It's been a long time... • Tatash

Deux heures de trou entre deux cours, pas question d'aller à la mather parce que tu savais que tu allais surement t'endormir sur le canapé ou dans ta chambre et sécher ton cours sans le vouloir. Ou alors tu allais commencer à boire avec certains, ne pas voir le temps passer et rater ton cours. Dans tous les cas si tu allais à la mather tu risquais d'arriver au même résultat, peut importe ce que tu fais : rater ton cours. Et tu ne voulais pas sécher, tu avais déjà loupé une semaine vu que tu étais restée en Angleterre pendant deux semaines après le nouvel an. Fallait pas que tu abuses, du coup c'est au memorial hall que tu te rendis pour profiter de la salle d'arcade. Une fois là bas, tu pris place derrière une des machines en forme de voiture afin de faire une simulation de courses. C'est ton élément, c'est ton truc, même si tu préfères faire ça en vrai pour ressentir la vitesse, l'adrénaline. Là ce n'est que fiction donc forcément c'est moins drôle, moins bon... Tu fais une course, puis une autre. Tu gagnes à chaque fois et la compétitrice en toi est satisfaite mais pas assez. Tu joues face à la machine, c'est clairement moyen. Quand quelqu'un passe près de la seconde fausse voiture, sans même savoir à qui tu t'adresses, sans même lever le visage, juste en touchant l'écran pour lancer une autre course, tu lances à l'individu : 20 $ que je te bats. Tu mets un enjeu et l'argent est généralement toujours un des meilleurs moyens pour appâter les gens. L'avarice est bien un pêché. Tu relèves ensuite la tête vers l'inconnu et... tu hausses un sourcil. Ce n'est autre que Tate, debout, face à toi. Tu ne l'as pas vu depuis un bon mois et demi, ni même parlé. Depuis cette soirée rubi-x cube où il t'a demandé de venir le rejoindre et où vous avez couché ensemble, plus rien. Je te croyais mort tiens. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles non ? T'avais rien fait pour avoir de ses nouvelles il faut dire mais quand même. Installe toi, j'ai une revanche à prendre dis tu suite à votre premier "rendez vous" et première course que vous aviez fait.

@Tate L.Murray

Même si j'étais en dernière année comme étudiant à Harvard, j'allais pas cesser de fréquenter mes endroits préférés pour autant. Ce soir avec des boîtes, on avait l'idée de dépenser un paquet de frics comme on le faisait à l'arcade. C'était le lieu par excellence pour trouver les geekettes aux courbes de rêve et surtout d'être de nouveau des gosses quoi. Ca faisait un bail que je n'avais pas ris autant, j'en pouvais plus de la sale tronche de mes amis. J'étais habillé décontracté mais toujours dans le but d'impressionner quand même. Ce que j'adorais de Tommy's Arcade, c'était qu'il y avait des vieux jeux d'arcade de Pacman, à Donkey Kong à du récent, c'était l'idéal. Mes potes et moi ont pouvaient presque paraître pour des pervers vu qu'on avait tous 23 ans et plus que qu'on pouvait dépenser des centaines de dollars dans les machines, un excellent moyen de garder notre coeur d'enfant. Je passais près d'un jeu de course quand on me lançait ouvertement un défi. Cette voix, je la reconnais. Je l'ai possédé une nuit, ses lèvres ont été prisonnières des miennes, ma bouche contre la sienne avait étouffé ses cris de jouissance après notre nuit ensemble. Je souriais immédiatement, elle m'avait pas reconnu sous le coup. Je riais quand elle me répondait, comment ne pas aimer cette fille. ''Je me disais que tu cherchais peut-être quelqu'un qui essayerait de te faire oublier la soirée x-cube.''. Je m,asseoyais sur le siège à côté d'elle, prêt pour cette course. Je m'étais une pièce et rejoignais sa partie: ''Avec plaisir chérie, et cette fois, on va vraiment à San Francisco si je gagne?''.

