« Je viens récupérer mon bien »

« Je viens récupérer mon bien »

Avec Annalynne Malcolm

Samedi 21 janvier ~ En début de soirée

« J'aimerais voir Annalynne quelque chose » Julian s'attendait clairement à ce qu'on lui rigole au nez, qu'on lui dise au'aucune personne de ce prénom travaillait ici. En même temps, cela serait normal. Il avait connu la demoiselle lors de la soirée de noël organisée par la ville. Chacun devait faire un cadeau à quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Il avait trouvé l'idée totalement stupide, surtout lui qui détestait noël. Mais bon, il l'avait fait, parce que le maire n'aurait certainement pas apprécié qu'il ne le fasse pas. Rien de compliqué, il avait offert un sac de la marque Burberry, de sa marque. C'était plutôt un beau cadeau. Lui avait eu une soirée mémorable au Nirvana mais il doutait de la crédibilité de ce cadeau. Le videur était alors entrer et Julian attendait dehors.

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« Je viens récupérer mon bien »

Avec Julian D. Burberry

Samedi 21 janvier ~ En début de soirée

Parce que les soirées se ressemblent à présent, parce que je n'espère plus du tout le voir passer cette porte, pour me dire des je-ne-sais-quoi destinés à amoindrir ma peine et la trahison ressentie depuis décembre dernier. Mais je me fourvoie à espérer des touts et des riens, puisque Clay et moi, nous sommes voisins, que nous avons un fils en commun, et que s'il voulait vraiment me faire comprendre qu'il tient encore à moi, il ne se contenterait pas que de quelques textos n'ayant que trop peu de sens pour moi. Depuis mon arrivée ce soir au club, je suis dans mon bureau, je fais les comptes, et les refais … Je ressasse parce que je nous sais dans un déficit que je peine à contrôler. A croire que l'univers des vices et de la luxure attire moins. Ce qu'il me faudrait cette une soirée à thème, quelque chose capable d'attirer, peut-être même renouvelé les danseuses qui à présent sont presque toutes attitrées à nos habitués. Mais lorsque mes doigts effleurent encore les chiffres écrits sur le papier, c'est la porte de mon bureau qui s'ouvre et fend le silence qui me fait sursauter. « Ann… Madame Malcolm. » Qu'il se reprend, lui aussi ayant toujours du mal avec le fait de m'avoir vu passé du comptoir à la direction étriquée. « Il y a un homme qui vous demande à l'entrée. » Fol espoir que ce soit Clay, aussi fort que je sais que ça ne le sera pas. Ce n'est pas grave, c'est comme ça, un jour, ça ira. Et haut perchée sur des talons de douze centimètres au moins, je me dirige vers la porte blindée de mon établissement. Quand je l'ouvre, mon visage se heurte à celui d'un homme que je ne connais pas, je mets même un temps à me souvenir de qui il est et pourquoi il me demande, une faible idée de Noël et de cette foutue soirée se fait une place dans ma tête, mais avant d'en être certaine et de le faire entrer, je lui demande. « On se connaît ? » Avant de réaliser que si ce n'est pas ce Julian croisé ce soir là faute d'avoir tiré son prénom au sort, je me dois aussi d'interroger sur autre chose. « Il y a un problème ? » Non parce que pour entrer, suffit de s'asseoir et de payer.

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« Je viens récupérer mon bien »

Avec Annalynne Malcolm

Lorsque Annalynne apparu, Julian la reconnu de suite. C'était une très belle femme, il n'y avait rien à dire et s'il n'avait pas été aussi saoul et en présence de son meilleur pote, il aurait réclamer son cadeau de suite. Il la regarda s'approcher d'eux et le dévisager comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Il en était sûr, c'était juste une arnaque, destiné à se foutre de sa gueule. Il ne laissa rien paraître de sa déception. Après tout, il avait de l'argent et de quoi passer une très bonne soirée sans se la faire offrir. Mais s'il pouvait économiser l'argent, il ne crachait pas dessus. « Si je vous dis Noël, ça vous rappelle quelque chose ? » Julian avait bien des défauts et pour lui, les promesses n'étaient pas paroles d'or. Il pouvait y passer outre sans aucun souci. « Vous m'aviez promis une soirée de rêve »

