Girls just want to have fun (Biller)

Tu avais vue toutes les personnes qui étaient importantes sauf une, tu avais envie de voir ta meilleure amie maintenant juste pour rire, penser à autre chose et laisser sa bonne humeur te contaminer. Elle était juste ce grain de folie qu’il te fallait dans la vie alors c’était même normal que tu souhaites la voir surtout en ce moment. Tu passas ta langue sur tes lèvres encore une fois alors que tu venais de te changer, tu pris ton téléphone envoyant un message à la jeune femme pour lui donner rendez-vous avant de prendre ton sac pour partir au centre ville. Tu ne savais pas ce que vous pourriez faire ensemble, mais tu savais parfaitement que tu allais très bien t’amuser avec elle. Tu avais beaucoup trop parlée de tes problèmes aujourd’hui alors le moment de la détente était bien appréciais surtout de ta part. Enfilant tes baskets, tu sortis rapidement de ton duplex avant de prendre la direction de ta voiture pour aller en direction du centre ville. Une fois arrivé, tu te plaças sur un banc attendant l’arrivée de la brune qui allait te faire sourire, tu adorais Billie pour ça et pas seulement. Tu savais aussi qu’elle serait là quoi qu’il arrive et c’était juste quelque chose que tu aimais, tu aimais les personnes sur qui tu pouvais compter quoi qu’il arrive, elle était une de ces personnes là. Tu souris grandement avant de la voir devant toi et sans attendre, tu te mis debout en te précipitant vers elle pour la prendre dans tes bras. Tu n’étais partie qu’une petite semaine et pourtant, tu avais l’impression que cela faisait des semaines. C’était dans ce genre de moment que tu te rendait compte à quel point beaucoup de personnes étaient importantes pour toi dans cette ville, tu avais refais ta vie ici et tu appréciais cette ville plus que celle chez tes parents. « Putain, tu m’as manqué et je suis tellement contente de te voir ! » Tu souris encore une fois avant de le reprendre dans tes bras et de te décaler pour la regarder, putain ça faisais du bien et cela pouvait se voir au sourire qui était présent sur tes lèvres et qui n’était pas prêt de partir pour le moment.

Cela fait une semaine que tu n'as pas vu ta meilleure amie, ton âme soeur amicale, ton double. En même temps, vous êtes tellement débordée que ce soit de son côté comme du tien. Puis, tu venais d'apprendre aussi une nouvelle bouleversante. Une nouvelle qui remettait toute ta vie familiale en doute. Tu viens d'apprendre que ton frère se trouve dans un état lamentable en cause d'une intervention en Irak. Il était entre la vie et la mort. Comment peux-tu remonter la pente, suite à cette nouvelle ? C'est comme-ci on t'arrachait le cœur sans anesthésie. Alors, quand tu reçois le sms de Carter qui t'invite à passer une soirée avec elle. Tu sortes sur l'occasion pour te changer les idées, pour t'amuser un peu. Tu t'habilles rapidement avant de quitter la chambre universitaire que tu partages avec deux filles occasionnellement. Bref, tu prends un taxi qui se trouve sur ta route avant de lui donner l'adresse que Carter t'a communiqué par message. Quelques minutes plus tard, tu te retrouves à payer le chauffeur de taxi avant de sortir de la voiture. Tu marches quelques instants sans te rendre compte que tu étais arrivée. C'est ta meilleure amie qui te sort de tes pensées en te sautant dans les bras. Ça te fait un bien fou de sentir Carter dans tes bras, de revoir sa bouille qui t'as manqué. « Tu m'as manqué aussi. Je t'interdis de m'abandonner une nouvelle fois, compris ? » Tu ne supporterais pas un nouvel abandon. Tu as déjà l'impression que ton frère t'abandonne en étant dans le coma. Le pire ? C'est que tu ne peux rien faire pour l'aider vu qu'il est à l'autre bout du monde avec l'armée. Ton père ? Tu t'en fiches un peu de cet homme. Il ne représente plus rien depuis le moment où il a accepté de laisser partir ton frère pour l'armée de terre. Tu ne comprendras jamais sa décision. Cependant, tu essaies de te montrer joyeuse de retrouver ton double. Tu lui souris de plus belle tout en admirant son visage. Ça te fait vraiment du bien de la retrouver, c'est indéniable.