Sur tous les étudiants d'Harvard, tu t'attendais pas à tomber sur Tate, même si ça te surprend pas de le voir traîner ici. C'est un mec et t'es dans une salle remplit de jeux, c'est clairement un bon match. Tu te gêne pas pour lui lancer un petit pique quand tu l'as reconnu. T'as pas cherché à avoir de ses nouvelles, ni lui en donner de toi, mais c'est plus fort que toi cette petite pique. Qui aime bien châtie bien. Et il y répond à sa façon. Pourquoi oublier cette soirée ? Tu te considères comme un mauvais coup ? Provocante et joueuse, tu soutiens son regard avec ta question. Toi tu n'avais pas envie qu'il oublie cette soirée et les quelques minutes que vous avez passé ensemble. Impossible qu'il oublie, il avait prit son pieds, tu le savais parfaitement. Puis il s'installe sous tes ordres, non sans jouer avec le feu. Encore des belles paroles ? Non parce que ça fait plus de trois rendez vous déjà, je l'attend encore ce voyage dis tu encore joueuse et provocante. Ben ouais t'es pas le genre de nana à qui on fait des promesses en l'air. T'es pas le genre non plus à attendre après un rendez vous. San Francisco tu y avais presque plus pensé, mais tu cracherais pas dessus c'est évident. On m'a apprit à ne pas parler parfois et juste agir glisses tu en référence à San Francisco et à cette escapade qu'il t'avait proposé depuis des mois déjà. Tu le piquais et le cherchais ouvertement, comme pour le défier et l'inciter à enfin mettre en action ses paroles. Mais en attendant c'était le moment de jouer. Sur vos écrans, un compte à rebours se déclencha. 3. 2. 1. Partez. La course était lancée officiellement. Ton pieds s'appuya sur la pédale d'accélérateur et tes yeux fixèrent l'écran. Tu avais un écran qui te permettait de voir où était la voiture de Tate. T'étais pas très jeux vidéos et tu étais bien meilleure sur un vrai circuit que sur un écran. Mais pas question de perdre cette fois encore. Jeu ou réalité, tu étais mauvaise perdante. Ta main gauche bifurqua donc sur la cuisse droite de l'eliot. De ta main droite tu magnais le volant à une seule main et à la perfection, tandis que la gauche se chargeait de caresser le jeune homme de façon aguicheuse tout en montant plus près de son entrejambe. Tous les coups étaient permis avec toi. Toujours.