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Avec Julian D. Burberry

Et plus je le regarde, plus je remets son visage en place. Malgré mon hystérie lors de cette soirée, il faut croire que mes neurones n'étaient pas tant brouillés par les interférences nommées Clay. « Si je vous dis Noël, ça vous rappelle quelque chose ? » Directement, je hoche la tête, donc soit c'est bien cela. Au moins, je ne m'étais pas tant trompée que ça. « Vous m'aviez promis une soirée de rêve » Peu certaine que ce soit mes mots, mais appréciant l'audace dont il fait preuve. C'est vers le videur que je me retourne, afin de lui intimer un « C'est bon. » il peut entrer. Un brin lésée de savoir par avance que je ne vais rien gagner grâce à lui, je me décide à finalement rebrousser chemin, lui sur mes talons. Une fois arrivés tout deux au comptoir, je le délaisse pour me faufiler derrière et lui demander. « Ce sera quoi ? » comme verre, pour marquer le départ de la soirée. « Et pour les filles, vos préférences ? » que je sache s'il veut rester ici, ou bien profiter d'un show privé. Je n'ai jamais été autant mère maquerelle qu'à présent, vendant l'une de mes filles pour ne récolter que du vent.

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Avec Annalynne Malcolm

Lorsqu'elle fit signe au videur de le laisser passer, il se sentit soulagé. Au moins, il n'aurait pas à débourser du fric pour cette soirée et radin comme il l'est, ça l'arrange. Il adresse un sourire victorieux au videur avant de suivre la maîtresse de maison jusqu'au comptoir. L'homme l'avait un peu pris de haut et il lui montrait à présent qui était le meilleur. Pour son ego, c'était vraiment plaisant. Il prit place au comptoir avant de jeter un coup d'oeil autour de lui. Ce n'était quand même pas normal qu'il ne soit jamais venu dans cet endroit. C'était plutôt agréable mais il savait que ça pourrait vite devenir une addiction et il y dépenserait tout son argent sans aucun doute. « Une vodka » C'était sans conteste son alcool préféré et comme c'était gratuit, autant en profiter. Elle lui demanda ensuite qu'elle genre de fille il préférait. Il ne se voyait pas dire les plus sexy, les moins coincés et les plus dociles. Il jeta un coup d'oeil autour de lui avant que son regard se pose sur Annalynne. « Vous » Après tout, elle ne pouvait rien lui refuser non ?

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Avec Julian D. Burberry

Il s'installe tandis que j'attends sa commande docilement. Une seconde de réflexion avant qu'il ne prononce simplement « Une vodka. » J'en incline le visage afin de le jauger, pour le coup un tantinet surprise parce qu'ici c'est plus souvent le whisky qui est choisi. Enfin, soit, vodka il veut, alors vodka il aura. Avant de me retourner afin de lui servir, je lui demande ce qu'il désire pour continuer sa soirée. En terme de filles, évidemment, parce que je ne peux rien proposer d'autre après tout. C'est le Nirvana, le paradis des vices et des envies. Je fais volte face, attrape la bouteille, tandis que dans mon dos, un simple mot me parvient, stoppe mes mouvements sans être certaine de ce qu'il sous entend. « Vous. » Quoi que … Il ne faut pas être bien stupide pour comprendre ce qu'il avance, le problème c'est qu'en ce moment, j'ai bien du mal à me penser désirer. Lésée par la tromperie de celui que j'ai bien trop aimé. Et d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi j'utilise le passé, tant mes sentiments veulent m'achever. La bouteille et le verre en mains, je lui fais à nouveau face, et l'interroge de prime abord par un regard. Silencieuse alors que je le sers, pour finalement lui tendre et demander. « Moi ? » Tu te heurtes à un mur, une vraie porte blindée. « Je ne suis pas a vendre. » Et encore moins gratuite.

Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

HJ : Excuse le temps de réponse, grosse semaine au boulot « Je viens récupérer mon bien » 927261665

« Je viens récupérer mon bien »

Avec Annalynne Malcolm

Il la dévisagea alors qu'elle lui tournait le dos pour le servir. Elle avait un peu petit cul et il était persuadé que dans un tenue un peu plus dénudée sur une musique sensuelle, elle pouvait être bandante. Elle semblait alors surprise de sa réponse mais lui avait un regard envieur et il espérait qu'elle accepterait. Après tout, c'était lui, le roi de la soirée et elle lui avait dit pouvoir avoir tout ce qu'il voulait. Et ce soir, c'était elle qui voulait. Mais elle avait pas de change, Julian est têtu quand il veut un truc. « On peut pas vraiment appeler ça une vente vu que vous n'allez rien me couter. » C'est la logique même. « Vous avez dit que je pouvais avoir ce que je voulais. M'aurait-on menti ? »