Cette semaine avait été horrible du début jusqu’à la fin, jusque ton retour. Tu avais été envahis par le manque de toutes ses personnes qui comptaient pour toi, de ta jumelle qui était le rayon de soleil dans ta vie, de ton double, de ta meilleure amie celle qui te compléter le mieux. Tu te rendais enfin compte à quel point ta décision avait été idiote et purement égoïste, tu aurais pu en parler, tu aurais pu dire quelque chose à quelqu’un du moins ou trouver une solution autre que la fuite. Mais tu avais eu peur, tu avais eu peur face à cette révélation, face à cette chose qui s’imposait dans ta vie que tu ne savais pas quoi faire, tu n’avais pas su quoi faire sauf fuir. Tu avais pensé que t’éloigner d’Harvard effacerait la chose, que tu aurais mieux pris, mais non. Cela avait juste était horrible, tout était horrible dans ta vie de toute manière depuis le premier jour. Du moins, depuis que tu as atteins l’âge de trois ans, mais bon. Tu ne voulais pas penser à tout ça, tu avais à l’heure actuellement ta meilleure amie dans les bras, tu avais Billie contre toi et putain, qu’est-ce que ça faisait du bien de la retrouver, d’être avec celle qui avait une place importante dans ta vie comme ta jumelle. Tu ne pourrais jamais choisir entre les deux parce que les deux étaient des femmes que tu adorais, que tu voulais dans ta vie. « Compris, je te jure que plus jamais je refais une telle chose. Parce que c’était horrible, je te jure. Je m’en veux tellement, désolée. » Tu ne savais pas comment décrire ce que tu ressentais tu étais en quelque sorte perdue, tu finis par te défaire de la brune tout en restant devant elle. Tu devais lui expliquer, tu devais prendre les devants et lui dire pourquoi, pourquoi tu avais fais une telle chose. « J’ai eu peur Billie, j’ai eu une peur bleue et j’ai pas réfléchis. Quand j’ai appris que j’étais enceinte, je te jure que je ne savais pas quoi faire. J’aurais du t’en parler, je sais que j’aurais du le faire, mais encore une fois j’ai pensé aux autres avant moi, j’ai pensé à Roman plutôt. Je pouvais pas lui imposer ça donc j’ai préférais m’évaporer pensant tout bêtement que je faisais une bonne action. »

Quand tu as appris que Carter avait disparu de la circulation sans te laisser un mot. Sans aucune explication. Tu as pensé à la retrouver pour la tuer de tes propres mains. Tu vivais un abandon encore une fois. Tu as déjà mal vécu celle de ton frère quand il t'a avoué s'être engagé dans l'armée. Au moins, lui il avait pris le courage de te le dire de vive voix. Or, avec Carter c'était le contraire. Elle avait disparu comme ça d'un claquement de doigt. Finalement, tu as un peu sombré dans tes travers pendant une semaine. Il y avait pas d'autre moyen que de noyer ton chagrin. Tu as recommencé doucement à sortir avec des personnes très peu recommandable, puis ensuite tu t'es mis à retoucher à des joints. Pourtant, tu sais qu'il suffit que tu touches à un joint pour que tu puisses retomber dans la cocaïne, l'héroïne et tout le reste. Sauf, que tu décides de le cacher à ton entourage. Tu préfères le faire derrière leur dos pour éviter toute dispute avec eux. D'ailleurs, quand tu as reçu un message de Carter qui te donnait rendez-vous. Tu n'as pas hésité une seconde pour t'habiller et la rejoindre immédiatement. Rien que le fait de savoir que tu pourras la serrer dans tes bras, te réconforte au plus haut point. Cela te redonne le sourire instantanément. Une fois sur le point de rendez-vous, tu aperçois la silhouette et le visage de ta meilleure amie. Tu précipites ta marche vers elle pour la prendre dans tes bras par la suite. « C'était tout autant horrible pour moi. J'avais l'impression de revivre le même abandon que mon frère m'a fait subir il y a quelques années. » Darda-tu tout en relançant l'étreinte que tu avais avec elle. Tu viens à poser ton regard sur son visage. Elle