la folie avec ce qu’il s’était passé, que tu pourrais l’engueuler copieusement pour l’inquiétude qu’il t’avait causée. Puis des coups frappés à la porte, la présence de collègues de ton époux te suffit à comprendre. C’est ton monde entier qui s’est effondré ce jour-là. Tu n’as évidemment pas fini ton année après ça, les professeurs et les collègues de Travis ont été très présents pour toi, te poussant à aller dans des groupes d’aide pour ton deuil, te conseillant de très bons psychiatres et psychologues. Tu as mis des mois avant de t’ouvrir à nouveau au monde et aux gens malgré le soutien sans faille de certains et parfois de la part de personne dont tu n’aurais jamais pensé qu’ils seraient à tes côtés.

Tu n’as repris ta première année de doctorat que l’année suivant en janvier deux mille seize, toujours auprès du même professeur, avec certains mêmes élèves pour ceux qui n’étaient pas en dernière année, et forcément de nouveaux. Au final c’est avec eux que c’est le plus facile, car ils ne savent rien de ce qu’il s’est passé pour toi, ils n’étaient pas là et donc ne te rappellent en aucun cas cet événement tragique, te permettant de simplement ne pas y penser.
Cette année, à la rentrée de septembre, tu as entamé ta seconde année de doctorat. La tempête d’Octobre et l’incendie des maisons Eliot, Winthrop et Lowell ont forcément fait resurgir les événements douloureux, mais pas au point que tu te défiles une fois de plus. Tu as tenu bon, en partie parce que tu as pris sur toi de voir plus souvent ta psy’ durant cette période. Tu suis le mouvement plus que tu le décides réellement, cela reste encore difficile pour toi d’envisager ta vie sans lui, mais petit à petit, tu réapprends à avancer.

       

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bienvenue. ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 2511619667
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bienvenue sur ILH ma petite ! hanwii Courage pour ta fiche (tu vas mieux y parvenir que moi, j'en doute pas ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 1881463262 ) ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 166564858
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
@Carter E. Reed Merci ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 1001568715

@Jupiter Westerberg Bah oué toi t'abandonnes, tu finis jamais 'spèce de fragile !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
bienvenue et bon courage pour ta fiche ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 2511619667
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Esmeralda Preston a écrit:Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas, on me siffle
ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 1881463262 ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 1881463262

Bienvenuuuue. ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 2511619667
Alicia est juste jolie et je suis fan du prénom. ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
bienvenue parmi nous. ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 2727399354
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bienvenue sur ilh :heaart: Par contre, une membre vient d'être validé avec Alicia en avatar, elle n'est donc plus libre. :TT: Si tu as besoin d'aide pour un autre avatar, n'hésites pas. ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
@Anastasia Reynolds Ah... Je devais m'inscrire en décembre, mais le design rouge m'en a empêché à cause de mes yeux trop fragiles et j'ai attendu aujourd'hui pour que la précédente Alicia soit supprimée... J'ai visiblement pas été assez rapide pour m'inscrire...

Tant pis alors. Je ne pense pas finir ma fiche, je continuerais à surveiller en espérant une libération de l'avatar ESMERALDA PRESTON ► Alicia Vikander 927261665
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)