Bitch please ! | Ashlyne

Bitch Please !
— with Ashlyne

Janvier 2017 Boston. Quand Ash' m'a dit hier soir que j'avais une jumelle, j'ai hésite entre un fou rire et venir lui arracher les yeux pour m'annoncer ça de la sorte. Comment peut-elle prendre les choses avec autant de légèreté ? Cette fois, je n'avais pas le choix, il fallait que je sache. Direction la Mather House. Me rendre à la Mather House c'est une pure injustice. J'espère qu'ils ont au moins passer la serpillière cette bande de cafards. Ce qui est certain c'est qu'en sortant d'ici j'irais faire un spa après avoir pris une bonne douche désinfectante. Non, j'exagère nullement. Les Mathers sont les pires vermines d'Harvard c'est connu. Malheureusement pour moi, je n'ai pas d'autre choix que je m'y rendre puisqu'il faut absolument que je parle à Ashleigh de la petite conversation que j'ai eu avec notre adorable père. Savoir que cette conversation va la blessée me rend encore plus euphorique que je ne le suis déjà. J'ai jamais dit que j'y allais en amie après tout. Enfilant des gants, je me résous enfin à donner quelques coups à la porte de la chambre de ma chère petite soeur. Je me demande bien comment elle va réagir en sachant ce que je lui prépare subtilement depuis ce matin, elle qui se faisait une joie d'avoir une autre soeur, elle va vire le regretter.

@Ashleigh H. Strauss

Sur ton lit, à la mather, tu es appuyée contre le mur, ton ordinateur portable sur tes jambes et des feuilles un peu autour de toi. Tu bosses actuellement sur un de tes devoirs pour ton cours de médecine vétérinaire. T'es seule, Lucky n'est pas là, Dante non plus et tant mieux. Tu te verrais vraiment pas travailler avec le winthrop autour de toi. Pas concentrée, tu arriverais à rien avec l'italien dans la pièce. Heureusement, tu pouvais profiter de ce calme pour bosser. Aucune idée de combien de temps tu avais devant toi avant qu'un de tes colocs n'arrive, mais tu utilisais ce temps là à merveille. Enfin jusqu'à qu'on toque à ta porte. Tu hausses un sourcil. Généralement on toque pas à ta porte. Généralement les mathers vous entrez dans la chambre des uns et des autres comme ça, sans frapper. C'est surement pas Amare ou Denys. Encore moi Lucky ou Dante. Tu poses ton ordi sur le lit et tu te lèves pour ouvrir. Quelle surprise ! Aymalyne est sous ton nez et tu te demandes bien pourquoi. Elle ici ? C'est qu'elle est bien décidée et motivée à te dire quelque chose. Serais je un rêve ? Ou un cauchemar plutôt ? Ma soeur à la mather ? Attend je vais noter ça dans le calendrier et pour accompagner tes paroles, tu attrapes ton tél sur la table de chevet de nuit, tu cliques sur l'application calendrier et tu fais celle qui s'apprête à vraiment le noter. Puis tu t'arrêtes et tu relèves tes yeux vers elle. Que me vaut cette chère présence ? Tu l'invites pas à rentrer et tu la laisses bien sur le pas de la porte. Droite devant elle, tu attends de connaître la raison de sa venue jusqu'à toi, ici, chez les verts.