Je riais, ah Ashleigh malgré que nos retrouvailles remontaient à un peu loin, un peu trop loin à mon goût, je pouvais constater avec délice qu'elle n'avait pas changé, ce qui me rassurait, j'aimais voir ce feu qui n'avait pas été étendu, sa me plaisait énormément. Je souriais encore, sa répartie était légendaire et c'était drôlement bien envoyé sa remarque: ''Absolument pas, je me disais peut-être que tu te retenais de recommencer, j'ai pas changé d'adresse.''. Cela m'avait trop manquer de passer du temps avec elle, j'étais si bien en sa compagnie, je ne voulais jamais que nos moments ensemble se termine, c'était ce qui était le problème. J'étais entrain de sélectionner ma voiture avec soin, comme lors de notre premier rendez-vous, c'était une de mes forces de ne jamais montrer mon jeu immédiatement comme sa, je pouvais surprendre la fille qui se trouvait en ma compagnie. ''J'avoue mais je croyais que ton silence voulait dire que tu en avais pas envie. Alors c'est décidé toi et moi, ce week-end à San Francisco, annule tes plans.''. J'en avais envie et surtout besoin, je n'oubliais pas Willow aucunement mais il fallait bien que j'honore mes promesses et surtout, Ashleigh, une fois que tu goûtes à son parfum, tu veux la posséder une nouvelle fois, j'étais son sous charme, son emprise, peu importe comment tu peux définir notre situation. Je choisis mon poulain, persuadé que j'allais remporté les grands honneurs une nouvelle fois. Le compte à rebours sur nos écrans....3....2....1.....partez! Je plantais mon pied dans l'accélérateur, prêt à gagner la course. Du coin de l'oeil, je surveillais Ashleigh et sur mon écran de jeu, on m'indiquait où se trouvait cette sulfureuse blonde. J'avais l'intention de lui laisser les devants. Cette arcade, je connais chaque jeu comme le fond de ma poche, c'était un détail clé à ne pas sous-estimé. Je sentais sa main s'aventurer sur ma cuisse, montant un peu plus près de mon entrejambe, impossible qu'il n'y aille pas de réaction. Une douce bosse se formait dans mon jean, génial. Elle était douée et rusée, comment répliquer à sa? Je détournais la tête 30 secondes pour lui répondre: ''Tu sais comment m'avoir toi.''. Soudainement, je faillis prendre le mur, je lâchais un juron et revenait en piste pour aller prendre un tunnel, un passage secret que j'avais fini par découvrir dans le jeu. D'une main experte, je gardais une main sur le volant, ma voiture allait sortir au bout du tunnel pour venir la dépasser dans la course, du moins je l'espérais. Mon autre main glissait sur sa cuisse jusqu'à la courbe de sa fesse pour passer deux doigts dans son jean, aggripant un peu de sa culotte entre mes doigts, caressant doucement sa courbe de hanche. Difficile de se concentrer en ce moment..

Il a pas changé d'adresse, c'est sur. Il voulait donc que ce soit toi qui vienne à lui. Tu reconnaissais bien l'eliot là. Le mal dominant, qui aime se faire courir après par les filles. Il était mal tombé avec toi alors, tu étais loin d'être la fille qui court après le mec. Tu étais pas ce genre là. Ni a envoyer des sms à tes conquêtes ou alors seulement s'ils sont aussi tes amis, parce que t'es une bonne amie et que tu prends des nouvelles de tes amis. Et la mather house n'a toujours pas cramé ni changé d'adresse. Quant à mon numéro c'est toujours le même. Ta façon de lui dire que lui aussi savait où te trouver s'il voulait des nouvelles, s'il voulait remettre ça. Tu disais pas non à une partie de cartes version adultes, mais tu étais pas le genre à courir après un mec pour ça, si tu voulais tu avais l'embarras du choix pour partager ton lit. Une simple sortie dans un bar ou une boîte de nuit et c'est dans la poche. Quant à San Francisco, tu le piques pour savoir si ce sont encore des blabla. Et face à sa réponse du lèves les yeux au ciel. Va falloir que tu penses moins et que tu agisses plus mon cher Tate. La vie est trop courte pour réfléchir. Avec des "je pensais", "je croyais" on allait pas bien loin. Tu passais pas par quatre chemins toi, si tu avais un doute sur quelque chose tu poses la question, de but en blanc. T'aimais pas rester sur des suppositions, ni t'imaginer des choses. Tu aimais quand c'est clair et net. T'es pas compliquée, tu dis la vérité et tu veux la vérité. T'aimes pas faire le tour du pot pour arriver au sujet final après dix ans. Tu fonçais et tu fonceras toujours droit au but. J'annulerai mes plans et je ferai mes valises, quand je te verrai débarquer le jour même où tu me diras que ton jet privé nous attend pour aller là bas. Non tu ne vas pas encore faire de promesses en l'air Murray. Et tu ne vas pas non plus me faire annuler des plans à l'avance pour rien. Il est prévenu, à lui d'agir désormais... Puis la partie commence. Tu prends ton rôle au sérieux et tu le chauffes pour le déstabiliser. Ca fonctionne, tu vois bien que son regard se perd sur ta main, que dans son jean ça s'agite et qu'il était à deux doigts de se prendre un mur. Un sourire diabolique prend place sur tes lèvres à ses paroles tandis que tu restes concentrée sur ta course et que ta main revient sur le faux volant. Tu t'attends à un retour de Tate. Il est joueur lui aussi et tu sais qu'il va pas se contenter de tes tentations sans broncher. En effet, à son tour il glisse sa main sur ta cuisse pour la remonter vers le haut de ton pantalon et glisser deux doigts à l'intérieur de celui ci. Tu as résisté mais a l'effleurement de ses doigts sur ta peau, un chatouillement te parcours le corps et tu bouges le haut de ton corps te faisant un peu perdre le contrôle. Tu sais qu'on est dans un lieu public ? dis tu en tournant quelques secondes le regard vers lui. Non que ça te gêne, mais tu espères que lui oui. Que ça le freine. Quand on veut jouer avec le feu, faut s'apprêter à se brûler et sur tes paroles tu repositionnes ta main sur sa cuisse, cette fois en allant bien vers l'intérieur de ses jambes tout en remontant et frôlant son entrejambe. Puis pour accentuer tout ça, tu laisses un petit gémissement sortir de tes lèvres. Haan, oh oui... oh oui Tate... Assez discret pour que lui t'entende mais pas trop les autres, tu lui ravives la mémoire sur votre échange à la soirée rubi-x cube.

