It's all gonna be all alright 'Loving you tonight

Ah se demander s'il ne pense pas que la présence de mes parents dans ma vie est un fardeau. parce qu'à chaque fois après une période avec eux, il me propose directement d'aller dormir. Il est vrai que je suis fatigué, je dois bien le reconnaître, mais j'ai pas spécialement envie d'aller me caler dans le lit maintenant. J'ai bien plus envie de le serrer encore un moment dans mes bras et de profiter de sa présence, qui, je dois bien l'admettre, m'a horriblement manquée. Je ne le repousse pas, préférant réellement cet option canapé. Passant même mes bras sur ses épaules, encore une fois pour l'enlacer, je l'attire d'avantage contre moi. "J'ai envie de rester un peu ici." Soufflais-je doucement entre ses mèches blondes ou je viens de glisser mon nez pour plus de proximité avec lui, mais aussi, pour profiter de son odeur à nouveau, sentir de toute les façons possible qu'il soit qu'il est réellement là à mes côtés. Qu'il est bien réel, que ce n'est pas un satané rêve comme j'ai pu en faire dernièrement alors qu'on était de part et d'autre du continent. Enfin, presque. Mais là, maintenant, qu'on se retrouve, il est hors de questions que j'aille me flanquer dans le lit pour dormir. J'ai juste envie d'être près de lui encore, même si, effectivement, je suis fatigué. "On pourrait écouter un film." Soufflais-je doucement. "C'est bien comme ça que tu le dis non ?" Le questionnais-je alors. C'est un moyen de lui faire comprendre que j'ai retenu ce qu'il m'a dit quand on s'était retrouvé seul chez son frère avant les fêtes, que je fais réellement attention à ce qu'il me dit. Je me recule un peu et lui sourit d'ailleurs doucement. "Ça te tente ?" Par contre, je ne garantie pas que j'arriverais à tenir tout le long, mais je préfère faire ça, me relaxer comme cela en le tenant dans mes bras que d'aller simplement me mettre dans mon lit et cogiter à cause de tout ce que j'ai en tête, parce que j'ai réellement du mal à sombrer dans le sommeil une fois allongé dans le lit ces derniers temps. Et non, je n'ai pas envie de lui en parler, car je devrais alors lui dire le pourquoi du comment et alors il saurait que c'était peut-être la dernière fois que je rendais visite à mes parents...

J'adresse un léger sourire à mon blond alors que l'on est tout les deux d'accord pour rester dans le fauteuil et profiter de la présence de l'autre après cette trop longue absence. Laissant d'ailleurs mes doigts glisser encore dans ses mèches blondes, je joue un peu avec en le regardant avec tendresse et fatigué. Je lui propose alors, comme lui le ferait d'écouter un film. Il ne manque d'ailleurs pas de réagir en rigolant. "Je me moque pas de toi ! Je te montre juste que je fais attention à toi et à ta façon de parler." Soufflais-je doucement avant de capturer doucement ses lèvres dans un nouveau baiser, une fois qu'il a fini de me faire rire à faire une mauvaise imitation d'un râleur.

Je lui laisse alors entendre un grognement sourd alors qu'il laisse ses doigts traîner sur mes flancs. Me tortillant un peu en dessous de lui pour tenter de le repousse, de fuir ses doigts, sans risquer de le faire tomber pour autant du sofa. Je préfère néanmoins la suite, même si j'ai ris à cause de ce qu'il vient de me faire, profitant de ses lèvres avec passion, me laissant glisser un peu plus en arrière pour l'attirer sur moi, je ferme les yeux, mes mains glissant sur ses flancs alors que je cherche à prolonger ce baiser encore et encore. Il m'a manqué.

Quand il s'écarte, le baiser fini, je fais un peu la moue, même si j'ai le souffle court, j'aurais aimé poursuivre et non plus penser à un film ou à autre chose que lui et simplement lui. Mes doigts remontant le long de son échine, je les glisses sur sa nuque, le caressant à la base de sa chevelure. Il revient alors prendre mes lèvres pour mon plus grand plaisir, peut-être un peu trop à cause de ce qu'il provoque malgré lui en moi... Je souffle de plaisir dans le baiser, refermant mes bras autour de sa taille pour le maintenant encore plus, pour le sentir d'avantage contre moi. Je laisse mon regard se perdre dans le sien, désireux de lui, de le toucher, de l'embrasser encore, mais vu mon état de fatigue, je dois me faire une raison, même si comme lui, je refuse de bouger pour le moment. Il me procure alors un long frisson quand il me dit ses mots, mon regard plongé dans le sien. Comment résister ? Je me redresse un peu pour prendre ses lèvres, pour l'embrasser encore alors que mes mains se balades dans son dos et sur ses fesses. "Je t'aime aussi." Murmurais-je entre deux baisers en reprenant mon souffle. Je crois que le film, c'est pas pour tout de suite par contre...

"Comment ça douteuse ? Je n'ai encore rien remarqué de tel, il me semble... Hormis une ou deux fois, mais je t'y avais un peu poussé me semble..." Je me mets à réfléchir un peu, pour tenter de me souvenir où il aurait pu avoir des propos douteux comme il le dit et il est clair que je me remémore assez bien notre petit tour dans le décor lors de notre voyage à New York. Je ris un peu en y repensant, quitte à ce qu'il me prenne pour un idiot là à rire de la sorte tout seul.