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Janvier 2017 Boston. Comment peuvent-ils vivre ici ? C'est totalement répugnant comme endroit. Ma propre soeur vit parmi les cafards alors qu'elle a la suffisance et la grandeur d'une Eliot. J'avoue que je ne comprendrais jamais son choix bien qu'en partie si l'âme dans la Eliot ne coulait pas dans mon sang, j'aurais fait comme elle juste pour provoquer nos parents. Quand elle ouvre enfin cette maudite porte, je ne peux m'empêcher de la détailler du regard alors qu'elle m'offre avec grandeur son sarcasme habituel. Comme d'habitude, je la laisse faire, jouer sa petite fille pourrie gâtée avant de lui offrir avec grâce l'explication de ma présence. J'ai parlé à papa de ta nouvelle soeur, il m'a répondu qu'il faudrait que tu arrêtes de t'inventer des vies juste pour te rendre intéressante. Est-ce une bonne raison pour venir te voir ? Sans lui laisser le temps de réagir, j'entre dans sa chambre tout en enlevant les gants que j'avais subtilement pris à l'hôpital non sans qu'un frisson de dégoût parcourt ridiculement ma colonne vertébral. Alors c'est donc ici que tu vis ? C'est...rustique. lâchais-je avec dédain. Il ne faut pas trop m'en demander non plus. Je veux bien prendre sur moi pour être courtoise mais, tout ce qui touche à la Mather House me donne tout simplement la nausée.

@Ashleigh H. Strauss

Digne de toi même et de la petite soeur qu'Aymalyne connait bien, tu l'accueilles avec sarcasme, te moquant bien d'elle et du fait qu'elle se retrouve ici, devant ta porte, chez les mathers. C'est une première de la voir ici et tu te demandes bien ce qui lui vaut ce geste, elle qui méprise tant cette maison et ton choix. Tu le découvres bien vite et face à ses paroles tu lèves les yeux au ciel. Tu lui bloques le chemin puis finalement quand tu la vois avancer, tu la laisses entrer et tu files sur ton lit, t'installant tranquillement sur celui ci, lui montrant bien que sa présence ne te fait ni chaud ni froid. Encore moins ce qu'elle vient de te dire. C'est vrai que la dernière fois je me suis inventée une vie concernant le fait que ma mère n'était pas la tienne, biologiquement parlant. Tu insistes bien sur le "ma", enfonçant ainsi le couteau un peu dans la plaie surement encore fraîche. Tu sais cependant que si votre mère n'est pas la sienne biologiquement, c'est tout de même elle qui a élevé Ayma, qui a prit soin d'elle et qui l'aime malgré tout. Elle restera sa mère même si elles ne partagent pas le même sang. Tu ne comptes pas te justifier de toute façon, juste lui rappeler que entre ton père et toi, celui qui est le moins à croire c'est ton géniteur. T'as jamais menti à Ayma, si t'as quelque chose à lui dire tu le fais. Tu te gênes pas de dire tes pensées, encore moins avec elle. T'as toujours été directe et franche. Tu t'es jamais privée de lui faire du mal et pour ça tu n'utilisais pas le mensonge, juste la vérité. Puis tu la vois faire avec ses gants et tu rigoles. Un peu plus face à sa question. Excusez nous de ne pas donner dans le luxe Mademoiselle la princesse dis tu avec une voix digne d'un majordome au service de son maître. Tu te mets ensuite à rire pour lui montrer combien tu te fous d'elle, de ses manières et de son genre de bourge. Putain ce que tu supportes pas ça. Tu supportes pas les manières que les eliots ont. Cette façon d'agir comme s'ils allaient attrapés la peste. Ouais c'était pas rempli d'or et de cristaux à la mather mais c'était pas non plus un squat ou un bidonville. C'était très bien. C'était classique, normal. Vous aviez pas besoin d'en faire des tonnes pour vous sentir bien. Pas besoin de dormir sur un lit baldaquin pour passer une bonne nuit ou avoir une plus belle vie. Bordel ce que ça t’irritais de voir ce genre de choses. Ca te donnait envie de vomir, littéralement. Puis entre nous, tu devrais t'habituer à cet environnement rustique comme tu dis, qui sait, peut être que sous peu tu auras plus de sous à cause de ta jumelle et que tu n'auras plus les moyens de jouer les princesses. Puisqu'elle est si obsédée avec l'idée que cette jumelle pourrait être là pour prendre votre héritage, autant jouer la dessus. Un petit sourire en coin, tu t'avances sur ton lit pour attraper ton paquet de clopes sur ta table de chevet. Une clope à tes lèvres, tu allumes celle ci sous les yeux de ton aînée. Tu sais d'avance que ceci va lui déplaire et tu en joues en crachant une bonne dose de fumer droit en la regardant dans les yeux. Provocante ? Exactement.