n'avait pas une belle mine, cela t'inquiète de la voir dans cet état. Qu'est-ce qu'elle peut bien te cacher ? Tu n'en sais rien mais, tu feras tout pour le découvrir. « WHAAAAAAT ? » Sur l'instant ... tu ne réfléchis plus. Tu n'entends pas le reste pendant quelques secondes. La première phrase c'était comme un électrochoc pour toi. Tu t'attendais à tout sauf, à cela. Tu reprends tes esprits pour écouter la suite de ses explications. Cependant, tout avait du sens à présent. « Tu n'as pas confiance en moi ? » Demanda-tu à ta meilleure amie ! Étant donné la situation, c'est ce que tu penses. Elle n'a pas confiance en toi. Alors, que tu lui as déjà prouvé par A + B que tu lui étais fidèle. Que tu étais prête à faire n'importe quoi pour son bien-être. « Tu aurais pu me le dire bien avant Carter. Je t'aurais aidé à surmonter cette étape. J'ai la sensation que je te sers pas à grand-chose. D'un autre côté, je peux comprendre que tu es eu peur. » Cela n'enlève rien au fait, que tu as la sensation de ne pas être la meilleure amie qu'elle désirait avoir.

Tu t’en voulais, tu t’en voulais grandement de ce que tu avais été capable de faire. Tu ne savais pas pourquoi, tu ne savais pas pourquoi tu étais partie sans en parler à la moindre personne, enfin des personnes qui étaient autour de toi. Tu avais eu peur, peur qu’on te dise que tu n’avais pas besoin d’avoir peur, que tu n’avais pas besoin de te mettre dans des états comme cela parce que tu étais enceinte. Tu avais peut-être cru qu’en partant que tout cela ne serait pas vrai, que tu n’étais pas réellement enceinte de Roman et tout ça. Tu ne savais pas, tu ne savais réellement pas ce qui avait pu se passer dans ta tête ce jour-là, mais tu t’en voulais vraiment beaucoup sur le coup. « Je voulais pas, je suis réellement désolée de t’avoir fait une telle chose. » Tu continuas de la serrer contre toi parce que tu ne savais pas quoi faire, tu ne savais pas du tout ce que tu pourrais faire d’autre que ça actuellement. Tu l’aimais tellement, Billie avait pris une grande place dans ta vie et il était hors de question que tu puisses la perdre. Tu la serras encore une peu contre toi avant de te détacher pour lui expliquer tes raisons de ton départ, pour lui dire que toi-même tu t’en voulais et que tu avais agis lâchement. Tu secouas la tête tout en souriant en coin face à sa réaction face à ce que tu venais de lui dire, c’était plus fort que toi sur le coup parce que ce que tu venais de lui dire n’était absolument pas drôle. « Je porte l’enfant de Roman depuis quelques semaines. Je l’ai su avant de partir et je…C’est dingue, chérie, c’est juste dingue. » Tu secouas la tête sachant que tu ne supportais pas encore cette grossesse que tu étais juste perdue actuellement face à tout les responsabilités qui étaient en train de te tomber dessus. Tu secouas la tête rapidement face à ce que tu entendais, tu n’aimais clairement pas une telle chose. « Bien sûr que si j’ai confiance en toi ! Je te ferais toujours confiance, je peux mettre ma vie entre tes mains sans souci. C’est de ma faute, c’est…c’est moi qui a fait n’importe quoi ! » Tu te sentais tellement coupable pour le coup, tu ne pouvais pas avoir un autre sentiment dans ta tête actuellement. Tu secouas la tête encore une fois avant de mordre ta lèvre inférieure assez fortement, tu ne pouvais pas faire autre chose parce que merde, c’était… « Je sais et j’aurais du le faire. J’ai fais une connerie, je sais. J’aurais dû en parler avant de partir comme cela, mais j’ai sûrement crû qu’en partant comme cela, ça effacerait cette chose. Je suis vraiment désolée Billie, je veux pas que tu penses cela parce que c’est pas mon but, je ne veux pas que tu te sentes mal. » Tu secouas ta tête encore une fois ne sachant pas quoi faire d’autre, tu avais mal de l’avoir en quelque sorte blessée, ce n’était clairement pas ton but.

