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'Loving you tonight
You'll kiss my smile, I'll pull you closer,
It's all gonna be alright
Loving you tonight
Se rappelant les souvenirs de ce qu'on peut, je crois, appeler le début du "nous" qu'on est aujourd'hui, nos paroles échangées et les actions posées me reviennent en tête et je me joins rapidement à lui pour en rire. Le narguant légèrement sur le fait que j'aurais pu l'embrasser sans qu'il ne bronche, il rétorque rapidement que j'aurais goûté de son plâtre. Riant encore un peu, je lui fais les yeux piteux et une fausse moue triste, comme s'il devrait me prendre en pitié.
- T'es en train de me dire que tu aurais pu résister à mes charmes! M'étonnais-je faussement.
Cependant, je ne conserve pas ce jeu longtemps, préférant noter doucement qu'il nous est arrivé bien des trucs à New-York. Lorsqu'il affirme que ce n'était pas que là, je ne peux le contredire. C'est vrai qu'on n'était pas toujours aux mêmes endroits. Et aussi qu'il s'est passé énormément de trucs entre nous, impliquant parfois - souvent - des éléments extérieurs. Cependant, lorsqu'il mentionne notre réconciliation dans ma petit chambre d'hôtel l'été dernier, je ne peux m'empêcher de frissonner doucement, laissant échapper un "hun-hun" approbateur et suggestif avant de me lancer dans l'exploration de sa peau.
Je ne mentirai pas, j'adore quand il frissonne sous mes caresses, que ce soit parce que mes mains se font tout aussi baladeuses que les siennes ou parce que mes lèvres s'appuient contre lui, allant redécouvrir son cou. Passant tout près, je mordille son lobe d'oreille comme il a l'habitude de le faire et son commentaire, après son soupir, me fait sourire alors que je le relâche et continue mes embrassades. Je ne peux malheureusement pas aller bien loin, même si j'ai réussi à déboutonner quelque peu sa chemise, puis ses bras autour de mon corps m'empêche de descendre plus loin sur lui. Et tandis qu'il s'oppose verbalement à ce qu'on continue et que son corps me dit pourtant le contraire, je lui propose de, pour une fois, me laisser faire.
- Tu crois réellement que j'arriverais à rester sans rien faire ?
- Faut que je t'attache peut-être? suggérais-je, sarcastique, avec un sourire en coin.
Mes lèvres se posent à nouveau sur les siennes, je me veux plus langoureux, plus tentateur. Au bout d'un moment, je le laisse reprendre son souffle pour replonger vers sa gorge, déposant ça et là de nouveaux baisers, appuyant aux points que je sais sensibles. Remontant doucement, j'attrape une fois de plus son lobe d'oreille entre mes dents pour jouer un peu. Le libérant, je reste tout près.
- Laisse-moi faire, Saël, insistais-je en un murmure.
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