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Janvier 2017 Boston. Visiblement, elle a l'air de vouloir me faire chier avec son sarcasme à deux balles. Elle aime vraiment remuer le couteau dans la plaie mais, ce n'est rien, je la laisse faire si ça peut rendre sa petite vie misérable un peu plus intéressante qu'elle fasse. Je ne vois pas comment tu peux prétendre vouloir garder ton argent si tu préfères vivre dans ce...ce taudis qu'à la Eliot. La Eliot est notre héritage et toi, tu balaies ça du revers de la main comme si ça n'avait aucune importance. Après, tu t'étonnes que papa a une dent contre toi. Ce qui est vrai. Elle aurait pu apaiser les choses mais non, il faut toujours qu'elle aille dans l'extrême. Tiens, qu'est-ce que je disais ? Cette fille est vraiment une cause perdue. Je sais ce qu'elle essaie de faire en m'envoyant sa fumée au visage mais, je ne lui donnerais pas ce plaisir. Aussi dignement que possible, j'attrape l'essuie dans mon sac puis le pose sur son lit histoire d'y prendre place. Hors de question que mes vêtements soient contaminer. Si elle se ramène ici c'est que tu y es pour quelque chose. Maintenant, je sais des choses sur papa que tu ignores jamais il ne ferait ça par contre toi... Je pourrais lui dévoiler mon plan pour nous sauver mais, face à l'attitude qu'elle affiche en ce moment ce serait comme si j'offrais une poignée de main à un SDF.

@Ashleigh H. Strauss

Votre héritage ? Tu ne peux t'empêcher de libérer un rire moqueur. Tu lui ris au visage, ouvertement. C'est qu'une maison dans une université Ayma, tu crois que c'est ça qui va déterminer ton futur sérieusement ? J'ai bien hâte de te voir après l'université, dans la vie active, je sens que tu vas pas savoir t'en sortir sans ta eliot house et tes petits camarades qui vont vite t'oublier une fois les murs de ce campus franchi définitivement. A croire que toute sa vie tourne autour des eliots. A croire que sans cette maison, sans ce statut social elle ne peut pas exister. Et c'est pitoyable. Tu trouves les eliots pitoyables. Elle a beau dire ce qu'elle veut, toi ici t'es bien. Tu joues pas un rôle, t'es toi même et on te prend pour ce que tu es, non pour une image que tu essayes de donner aux autres. Quant à papa vu toutes les conneries qu'il a enchaîné, il peut avoir une dent contre moi. Je préfère être une mather et honnête, qu'une eliot et hypocrite comme lui. Dans tes dernières paroles ressort la colère que tu as envers ton père. Ou ton géniteur puisque tu n'es même pas sûre de vraiment connaître cet homme au vu de tout ce que tu découvres au fur et à mesure en grandissant. Il avait peut être le statut social et la fortune d'un eliot, mais il n'en n'avait clairement aucune valeur, alors il pouvait te juger après balayer devant sa porte. Tu ne comprends tout de même pas pourquoi elle est là. Qu'est ce qu'elle veut ? Tu te contentes juste de lui cracher ta fumée au visage après avoir allumé une cigarette. Ca va c'est pas un joint. Si elle vient ça sera pas de ma faute. J'ai aucun nom sur cette soeur, comment veux tu que je la retrouve ? Pourtant j'avoue que ça me dirait bien. Peut être qu'elle au moins c'est pas une pétasse. Tu balances ce juron tel un serpent qui crache son venin. On dit bien tel père telle fille aussi non ? La preuve en est. Ayma tout comme votre père sont des lâches et des menteurs. Au moins cette soeur, peut être qu'elle, elle ne laissera pas vos parents se mettre entre vous, ni même votre soeur. Elle, peut être qu'elle se battre pour vous, pour votre lien, plutôt que vous séparer encore plus. Tu envoies bien tout ça dans la figure à Ayma. Maintenant dit moi pourquoi tu es là, j'ai pas que ça a faire. T'as rien de prévu mais t'as pas ton temps à perdre.