Tu ne comprenais pas pourquoi ta meilleure amie avait voulu avoir un éloignement de toi. Avec du recul et une petite explication. Tout devenait très clair dans ton esprit. Elle avait eu peur de la nouvelle qu'elle avait apprise. En même temps y a de quoi avoir peur. Ce n'est pas facile d'accepter d'avoir un bébé, surtout quand on ne l'a pas désiré. Ni même quand la deuxième personne concernée par cet évènement n'est pas au courant. Finalement, Carter avait peut-être pensé qu'en s'éloignant d'Harvard tout s'arrangerait pour elle. Pourtant, c'est qu'une idiotie. Étant donné qu'elle aurait pu aller n'importe où, que son ressenti aurait été le même qu'ici auprès de ses amies. « Tu n'imagines même pas l'impact que tu as pu me laisser en partant ainsi. » Tu avais eu le cœur meurtri par ce nouvel abandon. Tu as vécu la même sensation que celle de ton adolescence. Le jour où Elyo t'as avoué qu'il partait pour l'armée de terre. Le jour où tout ton monde s'est écroulé comme un château de carte. D'un claquement de doigt. Cependant, tu restes dans les bras de ta meilleure amie. Tu avais besoin de sentir que ce retour était bel et bien réel. Et non, le fruit de ton imagination. Carter avait pris une place indescriptible dans ta vie. Elle s'était logée à la première place dans ton cœur. Tu pourrais faire n'importe quoi pour le bien-être de ta meilleure amie, comme tu serais prête à le faire pour ta cousine Nephthys. En réalité, les deux femmes étaient au même stade, à la même place dans ta vie. Tu relâches l'étreinte que tu avais avec Carter pour écouter attentivement ce qu'elle essayait de t'expliquer. Mais, tu as réagi impulsivement quand elle t'apprend qu'un petit être se loge dans son ventre. « C'est pour cette raison que tu as déserté Harvard tout ce temps ? » Tu aurais pu l'aider à surmonter cette étape. Tu aurais été là pour elle à n'importe quelle heure de la journée comme de la nuit. Elle le savait très bien. « Tu as seulement agi sur un coup de tête parce que tu as eu peur ! Je peux le comprendre Carter, je t'en veux pas. » Dis-tu avant de venir la prendre dans tes bras. Un câlin cela a toujours le don de remonter le moral à n'importe qui. C'est même mieux que des mots, à certains moments de la vie. « Même si tu avais posé bagages à Sydney, Tokyo, Porto Rico ou que sais-je encore ... tu aurais eu le même sentiment au fond de toi Carter. Tu aurais eu du mal à accepter cette grossesse, je te connais par cœur. Et t'en fais pas pour moi. C'est toi qui es la plus importante à partir de maintenant. » Tu le pensais réellement. C'est à toi de prendre soin de Carter et non l'inverse. Elle devrait arrêter de culpabiliser pour avoir fauté dans notre amitié. Cela peut arriver à tout le monde de faire une erreur. Puis, tu as vraiment envie de l'aider dans cette étape. Qu'elle puisse enfin accepter l'enfant qu'elle porte. Étant donné que c'est une merveilleuse chose. La meilleure qui aurait pu arriver dans la vie de Carter. Tu es persuadé de ce que tu avances et de ce que tu penses.

