« Je viens récupérer mon bien »

« Je viens récupérer mon bien »

Avec Annalynne Malcolm

Julian n'était pas du genre à baisser les bras mais il ne voulait pas non plus se mettre la demoiselle à dos ou risquer de se faire virer d'ici. Après tout, il avait le droit à alcool à volonté et un show privé, ce serait vraiment idiot de renoncer à cela. Même si Anna était bien son type de femme et lorsqu'elle lui résistait, il avait tendance à avoir encore plus envie de la mettre dans son lit mais il pensait que la patience serait sa meilleure arme. Aussi, il se retourna et observa pendant quelques minutes la salle, la scène. Il sirotait son verre tranquillement. Lorsqu'elle lui signifa qu'il avait sept heures devant lui, un sourire s'afficha sur son visage. « J'suis large » Pas besoin de se presser. « Il peux s'en passer des choses en sept heures » Et il lui adressa un clin d'oeil avant de se tourner à nouveau vers le bar. « Et sinon, c'est quoi les règles ? » Il vit son regard surpris et il enchaîna. « J'veux dire, show privé ok mais ça peut aller jusqu'où ? » En clair, on peut toucher et plus si affinités ou juste regarder !

(Invité)

« Je viens récupérer mon bien »

Avec Julian D. Burberry

Sept heures, c'est tout le temps que je concède à lui donner au sein de mon club. Pas une minute de plus, pas une de moins, bien que je doute qu'il va les utiliser, non, bien loin de là. A la vérité, je l'imagine plus choisir une fille, voir son show privé, et se tirer. Je n'en sais rien, je ne le conçois pas comme le style « habitué ». Trop propre sur lui, trop guindé. La personnification de l'homme qui ne pourrait me plaire, de ceux qui peuvent trop facilement s'écraser. L'inverse complet et total de celui qui m'a tant abîmée. « J'suis large » Qu'il précise alors qu'il boit, large peut-être mais il n'y a pas des centaines d'activités à faire ici. Alors, à quoi bon, dans le fond ? « Il peux s'en passer des choses en sept heures » Là par contre, faudrait qu'il m'éclaire un tantinet, parce que je ne suis pas sûre qu'il ait comprit que ce n'est pas franchement un bordel ici. Bien évidemment, je ne me voile pas la face, j'sais parfaitement que certaines des filles se sont déjà vendues pour des « et plus si affinités » mais à ces pratiques là, j'essaie de pallier. Voilà qu'il se permet de me faire un clin d'oeil, entre surprise et révulsion, j'en viens à le penser réellement pauvre con. « Et sinon, c'est quoi les règles ? » C'est pourtant limpide, ou tout du moins, je le pensais. Tu paies, tu regardes et tu te tais, parce qu'à la longue tu risques de taper sur mon système et ça, ce serait mauvais. « J'veux dire, show privé ok mais ça peut aller jusqu'où ? » Je n'ai pas de côté voyeur, même si je ne cache pas vraiment ma perversité aiguisée, il le faut de toutes les façons sinon je ne serai pas faite pour ici, régner. Cependant si le voyeurisme n'est pas là, les shows rooms sont équipés de caméras pour prendre la peine d'absolument tout contrôler. Il n'est pas une seule chose que je laisserai m'échapper. « Sur l'enseigne, il y a écrit quoi ? » Que je le questionne, mais après tout, cela confirme ce que je pensais de lui, il ne s'y connaît absolument pas. « Striptease. » Un sourire carnassier. « Et non bordel. » Maison close aménagée, royaume des putes inavouées. « Donc … si tu la touches... » Le videur, c'est lui qui te bouffe. .