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Janvier 2017 Boston. Tu penses sérieusement ça ? Tu crois vraiment qu'une fois nos études finies la confrérie dont tu as fait partie va t'oublier ? Qu'elle n'aura aucune influence sur ta vie ? Tu te trompes lourdement. Mais, pour ta gouverne, je ne suis pas à la Eliot pour mon avenir mais, parce qu'elle fait partie de moi tout simplement. Il n'aurait jamais eu la réussite qu'il a eu sans son titre d'Eliot. Il y a encore beaucoup de chose que mon adorable garce de petite soeur ignore. Elle est tellement naïve à ce sujet que ça en devient même risible. Jusqu'à ce qu'elle rebondisse sur mes paroles concernant cette jumelle dont je n'ai strictement rien à faire. Lasse, je me lève et vide mon sac sur son lit me foutant royalement de ce qu'elle pouvait en penser. Eh bien la pétasse que je suis ferait mieux de ne plus garder cette chose ! dis-je en serrant les dents tout en lui lançant un ourson en porte-clé. Elle l'avait eu à la fête foraine quand elle avait dix ans, je l'ai toujours avec moi depuis. C'est comme si avec ce stupide objet insignifiant je gardais notre lien fusionnel d'avant. Mais soit, toujours furieuse, je lui lance également une grande enveloppe où se trouve un compte bloqué à son nom avec six millions de dollars avec une promesse d'un versement de deux millions chaque mois hors les donations mensuelles de notre père. Si j'étais vraiment cette pétasse j'aurais pensé qu'à ma gueule tu ne crois pas ? Mais, puisque c'est comme ça, je ferais annuler mon accord avec papa te concernant. crachais-je en rangeant tout ce que j'avais éparpiller sur son lit avant de me retourner vers elle vraiment furieuse. Tu es là en train de faire ta garce, à me prendre de haut, à me jeter au visage que si notre relation est comme ça c'est ma faute mais, tu oublies une petite chose ma vieille c'est que j'ai essayé plus d'une fois de me rapprocher de toi mais, tu es toujours sur l'ironie et le sarcasme Toujours fourrée avec tes deux meilleures amies plus idiotes l'une que l'autre. Oui, j'étais jalouse de sa relation avec ses amies bien évidemment, elle en joue plus que de raison et cela j'y étais habituée mais là, trop c'est trop. Il y a des limites à tout et là, je crois que je viens d'atteindre les miens.