Tu t’en voulais, tu n’aurais jamais assez de mot pour le dire, pour le faire comprendre à ta meilleure amie et tu préférais te taire sur le coup. Tu ne savais pas, tu ne savais pas réellement ce qu’elle pensait de ton départ, si elle était en colère contre toi et franchement, tu la comprendrais. Sauf que ce n’était pas contre elle, ce n’était clairement pas contre elle parce que c’était toi le souci, tu le savais depuis le début, c’était ce que tu pensais de ce qui se passait dans ta vie, de cette enfant, de ton ancienne relation avec Roman. Tout était de ta faute, tu soupiras encore un fois avant de serrer la brune contre toi, tu la serras un peu plus ne pouvant pas faire autrement parce que tu avais besoin de l’avoir contre toi, tu avais besoin de sentir son odeur autour de toi et c’était exactement ce qu’il se passait actuellement. Tu fermas les yeux un instant pour respirer son odeur avant de te détacher d’elle, tout en restant devant elle et pour la regarder dans les yeux. Billie avait la première place dans ta vie, tu étais prête à n’importe quoi pour elle parce que tu l’aimais, tu l’aimais tellement que tu ne pourrais jamais accepter à la perdre. Tu adorais Billie, plus que ça, elle était cette folie dont tu avais besoin dans ta vie, elle était ton grain de folie à toi, ta moitié, ton âme sœur, elle était beaucoup de choses, beaucoup trop et tu étais contente, juste contente d’avoir une personne comme cela dans ta vie. « Ouais... Je... » Tu haussas les épaules ne pouvant pas faire autrement avant de poser ta main sur ton ventre, comme ci tu lui prouvais que c’était réel, que toutes ses choses étaient réelles et que tu portais réellement un enfant. « Je...Il n’est pas au courant, il ne sait pas que je suis enceinte. » En gros c’était la merde, la merde dans ta vie et putain, tu étais juste perdue et tu ne savais pas du tout quoi faire. Tu étais fatiguée, fatiguée d’avoir tellement de penser aussi compliqué, compliqué de ne pas pouvoir en parler à une personne. Sauf que tu savais que la brune était là, tu savais que tu étais totalement capable de lui parler de tes soucis, sauf en abuser bien sûr et qu’elle t’aidera quoi qu’il arrive. C’était plus qu’une chance d’avoir Billie dans ta vie, de l’avoir même comme meilleure amie. « Ouais c’est ce que j’ai remarqué, mais j’ai eu du mal enfin j’ai toujours du mal à faire avec. Mais je préfère largement ne pas accepter cette grossesse en étant ici, avec toi. Tu es autant importante que moi, tu le sais. Je ferais n’importe quoi pour toi. » Tu souris encore une fois avant de poser ta main sur sa joue tendrement pour lui prouver que c’était réel. Tu finis par poser ta bouche sur sa joue tendrement, heureuse de l’avoir retrouvé et tu n’avais pas envie de tout gâcher, de passer le reste de la soirée à parler de ta grossesse, du fait que tu avais du mal à accepter tout ça. « Bon on profite de cette soirée et on parlera de ça, une autre fois d’accord »

Au départ, tu en voulais énormément à ta meilleure amie de t'avoir lâché de cette façon. Tu n'avais pas eu d'explication, ni même de lettre. Encore moins de ces nouvelles. Tu te retrouvais toute seule dans ce duplex que tu ne pouvais pas payer, étant donné ton salaire miséreux du mcdonalds. Tu avais même eu envie de laisser l'appartement pour te trouver une petite chambre miteuse dans un hôtel peu fréquentable. Mais, ça serait toujours mieux niveau argent.  