Si de base on partait sur l'idée de regarder un film tranquillement, son baiser ne manque pas de m'enflammer un peu trop et sans réfléchir plus, parce que je n'en ai pas non plus envie, je laisse mes lèvres continuer de caresser les siennes, quémandant encore des baisers alors que mes doigts glissent sur ses courbes trop longtemps délaissé par mes soins à cause des fêtes de fins d'année. Je les redécouvre encore, doucement, en profitant alors que mes doigts parcours son échine dorsal, descendant de plus en plus bas pour finalement atterrir sur ses demi-lunes. Je le fixe alors, en entendant son gémissement et sourit contre ses lèvres, marquant un peu plus mes caresses sur lui, pour le faire encore plus réagir, même si je sais que ça n'est pas raisonnable, mais en même temps, c'est ce que l'on est tout les deux quand on est ensemble. Déraisonnable. Je me permet de détailler son visage, son regard dans lequel je me perds et lui laissent entendre un petit rire à ses propos. "Disons plutôt que tu m'as atrocement manqué..." Soufflais-je avant de reprendre ses lèvres et de continuer à laisser mes mains parcourir son dos, ses formes, les appréciant de trop en vue de ce qu'il peut probablement sentir un peu plus bas....

Le regard rieur posé sur lui, j'essaie de reprendre doucement mon sérieux, mais quand il me demande de lui expliquer le pourquoi je ris. Je me pince un peu les lèvres. "Je repensais juste au théâtre. Quand tu refusais d'admettre que tu me trouvais beau parce que j'étais pas accessible. Tu t'en souviens ?" J'espère que sa réponse sera positive, parce que s'il me dit qu'il ne s'en souvient pas, je ne sais pas trop comment je dois prendre cela, parce que c'est assez important pour moi, même si c'est surtout humoristique, c'est un peu le point de départ du nous que nous formons aujourd'hui... Du moins, c'est comme ça que je le vois moi, avoir si c'est de même pour lui. Peut-être qu'il considère que notre histoire commence réellement aux hamptons, durant le pseudo kidnapping.

Mes mains redécouvrent son corps, y imposant de légères caressent. je ferme les yeux, pour me remémorer ses courbes, mais également profiter des baisers que l'on échange. Quand il abandonne mes lèvres pour goûter ma peu, j'ouvre légèrement les yeux, le regardant avec tendresse, mes mains cherchant aussi à se dépêtre des tissus qu'il a sur lui, bien que sans lui retirer complètement. Par contre, quand il vient mordiller mon oreille, je ne peux réprimé un gémissement de franchir mes lèvres, une sorte de soupire de plaisir à cause du long frisson qui a parcouru échine dorsale. Je me presse d'ailleurs un peu plus contre lui. "Ce n'est pas raisonnable." Soufflais-je d'une voix rendu un peu plus grave par le désir qu'il provoque en moi... Je referme mes bras autour de sa taille, pour l'enlacer, le retenir contre moi, mais surtout arrêter de le tripoter. J'ai envie de lui, c'est clair, mais comment dire que je ne suis pas en état et j'ai peur de pas réussir à le satisfaire comme il faut.

Je dois avoir l'air con de rire de la sorte alors qu'il n'y a supposément rien de drôle, alors je me dois bien de lui donner des explications afin qu'il puisse rire avec moi. Chose que je fais rapidement et il en rit également. Je le laisse parler, l'écoutant et rit à nouveau à ses propos. "J'étais à la même distance de te donner réellement un coup de plâtre tu sais ?" Je laisse mon regard désigner l'espace qu'il a créé entre ses doigts, préférant pour ma part laisser mes mains où elles sont et ainsi continuer à le toucher, pour ne pas dire le tripoter. Je cherche alors ses lèvres pour un léger baiser. "Pas qu'à New York, mais il est vrai que c'est là qu'on a tendance à se rapprocher, que ça soit la première fois ou après une dispute..." Soufflais-je doucement contre ses lèvres.

Je le laisse alors faire, basculant un peu la tête en arrière afin qu'elle se pose sur l'accoudoir du fauteuil tandis qu'il se met à m'embrasser doucement la peau, m'arrachant de léger frisson de plaisir. Je tends un peu le cou, pour l'inviter à continuer encore, alors que mes doigts continuent de caresser ses fesses. Un faiblement grognement franchit mes lèvres quand il me mordille l'oreille de la sorte. "Copieur." Soufflais-je alors que normalement ses moi qui agit de la sorte, qui malmène son lobe de la sorte... Je frisonne un peu plus, de plaisir, de désir pour lui. Je le montre bien en me battant avec ses vêtements pour caresser sa peau, pour le toucher un maximum alors qu'il est toujours sur moi. Pourtant, j'essaie de freiner mes envies, mes pulsions, parce que je suis fatigué, parce que je ne tiendrais pas et je le lui signale en utilisant ce mot, si proche de celui tatoué sur nos peaux et il ne manque pas de m'y faire penser. Je souris en coin, légèrement. "On sait pas c'est quoi." Ne puis-je m'empêche de lui répondre en refermant mes bras sur lui, l'empêchant de descendre plus bas, parce que visiblement, j'ai décidé de comprendre ce que veut dire raisonnable avec lui. Je le regarde avec tendresse alors qu'il me propose un moyen de continuer sur notre tangente... Je laisse ma main remonter jusqu'à son menton pour qu'il approche son visage du mien pour l'embrasser. "Tu crois réellement que j'arriverais à rester sans rien faire ?" Le questionnais-je alors, pour lui faire comprendre que je ne pourrais juste pas faire l'étoile de mer en quelque sorte... Ce n'est juste pas possible.