Comme toujours, elle te répond. Car oui, entre vous deux c'est toujours comme ça, si une réplique, l'autre fait de même. Ca sera à celle qui aura le dernier mot. Tu l'écoutes. Tu ne parles pas de la mather house qui va t'oublier, tu sais que les liens que tu as avec certains sont bien plus fort que juste votre maison et cette université. D'abord Lucky ça remonte à bien avant Harvard et Boston, alors tu as aucun doute sur votre amitié qui date des bacs à sable. Pour Denys, c'est beaucoup plus récent, mais bien plus fort que n'importe quelle autre amitié que tu as. Puis y a Maxime. Certes tu garderas pas contact avec tout le monde, mais les principaux tu sais qu'ils seront encore là quand tu auras fini tes études. Puis vient la discussion sur cette fameuse jumelle. La raison de la visite d'Ayma à la mather. Toi tu aimerais bien connaître cette soeur et voir si avec elle une vraie relation fraternelle serait possible, à la différence d'avec Ayma. Tu lui fais bien comprendre d'ailleurs, non sans garder ton calme et en lui balançant un "pétasse". Tu en veux à Ayma et c'est pas nouveau. Alors qu'elle essaye de ruiner une potentielle relation entre sa jumelle et toi, tu la laisseras pas faire. Tu t'attends à une réplique sanglante de sa part, mais non. Elle vide juste son sac sur ton lit. Tu arques un sourcil, comprenant pas ce qu'elle fait. Jusqu'à qu'elle montre un objet. Un ourson en porte clé que tu reconnais malgré toi. Tu te souviens de cette journée à la fête foraine. Pas le temps de dire quoique ce soit, tu reçois une enveloppe sur toi. Tu la prends et l'ouvres tout en l'écoutant rouspéter. Tu découvres tout ce qui est dans l'enveloppe et une nouvelle fois elle reprend la parole pour vider ses nerfs. Ton regard se reporte sur elle quand elle évoque avoir essayé de se rapprocher de toi plus d'une fois. La blague. Et quand elle parle de tes meilleures amies de la sorte, tu ne le tolère pas et cette fois c'est à ton tour de l'ouvrir. Ben annule le ton accord avec papa pour ma part, je me débrouillerai par moi même en faisant un avec maman. J'ai pas besoin de ton aide. Pas après plus de dix ans passé. Et quand as tu essayé de te rapprocher de moi ? Par sms la dernière fois quand tu es vite revenue à ton bon vieux toi à m'insulter et m'agresser ? Arrête Ayma, si tu veux te donner bonne conscience vas y, mais non t'as jamais essayé, sauf caché derrière un téléphone peut être ? Et tu crois que je vais gober tes paroles derrière ton écran ? Quand t'es une eliot, quand tu traînes avec des personnes qui font que rabaisser les autres pour le plaisir et se prennent pour les rois du monde ? Non je te crois pas une seconde. Et mes meilleures amies sont loin d'être idiotes, puis ELLES au moins ont été plus des soeurs que toi tu ne l'as été. Et c'est vrai. Lucky et Ivy ont fait plus pour toi que Ayma. C'est elles qui étaient là pour toi toutes ces années. Certes t'as pas connu de gros problèmes, de coeur brisé ou autre pour avoir vraiment besoin de soutient, mais c'était elles qui ont partagé chaque moment, qui t'ont vu grandir, pas Ayma. Tu crois que les tiennes sont mieux ? Que tes amis sont mieux ? Une d'elle a viré mon meilleur ami juste car elle savait qu'il allait devenir mather. L'autre elle se fait foutre en cloque par le mec qu'elle méprise le plus et elle a insulté ton propre bébé. L'autre il devient parano comme jamais. Alors balaye ta porte avant de venir balayer la mienne. Ouais franchement son cercle d'amis n'était pas mieux, si c'est pas pire.

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Janvier 2017 Boston. Ses paroles sont pire que des coups de poignard mais, je reste digne, je fais comme si tout cela m'importe peu. Mais, cette fois s'en est trop ! PARCE QUE TOI T'EN ES UNE ??? J'ai fait des putains de pas vers toi, je t'ai demandé de venir à MON anniversaire parce que je voulais qu'on le passe à trois espèce d'idiote ! J'avais besoin de ma soeur pour traverser la pire épreuve de toute ma vie et tu as refusé de venir, tu as encore une fois penser qu'à ta petite personne ! De rage, j'expédie mon sac à travers la pièce alors que mademoiselle repart de plus belle. Qu'est-ce... Putain mais, si Ariana avait été enceinte elle me l'aurait dit ! Arrête de mentir ! De raconter des conneries ! Si Aria avait été enceinte de Tate, elle m'en aurait parlé ! hurlais-je totalement hors de moi. Je n'arrive pas à croire qu'on en soit encore à se prendre la tête alors qu'à la base on était censée trouver une solution pour éviter que l'autre prenne notre argent. Tu veux que je te dise, tu es pathétique ! Tu m'étonnes qu'il puisse me préférer à toi. Tu n'es qu'une enfant gâtée qui est en mal d'affection et que fait-elle pour exister un minimum ? Elle blesse les autres pour se sentir mieux. Tu fais pitié ma pauvre fille pire tu me dégoûtes ! Finalement, on arrivera jamais à s'entendre elle et moi mais, je sais que cette guerre, elle finira comme elle a commencé.