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« Je viens récupérer mon bien »

Avec Julian D. Burberry

Et mes pensées accompagnent mes mots tandis que je l'observe toujours, je ne suis pas à vendre, point, encore moins danseuse, il n'y a pas à tergiverser, à chercher plus loin. « On peut pas vraiment appeler ça une vente vu que vous n'allez rien me couter. » Son assurance, si elle aurait pu me plaire, est en train de me rendre assez dingue, en réalité. Ce que je lui ai vendu, le soir de l'arbre de Noël c'est une soirée avec une danseuse de son choix, et de ce fait pas moi. « Vous avez dit que je pouvais avoir ce que je voulais. M'aurait-on menti ? » Et là ma réaction ne se fait pas attendre, en réalité, c'est un rire qui étreint mes lèvres tandis que je plisse les paupières pour jauger d'à quel point il peut-être sérieux. Et si c'est une question de mensonge, qu'on se le dise, ça ne m'a jamais dérangé de le faire, bien que là, pour le coup, j'en suis loin, puisque jamais je ne me suis positionnée dans cette équation. « Stripteaseuse. » Je précise pour lui faire entrer l'information en profondeur. « Je n'en suis pas une. » Clairement pas, ce n'est que dans l'intimité que je m'adonne à cela. « L'une de mes filles ou rien. » Hors de question que la soirée prenne un autre chemin.

« Je viens récupérer mon bien »

Avec Annalynne Malcolm

Julian était plutôt du genre à se dire, qui ne tente rien n'a rien. Avec son charisme et son franc-parler, il obtenait des fois, des choses qu'il n'aurait jamais eu s'il n'avait pas demander. Cette fois-ci aussi, il avait tenté sa chance afin d'avoir une petite danse de la maîtresse de maison mais il semblerait qu'elle ne soit pas du tout d'accord avec cela. Il soupira alors que c'était l'une de ses filles ou rien d'autres. Il soupira alors. Il devait se rendre à l'évidence que cette fois-ci il n'aurait pas le dernier mot, malheureusement. Mais il ne voulait prendre le risque de se faire jeter dehors. Vu les molosses à la sécurité, il n'aurait aucune chance et il voulait passer sa soirée ici. « D'accord, d'accord » Il leva les mains en l'air comme un coupable qui fait voir qu'il ne compte pas se défendre. Il espérait qu'au moins, en compensation, il pourrait avoir deux filles. Et oui, Julian est comme ça, il en veut toujours plus. Il fit pivoter son siège pour regarder les filles. Aucune ne semblait avoir la préférence du garçon. Il avala son verre d'une traite. « J'peux au moins rester un moment ici avant de me décider ? »

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Avec Julian D. Burberry

« D'accord, d'accord » Soit au moins, il n'est pas complètement borné. Et bien qu'il lève les mains pour prouver de sa bonne foi, j'en reste dubitative et m'attends à une prochaine récidive. Mais il me surprend, se retourne quelques instants afin d'observer les filles présentent, de celles qui se baladent dans la boite en petites tenues, et de celles qui dansent à l'instant même. Comme au marché, je lui demande de choisir ce qu'il considère comme le meilleur pedigree. « J'peux au moins rester un moment ici avant de me décider ? » Pour le coup, j'avoue que j'en esquisse un sourire, le voilà qu'il demande la permission, ça en devient presque trop couillon, mais j'avoue que ça me donne un peu moins le bourdon. Et puisqu'il vient de finir son verre, un brin amusée, je lui en ressers un, tout en rajoutant dans ce dernier, un glaçon. « Évidemment. » Même si je ne vois pas vraiment ce que ça pourra lui apporter, ce n'est pas comme si j'étais très encline à causer. « La soirée n'est pas chronométrée. » Il peut d'ailleurs, refusé le show privé, se contenter d'être là, et de boire sa vodka. J'avoue avoir du mal à le cerner, à savoir si c'est un pilier de bar, ou juste un piètre menteur qui se la joue désinvolte pour impressionner. « Enfin, si ... » d'une œillade j'observe l'écran de mon téléphone pour constater de l'heure. « Sept heures. » avant la fermeture, et oui, pas la peine de préciser, que je me moque ouvertement de lui. Parce qu'ils sont rares les hommes qui restent aussi longtemps ici.

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