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« I can't change the past. » Capucine & Annalynne.

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I can't change the past ▬ Capucine.

 
Visiblement agacée, elle en dépose Tobias entre nous, et j'en amorce un soupir, lorsqu'elle commence une tirade à la limite de la perfection en terme de maîtrise. Me prouvant qu'elle a plus grandi que ce que je le croyais. « Bon écoute Annalynne, si t'es venue jusqu'ici juste pour goûter mon café dégueulasse, pars. Vraiment, c'est pénible ton comportement de merde. » Une chose est certaine, on ne peut faire plus clair. « Ça fait dix ans qu'on s'est pas vues ni parlées et tout ce que je récolte ce sont des moitiés de réponses. Moi j'ai rien à te dire, c'est pas à moi de jouer la fille gentille pour me faire pardonner. » D'accord, ok, mais je n'ai jamais été vraiment très loquace, et cela ça fait plus de dix ans que c'est le cas. Faute à maman, faute à papa. « Donc je réitère, si t'as pas envie de me parler, tire toi Annalynne. J'ai pas de temps à perdre en papotage de météo et couture ok ? » Ca va, arrêtes … Tu me jettes des pierres que j'ai déjà prit en pleine gueule, pas la peine de continuer. « J'étudie la médecine, j'ai un mémoire à préparer donc j'ai du boulot. Donc soit tu animes un peu plus soit tu t'en vas que je puisse bosser au calme... » Soit, si vraiment pour que tu acceptes pour de bon ma présence ici, tu as besoin de me tirer les vers du nez, je soupire, mais je me conditionne à avoir l'envie de parler, de développer un peu plus l'erreur de Clay. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, en furie elle se lève à nouveau et va chercher encore une fois quelque chose dans sa cuisine, revient avec de la bière qu'elle pose face à moi. Me servant comme justification le fait que si je ne voulais pas boire son café atroce je n'y suis clairement pas obligée. Et moi je m'interroge, depuis quand ce bout de femme est devenue si radicale en paroles et en pensées, je crois n'avoir pas réalisé à quel point j'ai pu la blesser. « Bon, il s'est passé quoi avec le père ? Il s'est tiré parce qu'il assume pas sa paternité ? » On en revient donc à cela. Je pensais pouvoir faire l'impasse, en déconnant sur la bière, ou en parlant de ses études, quelque chose dans le genre. Mais l'évidence se pose, elle veut savoir, bien que la raison de sa volonté m'échappe un peu. A quoi bon réellement ressasser ce qui a pu se passer en décembre dernier ? Rien que d'y penser, c'est comme des lames qui n'ont de cesse de me transpercer. Ca me saigne … Cette foutue peine. Mon index souligne le visage de mon enfant, portant les traits de celui m'ayant si abîmée, Ce n'est même plus de moitié que je parviens à exister. « Non. » Non parce que Tobias il l'a voulu avant moi, devenir père c'est l'une de ses fiertés, tu vois ? « Il m'a trompée, ça te va ? » C'est bon, tu l'as ta victoire, ça te fait plaisir de savoir que je sais souffrir aussi ? Que je ne suis pas tant blindée que ça. Que je suis de celles qui se sont faites avoir ? « Tu veux peut-être les détails ? Histoire de pouvoir jubiler ? » Parce qu'il est clair que non, je ne parviens pas à l'oublier.  
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Le ton de Annalynne était sec, faisant grimacer Capucine d'agacement. Elle allait la foutre dehors. Elle ne supportait déjà pas vraiment de voir sa cousine assise sur son canapé mais si en plus elle ne faisait pas l'effort d'être un peu agréable, ça n'allait pas pouvoir le faire. Capucine n'avait jamais été très patiente et elle se faisait violence pour ne pas sauter à la gorge de sa cousine, probablement que la présence du petit l'empêchait de devenir folle. Elle avait envie de boire un verre pour se calmer, peut être deux même. Avoir la tête qui tourne et s'allonger dans son lit en fixant le plafond sans penser à quoi que ce soit. Simplement se concentrer sur une tâche ou une fissure pour finalement sombrer dans un sommeil profond et ne se réveiller que quelques heures plus tard en se disant qu'elle dormirait bien encore. Encore.