Apparemment tu as touché des points faibles. Tu viens de la mettre encore plus en pétard, aucun doute. Quand elle évoque son anniversaire tu lèves les yeux au ciel. Ce qui t'interpelle le plus c'est qu'elle dit avoir eut besoin de toi pour traverser une des pires épreuves de sa vie. Elle t'a jamais dit avoir eut besoin de toi. Elle a jamais été si émotive limite. Mais tu la sais capable de jouer la comédie. Elle essaye probablement de t'amadouer, voilà ce qu'elle essaye de faire. Ton anniversaire ? Tu veux qu'on en parle ? Tu m'as demandé, enfin si on peut appeler ça comme ça, par téléphone. Puis tu en as parlé si brièvement pour ne plus m'en reparler, que franchement j'avais aucune raison d'y croire. Et si tu avais tant besoin de moi, il suffisait de le dire, comme tu viens de le faire là. C'est facile de reprocher des choses quand on ne dit rien. Et bon sang ce que ça t'agaçait ce genre d'attitude. C'est quoi cette manie que vous avez TOUS de croire que les autres doivent deviner ce que vous pensez ? Les choses faut les dire plutôt que faire des sous entendus ou passer par quatre chemins et ensuite s'attendre à une réaction que l'on voudrait. Ouais t'aimais pas ça toi qu'on reproche des choses qu'on te dit pas. T'es pas Madame Irma, t'as pas une boule magique qui va te dire les choses, tu lis encore moins dans les pensées des gens. Pourquoi préfèrent-ils faire compliqué à ne rien dire plutôt qu'être clair, direct et basta ? Tu veux te taper quelqu'un ? Tu lui dis. Tu n'aimes pas le comportement de quelqu'un ? Tu lui dis. Tu as en travers cette personne qui a oublié ton anniversaire ? Tu lui dis. Tu veux te mettre avec un mec ? Tu lui dis, tu n'attends pas qu'il le devine. Ouais c'était plus simple comme ça la vie. Tu en finis d'ailleurs pas parler de ses amis vu qu'elle ose parler de tes meilleures amies. Les tiennes au moins sont honnêtes avec toi et pas comme les siens. Tu découvres alors que t'as balancé une info qu'elle n'avait pas. Tu te mets donc à rire, un rire un peu moqueur. Spas bien, mais c'est plus fort que toi. Tu vois, balaye ta porte avant de balayer la mienne reprends tu comme pour enfoncer le clou. Sa meilleure amie ne lui avait même pas raconté ceci. Belle amitié. Puis pour terminer elle essaye de t'attaquer avec le sujet de votre père. Du fait qu'il l'a préfère elle que toi. Il te préfère toi parce qu'il a eut pitié de toi. Pitié que maman ME préfère à toi car tu n'étais pas sa fille. Il a eut pitié qu'elle te délaisse alors il t'a prit sous son aile. Et franchement, par pitié, je préfère qu'il te préfère toi. Y avait pas de quoi se vanter d'être la préférée par pitié. Pas à tes yeux. Et pour quelqu'un qui a essayé de se rapprocher, tu reviens bien vite au galop à m'insulter et me cracher au visage. Le problème Ayma c'est que t'es si aveuglée par tes amis eliots et ton petit monde que tu t'es crée, qu'il faut que tu vois la réalité à travers moi. Parce que MOI je t'ai jamais menti. J'en ai jamais eut besoin. J'ai été une peste avec toi comparé à tes amis, mais moi au moins j'ai toujours dit la vérité et je t'ai toujours fait ouvrir les yeux. Ouais elle pouvait pas tout avoir. Les amis faux mais qui sont "là" pour elle, ou la soeur qui lui en fait baver mais qui a toujours joué l'honnêteté. Maintenant, perd pas plus de temps ici, et reprend ton enveloppe, je suis certaine que tu vas rompre ton accord avec notre géniteur à peine sorti d'ici. Géniteur. Ce mot convient désormais plus à cette homme que celui de père.

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