Même si j'avais probablement une place réservée en enfer avec mon nom écrit en lettres dorées, je n'aurais jamais pris la chance de me rendre à la Mather House pour voir Ashleigh même si j'en avais crevé d'envie plusieurs fois, c'était seulement que jamais je ne pourrais me rendre dans leur maison de débauches, les tocards ils viennent voir les plus riches d'habitude, bien qu'Ashleigh était différente, ce qui me plaisait énormément. Je lui souriais, comme si je n'étais pas déjà au courant de ses informations mais venant de sa bouche, j'aimais bien: ''C'est bon à savoir, un trou à rat reste un trou à rat, tu n'es que Cendrillon qui habite là.''. Son humour si dérisoire, ma soirée à l'arcade s'annonçait encore meilleur. Je n'avais pas oublier que nous devions nous envoler vers San Francisco pour une petite escapade à la Bonnie and Clyde, j'en rêvais et depuis qu'on avait couchés ensemble l'autre jour, j'en fantasmais de cette escapade. Je la regardais avec un air de défi: ''Tu sais très bien que je peux faire passer cette menace à exécution.''. On se lançait dans une course folle aux machines mais bordel que c'était la course la plus chaude que j'avais fait apart celle qu'on avait fait sur le circuit. J'étais joueur, tu me piques, je pique encore plus fort. Je répondais à ses provocations d'une main habile quand même. Je lui souriais en coin: ''C'est pas le fait d'êtr ene public qui m'empêchera de te faire gémir encore.''. Je tentais de rester bien concentrer mais impossible. Je sentais parfaitement le chemin de son main sur ma cuisse pour frôler mon entrejambe, bordel sa faisait qu'augmenter la bosse dans mon pantalon. Elle me rappellait bien les souvenirs de cette chaude soirée. Je dérapais avec la voiture légèrement: ''Merde!''. Je sursautais et lâchait Ashleigh le temps de me remettre dans la course.