Puisqu'il faut bien que tu manges à côté de tout ça. T'en veux tellement à Carter que tu as eu envie de l'étrangler si elle se trouvait devant toi. De l'autre côté, tu t'en voudrais si tu venais à faire du mal à la seule personne qui compte à tes yeux. Elle est la prunelle de tes yeux, ton oxygène, ta raison de vivre. Puisque sans elle ... tu aurais déjà succombé. C'est même une certitude. Cependant, tu avais reçue un message de sa part qui te donnait rendez-vous. Tu n'avais pas attendu une minute de plus avant de sauter dans le premier taxi qui se pointait sous tes yeux. Tu voulais à tout prix retrouver ta meilleure amie, la serrer dans tes bras. Profiter de cette occasion pour prendre tout le bonheur qu'elle pouvait te procurer. Tu viens à la prendre dans tes bras instinctivement. Comme une question de survie pour toi. Jusqu'à qu'elle t'avoue être enceinte. Tu tombes de haut, tellement haut. Que tu avais l'impression de faire un saut en parachute mais, sans le parachute justement. Tu la relâches pour la voir poser ses mains sur son ventre. Tout était donc vrai. Tu en restes encore bouche-bée par ces révélations. « Tu comptes lui dire quand au juste ? » Étant donné qu'il était censé être déjà au courant. Vu qu'il est le deuxième principal intéressé de cette histoire. Tu n'arrives pas à comprendre Carter. Déjà à toi, elle t'as laissé sans un mot et lui bah c'était encore pire. Puis, tu ne peux pas te permettre de la juger, elle essaie de faire comme elle peut. Ce n'est pas évident toute cette histoire. Toi-même tu serais perdue si cela t'arrive. De toute évidence, tu seras là pour elle. Tu ferais tellement de choses pour son bonheur, c'est une véritable chance que tu puisses la compter dans ta vie. « On arrivera à accepter cette grossesse, on le fera ensemble Carter. Je t'en fais la promesse. Je ne te laisserais pas tomber, pas dans cette épreuve plus que dure et difficile d'accepter. » Tu lui souris tendrement avant de la prendre une nouvelle fois dans tes bras. Tu la relâches par la suite avant de la laisser t'embrasser tendrement sur ta joue. Tu souris bêtement avant de lui prendre la main. « D'accord. » Dis-tu tout simplement. « Tu as envie de quoi, ce soir ? » Les envies de Carter passaient largement avant les tiennes. C'était sa soirée avant d'être la tienne.

Ta disparition, tu la regrettais tellement, mais pas seulement. Quand tout le monde pouvait croire que tu étais chez tes parents, en fait tu avais finis par rejoindre Maxence pour cette semaine. Mais tu préférais garder cette chose pour toi, tout le monde ne pourrait pas comprendre et certain finiraient par croire que c’était ton amant ou un truc dans le genre. Tu savais que ta meilleure amie ne penserait pas une telle chose, mais tu ne voulais pas non plus qu’elle t’engueule pour avoir fait une telle chose. Tu finirais par lui en parlait, tu le savais, tu ne pouvais rien cacher à la brune. Elle était plus que ta meilleure amie, elle était comme une sœur, comme une moitié de toi et pour cela, le mensonge était impossible entre vous. Tu étais contente de vivre avec elle, tu étais contente juste de partager sa vie et tu espérais qu’elle appréciait aussi cela. Tu gardais tes mains sur ton ventre tout en souriant, tu avais cette impression qu’avec Billie tu étais capable de tout accepter, de tout aimer alors que cette grossesse te faisait tellement peur. Tu avais peur de devenir maman, de ce que cela voulait dire et de toutes ses responsabilités. Tu devenais une adulte à part entière et sans réellement le vouloir, c’était aussi cela qui te faisait peur sans parler du statut de Roman, de ce qu’il l’attendait lui. « Bientôt, quand j’aurais un