L'étudiante haussa un sourcil en pinçant les lèvres dans une moue compatissante. Elle n'avait jamais été une femme trompée. Mais être une mère trompée devait être prie que tout le reste. La demoiselle ne savait pas quoi répondre malgré le ton cinglant de sa cousine. Elle n'était pas obligée de l'agresser non plus. Se faisant violence pour ne pas l'envoyer balader, Capucine inspira un grand coup avant de gonfler les joues. « Arrête... Je me nourris pas du malheur des autres non plus... » Après tout, elle aussi elle avait été malheureuse. Elle ne voyait pas l'intérêt d'aller jubiler parce que sa cousine semblait malheureuse que son mec soit allé voir ailleurs. Et puis, elle pensait aussi à ce petit, privé de son père. Capucine remua légèrement avant de terminer son thé. « Je veux bien les détails oui mais pas pour jubiler... Je suppose que tu l'as foutu à la porte ? C'était bien la peine de gâcher ton mariage pour un trou du cul qui sait pas garder son pénis dans son pantalon... » Soupira t-elle en reposant sa tasse vide. « Les mecs... » Pas que Jorah avait montrer la moindre envie d'aller voir ailleurs un jour mais tout de même. Capucine lui aurait certainement coupé les parties pour s'en faire un collier s'il avait osé aller voir ailleurs. Mais peut être qu'elle serait passée à autre chose plus facilement du coup.
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I can't change the past ▬ Capucine.

 
Sur la défensive, je ne peux pas m'empêcher de l'être, de me dire qu'elle pourrait vouloir me faire payer mon absence, mon incroyable insolence. Sauf que j'ai assez prit cher ces derniers temps, et je n'ai plus envie, je ne désire plus souffrir comme ce que j'ai pu ressentir ce jour là. C'est comme si quelque chose c'était brisé, au plus profond de moi. « Arrête... Je me nourris pas du malheur des autres non plus... » Étrangement, je suis soulagée de l'entendre, non pas parce que je me soucie vraiment de ce que le monde peut penser de moi, cependant je n'aurai pas apprécié qu'elle, elle le fasse, jubiler, me juger, être heureuse de me savoir malheureuse. C'est d'un égoïsme certain de ma part, mais je ne sais être autrement, j'essaie d'apprendre, mais les défaut de fabrication de s'efface pas, même avec le temps. Je suis Malcolm plus qu'autre chose. « Je veux bien les détails oui mais pas pour jubiler... » Soit, je vais devoir alors faire en sorte que ma langue soit un peu plus déliée. « Je suppose que tu l'as foutu à la porte ? » Autant dire que pas tout à fait. J'ai prit mes clics et mes claques et je me suis tirée. Mais c'est du pareil au même, pas vrai ? « C'était bien la peine de gâcher ton mariage pour un trou du cul qui sait pas garder son pénis dans son pantalon... » J'en grimace fixant sa tasse heurtant la table basse. Comme tu dis, oui, c'était bien la peine. « Les mecs... » Je me dois d'avouer que c'était bien plus simple lorsque je me contentais d'avoir chier ces spécimens, de les manipuler, d'en faire des simples jouets. Putain, quelle erreur d'aimer.

« Une étudiante, dans un bar. » C'est ce qu'il m'a dit en tous les cas, que ce n'était arrivé qu'une seule et unique fois. « Je venais d'accoucher je ... » Je me remettais de ça, de toutes les douleurs, déchirements, et changements qui découlent de cet acte là. J'en mords mes lèvres, enclines à cette peine que j'éprouve, à ces frissons qui me parcourent. Je suis tellement accrochée, encore et toujours enchaînée. Je l'aime à en crever. « Ce n'est pas tant l'acte ... » bien qu'il m'a brisée, qu'il fait parti intégrale de ma déchéance. « C'est son mensonge. » Cette manière qu'il a eu d'inventer une excuse, une justification plutôt que d'avouer. C'est sa manière d'avoir voulu le cacher. De l'avoir sautée et d'être revenu plusieurs fois de suite dormir avec moi, vivre dans cette comédie qu'il a lui même crée. C'est cette lettre, ces résultats, se tester pour une possible mst alors qu'il ne devait être qu'à moi. « C'est qu'il a osé, alors que j'avais déjà deviné, me dire qu'il ne s'était rien passé. »  
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