Tu n'aimais pas la façon dont il parlait de la mather house, mais bon, ça serait toujours comme ça entre vous.Lui étant eliot, toi mather, il y aurait toujours ce conflit concernant vos maisons. Tu avais apprit à en faire abstraction, du moins avec Tate. Puis ça dépendant la situation. A Halloween t'avais pas aimé, mais là, c'était qu'un petit pique. Un ou il avait tout de même avoué que tu étais Cendrillon. Donc si je suis Cendrillon, il faut que j'aille à un bal pour danser avec mon prince, mais quel prince ? Evidément, tu lui fais un clin d'oeil. Genre le prince ça pourrait être lui. T'es sûre qu'il aimerait. Les eliots ils aiment les titres princiers et tout le truc bien nian nian et coincé du cul. Puis il évoque San Francisco et tu expliques que tu annuleras rien tant que tu le vois pas débarquer le jour j où il te dira que vous partez pour la côte ouest. Pas question de te faire avoir. Les lapins t'aiment pas ça et tu peux être très mauvaise après ça. J'attends de voir ça alors. Ouais t'avais bien envie de le voir débarquer pour t'emmener dans son jet privé direction San Francisco. Enfin si ce jour arriverait. En attendant, là c'est petit affrontement sur une fausse piste, via des machines. Une nouvelle course entre vous deux. Rien en jeu, tu veux juste gagner pour le plaisir. T'es mauvaise perdante et puis t'as une revanche à prendre sur l'eliot. Du coup, tous les coups sont permis et étant une femme, une séductrice, lui étant un homme, tu uses de ta sensualité et de la luxure pour le faire flancher. Ta main se balade sur sa cuisse, tout près, très près de son entrejambe, de façon bien appuyée et sensuelle. Tu le chauffes sans pression et tu lui rappelles que vous êtes en public. Que lui est un eliot avec une mather quand même. Mais sa réponse te donne un sourire en coin. J'avoue que je dirai pas non à un autre round et tu ne parles pas d'une autre partie de jeu de course. Bel et bien de la partie que vous avez fait à la rubi-x cube. D'ailleurs tu lui fait perdre le contrôle. Ca te fait sourire et alors qu'il tente de se remettre en piste, tu reprends le volant bien en main pour continuer ta course. Si tu me laisses gagner Tate, c'est pas juste ma main sur ta cuisse que tu vas sentir, mais mes lèvres sur les tiennes, ma main sous ton haut, mon souffle chaud dans ton cou. Tu détailles ceci d'une voix bien lourde de sens, bien séduisante.

Bien sûr Ashleigh était une version beaucoup plus moderne de Cendrillon, elle ne se compterait pas de se rendre au bal vêtue d'une jolie bal en attendant que le Prince Charmant lui fasse un baise-man. Elle ferait tout au contraire pour être la reine de la soirée mais en version rebelle, bottes de combat, jean troués, l'image que j'avais en tête était très agréable. Je finissais par dire: ''Si jamais les princes qui pète plus haut que le trou et les Don Juan ne te plaisent pas, il te reste les princes sans couronne comme moi.'' . J'avais encore un peu de mystère que je n'aimais pas trop révéler, des actions que je n'étais pas très fier mais on apprenait tous de nos erreurs après tout non? C'était quand même ce qui nous définissait après tout. Je riais, je notais dans ma tête qu'il faudrait que j'amène son joli petit derrière à la baie de Francisco, me retrouver avec elle en tête à tête loin de ses distractions de l'université. Je tenais à gagner cette course, continuait de jouer le mec dominant sur elle mais il ne fallait pas que j'oublie à qui je me mesurais. Bordel, il fallait que je me retienne pour pas aller lui donner un deuxième round dans ma voiture ou dans les toilettes. Je tentais de reprendre le contrôle de ma voiture avec tant de bien que de mal. Je l'écoutais me faire du chantage et je souriais et lâchait l'accélérateur et le volant, elle m'avait convaincue. Je levais les mains comme si je me rendais à la police et dit: ''J'abandonne sur le champ, je m'incline devant ta supériorité ma belle.''. Elle m'avait chauffée grave là.