peu plus de courage de lui parler de cette grossesse et de tout le reste. J’ai encore besoin un peu de temps, tu sais comment c’est compliqué avec lui. » Puis en ce moment, il devait tellement te détester pour ce que tu avais été capable de faire. Tu prenais un peu tes distances avec lui, tu essayais de ne pas le croiser quand tu étais sur le campus alors c’était encore tendu pour toi. Tu avais peur de ses mots, de ce qu’il serait capable de te dire et tu savais aussi que tu finirais par être blesser alors tu attendrais encore un petit moment avant de lui dire que tu étais enceinte. Tu avais les larmes aux yeux en entendant une telle chose de la bouche de ta meilleure amie, tu le savais, depuis toujours, tu savais que la jeune femme serait toujours présente pour toi dans n’importe qu’elle situation. Tu finis dans ses bras, tes bras autour d’elle avant de prendre la parole doucement, tendrement. « Je sais, je sais que tu serais toujours là pour moi. Je crois que sans toi, je n’y arriverais pas. J’ai tellement besoin de toi… » C’était tellement vrai, tu avais plus que besoin de cette femme dans ta vie. Tu lui souris encore une fois avant de laisser ta main être prise par la sienne, sans aucune ambiguïté, juste pour vous prouvez que vous étiez là, que vous étiez bien ensemble malgré cette semaine loin de l’autre. « On fait la fête ? » Tu souris en coin avant de pencher la tête en la regardant dans les yeux voulant tout de même son avis, cette soirée n’était pas que la tienne, c’était surtout la votre.

Tu pensais réellement qu'elle avait rejoint ses parents. Tu n'as pas pensé un fragment de seconde qu'elle aurait pu rejoindre un autre homme. Elle fait ce qu'elle veut, vu la situation actuelle avec Roman. Mais, ça ne m'aurait pas plu. Finalement, tu es bien contente de n'être au courant de rien. C'est bien mieux ainsi. Tu l'aurais engueulé un peu puis, tout serait revenu à la normal. Elle est ta moitié, la sœur que tu n'as jamais eue l'occasion d'avoir. Tu es heureuse de l'avoir dans ta vie, de l'avoir rencontré tout simplement. Tu ne peux clairement plus te passer d'elle. Impossible. Tu regardes ta meilleure amie, avoir encore sa main sur le ventre. Machinalement, tu viens à placer la tienne sur la sienne. Tu seras là pour l'aider à accepter cette grossesse, pour l'aider dans toute cette épreuve. Si elle a besoin. Tu ne l'abandonnerais pas. Cette idée ne te traversait même pas l'esprit. « Je sais pertinemment ... ça n'a pas été évident pendant la semaine où t'es partie, tu n'imagines même pas à quel point ... En tout cas, je serai présente pour toi. » Si elle avait besoin de toi pour lui annoncer, tu iras sans la moindre hésitation. Tu seras là pour calmer les choses suite à la révélation. Tu ferais même l'entremetteuse, s'il fallait le faire. Cela prouve à quel point, Carter tient une place importante pour toi. De la voir les larmes aux yeux, ça te déchire le cœur de part en part. Tu la récupères dans tes bras, tu lui caresses le dos comme à ton habitude avec elle. « Je ne t'abandonnerais pas. Tu peux me demander ce que tu veux. » Dans cette épreuve qui semble insurmontable pour Carter. Tu relâches l'étreinte avant de lui prendre la main. C'est pour lui prouver que tu étais présente bien devant elle, après cette semaine loin l'une de l'autre. « Allons y. » Dis-tu en gardant sa main sur la tienne et de finalement partir de cet endroit. Tu as besoin de boire de l'alcool, pour te remettre les idées en place. Par la même occasion pour fêter tes retrouvailles avec ta meilleure amie.