Voilà que vous êtes partis dans un sujet de discussion de Cendrillon. T'es loin d'être Cendrillon toi, t'es loin de te faire maltraiter par tes demis soeurs, t'es loin de te faire marcher sur les pieds et de courir avec un homme, après un prince. Toi tu serais plus le genre Rebelle, parce que c'est la princesse forte, courageuse, qui prend le pouvoir et qui n'a pas d'homme dans sa vie comparé à toutes les autres. Mais bon, pour le coup tu joues le jeu et quand il parle des styles de prince, il est évident que t'es encore moins le genre qui aime ceux qui se la pète plus haut que leur cul ou les Don Juan comme il dit. Les mots de tendresses, les plans dragues à deux francs avec des roses, des belles paroles, une limousine et le blabla c'est pas ta came. Ouais les princiers c'est pas pour moi. D'ailleurs tu comprenais pas le délire de forcer les enfants à se marier avec quelqu'un juste pour un titre. Ridicule. Voilà pourquoi tu n'aimes pas la plupart des eliots. Pour leurs titres, les règles qu'ils suivent, pour être des fils et filles à papa et maman. Yeurk, ça te donne envie de vomir en y pensant. Puis vous faites la course. La mauvaise perdante que tu es, profite de ses atouts, de son charme et de votre nuit précédente pour déstabiliser le bleu. T'es déloyale mais tu t'en moques. Tout est bon pour arriver à tes fins. Encore plus quand tu vois qu'il succombe, qu'il flanche. C'est facile et tu t'en amuses. Tu continues un peu plus ton petit jeu en lui disant de te laisser gagner et qu'il obtiendra bien plus que ta main glissant sur sa cuisse. Ta voix est séductrice et apparemment il en faut pas plus pour qu'il accepte. Aussitôt il déporte son regard de l'écran, enlève ses mains du volant et les lèvent en l'air. Tu continues donc la course rapidement vu qu'il ne reste plus beaucoup et tu te tournes ensuite vers lui une fois celle ci remportée. Es tu en manque ou bien j'ai ravivé de bons souvenirs ? dis tu en t'approchant de lui, vos visages à quelques millimètres l'un de l'autre. Ta bouche se porte ainsi près de son oreille pour lui murmurer : Les voitures ça me fait toujours un drôle d'effet. Provocatrice, ta voix sensuelle vient appuyée tes paroles plus que réelles.

Après tout le temps qu'on passait ensemble, je commençais à bien la connaître Ashleigh. Je l'aimais bien et je ne voudrais pas que notre relation, peu importe ce qu'elle était, change. C'était drôle de la retrouver ici même si je ne devais pas être étonné quand même, elle était sexy à mort et c'était quand même une Mather. Elle me permettait d'être à nouveau moi-même, d'arrêter de me faire du souci pour des conneries et de seulement vivre ma vie comme si il n'aurait pas de lendemain, c'était ce que j'avais besoin le plus en ce moment avec le départ de Willow, je savais que cette fois, c'était un adieu. Alors est-ce que j'étais retenu par quelqu'un? Absolument pas. J'étais toujours célibataire et je ne croyais pas que sa allait changer pour le moment, j'étais bien ainsi et bordel le plaisir que je prenais en ce moment, je ne voudrais pas tout gâcher. J'étais déterminé à gagner la course, je voulais toujours lui montrer que c'était moi le mec dominant entre nous deux sauf que j'étais sensible aux charmes féminins. Je me disais que je ferais preuve d'une ruse , il fallait bien laisser croire à sa victime qu'on abandonnait pour mieux lui porter le coup final. Je levais le pied et franchissait la ligne d'arrivée en troisième place derrière Ashleigh, bon le pied du podium, c'était pas mal. Je riais à sa remarque: ''Je te dirais les deux mais c'est surtout les souvenirs qui m'ont allumés, on dit toujours qu'il ne faut pas repenser au passé mais bordel que je me rappelle mon plus grand péché quand même.''. Je surveillais ce qu'elle faisait et un léger sourire en coin m'apparut, comment ne pas être dingue d'elle? Je tournais la tête vers elle, j'étais assez près d'elle pour venir lui mordiller délicatement sa lèvre: ''Les voitures ont un certain charme, je te montre ma nouvelle caisse si tu veux, je sens que vous pourriez vous entendre toutes les deux.''.